COMMEMORATION LUNDI 13 MAI 2019 SOUS L’ARC DE TRIOMPHE

COMMEMORATION LUNDI 13 MAI 2019

SOUS L’ARC DE TRIOMPHE

COMMEMORATION LUNDI 13 MAI 2019
SOUS L’ARC DE TRIOMPHE à 18h
HOMMAGE DE LA VILLE DE PARIS AUX SOLDATS ULTRAMARINS
DE LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE, ET NOTAMMENT AU
Bataillon du Pacifique
Un hommage sera rendu le 13 mai aux soldats ultramarins tombés pour la France lors de la
Seconde Guerre mondiale. Il honorera plus particulièrement Les Compagnons de la Libération,
engagés volontaires du Pacifique, venus combattre pour la France libre. C’est l’une des pages
les moins connues de la Seconde Guerre mondiale, étonnante et sanglante, qui relate
l’engagement de quelques centaines de Tahitiens et de Calédoniens dans ce conflit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bataillon du Pacifique – BP – 1941
Origine de l’engagement
Le 2 septembre 1940, les Établissements français de l’Océanie (E.F.O) rallient la France libre.
Le premier à fédérer les bonnes volontés est le tahitien Félix Broche. Il est à 35 ans le commandant
de la compagnie autonome d’infanterie de marine. A partir du 9 septembre 1940, il obtient le feu vert
de Londres pour former un corps expéditionnaire français du Pacifique, fort d’un millier d’hommes et
dont les Tahitiens seront les piliers avec les Calédoniens
Le bataillon du Pacifique ou le bataillon des guitaristes : Il est composé au tout début de 300
Tahitiens qui embarquent à Papeete, le 21 avril 1941, à bord du Monowaï. L’équipement est fourni par
les Britanniques mais les Tahitiens n’ont pas d’armes à bord. Ils ont cependant emporté leurs guitares
et, pendant la traversée jusqu’à Nouméa, ne cesseront de jouer de la musique et de chanter, ce qui
conduira les Britanniques à surnommer leur unité le « bataillon des guitaristes ».
De nombreux combats
À Nouméa, les Tahitiens vont former avec leurs camarades volontaires de Nouvelle-Calédonie et des
Nouvelles-Hébrides le bientôt célèbre bataillon du Pacifique dont les 550 hommes vont être entraînés
en Australie.
Il cantonnera successivement en Égypte, en Palestine, en Syrie, revient en Égypte, avant de
combattre en Libye, notamment à Bir Hakeim où il sort victorieux le 11 juin 1941. Lors de cette bataille,
le sergent Walter Tepuatauonini Grand devient le premier Tahitien à être décoré de la Croix de Guerre
39-45.

Ayant subi de nombreuses pertes, le Bataillon du Pacifique et le Bataillon d’Infanterie de Marine
fusionnent pour donner le « bataillon d’infanterie de Marine et du Pacifique ». Il rejoint alors la Tunisie
puis l’Italie et participe au débarquement en Provence, combat à Lyon, dans les Vosges, en Alsace.
Un grand nombre des combattants du Bataillon du Pacifique passent ensuite les onze derniers mois
de la guerre, à la caserne Latour-Maubourg, dans l’enceinte des Invalides, à Paris.

 

 

 

 

 

 

 

Soldats tahitiens du Bataillon du Pacifique, Paris, 1945.
De gauche à droite: Teina Taie, Teriitemoehau
Pihahuna, MaramaTiaihau, Fareaiti Tuiho, Pierre
Marmouyet, photographiés dans la chambre de John
Martin, auteur du dessin de paysage thitie, dans une
caserne de La Tour Maubourg à Paris en 1945
Un retour tardif
Leur acte d’engagement portait la mention « Engagé volontaire pour la durée de la guerre, plus
trois mois », mais les hommes du Bataillon du Pacifique durent attendre un an avant d’être rapatriés
à Fenua faute de bateau disponible.
Ils seront stationnés en Charente jusqu’à Noël 1945, puis à Saint Laurent du Var jusqu’en février 1946.
Ils embarquent enfin à Marseille le 13 mars 1946 à bord du Sagittaire. Ils seront de retour le 5 mai
1946, après une absence totale de 5 ans et 9 jours.

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