André Wilms nous a quittés RIP

André Wilms

 

 

 

 

 

 

 

 

, né le  à Strasbourg1 et mort le  à Paris23, est un acteur et metteur en scène français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d’une famille alsacienne éloignée du monde du théâtre, André Wilms, après un CAP de stuqueur, débute comme cintrier au théâtre Sorano, qui accueille alors le Grenier de Toulouse, fondé par Maurice Sarrazin. Il est rapidement engagé comme figurant. Alors militant maoïste à la Gauche prolétarienne, il passe une audition devant Klaus Michael Grüber, qui l’a mis en scène en 1975 dans une version du Faust de Goethe aujourd’hui entrée dans l’histoire, Faust/Salpêtrière.

Après son engagement dans le Baal de Bertolt Brecht mis en scène par André Engel, ce dernier lui offre une place dans ses projets futurs : En attendant Godot de Samuel BeckettHôtel moderne d’après Franz KafkaLa Nuit des chasseurs d’après Woyzeck de Georg Büchner). Il intègre le collectif du théâtre national de Strasbourg, alors nouvellement créé et dirigé par Jean-Pierre Vincent.

Sa collaboration avec Grüber se poursuivit avec La Mort de Danton de BüchnerLe Pôle de Nabokov). Il travaillera ensuite avec Deborah Warner (La Maison de poupée) et Michel Deutsch (Imprécation IIIV et XXXVI, respectivement en 1993, 1995 et 1999), ou Heiner Goebbels (Max Black en 1998, Eraritjaritjaka en 2004).

Il a été l’un des premiers partisans de Heiner Müller en France.

Au cinéma, il a été l’acteur français fétiche des films d’Aki Kaurismäki (La Vie de bohèmeLe HavreLes Leningrad Cowboys rencontrent Moïse), Étienne Chatiliez (La vie est un long fleuve tranquilleTatie DanielleTanguyLa confiance règne) et de Claude Chabrol (L’Enfer), entre autres.

Dès la fin des années quatre-vingt, André Wilms s’est mis à signer ses propres mises en scène au théâtre et à l’opéra ; il a notamment monté La Conférence des oiseaux de Michaël Levinas (festival international de Montpellier, 1988), Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók (festival international de Montpellier, 1990), La Philosophie dans le boudoir du Marquis de Sade (Munich, Marstall, 1997), Pulsion de F.X. Kroetz (théâtre de la Colline, 1999), La Noce chez les petits bourgeois de Bertolt Brecht (Munich, 2000), La Vie de bohème d’après Henry Murger et Aki Kaurismaki (Stadttheater de Francfort, 2001), Histoires de famille de Biljana Srbljanović (théâtre national populaire – Villeurbanne, théâtre national de la Colline, 2002), Les Bacchantes de Euripide (Comédie-Française).

Il est le père de Mathieu Bauer, directeur du centre dramatique national de Montreuil, qui l’a dirigé dans plusieurs spectacles4.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Comédien[modifier | modifier le code]

Metteur en scène[modifier | modifier le code]

Livres audio[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  Selon extrait acte de naissance no 002168 – Source : Marc Brun.
  2.  « André Wilms : “N’importe quel clampin peut devenir metteur en scène” » [archive], sur Télérama (consulté le )
  3.  « “Décès d’André Wilms, comédien fétiche d’Aki Kaurismäki ” » [archive]
  4.  Théâtral magazine, 15 mars 2013, p. 37.
  5.  Vincent Bouquet, « « La Fin de l’homme rouge » : l’humanité à la renverse d’Emmanuel Meirieu » [archive], sur weekend.lesechos.fr (consulté le ).
  6.  Arrêté du 17 janvier 2013 portant nomination dans l’ordre des Arts et des Lettres. [archive]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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