ANNE VANDERLOVE nous a quittés RIP

ANNE VANDERLOVE

 

 

 

 

 

Anne Vanderlove, de son vrai nom Anna Van der Leeuw1, est une auteur-compositeur-interprète française d’origine néerlandaise, née le  à Scheveningen2,3 et morte le  des suites d’un cancer4 dans le Finistère. Elle était surnommée « la Joan Baez française ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Scheveningen aux Pays-Bas en décembre 1943 d’une mère bretonne et d’un père artiste peintre néerlandais. Ce dernier résistant est arrêté et déporté à Buchenwald. Il survit et rentre au pays, mais ne reprend pas contact avec sa femme et sa fille. La mère d’Anne Vanderlove confie alors sa fille à ses parents qui vivent à Arradon (Morbihan), puis part refaire sa vie avec un soldat allemand. C’est ainsi qu’Anne Vanderlove est élevée en Bretagne par ses grands-parents maternels. À 20 ans, elle entreprend des études de philosophie à Paris, où elle devient institutrice.

En 1965, alors qu’elle est à Paris pour se rendre à une mission humanitaire à l’étranger, elle observe des chanteurs dans la rue, et décide de composer et d’interpréter des chansons elle aussi. Elle commence sa carrière en 1965 en se produisant Chez Georges, un cabaret de la rue des Canettes, à Saint-Germain-des-Prés1,5.

Elle acquiert la célébrité en 1967 avec la chanson Ballade en novembre, qui lui vaut un Grand prix du disque1,5 et le Grand prix de l’Académie de la chanson française. Elle enregistre l’album homonyme la même année. Durant les événements de mai 1968, elle chante dans les usines en grève6. Rapidement elle acquiert le surnom « la Joan Baezfrançaise ». Elle enchaîne avec d’autres titres tels que Les Petits cafés et La Fontaine de Dijon. Mais elle se fâche par la suite avec sa maison de disque Pathé-Marconi. En 1970, elle participe (voix et chœurs) à l’album noir et mythique de Gérard Manset : La Mort d’Orion. Après La vie s’en va (1981 – Oscar de la chanson française), Partir et une dizaine d’autres disques produits par l’artiste elle-même, une compilation sur 3 CD sort en 1987.

En 1972, elle s’installe en Bretagne, décide de s’autoproduire et ne chante plus que dans les écoles, les prisons, les maisons de la culture.

Absente de la production musicale depuis quelques années, elle enregistre de nouveaux albums : Bleus en 1997, Silveren 1999, Escales en 2000 ; Femme de légende sort en novembre 2003. En 2000, à la suite du naufrage de l’Erika, elle collabore avec les enfants de l’école de La Rabine de Vannes à la création du disque Pour que tous les oiseaux vivent heureux, vendu au profit de l’association Bretagne vivante, afin de développer les actions de formation et d’éducation à l’environnement7.

En 1991, elle épouse en cinquième noce un détenu de 49 ans. En 1993, par amour et pour lui, elle aide au braquaged’une agence du Crédit agricole à Laon. Arrêtée en flagrant délit, elle est condamnée à une peine d’un an de prison avec sursis3 pour complicité d’attaques à main armée.

Anne Vanderlove est marraine de l’association humanitaire Cœurs de bambous qui s’occupe d’orphelins au Cambodge. Elle est aussi marraine de l’association Enfants des rues de Bogota en particulier pour soutenir Sandra Liliana Sanchez dans ses projets d’aide aux plus déshérités du bidonville El Paraiso à Ciudad Bolivar (banlieue de Bogota) en Colombie, et marraine de l’association Otages du monde.

En 2013, elle est nommée Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par la ministre de la CultureAurélie Filippetti.

Discographie[modifier | modifier le code]

Compilations[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c Jacques PessisChronique de la chanson françaiseÉditions Chronique, 240 p. (lire en ligne [archive])p. 125
  2.  « Biographie. Anne Vanderlove » [archive], sur Deezer
  3. ↑ a et b Yann Plougastel, « Anne Vanderlove, « la Joan Baez française », est morte », Le Monde,‎  (lire en ligne [archive], consulté le 4 juillet 2019)
  4.  Anne Vanderlove, 1943-2019 [archive]
  5. ↑ a et b Hélène Hazera, « Une voix de chanteuse country et du succès dans les années 1970. Ce soir à Paris. Anne Vanderlove, de retour de ballade », Libération,‎  (lire en ligne [archive])
  6.  Hélène Fresnel, « Les femmes de mai », Paris Match,‎  (lire en ligne [archive])
  7.  Stéphanie Le Bail, « École de La Rabine : un CD contre la marée noire », Le Télégramme ,‎  (lire en ligne [archive])

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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