Ciné 13 Théâtre
Jeudi prochain, ce sera la 55è soirée
Pierre Santini, sera notre parrain.
“le vieux qui chante nos vies fragiles” (Marc-Michel Georges) envoie 15 titres et renverse les codes, accompagné de son pianiste aux cheveux verts, Dom Paulin !
Avec l’énergie d’un adolescent, Marc-Michel Georges envoie sa jeunesse dans les cordes. Poésie et humour.
Réservez vite sur : marcmichelgeorge@gmail.com (pour “Le vieux qui chante nos vies fragiles”) ou sur Billetreduc.com
L’Amour d’Ecrire En Direct de Marc-Michel Georges
au Ciné 13 théâtre, Mardi 6 décembre 2016
avec les Ecrivants : Maria Ducceschi, Henri Gruvman,
Valéry Montourcy, Sabine Revillet
et les artistes : Fraissinet, Laureline Kuntz, Dom Paulin et
Marc-Michel Georges
parrain de la soirée : ROGER MIREMONT
Soirées soutenues pour les Ecrivains Associés du théâtre
(eat)
et la Fondation inter-fréquence
Virginie de Clausade *
Sur la scène du ciné 13 Théâtre, un homme valeureux assume à bras le corps son
sacerdoce : partager l’amour d’écrire. Cet homme, c’est Marc-Michel Georges qui, chaque
mois, fait tourner ses méninges et son carnet d’adresse pour faire du plus solitaire des
actes de création, un spectacle d’improvisation ludique, intelligent et convivial.
Ce mardi 6 décembre, Roger Miremont était le parrain de quatre auteurs téméraires:
Maria Ducceschi, Sabine Revillet, Henri Gruvman et Valery Montourcy.
La grâce de Marc-Michel Georges tient à sa bienveillance qui libère les expressions de
chacun en faisant de cette soirée, non pas une compétition, mais une émulation.
Les « écrivants » sont tenus d’improviser, en moins de temps qu’il ne faut pour le
dire, tout en respectant les contraintes imposées par les spectateurs. Ainsi, Pizza, Poivrade
et Être se retrouvent au menu d’un exercice d’impro dont les premiers mots, contrainte
supplémentaire, sont « Moi, écrivain, je… ». Sur le papier, ça semble impossible ; sur la
scène, le miracle s’invite.
De la contrainte naît le génie. Quatre auteurs, quatre univers, quatre esprits, quatre
imaginations. Pas le temps de penser, pas le temps de relire, juste le temps d’écrire. Les
« écrivants » disparaissent avec leur papier et leur stylo, déjà happés par leurs mots qui se
bousculent.
En attendant cette production improvisée, le public patiente bercé par un chanteur
(Fraissinet, romantique à souhait), une catcheuse de mots (oui, ça existe, c’est Kuntz et
c’est génial) ou le dernier épisode de « Moi et Ouam » (écrit, réalisé et monté par Marc-
Michel Georges en 24h, sans oublier d’être drôle).
Les auteurs reviennent en scène, l’imaginaire affranchi par les mots imposés. Une
chose rare se passe alors : débarrassés de la contrainte égotique (pas le temps), une fenêtre
s’ouvre sur leurs esprits et, de la salle, nous contemplons le paysage de leurs rêveries.
Chacun, dans son fauteuil, se délecte d’entendre les mots imposés dans des improvisations
si différentes qu’il est difficile de croire qu’elles ont eu les mêmes contraintes. Ô Miracle,
que nous arrivions à communiquer !
Il y eut ce soir là, l’humour décapant de Maria, le monde ludique de Sabine, les
alexandrins de Valéry et le clown nihiliste de Henri.
Avant de vous laisser, je voudrais dire, aussi et surtout, qu’il se passe quelque chose
qui n’est pas loin de la philosophie sur cette petite scène qui fait revivre la bohême. Nous
partageons un moment d’humanisme, et c’est à Marc-Michel qu’on le doit. Il ne se
contente pas de respecter nos différences, comme le veut la formule aseptisée, il les
convoque et les acclame… et sous le prisme de son regard, on sort de là réjoui, heureux et
rassuré de nous savoir tous bien différents.
L’Amour d’Ecrire En Direct de Marc-Michel Georges
au Ciné 13 théâtre, Mardi 6 décembre 2016
avec les Ecrivants : Maria Ducceschi, Henri Gruvman,
Valéry Montourcy, Sabine Revillet
et les artistes : Fraissinet, Laureline Kuntz, Dom Paulin et
Marc-Michel Georges
parrain de la soirée : ROGER MIREMONT
Soirées soutenues pour les Ecrivains Associés du théâtre
(eat)
et la Fondation inter-fréquence
Au commencement était le Verbe, je vous dis.
*Actrice, animatrice radio et télé pour Michel Field, Laurent Ruquier, Artur, « the
Voice »… Elle est aussi écrivaine chez Flammarion, pour « Spécimens à disposition
des jeunes filles faciles » puis « L’âge des promesses ».
Vient de sortir « De bruit et de fureur » chez Plon, qui retrace au travers de la carrière
et du destin de Thierry Le Luron, le début des années Sida.
Si ces soirées obtiennent de plus en plus de “visibilité” sur Paris et ailleurs, je le dois bien sûr, à vous public qui venez et revenez, aux écrivants, aux artistes invités, aux Ecrivains Associés du théâtre (eat) et à la Fondation Inter-Fréquence qui nous soutiennent.
Du coup, certains artistes, ont les doubles des clés et viendront lorsque bon leur semble. Dernier en date, Hervé Vilard est venu nous dire le “divan” d’Edmond Rostand, avant de regagner Pigalle, le quartier de son enfance tourmentée.
Lundi 30 Novembre nouvelle soirée
Du tautogramme au rock’n’roll Du tautogramme au rock’n’roll, de l’épitaphe aux verbes à l’infinitif pluriel, de l’accordéon aux cornebidouilles, de l’allitération aux p’tites magouilles, des solitudes abysales au Tamoul, des pages blanches aux éclairs philosophiques, du roman à la poésie, des blagues à Toto à l’Oulipo intellozygomatic, d’Hiroshima à Capri, de Venise à Paris, de toi à Ouam, les éclectiques soirées l’Amour d’Ecrire en Direct dépotent dans le paysage contenu de l’écriture select et échappent aux Zôteurs version « Echarpes Mont Blanc Moleskine ». Pour un public de férus habitués, siphonnés résistants du verbe, pas ravagés du bulbe, le sémillant Marc-Michel Georges propose un concept unique. Quatre auteurs de tous bords, sont mis au défi, « challengés » comme on dit en société, par le fin, filou, fanfaron, l’hôte cocasse, mi gitan, sexuel titan, ogre de l’Estaque, mi expert poétique. Sa formule d’écriture spectacle, ce n’est pas un truc de bavard mais des soirées à géométries variables et toujours audacieuses. L’Amour d’Ecrire en Direct a trouvé à Montmartre, au Ciné 13 Théâtre, un joli pied à terre sur la butte, adéquat, sinon sine qua non quoi, propice à son profil de soirée happening interlope. Et ce soir-là, le parrainage, chapeautage par l’étonnant et iconoclaste Hervé Vilard était une jolie Madeleine pour tous. Le chanteur de variété, inoubliable avec « Capri c’est fini » est apparu en héro à la Genêt, pas gêné, rêvant d’amours à générer. Féru de Ronsard, ami de Duras ou Dalida, il est l’âme seule perdue dans le corps d’un chanteur trop populaire. Le patronage de la vedette a émoustillé les plumes. Bref, des consignes d’écriture sont données à chaque passage. Au turbin, les écrivants ! Les auteurs sortent de scène, penauds, estomaqués, pour écrire puis revenir se lire. Verbes à l’infinitif, phrases alambiquées, tautogrammes venus du néant. « Tu tues (pas) ton temps ! » Vite à vos calepins ! Clairefontaine, tablette tactiles, stylo billes. L’orgasme sera pour plus tard. Aux pauses d’écritures, la soirée est jalonnée de numéros d’artistes liés aux mots : David Rougerie nous emmène au royaume « Absurdium delirium très dense » avec ses textes originaux. Le chanteur, Jonathan LL Amour d Ecrire En Direct ‘ ‘ Lundi 5 octobre 2015 CINE 13 THEATRE Conception, animation Marc-Michel Georges Ken, sexy Corto Maltese, nous embarque dans son port. On voudrait mettre des résilles et partir avec le beau matou. Mais revoilà les auteurs ! Ca fuse, pastilles fantoches, roman ébauchés, sensuelles esquisses ou formes finies, ils assurent le show littéraire. Maryssa Rachel, Dominique (lui) Pompougnac, Tatiana Vialle et Aurélie Youlia, très joli casting de gens passionnés et différents. A la fin, vient le redoutable, et réel, exercice d’écriture en direct d’une minute trente, sur scène, point d’acmé pour les spectateurs. C’est comme si avec les mots, qui fusent alors de la bouche au stylo, ou le contraire, par cette bouche tout à coup sans filtre, on avait accès au subconscient de nos auteurs. Tout au long de cette soirée, chacun nous a pris. Tatiana, fine sensible, se livre à l’exercice avec exigence puis se lâche sur son chat et nous emballe avec ses mots profonds qui eux ne doutent pas. Marissa, jubilante créature, se demande bien ce qu’elle fait là, pas nous, elle nous enjoue. La superbe Teutonne, Aurélie, pétille d’inventivité et met la barre haute. Et finalement, le Dominique Pompougnac, pas de la Pomponette, emporte le vote des spectateurs. Il a assuré tout le long, de pastiches potaches, en figures de styles tenues, émotions non feintes ou évocations alléchantes de repas rabelaisiens avec foie gras, truffe et volonté du vin. Il venait là pour gagner, sûrement, passionné comme il est. Ils étaient tous bons. Pour finir, le brillant philosophe, François Thomas, livre son essai, écrit pendant le show sur les objets offerts par les spectateurs au vainqueur. Véritable pont d’orgue de ces soirées, le commentateur habile des babioles du public et donc de la psyché de chaque spectateur, nous dit le droit à l’inutile objet, la fonction sociale du théâtre mais aussi et surtout le pouvoir des choses et des mots. Dans sa massive missive, il en profite pour nous rappeler les réfugiés et leur droit aux objets, aux sol et au mot, finalement. A la fin Hervé Vilard, nous chante en cadeau un bout de « Capri c’est fini ». Un peu. Tout le monde chante. Puis il s’écroule, mi de rire (mi de lassitude?), sur le fauteuil et dit à son voisin. « Je ne m’en sortirai jamais de ce truc ! » Quarante millions de disques. Un refrain après d’autres. C’est ça le pouvoir des mots. C’est tout. Les mots ont un pouvoir infini. Un jour tu dis « Capri », tu provoques une image, tu ouvre un monde, et, à vie, tu es pris car plus jamais parti le « Capri » des esprits. Un mot est un monde, je vous dis. Et l’Amour d’Ecrire en Direct remet les mots à leur place, à l’Honneur. Mourir pour des verbes à l’infinitif. Ou un tautogramme. Oh oui ! Ce n’est pas fini. Et c’est bien. Laureline Kuntz * Laureline Kuntz est tous les mardis à la Nouvelle Seine (au pied de Notre Dame) à 20h dans « Le questionnaire fou ». www.laurelinekuntz.com/
On m’a dit « l’amour » c’est galvaudé, et “l’amour… en direct” ça fait graveleux et accrocheur, et puis dans son entier la phrase est trop longue, on comprend pas, ou bien « écrire » c’est pas porteur. Grâce à vous, public, grâce aux Ecrivains Associés du Théâtre (eat) et de laFondation Inter-Fréquence (sous l’Egide de la fondation de France), ces soirées, on continue de les appeler depuis 8 ans et 47 éditions :
L’AMOUR D’ECRIRE EN DIRECT…..lundi 5 octobre 20h30 au Ciné13 Théâtre (Montmartre)
Pour cette 48ème édition, Monsieur Hervé Vilard, en sera le parrain !
Là, aussi on m’a dit, tu brouilles les pistes, on comprend encore moins, un chanteur, celui de « Capri, c’est fini », pourquoi lui ?
(Grand silence…j’ai essayé d’affûter ma réponse, mais ça prenait trop de temps…alors j’ai répondu)
…Parce que j’ai été élevé à la lecture des journaux avec lesquels on entourait le poisson, aux pages du chasseur français qui servaient de papier toilette… du magazine féminin de ma mère, des articles du journal “sud-ouest”, du rock et des chanteurs yéyé. Voilà mes premières couches culturelles. Proust, Céline, Rimbaud… et les poètes ce fut plus tard ! … Et puis… qui peut encore décider des frontières de l’art, qu’il soit mineur ou majeur ? …
Tous les écrivants, tous les artistes choisis, pour la soirée , sont là, dans ce teaser ainsi que toutes les infos pour réserver, se renseigner etc… https://www.youtube.com/watch?v=Ii81uYIeYxo&feature=youtu.be
Je prépare ces soirées aux petits oignons, parce que je ne veux pas vous rater. Dépéchez-vous pour me dire que vous venez, car la salle n’a que 115 places ! Il y a des places à 10 € par billetreduc. Rien ne doit vous empêcher de venir. (et n’oubliez pas votre petit objet, ni lourd, ni cher, ni encombrant).