EDITIONS PHILIPPE REY nouveauté

“Puissant… Ce récit épique est en soi un fragment de beauté brut.” Publisher Weekly


Peter Behrens pour Les O’Brien
Parution le 6 février
Peter Behrens
Les O’Brien
Éditions Philippe Rey
Tout commence en 1887 au fond de l’arrière-pays canadien : à la disparition de son père, le jeune Joe O’Brien, brusquemment chef de famille, met tout en œuvre pour assurer la subsistance des siens. Dur à la tâche, brillant, il comprend vite que rester enterré dans le Pontiac ne lui suffira jamais. Après la mort de leur mère, il organise avec l’aide d’un vieux jésuite le départ de la fratrie pour une nouvelle vie – les filles au couvent, un frère au séminaire, l’autre en Caligornie et Joe à l’assaut du continent !

Sa rencontre avec l’indépendante Iseult Wilkins donne subitement un sens à sa quête de réussite : de Venice Beach à Montréal en passant par la Colombie-Britannique, Joe ne cessera dès lors d’œuvrer à l’établissement de son clan.
Parcourant deux guerres mondiales, les années folles, la crise de 1929, le second après-guerre, Les O’Brienest tout à la fois la biographie d’un homme exceptionnel, d’un mariage, d’une famille, et l’histoire extrêmement bien documentée d’un siècle, de l’évolution des mentalités à travers les générations qui s’entrechoquent…
Peter Behrens est né en 1954 à Montréal, où il a grandi. Son premier recueil de nouvelles, Night Driving, a paru en 1987. Il a ensuite publié dans diverses revues et anthologies. Un temps professeur de creative wrinting à l’université de Stanford, il a également travaillé comme scénariste. La Loi des rêves, son premier roman, a reçu le prix du Gouverneur général en 2006. Les O’Brien a été très bien accueilli par la critique au Canada et aux Etats-Unis.
Avec un talent de conteur exceptionnel, Peter Behrens déploie une épopée moderne dans la tradition du grand roman américain.
Peter Behrens © Ryan Goodrich.

“Une lecture rafraîchissante.” Time Out
Manu Joseph pour Le Bohneur illicite des autres
Parution le 5 mars
Manu Joseph
Le Bonheur illicite des autres
Éditions Philippe Rey
“Vous n’échapperez pas au bonheur”, affirme, en gros, Unni, adolescent des années 1980 fasciné par les délires collectifs, avant de sauter du toit de son immeuble d’une cité de Madras.
Pourquoi ce suicide ? Telle est la quête – l’enquête – de son père, écrivain raté, ivrogne et néanmoins journaliste d’investigation. À travers des monceaux de vignettes, de planches, de bandes dessinées réalisées par son fils, par le biais de témoignages de ses anciens camarades de classe pris entre pensées profondes et coups de ceintures paternels, Ousep tente d’adoucir ses doutes et ceux de son épouse, Mariamma, elle-même détentrice d’un secret ancien.
Dans son deuxième roman, en partie autobiographique, imprégné par l’univers volontiers sybillin des concepteurs de BD, Manu Joseph livre le portrait d’un groupe d’adolescent tourmentés par les grandes questions philosophiques (la vie est-elle un accident ?). Le tout exacerbé par le contexte indien, le goût de la procrastination, la passion distanciée des quêtes spirituelles et les défis jusqu’au-boutistes de la jeunesse.
Nourrie de plans panoramiques comme de gros plans, de séquences comme d’ellipses et jouissant de multiples angles de vue, sans oublier les flash-backs , l’enquête d’Ousep avance et piétine à la fois, entrainant le lecteur dans un perpétuel travelling latéral dont les figurants soit lèvent le voile sur la psyché de l’adolescent uindien d’aujourd’hui soit en démontrent toute l’imperméabilité?
Manu Joseph © Prashant Nakwe
Manu Joseph est journaliste. Il écrivit entre autres pour The Independant et The International New York Times. Le Bonheur illicite des autres est son deuxième roman, après Les Savants qui le révéla au public français.

Gary Victor pour L’escalier de mes désillusions
Parution le 27 mars

Gary Victor
L’escalier de mes illusions
Éditions Philippe Rey
“Tout comme il existe un cimetière des éléphants, j’ai imaginé un cimetière des récits. Ils sont devenus des fantômes qui se sont mis à hanter avec insistance quand j’ai commencé à descendre l’escalier de ma vie, un escalier que j’ai découvert pavé de désillusions qui se révélaient au fur et à mesure que les masques des amours s’estompaient, que se dévoilaient les raisons profondes de leurs  jeux, que je constatais, ahuri, attérré, que l’esprit humain avec toute sa fierté, ses tentatives parfois ridicules pour se hisser sur le trône des dieux, reste désespérément empêtré dans sa gangue animale.
Les convulsions de la terre, en cette fin de soirée de janvier 2010, ont fait une brèche énorme dans les murs de ce cimetière dont parle l’écrivain Carl Vausier. Redoutant l’annonce de la mort de son ex-femme Jezabel, qu’il continue à aimer en secret, et de sa fille Hanna, toutes deux disparues, il est hanté par les récits qu’il n’a jamais voulu écrire, récits pour la plupart mus par la mort. Et reviennent sans cesse dans ses pensées les trois personnages clés de sa vie : son père, René Vausier, son ex-femme Jezabel et bien sûr lui-même, le Carl Vausier de sa mémoire.
Dans Maudite éducation, Gary Victor nous avait entraîné dans les allées d’une adolescence particulière. Ce nouveau texte plonge dans les profondeurs de la vie d’un homme pour en ramener des oublis plus que singuliers, des blessures aussi secrètes qu’elles sont tenaces et douloureuses. Dans les abysses de la mémoire gisent parfois des étrangetés qu’un séisme peut réveiller.
Gary Victor © DR
Né à Port-au-Prince en 1958, en exil permanent dans son tiers d’île comme aime à le dire, Gary Victor, journaliste, dramaturge, écrivain, est l’auteur d’une œuvre littéraire importante qui explore sans concessions les mondes intérieurs les plus singuliers. Son regard aigu sur la société et ses conflits fait de lui un auteur à la fois incontournable et inclassable. Il a publié une quinzaine d’ouvrages dont À l’angle des rues parallèles (prix du Livre insulaire, 2003), Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin (prix RFO, 2004), Le Sang et la Mer (prix Casa de Las Americas, 2012) et Maudite éducation (2012).
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