COLMAR

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En garde, l’art s’engage ! Dans la lignée d’Auguste Bartholdi, les artistes contemporains au service d’un idéal Grâce à un partenariat inédit avec le FRAC Alsace, la nouvelle exposition temporaire du musée Bartholdi fait entrer plusieurs œuvres d’art contemporain dans la maison natale du célèbre statuaire. Elle met en évidence le rôle politique que les artistes d’hier et d’aujourd’hui jouent dans notre société. Les engagements politiques de Bartholdi, ceux‐là mêmes qui sont à l’origine de ses réalisations les plus célèbres, sont aujourd’hui éclipsés à la fois par la popularité de ses œuvres, mais également par leur propre banalisation. De nos jours, en Europe et aux Etats‐Unis, là où se trouvent les œuvres de Bartholdi, la Liberté et la République sont des acquis. Au XIXème siècle, ces valeurs faisaient l’objet de féroces combats, pas seulement verbaux. Ainsi, la Statue de la Liberté et le Lion de Belfort, pour ne prendre que ces exemples monumentaux, tirent leur puissance de la formidable aspiration à la Liberté dont ils témoignent. Bartholdi était un artiste engagé. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes posés par ce contemporain de Victor Hugo, que ses engagements humanistes aient été remisés au second plan de la mémoire collective. La nouvelle exposition du musée Bartholdi, « En garde, l’art s’engage ! » entend le rappeler à ses visiteurs. Mais au‐delà de l’hommage aux combats du célèbre sculpteur colmarien, elle cherche à interpeller les consciences grâce à un partenariat inédit avec le Fonds d’art contemporain d’Alsace (FRAC). Aujourd’hui comme hier, des artistes s’appuient sur leurs œuvres pour promouvoir leurs idées et donner à partager leur vision de la société. Aujourd’hui comme hier, des artistes revendiquent un rôle politique. Dans le contexte contemporain, les causes que défendent les artistes plasticiens sélectionnés par le FRAC ne sont plus tout‐à‐fait les mêmes, mais l’exposition met en évidence une filiation politique certaine et un idéal commun. Ce faisant, elle souligne l’étonnante modernité des œuvres de Bartholdi. « En garde, l’art s’engage ! » n’impose aucun message aux visiteurs. Néanmoins, les amateurs d’Auguste Bartholdi, comme les amateurs d’art contemporain, trouveront dans ce dialogue entre œuvres du XIXème siècle et œuvres d’aujourd’hui une rafraîchissante occasion de laisser l’art les questionner, les déstabiliser et peut‐être transformer leur vision du monde.

Première exposition d’art contemporain au musée Bartholdi en partenariat avec le FRAC Alsace Informations pratiques Du 16 mars au 31 décembre 2016. Plus d’informations : www.musee‐bartholdi.fr Contacts presse Fonds régional d’art contemporain Christelle Kreder Attachée de production, d’édition et de communication   Tél. 00 33 (0)3 88 58 87 55   Samedi 19 et dimanche 20 mars 2016 le Musée Bartholdi participe au week‐end de l’Art contemporain en Alsace Entrée libre et gratuite pour tous les visiteurs, dans la limite des places disponibles. Samedi 19 mars  Horaires d’ouverture en journée : 10h – 12h, 14h ‐ 18h  Nocturne/ opening night : 19h – 22h Dimanche 20 mars    Horaire d’ouverture en journée : 10h – 12h et 14h – 18h  Visites guidées à 14h30 et 16h30. Places limitées/ inscription obligatoire au 03 89 41 90 60 ou sur musees@colmar.fr

 

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Dans la vie d’une œuvre, on s’intéresse rarement à la restauration. Pourtant, toutes celles qui passent à la postérité et forcent notre admiration font l’objet de campagnes de restauration, aussi nécessaires que délicates. Celles-ci sont d’autant plus visibles lorsqu’elles portent sur les œuvres exposées en extérieur, comme le sont la plupart des statues d’Auguste Bartholdi.

Ainsi, la Ville de Bâle a entrepris en 2014 la restauration du monument de « La Suisse accueillant les douleurs de Strasbourg », situé en face de la gare centrale et communément appelé par les Bâlois le « Monument de Strasbourg » (das sogenannte StraâburgerDenkmal). En parallèle, le Musée Bartholdi a entrepris la restauration d’une maquette en plâtre qu’il conservait dans ses réserves.

Aujourd’hui, le Musée Bartholdi raconte la “saga” de ces deux restaurations dans le cadre d’une exposition ouverte jusqu’à la fin de l’année. L’occasion de mettre en lumière le travail des restaurateurs, mais également de redécouvrir ce chef d’oeuvre, empreint de mélancolie et de mystère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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