ADDICT GALERIE

ADDICT GALERIE

 
 
 
ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES 2017 DANS L’ESPACE RVB
PERFORMANCE ARTISTICO-ÉLECTORALE 
UNE PROPOSITION DE JEFF MANZETTI
 
 
OUVERTURE DES BUREAUX DE VOTE LE
JEUDI 20 AVRIL 2017 DE 18H À 22H
 
PUIS LE 21 AVRIL & 22 AVRIL DE 14:00 À 20:00
 
 
EN FRANCE, LES 23 AVRIL ET 7 MAI 2017, 44,6 MILLIONS DE CITOYENNES ET DE CITOYENS SONT APPELÉS À DÉSIGNER LE PROCHAIN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE QUI SERA ÉLU POUR UN MANDAT DE CINQ ANS AU SCRUTIN UNINOMINAL MAJORITAIRE À DEUX TOURS. A L’OCCASION DE CETTE ÉLECTION MAJEURE, LE CORPS ÉLECTORAL CHOISIRA, DANS LE SECRET DE L’ISOLOIR, CELUI QUI SERA, AUX TERMES DE LA CONSTITUTION DE LA VE RÉPUBLIQUE, LE GARANT DES INSTITUTIONS ET LE GARDIEN DES LIBERTÉS COLLECTIVES ET INDIVIDUELLES. SACRÉE RESPONSABILITÉ ! 
 
DANS UNE DÉMOCRATIE, « LE PIRE DES RÉGIMES À L’EXCEPTION DE TOUS LES AUTRES » SELON WINSTON CHURCHILL, SI VOTER EST UN DROIT, VOTER EN SON ÂME CONSCIENCE DEVRAIT ÊTRE UN DEVOIR. L’AFFAIRE N’EST PAS AUSSI SIMPLE QU’IL N’Y PARAIT. NOMBREUX SONT LES PARAMÈTRES, CONSCIENTS OU INCONSCIENTS, QUI PEUVENT (PRÉ)DÉTERMINER LES COMPORTEMENTS ÉLECTORAUX. 
TOUT D’ABORD, NOUS LE SAVONS BIEN, PLÉTHORES D’ÉTUDES L’ONT DÉMONTRÉ, LE CHOIX DU BULLETIN QUI SERA GLISSÉ DANS L’URNE PEUT DÉPENDRE DE VARIABLES SOCIOLOGIQUES, COMME L’ÂGE DE L’ÉLECTEUR OU SA SITUATION SOCIALE, DE FACTEURS PARTISANS QUI ORIENTENT IDÉOLOGIQUEMENT LES VOTES ET ENFIN D’INTÉRÊTS PARTICULIERS, CERTAINS VOTANT AVEC L’OBJECTIF DE MAXIMISATION DE LEURS INTÉRÊTS À COURT TERME. 
 
DE MÊME, COMMENT LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE DES ÉLECTEURS PEUT-ELLE S’ÉPANOUIR, QUAND À L’HEURE DE LA « MÉDIACRATIE », LES CAMPAGNES ÉLECTORALES S’ORGANISENT AUTOUR DE FAISEURS DE ROI, INSTITUTS DE SONDAGE ET AUTRES CONSEILLERS EN IMAGE. AINSI, LES DÉBATS DE FOND, PROGRAMMES CONTRE PROGRAMMES, LAISSENT PEU À PEU PLACE À UNE SORTE DE CONCOURS DU MEILLEUR BUZZ MÉDIATIQUE. BIENVENUS DANS L’ÈRE DU MARKETING POLITIQUE !
AU REGARD DE L’ENJEU NATIONAL QUE REPRÉSENTE TOUTE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE, FAISONS LE VŒU MALGRÉ TOUT QU’UNE FRANGE DE L’ÉLECTORAT (IMPORTANTE ESPÉRONS-LE !) SAURA SE DÉTERMINER EN TOTALE CONSCIENCE ET 
RÉSISTERA AUX LOGIQUES IMPLACABLES DU « SYSTÈME ».
 
CITOYENNES, CITOYENS, C’EST À UNE TOUTE AUTRE ÉLECTION QUE VOUS ÊTES CONVOQUÉS, LES 20, 21 ET 22 AVRIL. EN EFFET, IL VOUS EST PROPOSÉ DE QUITTER TEMPORAIREMENT LE BLEU, BLANC, ROUGE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE POUR VOUS GLISSER DANS LE ROUGE, VERT, BLEU DE L’ESPACE RVB. A L’OCCASION D’UNE PERFORMANCE ARTISTICO-ÉLECTORALE, VOUS AUREZ LA POSSIBILITÉ DE PROCÉDER À UNE ÉLECTION PARTICULIÈRE. EN EFFET, IL S’AGIRA D’ÉLIRE VOTRE CANDIDAT PARMI LES ONZE « VIBRATIONS » DES PRÉTENDANTS DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2017 RÉALISÉES PAR L’ARTISTE JEFF MANZETTI.
 
SI, DANS LE CADRE DE CETTE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE, LA RÉPUBLIQUE CONVOQUERA VOTRE RAISON, C’EST VOTRE ÉMOTION QUE L’ESPACE RVB INVITERA À S’EXPRIMER. SOYEZ RASSURÉS, AUCUNE PROPAGANDE, AUCUN PROGRAMME ÉLECTORAL, AUCUNE ENQUÊTE D’OPINION NE TENTERONT DE VOUS MANIPULER POUR INFLUENCER VOTRE VOTE. FACE À UNE DÉMARCHE ARTISTIQUE S’APPUYANT SUR UNE RÉALITÉ POLITIQUE, IL VOUS SERA PROPOSÉ DE LAISSER TOTALEMENT LIBRE COURT À VOS ÉMOTIONS ET DE DONNER PLEINEMENT LA POSSIBILITÉ À VOTRE SENSIBILITÉ DE S’EXPRIMER SANS ÉTAT D’ÂME … MAIS EN VOTRE ÂME ET CONSCIENCE. 
 
ALORS : AUX URNES, CITOYENNES ET CITOYENS !
 
SÉBASTIEN ZONGHERO
CHARGÉ DE COURT EN DROIT CONSTITUTIONNEL – UNIVERSITÉ PARIS XII
MEMBRE DU COMITÉ ÉLECTORAL DE L’ESPACE RVB 
 
 
 
LES MARIANNES
 
DEPUIS L’ORIGINE DU PROJET, JEFF MANZETTI CONDUIT SON EXPOSITION-PERFORMANCE SOUS LE REGARD PROTECTEUR DE THE MARIANNE, OEUVRE DE L’ARTISTE PHOTOGRAPHE JULIANNE ROSE. VÉRITABLE FIGURE SYMBOLIQUE, GARDIENNE DE L’ESPACE ET DE SA PROPRE ALLÉGORIE, ELLE ACCUEILLE ET VEILLE SUR LE SPECTATEUR.
POUR L’ÉDITION 2017, CETTE GRANDE DAME S’ENTOURE D’UNE COMPAGNIE, 10 BUSTES À SON EFFIGIE REVISITÉS PAR 10 ARTISTES PARSÈMERONT CET ESPACE RVB.
 
LES ARTISTES DU PROJET LES MARIANNES : JULIA DREISKI, CAMILLE SAUER, GREGORY MALLET, LEX ROSES, ALEXIS TRICOIRE, JEFF MANZETTI, NORBERT FIDDELERS, ALEXIS GRÉGOIRE, ACTIONS ANONYMES, TRACY MEAD & NATACHA PLUNKETT
 
 
 
 
 
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14 / 16 RUE DE THORIGNY 75003 PARIS FRANCE
OUVERT DU MARDI AU SAMEDI 14H 19H
OPEN TUESDAY THROUGH SATURDAY 2PM 7PM
T. +33(0) 1 48 87 05 04  | T. +33(0) 9 66 81 05 04
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Impression, soleil couchant
Une Exposition de Lou Sarda
 
 

 

EXPOSITION DU 18 OCTOBRE 2016 AU 26 NOVEMBRE 2016 
EXHIBITION 18 OCTOBER 2016 . 26 NOVEMBER 2016

 
 
IL EST ENVIRON 18H DANS CETTE CAMPAGNE ANGLAISE DANS LE DERBYSHIRE AU NORD DE LONDRES.
LA JOURNÉE DE TOURNAGE SUR LE FILM JANE EYRE EST FINIE
LE SOLEIL SE COUCHE
GEORGIA ME PARLE ET SE CONFIE
DES RIRES ET DES LARMES ET JE LA PREND DANS MES BRAS
J’AI AVEC MOI UN PETIT ARGENTIQUE ET UNE PELLICULE VIERGE
PHOTOGRAPHIER C’EST UNE AUTRE FAÇON D’EMBRASSER AVEC PUDEUR
CAPTURER L’INTIMITÉ DE L’INSTANT
IMPRESSION SOLEIL COUCHANT EN ARGENTIQUE
 
IL EST ENVIRON 19H DANS LE PETIT VILLAGE DE VILLECROZE DANS LE SUD DE LA FRANCE
C’EST LA FIN DE L’ÉTÉ
JE PARLE AVEC MON AMIE MARIE
JE RETROUVE L’INTIMITÉ DE L’INSTANT PASSÉ AVEC GEORGIA
LA MÊME SENSIBILITÉ LA MÊME DOUCEUR LA MÊME MÉLANCOLIE LA MÊME FÉMINITÉ
J’AI AVEC MOI UN CANON 7D QUE JE N’AI ENCORE JAMAIS UTILISÉ
IMPRESSION SOLEIL COUCHANT EN NUMÉRIQUE
ABSTRACTION IMPRESSIONNISTE ARGENTIQUE ET NUMÉRIQUE
 
LES GENRES ET LES TECHNIQUES À TRAVERS LE TEMPS SE RENCONTRENT ET SE CONFONDENT
 
 LOU SARDA EST ARRIVÉE À LA PHOTOGRAPHIE PAR LE DÉTOUR DES PLATEAUX DE THÉÂTRE ET DE CINÉMA. CETTE ÉCHAPPATOIRE SALUTAIRE LUI PERMET, PAR LE TRUCHEMENT DU CORPS FÉMININ, DE SE PROJETER À LOISIR EN S’INSCRIVANT DANS UN CADRE, NARCISSISME INNOCENT QUI A LA MODESTIE DE NE PAS S’ÉTALER. ELLE SE VEUT AUTODIDACTE DE CET ART MAIS SON SÉJOUR DANS LE MONDE DES HISTRIONS LUI A ENSEIGNÉ MIEUX QUE LA TECHNIQUE DU CADRAGE ET DE LA MISE AU POINT : L’ENVIE DE SE SENTIR VRAIE.
 
MAGNÉTISÉE PAR SON MODÈLE, ELLE TENTE D’EN CAPTER LES BLESSURES ET LES MANQUES. COMME ON LE DIT DE CETTE IMAGE ENCORE IMPARFAITE QUI ÉMERGE DU FOND D’UN BAIN DE DÉVELOPPEMENT, ÉPREUVE INABOUTIE QUI ÉCLOT DANS LA CHAMBRE NOIRE DU PHOTOGRAPHE.
LOU SARDA SE TIENT DANS LA FENÊTRE DE SON VISEUR AVEC LA POLITESSE DU BON GOÛT ET LA CIVILITÉ DE LA PUDEUR. DE LÀ, LE TRAITEMENT IMPRESSIONNISTE DE SON TRAVAIL QUI L’ÉLOIGNE D’UN RÉALISME RÉDUCTEUR. LES RELIEFS SURGISSENT À PEINE, LE JOUR SE FAIT CLARTÉ LAITEUSE, LA CLAIRIÈRE CALFEUTRE SES COULEURS. LE TRAIT NOURRIT LE SENTIMENT PLUS QU’IL NE CERTIFIE LA PRÉCISION.
 
UN HÉDONISME LASCIF BRÛLE AUSSI SOUS L’IMAGE DE CE CORPS BRUMEUX. L’ARTISTE L’EXPOSE PASSIVEMENT OFFERT, EN APESANTEUR, CRUCIFIÉ DANS L’ESPACE OU PROGRESSANT DANS LA LUMIÈRE DISSIPÉE D’UN BOIS, INCERTAIN DE SON IDENTITÉ ET ESTOMPANT MAL SES FORMES DANS UN EFFORT DE FRAGILE RETENUE.
 
LOU RECOURT AUSSI À UNE MISE EN SCÈNE OÙ L’ALLÉGORIE LE DISPUTE À LA TYRANNIE DE LA PULSION CAR IL NE S’AGIT PAS DE RENONCER AU SENSUALISME QUI LA TRAVAILLE.
OPHÉLIE, « COUCHÉE EN SES LONGS VOILES », PRÉFÈRE LE BORD DE LA RIVIÈRE À CETTE ONDE DÉRIVANT VERS LA MORT. LÀ ELLE S’ABANDONNE SENSUELLE ET VIRGINALE, ATTENDANT DANS UN FIRMAMENT DE FLEURS LE MIRACLE DU DÉSIR QUI LA RANIME, DE L’ÊTRE À QUI SE DONNER. C’EST QU’ELLE RESTE ACCROCHÉE À L’ESPOIR INCERTAIN DE REVOIR SON PRINCE. HAMLET L’AIMAIT-T-IL VRAIMENT OU CHERCHAIT-IL EN ELLE LE GRAAL QUI LE DÉLIVRERAIT DE LA PRÉSENCE OBSÉDANTE DU SPECTRE DE SON PÈRE ?
 
LOU SARDA REVENDIQUE LES ORIGINES DE L’ART PHOTOGRAPHIQUE AVEC UNE SORTE DE NOSTALGIE DE L’ÉPOQUE OÙ UNE CHROMOPHOTOGRAPHIE BALBUTIANTE FAISAIT ÉCLATAIT LA JEUNESSE CONQUÉRANTE DU JAUNE, DU MAGENTA ET DU CIAN. ELLE REVIENT AUSSI AU GRAIN ARGENTIQUE COMME À UNE PEAU INDISPENSABLE QU’ELLE IMAGINE PEUT-ÊTRE VOIR MUER VERS UN ÉTAT PLUS APAISÉ.
 
L’ICONOGRAPHIE DE LOU SARDA S’INTÈGRE PARFAITEMENT À CET INTÉRIEUR PARTICULIERQUE LA GALERIE ADDICT PROPOSE DÉSORMAIS RÉGULIÈREMENT ET OÙ PEINTURES ET PHOTOGRAPHIES CONTEMPORAINES CÔTOIENT UN CABINET DE CURIOSITÉ COMPOSÉ D’OBJETS, LUMINAIRES, SCULPTURES, ANTIQUITÉS ET MOBILIERS DESIGN ET INDUSTRIELS DE TOUTES ÉPOQUES. LAETITIA HECHT & ARNAUD CAFFORT ASSURE CETTE COHABITATION EN RENDANT SENSIBLES LES LIENS EXISTANT ENTRE CES ŒUVRES POUR CONFÉRER À L’ENSEMBLE SA COHÉRENCE ET À CHAQUE OBJET SA LUMINEUSE SINGULARITÉ.
 
LA GALERIE ADDICT & LAETITIA HECHT PRÉSENTE DU 18 OCTOBRE AU 26 NOVEMBRE 2016, LES PHOTOGRAPHIES DE L’EXPOSITION « IMPRESSION, SOLEIL COUCHANT » DE LOU SARDA.
 
 
Visuels et informations disponibles sur demande
Images and informations available upon request
Contact : +33 (0)1 48 87 05 04 / info@addictgalerie.com
 
 
14 / 16 RUE DE THORIGNY 75003 PARIS FRANCE
OUVERT DU MARDI AU SAMEDI 14H 19H
OPEN TUESDAY THROUGH SATURDAY 2PM 7PM
T. +33(0) 1 48 87 05 04  | T. +33(0) 9 66 81 05 04
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AKKU
S A C H A   H A I L L O T E
 
 

OPENING 5 JULY . 6.30PM TO 10PM
EXPOSITION DU 6 JUILLET 2016 AU 30 JUILLET 2016
EXHIBITION 6 JULY 2015 . 30 JULY 2016
 
 
LA GALERIE ADDICT & LAETITIA HECHT POURSUIT SA PROGRAMMATION AU GRÉ DE SES COUPS DE CŒUR ET INVITE AUJOURD’HUI SACHA HAILLOTE.
 
 
 DYNAMISER LES LIEUX, C’EST TOUT LE TALENT DE CETTE ARCHITECTE D’INTÉRIEUR, FORMÉE À CAMONDO. SACHA HAILLOTE A LE CHIC POUR DÉTOURNER LES OBJETS, VITAMINER LES ESPACES, SCÉNARISER LE QUOTIDIEN. CURIEUSE DES AUTRES, ELLE TIRE SON INSPIRATION D’ARTISTES COMME JULIAN SCHNABEL, MARTIN PARR ET TANT D’AUTRES POUR IMAGINER LES PREMIÈRES ÉMERGENCES DES PROJETS. LE LARGE COLORAMA QU’ELLE DÉPLOIE TROUVE SON ÉQUILIBRE À TRAVERS SON GOÛT POUR LES MATÉRIAUX SIMPLES, CHALEUREUX ET CONTRASTÉS. CHAQUE DÉTAIL EST TRAITÉ AVEC UNE ATTENTION PARTICULIÈRE. LES DÉCORS QU’ELLE CRÉE PORTENT CHACUN UNE ATMOSPHÈRE AUTHENTIQUE ET ORIGINALE. 
 
D’ANNÉES EN ANNÉES, SACHA HAILLOTE S’EST APPLIQUÉE À COLLECTER IMAGES ET OBJETS, SE DEMANDANT COMMENT DONNER SENS À CES ACCUMULATIONS. ELLE A DÉVELOPPÉ UNE CURIOSITÉ POUR L’ESTHÉTIQUE DES OBJETS INDUSTRIELS, DONT ELLE SE PLAIT À DISCERNER LES SIMILITUDES ET EXPÉRIMENTER LEURS COMBINAISONS POUR FAIRE ŒUVRE.
 
INTERPELLÉE PAR LES FORMES AÉRODYNAMIQUES ET LES MULTIPLES COULEURS QUE PEUVENT PRENDRE LES CHEVILLES DE BÂTIMENTS, ELLE DONNE VIE À UN PERSONNAGE QUI A MARQUÉ SON ENFANCE: GOLDORAK.
NAIT ALORS UNE SÉRIE D’ŒUVRES REFLÉTANT LA NOSTALGIE D’UN TEMPS OÙ ELLE ADMIRAIT LA SUPERPUISSANCE, LE DYNAMISME ET LE CARACTÈRE INVINCIBLE DE CE ROBOT EXTRATERRESTRE HAUT EN COULEUR.
 
AINSI LA PLUPART DE SES ŒUVRES QUESTIONNENT LA NOTION D’ICÔNE, NON PAS COMME TÉMOINS DE SA FOI EN UNE PUISSANCE DIVINE, MAIS PLUTÔT COMME TÉMOIGNAGE D’UNE ADMIRATION POUR LES HOMMES ET SURTOUT POUR LES FEMMES QUI L’ENTOURENT. CES DERNIÈRES SONT GLORIFIÉES POUR LEUR COURAGE, LEUR PERSONNALITÉ, LEURS TRAITS DE CARACTÈRE ET LEUR CAPACITÉ À S’AFFIRMER DANS NOTRE SOCIÉTÉ.
 
À TRAVERS SES ŒUVRES, ELLE INTERROGE SOUVENT CE QUI SE JOUE DANS LE RAPPORT HOMME-FEMME, CE QU’IL PEUT RÉVÉLER DE COMPLÉMENTARITÉS ET D’INFLUENCES SUR L’IDENTITÉ.
 
LA GALERIE ADDICT PRÉSENTERA “AKKU”, UNE EXPOSITION DE SACHA HAILLOTE DU 6 JUILLET AU 30 JUILLET 2016.
 
 
 
Visuels et informations disponibles sur demande
Images and informations available upon request
 
 
14 / 16 RUE DE THORIGNY 75003 PARIS FRANCE
OUVERT DU MARDI AU DIMANCHE 11H 19H
OPEN TUESDAY THROUGH SUNDAY 11AM 7PM
INTERIEUR PARTICULIER
Une proposition d’Arnaud Caffort
 
 

 

EXPOSITION DU 4 MAI 2016 AU 18 JUIN 2016
EXHIBITION 4 MAY 2015 . 18 JUNE 2016

 
 
 
Photographie – Nu, hommageà Jean-Jacques Henner ©Marianne Maric
 
LA GALERIE ADDICT & LAETITIA HECHT POURSUIT SA PROGRAMMATION AU GRÈS DE SES COUPS DE CŒUR ET INVITE AUJOURD’HUI ARNAUD CAFFORT, ANTIQUAIRE? SCÉNOGRAPHE? DÉCORATEUR?… MALICIEUX, L’ŒIL FRISE, LE SOURIRE SE FAIT GOUAILLEUR, LA GESTUELLE S’ANIME : 
NOUS AVONS AFFAIRE À UN HOMME DE PASSION!
 
 
 AU FIL DES ANNÉES, IL ORGANISE DES EXPOSITIONS ET RÉALISE DES SCÉNOGRAPHIES ÉPHÉMÈRES DANS DES ESPACES DE CARACTÈRE DANS LESQUELS IL CRÉE CE QU’IL NOMME DES « LIEUX DE VIE » POUR DÉVOILER SES DERNIÈRES SÉLECTIONS ET CRÉATIONS.
CE DÉCOUVREUR-NÉ, JOUE AUSSI LES DÉCORATEURS ENSEMBLIERS: IL REVISITE À SA MANIÈRE DES APPARTEMENTS, DES RESTAURANTS COMME PAR EXEMPLE LE CHALET DES ÎLES DU BOIS DE BOULOGNE, LE PETIT POUCET SUR L’ÎLE DE LA JATTE,…
 
LE PROJET D’INTÉRIEUR PARTICULIER À LA GALERIE ADDICT EST NÉ D’UN ÉCHANGE SUR LA POSSIBILITÉ D’INVESTIR D’UNE FAÇON SINGULIÈRE UN ESPACE TRADITIONNEL DE GALERIE D’ART PARISIEN…
UNE FAÇON CONCRÈTE DE MONTRER QUE TOUT COHABITE AVEC TOUT LORSQUE L’ON SAIT CRÉER DES LIENS VOIR DES CORRESPONDANCES IMPROBABLES QU’ARNAUD CAFFORT ORCHESTRE AVEC TALENT.
L’EXPOSITION PROPOSE UNE SÉLECTION ICONOCLASTE ET HÉTÉROCLITE. LES PEINTURES ET PHOTOGRAPHIES CONTEMPORAINES CÔTOIENT UN CABINET DE CURIOSITÉ COMPOSÉ D’OBJETS, LUMINAIRES, SCULPTURES, ANTIQUITÉS ET MOBILIERS DESIGN ET INDUSTRIELS DE TOUTES ÉPOQUES.
L’ÉCLECTISME EN RÈGLE DE VIE!
 
LA GALERIE ADDICT ET LAETITIA HECHT PRÉSENTERONT DU 4 MAI AU 18 JUIN 2016, L’EXPOSITION “INTÉRIEUR PARTICULIER” UNE PROPOSITION D’ARNAUD CAFFORT.
 
ARTISTES EXPOSÉS: ARTHUR AUBERT, GILLES BERQUET, GILLES ELIE COHEN, JEAN FAUCHEUR, LAURENT JASMIN, YOURI LENQUETTE, MARIANNE MARIC, JOHN CRASH MATOS, JACQUES OWCZAREK, DEREK RIDGERS
 
DESIGN DU XX: MARIO BOTTA, GAROUSTE ET BONETTI, CAROLINA FONTOURA, REMY LOCA, BRUNO MATHSSON, ALAIN RICHARD, DE SEDE, ETTORE SOTTSASS.
 
 
 
Visuels et informations disponibles sur demande
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Et votre serviteur

Photos Jean Paul ” Guerrier ” Bellanger

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LES RITA MITSOUKO &

CATHERINE RINGER

 

RENAUD CORLOÜER, YOURI LENQUETTE 

ET PIERRE TERRASSON

 

EXPOSITION DU 8 DÉCEMBRE 2015 AU 6 FÉVRIER 2016 
EXHIBITION 8 DECEMBER 2015 . 6 FEBRUARY 2016

 

 

 

LA GALERIE ADDICT & LAETITIA HECHT POURSUIVENT LEUR PROGRAMMATION ROCK ET PRÉSENTERONT LA TOUTE PREMIÈRE EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE DU GROUPE EMBLÉMATIQUE LES RITA MITSOUKO.

 

LES TROIS PHOTOGRAPHES SERONT PRÉSENTS POUR UNE DEDICACE DU LIVRE LES RITA MITSOUKO & CATHERINE RINGER PUBLIÉ AUX ÉDITIONS DU CHERCHER MIDI LE SOIR DU VERNISSAGE EN DÉBUT DE SOIRÉE SAMEDI 5 DÉCEMBRE DE 17H À 21H

 

DÉMARÉE À L’AUNE DES ANNÉES 80, L ‘AVENTURE DU DUO LE PLUS ICONOCLASTE DU ROCK FRANÇAIS A ÉTÉ SUIVIE PAR PIERRE TERRASSON (AU DÉBUT DU GROUPE), YOURI LENQUETTE (DES ANNÉES 80 AUX ANNÉES 2000) ET RENAUD CORLÖUER (A PARTIR DE 2007 POUR L’ULTIME SESSION DES RITA MITSOUKO JUSQU’AUX DERNIERS PROJETS DE CATHERINE RINGER EN SOLO).

EN ECHO AU LIVRE PARU, L’EXPOSITION PRÉSENTÉE A LA GALERIE ADDICT DÉVOILE LES NOMBREUSES FACETTES DE FRED CHICHIN ET CATHERINE RINGER. UN PANORAMA ÉCLECTIQUE À L’IMAGE DU TRÈS RICHE RÉPERTOIRE DE CE GROUPE QUI A RÉVOLUTIONNÉ LE ROCK HEXAGONAL DURANT TROIS DÉCENNIES.

 

 

       Ils sont arrivés comme un nouveau Big Bang. Un peu après Edith et Yves, les Beatles et les Stones, Ike et Tina, Otis et Aretha. Et en même temps que Prince. Mais eux, c’était ici, et ça a tout de suite fait grand fracas et bien beaux bruits. Une déferlante de chansons et d’images entremêlées, parce que s’ils étaient surtout artistes, ils furent d’abord, l’un pour l’autre et notre enthousiaste stimulation, des amants de Paris : lui Monsieur Fred, le long indien des barrières à l’oeil de charbon et de malice, silhouette aux gestes économes mais saccadés sur ses guitares flashy : elle Dame Catherine, l’anti-diva harpie mais divine, coeur de lave, voix à volonté de braise ou de merle moqueur.

 

Ils nous ont secoués, enchantés, bouleversés trois bonnes décennies pleines de leurs audaces qu’ils appelaient “trouvailles”, comme si leur génie dual se chinait aussi facilement que sur les marchés aux puces des faubourg de Paname : le Système D leur était tellement naturel qu’ils en ont donné le nom à l’un de leurs albums, peut-être le moins connu – c’est pourtant leur “troisième Velvet” à eux, un trésor à redécouvrir, tout comme la plupart des titres des Mitsouko qui n’ont pas eu la chance d’être élu “tubes” des Rita ! Pour un ” Marcia Baïla”, un “Andy”, un ” C’est Comme Ça”, combien de “Jalousie”, “Un Soir Un Chien”, ” Le Petit Train”, ” Triton” ? 

C’est vrai que les photos, les vidéos boostaient l’envie de les aimer, tant ce qui émanait de leurs corps et visages excitait l’imaginaire des capteurs d’images : entre les Rita, leur public et les autres artistes du temps qu’il illuminèrent, ce fut toujours une histoire d’inspiration et de désir. C’est plutôt rare, surtout à ce point ! Mais si Fred et Catherine savaient rire ou fulminer, partager ou trancher net comme tout un chacun, ils n’étaient pas exactement comme tout le monde : ce qu’ils ont crée ensemble irradia leur époque et, depuis, la transcende…Un jour…Fred, sa guitare et ses sortilèges sont partis.

Les Mitsouko sont devenu la trace ineffaçable d’une des plus fulgurantes comètes de la “chanson française”. Mais Catherine a repris le flambeau, de toutes les voix qui, tournoyant et évoluant en elle, firent dès les origines de La Ringer une artiste unique en son genre et de sa magnitude…: a-t’elle jamais mieux chanté qu’aujourd’hui ?

Aujourd’hui où il est crucial d’ouvrir son cerveau, sa mémoire et ses yeux d’un même et vaste mouvement, vous tenez les ” Histoires d’A”, des Rita Mitsouko, pour un hymne sensuellissime et poussant à danser deux, voire trois générations. Idem pour ” You Got The Look”, du déjà cité Prince : celle-là, il aurait pu la dédier à Fred et Catherine. Et du même coup la décliner au pluriel : ils furent une sacrée paire et, par leurs talents combinés, échangés, plus multiples et inventifs encore. Trois photographes ne sont pas de trop pour leur rendre cet urgent et vibrant hommage…

Francois Ducray

 

 

 

Les auteurs : 

   Immergé dès son enfance dans les milieux de l’art et de la mode, Renaud Corlouër embrasse la carrière de photographe en 1994. Il collabore avec les plus grandes stars de la musique, du cinéma, de la mode et du sport comme Iggy Pop, Mickey Rourke, Johnny Hallyday, David Bowie,…


D’abord journaliste avant de se consacrer complètement à la photographie à partir de 1986, Youri Lenquette a collaboré avec quelques uns des artistes les plus renommés de ces vingt cinq dernières années. Ses portraits de musiciens ont servi à illustrer des dizaines de pochettes de disques, affiches de concerts, couvertures ou double pages de magazines.

 

   Dans les années 1980, Pierre Terrasson a photographié toute la scène rock nationale et internationale pour la presse et fait de nombreux reportages pour Serge Gainsbourg, Alain Bashung, Lou Reed, The Cure,…

 

 

 

 

v

OÙ EST LA PHOTOGRAPHIE?

JEAN FAUCHEUR

EXPOSITION DU 17 OCTOBRE AU 28 NOVEMBRE 2015
EXHIBITION 17 OCTOBER . 28 NOVEMBER 2015
LA GALERIE ADDICT ET LAETITIA HECHT SONT HEUREUSES DE VOUS PRÉSENTER

“OÙ EST LA PHOTOGRAPHIE?” UNE EXPOSITION DE JEAN FAUCHEUR

LA GALERIE ADDICT POURSUIT DEPUIS PLUSIEURS EXPOSITIONS UN REGARD SINGULIER SUR LE GENRE PHOTOGRAPHIQUE. C’EST POUR CETTE RAISON QU’ELLE S’INTERROGE AUJOURD’HUI SUR LES LIENS AMBIGUS UNISSANT LA PHOTOGRAPHIE ET LA PEINTURE, A TRAVERS LE PARCOURS ATYPIQUE D’UN PEINTRE D’EXCEPTION.

 

Jean Faucheur est une icône de l’underground parisien. Propulsé sur le devant de la scène, il a été de tous les mouvements « indé » du début des années 80. Personnalité attachante mais mystérieuse, il est adulé mais reste en marge. Respecté pas ses pairs, il est injustement sous estimé par le marché.
Prolifique et chef de bande, il a été l’instigateur des fameux Frères Ripoulin. Ce groupe de gais lurons collait leurs propres tableaux sur les panneaux publicitaires dans la rue. Leur succès fulgurant les a conduits en 1984 à New York, à la galerie Tony Shafrazi où se croisaient Warhol, Basquiat et Keith Haring. Les petits « Frenchies », managés comme un groupe de rock, s’appelaient Faucheur, Claude Closky ou encore PiroKao alias Pierre Huyghe. Le Centre Pompidou consacrait à ce dernier une rétrospective majeure en 2013, à tout juste cinquante ans.
Jean Faucheur, le jeune-homme surdoué, sorti major des Arts Déco ! excusez du peu, présentait un Solo Show à la Fiac de 1990, chez Agnès B. Résultat des courses, le stand étaitsold out avant la fin de la foire. Toutes les pièces avaient trouvées preneur ! Mais Faucheur en esprit libre qu’il était et qu’il est toujours, a préféré mener des combats incertains plutôt que de suivre un plan de carrière tracé à l’avance.
Vingt ans après ses premiers tableaux abandonnés dans la rue, comme des bouteilles à la mer, c’est la génération post-graffiti des années 2000 qui en fait son guru, terme qu’il assume car ce dernier devient le « miroir de l’autre ». Il n’hésite pas à prendre tout ce petit monde à rebrousse poil et à poursuivre son œuvre contre vents et marées.
Faucheur est autant attiré par la lumière que par l’ombre. Dans les deux cas, il se cache autant qu’il se montre. Il en est de même pour sa peinture. Il a toujours pris soin de faire disparaître l’objet de son délit. Les Ripoulin abandonnaient dans la rue leurs peintures mais pas leur ambition. Ils croyaient au crime parfait, partant du principe que s’il n’y avait pas de cadavre, il n’y avait pas non plus de crime.
Son « travail part toujours de la photographie », comme il aime à le répéter. Mais en bon franc tireur qu’il est, il s’ingénie toujours à brouiller les pistes, quitte à citer Alain Jacquet sans jamais le nommer. L’image photographique sera triturée, hachée, comme il le faisait au début des eighties en tressant des tirages Polaroïd, pour ne laisser que la trame de la pellicule apparente. L’image de base aura été contrastée au maximum, puis imprimée, c’est à ce moment là que le peintre entre en action et propose ses motifs colorés à l’acrylique.
Depuis 2012 sa peinture s’est pixellisée, ce qui lui permet d’interroger son obsession du visage et de sa disparition dans le portrait. La coulure dans ses toiles lui permet de camoufler « l’image de départ ». A partir de là, il peut commencer à expérimenter.
Où est la photographie ? est une exposition qui pose une question, celle de la distance qu’il faut opérer avec toute œuvre, pour qu’elle se révèle dans son entièreté. L’artiste aime semer le trouble, faire ciller le regard des spectateurs hagards. Où se niche la chambre noire dans ces peintures tramées ? Où se niche le négatif sur ces rouleaux de motifs cerclés ? Finalement où se cache Jean Faucheur dans ce travail qu’il porte en lui depuis quarante ans ?
Pierre-Evariste Douaire

 

Press release

Over the past few exhibitions, ADDICT Galerie showcases a singular vision upon Photography. That is why it questions today the ambiguous links uniting photography and painting throughout the unconventional yet remarkable journey of an exceptional painter.

Jean Faucheur is a Parisian underground icon. Launched into the centre stage, he took part in all Indie movements in the early 80’s. With an attractive yet mysterious personality, he is adulated but remains marginalised. Respected by his peers, he is often wrongly underestimated by the market place. This prolific leader was the instigator of the famous Ripoulin Brothers. This group of jolly fellows stuck their paintings onto street advertising billboards. Their dazzling success led them to New York in 1984 to the Tony Shafrazi Gallery which happened to be the regular meeting point for some Warhol, Basquiat & Keith Haring. The group of Frenchies was managed like a rock band, their names were Faucheur, Claude Closky and PiroKao alias Pierre Huyghe. In 2013, the Centre Pompidou organised a retrospective exhibition on Pierre Huyghe, who was only 50 yo at the time.
Jean Faucheur, the exceptionally gifted young man, graduated first in his year, leaving The Art Decos School valedictorian. In 1990, he presented a Solo Show at the FIAC (International Contemporary Art Fair) at the Agnes B. gallery. The exhibition was a huge success, all artworks sold out in a couple of days and before the end of the fair! All had found a buyer! But Faucheur as the free spirited man that he was and still is, chose to lead a path of uncertain grounds rather than follow a ready-made career plan.
Twenty years after leaving behind his first painting on the streets, like a bottle at sea,Faucheur is made guru by the 2000’s post-graffiti generation; a title he accepts as he became the « mirror of someone else ». He doesn’t hesitate to stir up that entire little world in order to follow his work against all odds.
Faucheur is as attracted to light as he is to darkness. Either way, he hides as much as he reveals, and that goes for his painting as well. He has always made the object of his offence disappeared. The Ripoulin abandoned their artwork in the streets but never gave up on their ambition. They believed in the theory of the perfect crime, where there is no body, there is no crime.
« Photography has always been the starting point of his work » as he likes to say. But as the maverick he is, he always strives to cover his tracks, even if it means quoting Alain Jacquet without naming him. Photographic images will be manipulated and minced, as he did at the beginning of the 1980’s when weaving Polaroïd prints in order to only leave the background of the film to appear. The contrast of the original image would have been maximised, the picture would have then been printed and from then on the painter goes into action and suggests his acrylic coloured patterns.
Since 2012, Jean Faucheur’s work became more and more pixelated, which enable him to question his obsession with faces and their disappearance in portraits. The paints-runs on his canvases masking the original picture. This then becomes the starting point of his experimentation.
Où est la photographie? Where is the photography? is an exhibition that questions the relevant distance required in between the artwork and the spectator in order to appreciate the artwork entirely. The artist likes to spread confusion, and blur the lines of the confused spectator. Where is the darkroom hiding amongst these woven paintings? Where does the negative snuggle into these rolls of circled patterns? And finally, where does Jean Faucheurhide in the work he’s been carrying out over the last forty years?

Visuels et informations disponibles sur demande

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14 / 16 RUE DE THORIGNY 75003 PARIS FRANCE
OUVERT DU MARDI AU SAMEDI 11H 19H
OPEN TUESDAY THROUGH SATURDAY 11AM 7PM
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VERNISSAGE LE SAMEDI 5 SEPTEMBRE DE 17 H À 21H
OPENING 5 SEPTEMBER . 5 TO 9PMEXPOSITION DU 8 SEPTEMBRE AU 26 SEPTEMBRE 2015
EXHIBITION 8 SEPTEMBER . 26 SEPTEMBER 2015

LA GALERIE ADDICT ET LAETITIA HECHT SONT HEUREUSES DE VOUS PRÉSENTER

“EROS PIGALLE” UNE EXPOSITION DE GILLES ÉLIE COHEN

CETTE EXPOSITION SUR LE PIGALLE DE LA FIN DES ANNÉES 70, NOUS EST RACONTÉE PAR GILLES ÉLIE COHEN. IL S’AGIT LÀ D’UN DOCUMENT RARISSIME, UNIQUE EN SON GENRE. IL NOUS OFFRE À VOIR AU TRAVERS DE SES PHOTOGRAPHIES, LES COULISSES ET L’ENVERS DU DÉCOR DE CE QUARTIER MYTHIQUE, GUIDÉ PAR “LOLO PIGALLE”…
 
” J’avais une amie qui était engagée dans le mouvement féministe. Je lui en ai parlé et elle m’a présenté à Lolo Pigalle. Lolo avait déjà été filmée une quinzaine d’années auparavant par Marguerite Duras et avait soif de s’exprimer. En 1965 elle avait dit à Marguerite Duras qu’elle voulait faire autre chose dans la vie.
 
A présent, autour des années quatre-vingt, elle était la plus vieille stripteaseuse de Pigalle et continuait à faire le tour des boîtes. Elle accepta tout de suite que je fasse un reportage photographique sur elle, qu’elle me serve de cheval de Troie dans ce monde qui plonge dans le secret et l’obscur quand les néons s’allument. Je n’ai jamais su son vrai nom et d’ailleurs je ne le lui ai jamais demandé… “
Gilles Elie Cohen
A l’occasion de la sortie de l’ouvrage Eros Pigalle aux Editions Serious Publishing, le photographeGilles Elie Cohen et les auteurs Joël Houssin et Ange Rebelli seront présents pour une dédicace le soir du vernissage le Samedi 5 Septembre 2015 de 17h à 21h.
Interview de Lolo Pigalle par Marguerite Duras en1965. Disponible sur le site de L’INA:  
http://m.ina.fr/video/CPF07004011
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VIKINGS & PANTHERS

Gilles Elie Cohen

06.02.2015 – 28.03.2015

Vernissage le Jeudi 5 Février 2015 de 17h à 21h

Opening on Thursday, February 5th 2015 from 5pm to 9pm  


Communiqué de presse
 
En 1982, le photographe Gilles Elie Cohen rencontre les “Vikings” sur un terrain vague de la Villette, dans le nord de Paris. C’était une bande de gamins “Cats” (en argot américain, un “cat” est un mec cool), une sous-culture rock’n’roll fifties, qui mettait en avant la fête, la danse, les costumes années 50 voyants, et l’amour des belles bagnoles vintage. Ils s’inspirèrent des “Del Vikings” qui avaient été dans les années 50 le premier groupe de Rock’n’roll qui comptait des blancs et des noirs. Leur style, la musique qu’ils écoutaient (le Rock’n’roll des origines, avec de nombreux artistes afro-américains) les opposaient à d’autres clans qui fréquentaient la scène Rock’n’roll : les Teddy Boys et les Rockabilly Rebels.
Gilles Elie Cohen commence à traîner avec la bande jour et nuit et à les suivre dans leurs virées, leurs fêtes, et leurs concerts. Il entame alors un travail photographique de fond en s’immergeant dans leur univers. C’est dans la foulée qu’il fait connaissance avec les “Black Panthers“, une autre bande composée surtout de jeunes antillais, qui fréquentent le même milieu. Les “Black Panthers“, qui eux avaient emprunté leur nom aux activistes américains, peuvent être considérés comme les précurseurs des bandes “antifas” et “chasseurs de skins” qui vont défrayer la chronique à partir de 1985. Leur style sportif (arts martiaux) et vestimentaire (blousons inspirés de l’US Air Force) sera repris par les Ducky Boys, Red Warriors et autres Black Dragons, qui se donneront pour vocation de combattre et de chasser les skins néo-nazis des rues de Paris.
Rapidement les “Vikings” (qui se faisaient aussi appeler les “Del Vikings“) comptèrent une centaine de membres, fréquentèrent les boîtes de nuit à la mode et imposèrent la loi dans certains quartiers de la ville. Le destin de l’un d’entre eux, Petit Jean, dont le portrait est présenté dans l’exposition Vikings & Panthersà la galerie ADDICT, est assez révélateur de cette frénésie. Après avoir fait partie des “Del Vikings“, il rejoint les punks de la Fontaine des Innocents en 1983 et commence à suivre la Raya de La Souris Déglinguée. Ensuite il découvre le psychobilly énervé du groupe anglais The Meteors, qu’il suit jusqu’en Angleterre, où il vit dans des squats. Revenu à Paris à la fin des années 80, il serait décédé à la suite d’embrouille à la station de métro Stalingrad. La Souris Déglinguée lui a consacré une chanson, Little John, qui figure sur leur dernier album Les Toits du Palace.
Appartenant à un passé complètement révolu, ces jeunes défendaient à leur façon un style et une rage de vivre authentiques. Ils représentaient aussi une culture originale, exigeante, avec des codes précis et une musique qui n’était pas mainstream. C’est aussi une réflexion universelle sur le temps qui passe et les rêves cruels de la jeunesse, où l’innocence et la candeur côtoient la violence la plus féroce.
Filo Loco
Après le Punk et le Grunge, le Rockabilly des 80’ s’invite à la galerie ADDICT !
La Galerie ADDICT & Laetitia Hecht présenteront du 6 Février au 28 Mars 2015 les photographies deGilles Elie Cohen dans l’exposition Vikings & Panthers.
A l’occasion de la sortie de l’ouvrage Vikings & Panthers aux Editions Serious Publishing, le photographe Gilles Elie Cohen et les auteurs Jean-William Thoury et Pascal Szulc seront présents pour une dédicace le soir du vernissage le jeudi 5 Février 2015 de 17h à 21h.
« Je ne sais pourquoi, les deux bandes s’affrontèrent violemment, un soir, dans le quartier de Montmartre. Nos relations commençaient à s’estomper. Il y avait de moins en moins de rendez-vous. On se taisait à mon approche. Les scènes de violence devinrent fréquentes.
Une vingtaine d’années plus tard je réalisai un film sur d’aléatoires retrouvailles. Plusieurs étaient morts de façon violente. J’avais le sentiment d’une tragédie que le film essaya d’exprimer.
Sida, règlement de comptes, prison, meurtre, pour certains. Alcool, drogue, errance. Un champion du monde de boxe thaïe, un des meilleurs acteurs français, quelques trafiquants, un commerçant prospère, quelques paisibles pères de famille. Des destins égarés dans les banlieues. Un fugitif sur une île dans les Antilles. D’autres me fuyaient. Et d’autres encore qui s’accrochaient à des rêves en lambeaux. Et moi, aussi… pas beaucoup mieux.
Il restait ce reportage que j’avais voulu intemporel. Une révolte brute et éternelle. La vague suivante était déjà née. La furie, la rage, la violence, montrait déjà son visage derrière le rictus d’Elvis. »
Gilles Elie Cohen, Amsterdam, 2014
“Rock contre la montre” Un Film de Gilles Elie Cohen, 60 minutes, Arte, 2000

 

ADDICT GalerieGalerie Laetitia Hecht
14/16 rue de Thorigny 75003 Paris

T:+33(0)1 48 87 05 04

info@addictgalerie.com
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Horaires d’ouverture / Opening hours
Mardi – Samedi 11:00 – 19:00 et sur rendez-vous
Tuesday – Saturday 11am – 7pm and by appointment

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Les samedi…

MAUVAIS GENRE

Dans le cadre de l’exposition Mauvais genre, Laetitia Hecht et Samantha Barroero sont heureuses de vous présenter:

” Persona, Dada, La La La…”

Une Proposition de Susanne Junker et Laurent Friquet

Le Samedi 10 Janvier 2015

 

Photo-shoot / Projet ID-Identity par Susanne Junker de 14h à 19h. 

«Il y a quelques années j’ai réalisé que parfois nous pouvons être «laide» pour être «belle» ou ce que la société pense être «belle».

Susanne Junker sera d’abord mannequin dans les années 90. Photographiée par les plus importants photographes de mode elle fera les couvertures du ELLE et autres grands magazines de mode. En 1999 elle décide de tout arrêter pour se réapproprier son image en se photographiant par morceaux choisis. Son travail apparaît alors comme une quête identitaire en contradiction affirmée avec le diktat des studios de mode.

ID-Identity est un de ses derniers projets photographiques créé en 2006, son studio mobile a voyagé de la Chine à l’Europe, dans des Musées et Institutions où sont organisées les séances photos.



ID-Identity en vidéo

Le concept est de photographier les femmes pendant qu’elles se maquillent et cela sans miroir. L’appareil photo devient le miroir invisible. Chaque séance photo est individuelle, le modèle est libre de choisir ce qu’elle veut faire, tout comme le temps qu’elle prendra pour se maquiller. Certaines femmes utiliseront juste une couleur et 5 minutes suffiront, d’autres prendront plus de temps. Les photographies ne seront pas retouchées.

C’est l’occasion pour certaines d’entre vous de participer a un processus de création et de devenir le temps d’une séance un des éléments de cette œuvre.
La galerie ADDICT deviendra le Samedi 10 Janvier 2015 de 14.00 à 19.00 un Studio d’artiste. Le nombre de place étant limitées veuillez confirmer votre présence et le créneau horaire souhaité par email à lagalerie@addictgalerie.com

Performances, projection vidéo et set musical par Laurent Friquet à partir de 16h30.

“J’étais fasciné par des performeurs scéniques comme Iggy Pop. Quands tu prends juste la personne, ce sont des transes incroyables. Le corps est dans une tension, un déchainement, une liberté totale.” 

Laurent Friquet est un artiste pluridisciplinaire: Performer, vidéaste, photographe et musicien. Ses Autoportraits ou corps exploré, parcellé, enregistrent la trace de mouvements, de respirations et d’oscillations.

Laurent Friquet traite du corps comme d’un paysage.

___________________________________________
 

 

Réservation indispensable, places limitées.

 

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L’Exposition “Mauvais genre” continue jusqu’au 17 Janvier 2015
Mardi – Samedi  11:00 – 19:00
La Galerie sera fermée du 24 Décembre 2014 au 2 Janvier 2015
The Gallery will be closed from December 24th to January 2nd 2015
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MAUVAIS GENRE

Une proposition de Laetitia Hecht et Samantha Barroero


21.10.2014 – 20.12.2014

Ghada Amer, Hans Bellmer, Gilles Berquet, Robert Crumb, Marie-Laure Dagoit, Daniel Darc, Pierre Denan, Braco Dimitrijević, Noël Dolla, Jean Faucheur, Nicolas Fenouillat, Dominique Figarella, Laurent Friquet, Paul-Armand Gette, Raoul Hausmann, Bernard Heidsieck, Just Jaeckin, Françoise Janicot, Susanne Junker, François Lagarde, Vivian Maier, Marianne Maric, Fred W. McDarrah, Pierre Molinier, Daidō Moriyama, Olivier Mosset, Derek Ridgers, Bruno Rousseaud, Ed Ruscha, Steve Schapiro, Stephen Shames, Winston Smith, Alberto Sorbelli, David Teboul & Guests …
Communiqué de presse
Rimbaud, décidé à ne pas être sérieux à dix sept ans, se vit abandonné par ses amis sous prétexte de “mauvais goût”. Il se radicalisera par une conduite déviante et une mise négligée : ce “mauvais genre” finira par révolutionner l’art poétique.  
L’artiste authentiquement novateur a toujours été attaqué sur le terrain du goût, censuré, mis à l’index au nom de la décence, de l’acceptable par une pensée dominante corsetée dans son “bon genre”. Aveugle sur la réalité des pulsions qui la travaillent ou des lois qui la guident, la société préfère coller des étiquettes infamantes sur ce qui la dérange. L’artiste n’en a cure. Il travaille à la marge, investit à la frontière. Adepte de la destruction créatrice, il ouvre une brèche féconde qui, en autopsiant la société, la décille, lui intime de changer de langage. Comme en mathématique la dérivée d’une fonction indique, par un calcul  à la marge, le sens d’une courbe, l’artiste, dans sa dérive et sa marginalité, informe la société sur la direction qu’elle emprunte sans en avoir toujours conscience. Puis, la marge finit par devenir la norme en repoussant sans cesse les limites du mauvais genre.
Laetitia Hecht et Samantha Barroero ont aussi fait le choix d’exhumer le mauvais genre là où, parfois, on ne l’attend pas. Photographies, peintures ou collages ne cherchent pas à choquer mais à opérer des rapprochements inédits. Elles révèlent que le plus intime peut toucher à l’universel, que l’innocence du regard et la complicité de la lumière sacralisent certaines images et désamorcent les réactions de rejets.
Par exemple, le destin du rose, couleur de l’innocence et de la quiétude. Sa charge symbolique a semblé longtemps bien ancrée dans l’imaginaire collectif: panoplie sublimée de la petite fille, enveloppe épithéliale d’un organe sain (langue rose), signal éclatant d’une santé prospère (joues roses), affichage d’un sentimentalisme sucré (romans à l’eau de rose), existence idéalisée (La vie en rose). Puis, le rose est entré en dissidence pour se pervertir  en une teinte hypocrite, cachant sa nature profonde de rouge “désaturé”. Il s’est mis à signaler les plaisirs tarifés (téléphone rose), les polissonneries perverses (ballets roses), les voyages sous psychotrope (éléphants roses). Pourquoi le peintre ne l’arborerait-il pas comme le point d’orgue de son itinéraire créatif ? Pourquoi une telle monochromie ne serait pas l’aboutissement des sens interdits des aventures de l’art ? Cette démarche appartient aussi au mauvais genre car elle retourne comme un gant la vieille convention qui faisait d’une couleur, symbole de sérénité mièvre, l’avatar moisi de certitudes surannées.
En s’emparant à sa façon de l’expression artistique, le “mauvais genre” affronte aussi sans détour la question du langage dominant, ce mode de communication qui impose ses canons, nomme sans dire, désigne sans éclairer. Une telle emprise empêche l’échange authentique entre les individus, c’est à dire la symbiose, la communion. Pour Godard, par exemple, dire “Adieu au langage”, c’est se désespérer  de ne pouvoir  donner leur vrai sens aux mots. Ainsi la 3D ne révolutionne pas, comme on le prêche, la perception de l’espace, elle ne fait que donner du relief à la platitude. Le “mauvais genre”, lui, cherche à pénétrer la réalité. Pour cela, il la regarde de biais, fait un pas de côté sous une lumière rasante, apte à saisir ce que le langage commun est impuissant à exprimer : la profondeur, l’émotion, le désir. De là, le sentiment que les images affichées par l’exposition adoptent l’angle de la perspective juste, celle qui suggère la signification profonde de ce qui est montré. Le mauvais genre revêt alors les oripeaux d’une salutaire salubrité.
Sur une proposition de Laetitia Hecht et Samantha Barroero, La Galerie ADDICTprésentera l’exposition Mauvais genre du 21 Octobre au 20 Décembre 2014. Durant l’exposition, des artistes invités présenteront des performances, lectures, débats, projections… les « Samedi mauvais genre ».
Un coffret Mauvais genre en exemplaire limité sera édité en collaboration avec Les éditions derrière la salle de bains.
René Bonnell

Press Release
Rimbaud, having decided not to be serious at the age seventeen, found himself deserted by his friends under the pretext of bad taste. He went on to radicalise himself, his conduct becoming unruly and his appearance wild: this particular “mauvais genre” eventually revolutionized the art of poetry.
The truly innovative artist has always been attacked on the grounds of taste. He has been censored and marginalised in the name of what is deemed decent and acceptable by the dominant thought, restricted as it is by its “bon genre”. Blind to the reality of the drives that control it or the laws that rule it, society prefers to label whatever disrupts it as defamatory. The artist isn’t concerned by this. He works in the margins and invests in the frontiers. With his talent for creative destruction, he opens up a fertile rift which splits society open. He pins it to the autopsy table, forces it to open its eyes and to change its language. In mathematics, the derivative of a function shows the direction of a curve by the means of a margin calculation; in the same way the artist, his marginality, tells society which direction to take without us always realising it. Then, the margin ends up becoming the norm; the limits of the mauvais genre are always pushed further away.
Laetitia Hecht and Samantha Barroero have also chosen to unearth the mauvais genre, and sometimes in places where we would not expect to find it. These photographs, paintings and collages aren’t trying to shock, but to weave new connections. They show that the most intimate details can affect the whole, that an innocent look and complicity of light can give certain images a sacred quality and defuse their rejection.
For example, take pink – the colour of innocence and quiescence.  It would seem that its symbolic meaning has been deeply engrained in our collective imagination: the essential colour of little girls, the epithelial membrane of a healthy organ (a pink tongue), a glowing indication of prosperous health (rosy cheeks), a display of saccharine sentimentalism (romans à l’eau de rose) or our idealised existence (la vie en rose). But then, pink rebelled; it got perverted into a duplicitous colour and hid its deeper nature as a desaturated red. It started to connote paying for pleasure (téléphone rose), perverted waywardness (Ballets roses) or hallucinogenic trips (pink elephants). Why would the painter not display pink as the culmination of his creative mission? Would this use of a single colour not be the outcome of the prohibited ways in the wanderings of art? This is the same reasoning adopted by the mauvais genre; to make a colour which is conventionally a symbol of dull serenity into the faded expression of outdated certitudes.
By seizing onto this means of artistic expression, the “mauvais genre” directly confronts the issue of a dominant language; the mode of communication which imposes its norms, assigns names without speaking and makes reference without elaboration. Its supremacy blocks genuine exchange between individuals, meaning that it prevents symbiosis and communion. For Godard, for example, saying “adieu au langage” is to be at a loss to know how to give words a true meaning. In the same way, 3D does not revolutionise our perception of space as we are urged to believe, but only serves to give depth to flatness. The “mauvais genre” is seeking to penetrate reality. In order to do so, he must view it from an angle, take a step to the side and see it under indirect light so that he can capture what common language is powerless to express: depth, emotion and desire. This gives the feeling that the images displayed in the exhibition adopt the proper perspective: the one that suggests the profound significance of what is being shown. The mauvais genre appears then as a salutary salubrity.
Based on a proposition by Laetitia Hecht and Samantha Barroero, ADDICT Galerie will present the Mauvais genre exhibition from 21st October to 20th December. Throughout the course of the exhibition selected artists will offer performances, readings, talks, and screenings …“Samedi mauvais genre”.
A limited edition Mauvais genre box is being produced in collaboration with Les éditions derrière la salle de bains.
René Bonnell

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