Christian de Brosses dévoile ses oeuvres « Phot Fantas Art » au carrousel du Louvre à Art Shopping les 17 et 18 mai

Christian de Brosses

Christian de Brosses dévoile ses oeuvres « Phot Fantas Art » au carrousel du Louvre à Art Shopping les 17 et 18 mai

Puisant son inspiration dans le cinéma et la littérature, la bande dessinée et les jeux vidéo, le monde réel y côtoie l’imaginaire, prises de vue de reportage et de studio sont imbriquées… et la femme y est omniprésente… Des portraits de trois séries Collector «Phot Fantas Art» sont exposés : Women Warriors, Unexpected Encouters, Don’t Touch.

 

Christian de Brosses, né à Paris en 1962, a façonné son art du portrait photographique au travers d’un parcours de photographe professionnel riche d’aventures exceptionnelles. S’il est reconnu pour être un photographe accompli dans de nombreuses spécialités photographiques, c’est le portrait, réalisé en extérieur comme en studio, qui a toujours été le fil conducteur de sa quête photographique. Il aime mettre en scène la nature humaine.

Christian de Brosses a collaboré 20 ans avec le magazine d’actualité Paris-Match : reportage sur le terrain au cœur des événements et une impressionnante galerie de célébrités mises en scène et en lumière. Une première vie de photographe de presse qui a contribué aussi à développer son sens du relationnel et à lui donner une grande faculté d’adaptation dans toutes les situations. Des savoir-faire qui lui permettent de mettre à l’aise aujourd’hui ses modèles.

En 2005, Christian de Brosses ouvre au cœur de Paris dans le 2e arrondissement, son studio « Le BeauKal ». Des célébrités les plus connues aux anonymes les plus discrets, il exprime la vérité unique de chaque personne au travers de portraits réalisés de façon classique selon “les Règles de l’Art” ou faisant l’objet d’une mise en scène créative pour des images plus décalées. Sa double compétence technique et artistique lui donne un regard tout à fait unique dans l’art du portrait.

 

Christian de Brosses nous présente ses œuvres « Phot Fantas Art »

Comment est né ce projet artistique ?

J’avais depuis longtemps en tête ces images de mon univers de Fantasy et de Pop Art mais je ne savais pas matériellement les concrétiser. L’avènement de la photo numérique m’a permis enfin de traduire mon imaginaire en me fournissant une solution technique de substitution au dessin et à la peinture que je ne suis jamais parvenu à maîtriser.

Quelles sont les sources d’inspiration de votre univers de Fantasy et de Pop Art  ?

Mon inspiration vient du dessin, de la peinture, de la littérature, du cinéma, de la BD, principalement des comics américains de l’après-guerre. Lara Croft, Hungers Games, Divergente… citées du futur et femmes combattantes… J’aime ces univers mais je ne suis pas pour cela un fan.

Ma source d’inspiration la plus directe ce sont les dessins « Heroic Fantasy », notamment ceux de Boris Vallejo, artiste péruvien né dans les années 40 et de sa compagne Julie Bell ; ils allient des hommes et des femmes, plus souvent des femmes, musclées, guerrières, avec des animaux mythologiques, des décors de fées… En parallèle le « deviantArt », et le Pop Art de Roy Lichtenstein ont aussi une influence prépondérante sur mon travail.

Peut-on vous rattacher à un ou des courants photographiques ?

Non, je n’ai pas de grands maîtres en photographie ; j’aime évidemment tous les univers construits, comme celui de David LaChapelle, mais je ne m’en inspire pas.

Sur quels critères choisissez-vous votre modèle ?

Il doit impérativement partager l’univers de l’œuvre. Pour ma série Lara Croft je choisis un modèle qui est une fan de cette héroïne, qui s’habille en Lara pour certaines occasions, qui en possède donc les vêtements et les accessoires… Elle est déjà habitée par ce personnage, elle fait selon la formule aujourd’hui consacrée du « cosplay », composé des mots anglais “costume” et “playing”. Des modèles qui vibrent pour leur personnage préféré puisé dans une saga comme dans les mangas.

Où et comment sont réalisées les prises de vue ?

Dans la rue, en pleine nature et en studio. Rien n’est improvisé, tout est réfléchi et minutieusement préparé. En amont de la prise de vue, un travail de stylisme est en effet indispensable, pour choisir les objets, les accessoires comme des lunettes, des gants et bien sûr les vêtements. Je suis à ce stade un véritable directeur de production. J’écoute ce que le modèle, les autres professionnels, styliste, maquilleuse, coiffeuse, et aussi amis et passionnés de l’univers que j’ai l’occasion de rencontrer, peuvent m’apporter. Mais au final c’est moi qui fais le choix final : je suis l’auteur.

 Utilisez-vous des logiciels, des plugins spécifiques ?

Photoshop bien évidemment mais uniquement Photoshop pour assurer l’originalité de mes œuvres ! Je n’ai donc recours à aucun plugin ou fonction automatisée pour plaquer des effets. Afin de maîtriser au pixel près mes compositions, mes épaisseurs de traits et mes nuances de couleurs, je définis artistiquement mes sélections et réalise des masques spécifiques.

 Quelles sont les caractéristiques des exemplaires acquis par les collectionneurs et le public ?

Les œuvres de mon univers de Fantasy et de Pop Art  sont de grand format 80 cm x 120 cm. Elles sont réalisées sur trois types de supports : papier fine art, impression directe sur plexiglas par la dorsale contre-collé sur Dibond, contre-collage du support photographique sous plexiglas. Comme c’est aujourd’hui l’usage, la signature de l’artiste ne figure pas sur l’œuvre mais sur le certificat d’authenticité collé au dos. Et dernier point capital, tout support et toute taille confondue, le nombre d’exemplaire de la même œuvre est limité à 9 dont les deux épreuves destinées à la collection de l’artiste !

 Certaines de ces œuvres sont-elles des commandes ?

Pas encore mais c’est aussi mon but en exposant pour la première fois ici à Art Shopping. En me faisant connaître et reconnaître, je vais diffuser mes œuvres mais aussi en créer d’autres sur commandes reflétant l’univers (tel personnage, tel loisir, le bateau, l’escalade…) que des personnes affectionnent. Certes ce seront des œuvres de commande cette fois mais dans ce style « Photo Fantas Art »  que j’ai imaginé pour exprimer ma créativité.

Pourquoi cet anglicisme des appellations ?

L’art est un langage universel ; avec internet la planète est désormais le champ d’investigation de tous les artistes pour diffuser leurs œuvres. Et c’est l’anglais, langue particulièrement concise, qui est aujourd’hui partagée par le plus grand nombre.

 Après Art Shopping où rêvez-vous que les œuvres de votre univers de Fantasy et de Pop Art soient exposées ?

Dans des galeries, des manifestations de renom, peut-être liées à la littérature, au cinéma, aux jeux vidéo, aux comics… aux quatre coins de la France et des Dom Tom bien sûr, mais aussi à Miami, à Hong-Kong comme à Dubaï… Pourquoi pas en 2015 Paris Photo Los Angeles !

 

Traduction des titres des oeuvres:

Women Warriors : Les Femmes Guerrières

Unexpected Encouters : Rencontres Inattendues

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