C2 Laure communication

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Aurore Boyard où la justice autrement !

Me Aurore Boyard vous présente la suite des aventures de Léa Dumas.

Cette comédie rend accessible et ludique le monde judiciaire.

Après L’avocation, découvrez De l’avocation à l’avocature.

L’auteur sera en dédicace ce jeudi 10 mars dès 13h à la librairie Dalloz rue Soufflot – Paris.

http://www.librairie-dalloz.fr/9782875911070-de-l-avocation-a-l-avocature-aurore-boyard/

Mais aussi au salon du livre de Paris du 17 au 20 mars :http://www.livreparis.com/fr/Contributors/1893846/BOYARD-Aurore

Plus d’informations et ses dédicaces ici :

http://www.c2laure.com/aurore-boyard/

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DVD Gazelle, du dresseur reconnu mondialement : Jean-François Pignon.
(communiqué en PDF avec liens en pièce jointe et sur demande en version word)
Après sa participation au film Danse avec lui avec Mathilde Seigner et Samy Frey, il revient toujours pour mettre en avant ses chevaux et son art équestre !

 

 

c2 laure

 

CP Pedro Alves Sales PARENTSAU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE

Monsieur le Président de la République,

Je suis un sale Papa.
Que penseriez-vous d’une France où 80% des Juges aux Prud’hommes seraient en majorité des membres du MEDEF, condamnant dans 90% des cas les salariés en souffrance contre leur employeur, leur ôtant au passage la quasi totalité de leurs droits tout en vidant leur compte en banque ?
Que penseriez-vous d’une France où dans une même famille, un enfant sur deux auraient le droit à l’école et aux soins, l’autre étant considéré comme un sous enfant ?

DONC :
Que pensez-vous d’une France où les Juges aux affaires familiales condamnent dans 90% des cas les papas en souffrance contre leurs ex compagnes, leur ôtant au passage la quasi totalité de leur droit tout en vidant leur compte en banque ?
Que pensez-vous d’une France où le parent le moins fortuné, ne pouvant tenir la longueur dans une procédure lourde et pleine de ruses juridiques se verrait automatiquement privé de son enfant ?

Les chiffres sont là, et vous les connaissez mieux que quiconque :
Plus de 80% des gardes sont accordées à la mère en cas de désaccord entre les parents, et plus de 90% en englobant tous les résultats.
Bien entendu, les chiffres racontent également que bon nombre de pères n’en sont pas demandeur. Mais s’il n’était pas entendu et bien inscrit dans l’inconscient de chacun que les pères n’ont quasiment aucune chance d’obtenir la garde, et que leur démarche en ce sens ne ferait que leur couter de l’argent pour finir perdant, combien de pères oseraient alors demander la garde ?
Ces décennies de tortures paternelles ont fini par « dresser » les papas, en leur faisant majoritairement accepter que la France leur refuse presque toujours leurs droits élémentaires.
Et dans les chiffres concernant les pères ayant la garde, combien d’entre eux l’ont obtenu car ils ont une puissance financière dépassant de loin celle de la maman ?
Bien entendu, ma lettre n’est applicable que dans le cas des papas et mamans dignes de ce noms, présentant de bonnes garanties et voulant s’occuper de leurs enfants, et n’est absolument pas une croisade des papas contres les mamans ou des masculinistes contre les féministes, ce qui serait hautement absurde.
Absurde car les dysfonctionnement, bien qu’ils pénalisent les papas principalement, pénalisent également des mamans victimes du pouvoir financier de certains pères.

Mais je vais parler de mon cas :
De mémoire, et sans tenter d’étaler mes piètres connaissances en matière biologique, il me semble qu’un enfant est le fruit d’un papa et d’une maman.
Il me semble également que notre société donne des droits aux couples homosexuels.
Il serait temps d’envisager la suite de ces nouvelles possibilités d’évolution de la vie familiale, car si les juges continuent de donner l’enfant à 90% à des mamans, ils vont vite se retrouver dans l’embarra face à un couple de lesbiennes, car ils seront obligés d’aller contre une maman ; et l’expérience peut être difficilement vécue par les juges aux affaires familiales.
J’ai face à cette évidence, développé dernièrement un regret qui ne m’avait jusqu’alors jamais traversé l’esprit, celui de ne pas être Gays, car fatalement, et n’en déplaise aux principes installés dans les tribunaux, la garde de mon enfant aurait obligatoirement été donné au père.
Médicalement, j’ai la possibilité, bien qu’extrême, de devenir lesbienne, quelques opérations suffisent ; celle également de devenir gay, mais je crains un échec annoncé aux examens d’entrées dans la corporation.
Encore une fois, car il est toujours important de se justifier pour ne pas créer de mal-entendu, rien, absolument rien dans cette lettre ouverte ne doit être interprété comme du sexisme ou de l’homophobie.
Je questionne, simplement : y-a t-il, malgré que la justice se doit d’être neutre, une raison pour que les juges accordent la garde à plus de 90% aux femmes ?

Et ma parenthèse sur la communauté homosexuel est une vraie question, sans ouvrir un débat absurde sur les droits des homosexuels qui sont selon moi, bien en retard encore pour qu’ils ne soient plus eux aussi au banc de la société (don du sang, entre autres).
Auriez-vous donc la gentillesse de trouver avec moi, sale papa, une solution plus en accord avec mon système biologique, hormonal et intrinsèque pour faire appliquer par les tribunaux l’article premier des droits de l’homme ?

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
Et si je pouvais abuser en allant jusqu’à proposer l’article 7 :
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.
Pourquoi faire voter des lois s’il suffit d’appliquer celles qui existent ?
Si par contre, nos droits de l’homme ne sont plus valables, merci de nous le faire savoir, car moi et l’ensemble des français pensons encore qu’ils sont une base inébranlable de notre constitution.

J’ai deux enfants Monsieur le Président, deux princesses, une pour qui je me bats afin qu’elle puisse connaitre son papa et grandir en sachant que je suis là, et une autre qui vit avec moi, et qui aimerait grandir en connaissant sa grande soeur.
Mais que faire pour ma plus grande ?
Que faire ?
Un juge m’a donné la garde car je réunissais les meilleures garanties pour l’enfant, l’année d’après un autre me la retire car il a trouvé un vice de procédure dans la précédente action, tout en ne revenant pas sur mes excellentes garanties pour son éducation… il a botté en touche quoi.
Ma petite Lily à 5 ans, elle a vécu officiellement dans 4 maisons différentes déjà (maisons principales uniquement), et en est à sa troisième école maternelle, en deux ans.
A l’annonce de l’arrivée d’une petite soeur de mon côté, sa maman, voyant le danger que représente pour son petit monopole égoïste une petite soeur dont Lily serait attachée, décide à la rentrée prochaine de déménager pour l’éloigner à plus d’une heure de mon domicile et de sa soeur.
En septembre prochain donc, selon les plans de la maman, Lily aura 5 ans et demi et en sera à sa cinquième maison, et sa quatrième école maternelle.
Je vous fais grâce du nombre de beaux-parents, mes doigts sont occupés sur ce clavier et ne peuvent m’aider à compter.
Pas un jour ne se passe sans que le pouvoir absolu de la maman ne me soit jeté au visage, pas un jour sans entendre « tu n’as rien à dire », « j’ai tout pouvoir sur notre enfant », « tu n’es rien que le père », « si tu demandes une garde alternée, ma famille est si riche que tu seras ruiné avant la fin de la procédure », « fais attention à toi si tu tentes de récupérer une garde alternée car ma famille perd patience et la vie est courte (notez le sous entendu)»… Croyez que j’en passe et des meilleures.

Alors pour conclure Monsieur le Président, croyez bien que pour un enfant, le papa, et la maman ont autant d’importance, et sont tous les deux un gage de leur équilibre futur.
Si ces bases là sont détruites chaque jour, si aucun respect égal n’est donné aux parents, si la justice, et l’ensemble de la société continuent de cautionner à ce point la lapidation judiciaire d’un des deux parents ; c’est l’équilibre des enfants qui continuera d’être détruit et piétiné chaque jour.
Et les conséquences ? Et bien elles sont simples. Un enfant qui souffre et qui est élevé dans l’injustice, dans la stigmatisation d’un des éléments les plus élémentaires de son coeur d’enfant, à savoir un de ses deux parents, et bien il grandira en pensant à juste titre d’ailleurs que la stigmatisation est autorisée, que l’injustice est acceptable.
Les enfants qui souffrent deviendront potentiellement des adultes qui feront des conneries et penseront à tord un grand nombre d’immondices.
Soyez assuré Monsieur le Président que tant que la France laissera faire, tant qu’il y aura ces injustices , tant qu’il y aura des sales parents, il y aura des sales arabes, tant qu’il y aura des sales parents, il y aura des sales juifs, tant qu’il y aura des sales parents, il y aura des sales PD, tant qu’il y aura des sales parents, il y aura des sales noirs, tant qu’il y aura des sales parents, il y aura des sales handicapés, tant qu’il y aura des sales parents et que vous laisserez faire Monsieur le Président, vous ne serez pas un homme.

Pour dernière information, j’ai renouvelé ma demande de garde alternée auprès du juge aux affaires familiales de Nanterre, et l’audience se tiendra le 29 JUIN 2015.
Avec une demande simple, sans attaques contre la maman, car seul l’équilibre de mon enfant et sa volonté explicite d’être élevé à temps égal par son papa et sa maman compte à mes yeux, seule sa volonté explicite de pouvoir aimer sa petite soeur en profitant d’elle compte à mes yeux, seul son besoin vital de voir les petit jeux de déménagements et autres coups juridiques portés par sa maman pour l’éloigner de son papa doivent stopper définitivement.
Je vous ferai savoir alors, si ma carte de membre des sales parents est renouvelée à cette occasion.
Les délais d’action en justice sont également un point sensible Monsieur le Président, car dans un pays où les jugements se font dans la journée quand un Ministre veut faire interdire un humoriste sur scène, dans un pays où les jugements se font dans la journée pour un acte de vandalisme, d’outrage à agent ou autres faits ne mettant la vie de personne en danger, il est fort malheureux de voir qu’il faut des mois et des mois pour que la santé mentale et l’équilibre général d’un enfant soient débattus.
Cette lenteur de la justice est incompréhensible quand on voit ce qui est considéré comme des urgences à statuer. Si je peux me permettre.
Pour finir, Monsieur le Président de la république, n’oubliez plus que mon enfant à un papa, car je serais heureux de le ressentir ailleurs que dans ses larmes quand je la ramène et qu’elle sait qu’elle ne me reverra plus avant trop de « dodos » comme elle dit….

Bien à vous

Pedro Alves, Un sale Papa.

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