CHENAUX GALLERY
Perturbatrices
La CHENAUX Gallery fait sa rentrée, et présente sa nouvelle exposition collective à partir du 15 septembre.
Ce sont 3 univers féminins qui vont enivrer l’espace pendant 1 mois. Perturbatrices, ces trois femmes discutent de l’Espace, du Temps et du Corps sous différents médiums: peinture, dessin, couture.
Photos Jean Paul ” Guerrier ” Bellanger
Araxie Kutchukian
est une poète, elle a troqué sa plume au profit d’un beau pinceau qu’elle manie subtilement avec une puissance presque dévastatrice. Sans craintes et sans limites, elle ose nous exposer sans complexes les dessous des corps humains en utilisant la métaphore du fruit. « Le corps est une machine d’extraction juteuse qu’il faut extraire ».
Haeji Lim
La paranoïa, le fanatisme, la peur, la Mysophobie, l’agoraphobie… On les appellent maladies de la société moderne. Lim utilise les objets de notre vie quotidienne dont nous ignorons l’existence pour ré-interpréter ces maladies. L’artiste nous appelle à imaginer si ces choses obsessionnelles apparaissaient soudainement sur nos objets personnels.
Jinyong Park
Les lignes claires répétitives de Park dansent et s’entrecroisent avec des espaces blancs laissés pour compte. Comme le poème de Mallarmé, elle dit que « La Poésie est l’expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l’existence.» La phénoménologie est l’axe principal du travail de Park. Ouvert du Mardi au Samedi 11h – 19h 60 rue Notre Dame de Nazareth 75003 Paris Tel : 09 53 06 38 42 web : chenauxgallery.com Mail : info@chenauxgallery.com Communiqué de presse Lundi 12 septembre 2016 Exposition collective « Perturbatrices » Du 15 Septembre au 14 Octobre
Vernissage le Jeudi 15 septembre À partir de 19h Araxie Kutchukian, Forget me not 1915, Oil on linen, 270 x 320cm, 2015 Jinyong Park Square painting, Acrylic, 140 x 140cm, 2015
Votre Serviteur
IF LIGHT… Cette exposition met en abîme deux mondes diamétralement opposés, le monde sensible et le monde intelligible. S’inspirant des préceptes de Platon, les artistes insufflent dans leurs oeuvres une certaine poésie que l’on peut interpréter comme une méditation. Questionnant le passé et tâtonnant le futur, une réelle envie de construire le présent se dégage de ces oeuvres dans une Chine post-révolutionnaire. En cherchant la vérité, « If light » fait ressurgir des souvenirs. Mais ces souvenirs ont-ils vraiment existé? Dans cette caverne assombri par la solitude, nous éclairons le chemin menés par ces 5 artistes pour raconter leurs ressentis et leurs émotions.
CHENAUX GALLERY EXPOSITION « IF LIGHT » DU 28 AVRIL AU 27 MAI Vernissage Jeudi 28 avril à 18h CHENAUX est une galerie d’art contemporain installée depuis deux ans dans le quartier du Marais. Elle vise à fournir à l’art contemporain chinois, une vitrine d’exposition et une plate-forme d’échange culturel en France.
Le nom CHENAUX est un nom français, créé par le fondateur CHEN Adao. Il s’agit d’un nom au pluriel dont sa racine fait un rappel à cette idée de canal qui relie deux particularités entre elles, ici, nos artistes et les collectionneurs ; la culture chinoise et la culture française.
Infos pratiques Ouvert du mardi au samedi 11h-19h 60 rue notre dame de Nazareth 75003 Paris Tel: 09.53.06.38.42 www.gallerychenaux.com Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux @chenauxgallery
Dong He YuchenG Zhu Zhang Yong He Jie Xiaofei Wei
Ces 5 artistes chinois ont choisi le même médium pour exprimer leur rapport au monde: la peinture. Jeunes et contemporains, ce sont cinq hommes qui prennent le pinceau pour peindre et dépeindre un monde idéal,un songe,un rêve. Naviguant entre l’illusion et la réalité parfois accablante, ces oeuvres sont aussi bien l’interprétation freudienne des rêves que la recomposition de fragments de mémoires. C’est avec des couleurs très prononcées que Dong He exprime des messages forts notamment sur les explosions de Tanjin en 2015. L’artiste Zhang Yong se penche aussi sur la politique mais avec un oeil plus humaniste puisqu’il perçoit avant tout les bienfaits de l’intériorisation d’un événement, bien au delà des images médiatiques. Ce qu’il souhaite, c’est faire parler les émotions spontanément à l’abri des manières qu’il dénonce dans une société « d’apparence » et « d’ennui ». Partant du même constat, Zhu YuchenG utilisent des nuances de gris pour peindre la solitude, la dépression, l’anxiété, l’oppression d’une société qu’il regarde de façon très réaliste. He Jie est né au sud de la Chine mais rêve du nord depuis tout petit. C’est surement parce qu’il a toujours rêvé d’être autre part que l’on se sent télé transporté face à ses oeuvres. Et si la réalité a changé, ses rêves sont,eux toujours là, dans la peinture.
