Euler Hermes

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France : immatriculations, production, rentabilité des constructeurs…
Où va le secteur automobile français ?

 

PARIS – LE 14 SEPTEMBRE 2016 – Selon Euler Hermes, leader mondial de l’assurance-crédit, le marché automobile français devrait retrouver ses niveaux d’avant-crise dès 2017. « Après +7% en 2015, les immatriculations françaises devraient de nouveau croître en 2016 (+6%). Malgré un léger ralentissement prévu en 2017 (+3%), le marché français atteindra alors près de 2,1 millions d’unités vendues, soit le niveau standard pour le renouvellement du parc automobile », confirme Yann Lacroix, conseiller sectoriel chez Euler Hermes.
Immatriculations : coup de frein pour le diesel, (très) modeste accélération pour l’électrique

 

Selon Yann Lacroix toujours, la tendance, pour le marché français, reste à la baisse des ventes de véhicules diesel. « Le renforcement et les surcoûts des contraintes d’émissions polluantes devrait ralentir la vente de véhicules diesel. Ainsi, la part des ventes de véhicules diesel dans le total des ventes françaises est passée de 73% en 2012 à 53% en 2016. » Côté électrique, l’évolution est perceptible, bien que plus lente et mesurée : la voiture électrique représente 1,1% de part de marché sur les 5 premiers mois de 2016, contre 0,9% pour l’ensemble de l’année 2015.

 

Production : (pleins) phares sur les véhicules particuliers et utilitaires légers

 

La production automobile de véhicules particuliers et de véhicules utilitaires légers s’est redressée en 2016, affichant une croissance de +10%, à 1,65 millions d’unités. « Toutefois, ce niveau de production reste 2 fois inférieur à son niveau d’il y a 10 ans, et l’éclaircie actuelle sera de courte durée : les modèles d’entrée de gamme devraient continuer d’être produits majoritairement dans les pays low-cost », nuance Yann Lacroix.

 

Rentabilité : la France refait (en partie) son retard sur l’Allemagne

 

Les constructeurs allemands affichent des rentabilités opérationnelles proches des 7%, quand celles des groupes français avoisinent les 4%. Si les constructeurs français ont retrouvé un niveau satisfaisant de rentabilité, grâce à des gammes renouvelées et des accords de compétitivité, des écarts persistent. « Il y a trois raisons qui expliquent la persistance de l’écart de rentabilité France-Allemagne. Premièrement, le positionnement premium (qualité, véhicules de catégorie supérieure et luxe, forte valeur résiduelle des véhicules) des marques allemandes leur permettent de vendre des véhicules à des prix plus élevés que pour les marques généralistes française. Ensuite, du fait de leur offre peu adaptée (absence de gros SUV ou d’offre moteur adaptée), les constructeurs français sont absents du marché Nord-Américain, qui est l’un des plus rentables du monde. Enfin la forte récurrence de la rentabilité des constructeurs allemands leur permet d’investir massivement dans la recherche et développement, le développement de leurs gammes et la croissance à l’internationale », conclut Yann Lacroix.

 

Evolution de l’activité et de la rentabilité

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N°1 de l’assurance-crédit en France, Euler Hermes France, filiale du groupe Euler Hermes, contribue au développement rentable des entreprises en garantissant leur poste client.

 

Euler Hermes est le leader mondial des solutions d’assurance-crédit et un spécialiste reconnu dans les domaines du recouvrement et de la caution. Avec plus de 100 années d’expérience, Euler Hermes offre une gamme complète de services pour la gestion du poste clients. Son réseau international de surveillance permet d’analyser la stabilité financière de PME et de grands groupes actifs dans des marchés représentant 92% du PIB global. Basée à Paris, la société est présente dans plus de 50 pays avec plus de 6.000 employés. Membre du groupe Allianz, Euler Hermes est coté à NYSE Euronext Paris (ELE.PA). Le groupe est noté AA- par Standard & Poor’s et Dagong Europe. La société a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 2,6 milliards d’euros en 2015 et garantissait pour 890 milliards d’euros de transactions commerciales dans le monde fin 2015. Plus d’information: www.eulerhermes.com, LinkedIn ou Twitter @eulerhermes.

 

Réserve : Certains des énoncés contenus dans le présent document peuvent être de nature prospective et fondés sur les hypothèses et les points de vue actuels de la Direction de la Société. Ces énoncés impliquent des risques et des incertitudes, connus et inconnus, qui peuvent causer des écarts importants entre les résultats, les performances ou les événements qui y sont invoqués, explicitement ou implicitement, et les résultats, les performances ou les événements réels. Une déclaration peut être de nature prospective ou le caractère prospectif peut résulter du contexte de la déclaration. De plus, les déclarations de caractère prospectif se caractérisent par l’emploi de termes comme “ peut ”, “ va ”, “ devrait ”, “ s’attend à ”, “ projette ”, “ envisage ”, “ anticipe ”, “ évalue ”, “ estime ”, “ prévoit ”, “ potentiel ” ou “ continue ”, ou par l’emploi de termes similaires. Les résultats, performances ou événements prospectifs peuvent s’écarter sensiblement des résultats réels en raison, notamment (i) de la conjoncture économique générale, et en particulier de la conjoncture économique prévalant dans les principaux domaines d’activités du groupe Euler Hermes et sur les principaux marchés où il intervient, (ii) des performances des marchés financiers, y compris des marchés émergents, de leur volatilité, de leur liquidité et des crises de crédit, (iii) de la fréquence et de la gravité des sinistres assurés, (iv) du taux de conservation des affaires, (v) de l’importance des défauts de crédit, (vi) de l’évolution des taux d’intérêt, (vii) des taux de change, notamment du taux de change EUR/USD, (viii) de la concurrence, (ix) des changements de législations et de réglementations, y compris pour ce qui a trait à la convergence monétaire ou à l’Union Monétaire Européenne, (x) des changements intervenants dans les politiques des banques centrales et/ou des gouvernements étrangers, (xi) des effets des acquisitions et de leur intégration, (xii) des opérations de réorganisation et (xiii) des facteurs généraux ayant une incidence sur la concurrence, que ce soit au plan local, régional, national et/ou mondial. Beaucoup de ces facteurs seraient d’autant plus susceptibles de survenir, éventuellement de manière accrue, en cas d’actions terroristes. La société n’est pas obligée de mettre à jour les informations prospectives contenues dans le présent document.

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Etude Euler Hermes : Dans un marché automobile mondial
à deux vitesses, quels défis pour l’avenir ?

 

  • Le marché automobile mondial reste divisé en 2016 : d’un côté, l’Europe, la Chine et les Etats-Unis connaissent une croissance forte du nombre d’immatriculations ; de l’autre, l’Inde fait du sur-place, le Japon patine, et la Russie et le Brésil continuent leur chute vertigineuse. Les politiques publiques (incitations fiscales, politique monétaires, risques politiques) dicteront les dynamiques de nombreux marchés.
  • Malgré de bons résultats, les constructeurs sont pris en étau entre ralentissement de la production (+2% en 2016 et +1% en 2017) et besoins colossaux en investissements pour un futur décarboné et autonome.
  • Le marché automobile français confirme son redressement à +6% en 2016, après +7% en 2015. Euler Hermes anticipe 2,1 millions d’unités vendues et +3% de croissance en 2017. Le Brexit est un risque non négligeable pour la production française.

 

 

PARIS – le 13 SEPTEMBRE 2016 – Euler Hermes, leader mondial de l’assurance-crédit,  publie sa dernière étude sur le secteur automobile, « Pare-chocs publics pour le marché automobile ». Il établit des prévisions de croissance des ventes, mesurées par les immatriculations, pour les années 2016 et 2017, et expose les différents défis du marché de l’automobile.

 

Un marché automobile mondial à deux vitesses en 2016

 

La Russie et le Brésil hors course, l’Inde et la Turquie au ralenti, le Japon patine

 

En 2016, les aléas économiques et politiques des pays émergents impactent directement le marché automobile. « La chute continue des marchés brésilien (-19% en 2016) et russe (-11%) est violente : les immatriculations y ont été divisées par deux en moins de quatre ans. Contre choc pétrolier, crise de financement et aléas politiques coutent cher à la Russie et au Brésil, toujours en récession, tout comme leurs marchés automobiles », explique Ludovic Subran, Chef économiste d’Euler Hermes.

 

Les immatriculations indiennes (+1%) et turques (-1%) connaissent quant à elles un sévère coup de frein en 2016. « Malgré une population de plus d’un milliard d’habitants, seulement 2 millions de véhicules sont vendus chaque année en Inde. Les constructeurs tentent de faire croître le marché avec une offre ultra low-cost, mais sont handicapés par le faible pouvoir d’achat des ménages et les infrastructures routières limitées », détaille Yann Lacroix, conseiller sectoriel chez Euler Hermes. En Turquie, l’instabilité politique créé un climat de défiance sur les ventes de biens durables et ne plaident donc pas en faveur d’une reprise des ventes.

 

Côté japonais, entre cours du yen et stimuli, le marché automobile est volatile depuis plusieurs années. Après une chute de -14% en 2015, suite à une hausse de la TVA, les immatriculations japonaises devraient se stabiliser en 2016. La croissance des ventes pourrait même être de retour dès 2017, grâce au report de la hausse de TVA, initialement prévue en avril 2017, en 2019.

 

L’Europe passe la troisième, les Etats-Unis se dépassent, et la Chine retrouve l’accélérateur

 

2016 sera la troisième année consécutive de croissance des ventes pour le marché automobile européen avec +5,5% de croissance attendue. L’ensemble des pays européens contribueront à la bonne performance de la région. « L’Italie et l’Espagne poursuivent leur rattrapage avec des ventes en hausse de +10%, quoique toujours en dessous de leur niveau d’avant-crise. La France (+6%) et l’Allemagne (+5%) s’en sortent mieux, et devraient enfin retrouver leur niveau d’avant-crise. Enfin, au Royaume-Uni, les immatriculations atteindront un sommet à près de 2,6 millions d’unités », développe Yann Lacroix. Prudence toutefois, car 2017 pourrait être l’année de la stagnation. En cause, les marchés britannique et espagnol, qui pourraient connaitre une chute d’environ -10% des ventes, du fait du Brexit et de la fin des primes à la casse en Espagne.

 

Année record en vue pour les Etats-Unis : « Avec 18 millions d’unités vendues, le marché américain atteindra en 2016 un point haut historique. Le pays continue de profiter du contre-choc pétrolier et du report sine die de la hausse des taux d’intérêts par la Fed. Il entre ainsi dans sa septième année consécutive de croissance des immatriculations (+1%). Néanmoins, la fin prévue de ces boosters devrait engendrer en 2017 une inévitable contraction du marché de -2% », décrit Ludovic Subran.

 

La Chine, premier marché automobile mondial, a accusé un net fléchissement des ventes en 2015. L’intervention immédiate du gouvernement, via une baisse de la TVA sur les petits et moyens véhicules, a redonné des couleurs au marché, qui renoue ainsi avec la croissance en 2016 (+8%). Un coup de pouce qui devrait être renouvelé en 2017, soutenant ainsi de nouveau les immatriculations (+5%).

 

Constructeurs automobiles : un virage nécessaire, malgré des résultats très satisfaisants

 

En 2016 et 2017, les constructeurs automobiles devraient afficher de bons résultats, fruits d’efforts sur les coûts mais surtout de la reprise de la demande. Aux Etats-Unis par exemple, sur un panel de constructeurs, les chiffres d’affaires sont attendus en hausse de +3% et le résultat d’exploitation sur chiffre d’affaires oscillerait autour de 4,7%. En Europe, les constructeurs allemands affichent des rentabilités opérationnelles proches de 7 % et celles des français avoisinent 4,5 %. Côté chiffre d’affaires, ils sont attendus en croissance de +6% en Allemagne et +5% en France en 2016 (+4% et +3% respectivement en 2017).

 

Pourtant, la croissance de la production mondiale a ralenti autour de +2% en 2015 et 2016, et devrait chuter à +1% en 2017. « Cette baisse de régime impose aux constructeurs de continuer d’explorer de nouveaux marchés, souvent plus risqués, d’adapter outils et produits, et de continuer de localiser leurs outils de production là où les coûts sont les plus faibles, notamment pour les véhicules d’entrée de gamme. Tout cela en n’oubliant pas d’investir, notamment dans les services et la technologie, pour une expérience utilisateur hors norme », analyse Ludovic Subran.

 

En Europe, par exemple, les gains de compétitivité de certains pays ont accéléré les transferts de production vers les pays low-cost (principalement à l’est et au sud). La France et l’Italie, en raison du fort positionnement des constructeurs sur les petits modèles, ont ainsi connu d’importantes baisses de production (respectivement -35% et -21%). « Au-delà d’une simple logique de coût, le développement de nouvelles gammes, différenciées (SUV ou 4×4) ou positionnées (haut de gamme), permet de maintenir de bons volumes de production dans les zones high-cost. La stratégie produit des constructeurs et les accords régionaux de compétitivité peuvent permettre à l’industrie automobile de rester compétitive et profitable, tout en investissant dans les enjeux d’avenir », nuance Yann Lacroix.

 

Les contraintes et incitations environnementales (restriction de la circulation en ville, subventions aux véhicules propres) poussent l’ensemble des constructeurs à se positionner sur les nouvelles technologies, allant de l’hybride au tout-électrique. Mais la route vers un futur totalement décarboné sera encore longue. « Les investissements qui restent à réaliser sont considérables, d’autant qu’ils se cumulent à ceux liés à l’autonomie des véhicules. Ces chantiers s’étaleront sur de nombreuses années et sonnent comme la prochaine révolution d’une industrie automobile vieille de plus d’un siècle. Sur la seule année 2014, ces investissements ont représenté, pour l’industrie automobile européenne, un budget de R&D de près de 45 milliards d’euros, soit +8% par rapport à 2013. Cela fait de l’automobile le premier secteur industriel en termes de dépenses de R&D », complète Yann Lacroix.

 

Le marché français accélère, mais la production française pourrait freiner face au Brexit

 

Après +7% de croissance des immatriculations en 2015, le marché automobile français continue de croitre en 2016 à +6%. En 2017, avec +3% de croissance, il atteindrait 2,1 millions d’unités vendues, soit le niveau standard pour le renouvellement du parc automobile, correspondant aussi au niveau d’avant-crise.

 

Néanmoins, la production française reste exposée aux conséquences d’un éventuel Brexit. « Le montant des exportations de la branche automobile de la France vers le Royaume-Uni représente 10% du total des exportations automobiles françaises. A ce jour, la question porte sur l’évolution du taux de change euro-livre sterling, qui pèse sur la demande britannique et la rentabilité du marché anglais pour les constructeurs français. Le pricing power est faible, et une hausse des prix de vente sanctionnerait immédiatement les parts de marché au bénéfice des producteurs locaux », conclut Yann Lacroix.

 

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Euler Hermes est le leader mondial des solutions d’assurance-crédit et un spécialiste reconnu dans les domaines du recouvrement et de la caution. Avec plus de 100 années d’expérience, Euler Hermes offre une gamme complète de services pour la gestion du poste clients. Son réseau international de surveillance permet d’analyser la stabilité financière de PME et de grands groupes actifs dans des marchés représentant 92% du PIB global. Basée à Paris, la société est présente dans plus de 50 pays avec plus de 6.000 employés. Membre du groupe Allianz, Euler Hermes est coté à NYSE Euronext Paris (ELE.PA). Le groupe est noté AA- par Standard & Poor’s et Dagong Europe. La société a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 2,6 milliards d’euros en 2015 et garantissait pour 890 milliards d’euros de transactions commerciales dans le monde fin 2015. Plus d’information: www.eulerhermes.com, LinkedIn ou Twitter @eulerhermes.

 

Réserve : Certains des énoncés contenus dans le présent document peuvent être de nature prospective et fondés sur les hypothèses et les points de vue actuels de la Direction de la Société. Ces énoncés impliquent des risques et des incertitudes, connus et inconnus, qui peuvent causer des écarts importants entre les résultats, les performances ou les événements qui y sont invoqués, explicitement ou implicitement, et les résultats, les performances ou les événements réels. Une déclaration peut être de nature prospective ou le caractère prospectif peut résulter du contexte de la déclaration. De plus, les déclarations de caractère prospectif se caractérisent par l’emploi de termes comme “ peut ”, “ va ”, “ devrait ”, “ s’attend à ”, “ projette ”, “ envisage ”, “ anticipe ”, “ évalue ”, “ estime ”, “ prévoit ”, “ potentiel ” ou “ continue ”, ou par l’emploi de termes similaires. Les résultats, performances ou événements prospectifs peuvent s’écarter sensiblement des résultats réels en raison, notamment (i) de la conjoncture économique générale, et en particulier de la conjoncture économique prévalant dans les principaux domaines d’activités du groupe Euler Hermes et sur les principaux marchés où il intervient, (ii) des performances des marchés financiers, y compris des marchés émergents, de leur volatilité, de leur liquidité et des crises de crédit, (iii) de la fréquence et de la gravité des sinistres assurés, (iv) du taux de conservation des affaires, (v) de l’importance des défauts de crédit, (vi) de l’évolution des taux d’intérêt, (vii) des taux de change, notamment du taux de change EUR/USD, (viii) de la concurrence, (ix) des changements de législations et de réglementations, y compris pour ce qui a trait à la convergence monétaire ou à l’Union Monétaire Européenne, (x) des changements intervenants dans les politiques des banques centrales et/ou des gouvernements étrangers, (xi) des effets des acquisitions et de leur intégration, (xii) des opérations de réorganisation et (xiii) des facteurs généraux ayant une incidence sur la concurrence, que ce soit au plan local, régional, national et/ou mondial. Beaucoup de ces facteurs seraient d’autant plus susceptibles de survenir, éventuellement de manière accrue, en cas d’actions terroristes. La société n’est pas obligée de mettre à jour les informations prospectives contenues dans le présent document.

 

Réduction du délai moyen de paiement en France en 2015 (-2 jours) 

Quel constat à l’échelle sectorielle ?

 

PARIS – LE 22 AOUT 2016 – Euler Hermes analyse le délai moyen de paiement des clients (ou DSO – Days Sales Outstanding), à savoir le laps de temps qui s’écoule entre la livraison de marchandises ou la prestation de services et la date de règlement par le client. Le DSO est un indicateur largement reconnu de la santé des entreprises, qui témoigne de l’amélioration ou de la dégradation du risque clients.

 

La France dans le groupe des « pays méditerranéens »

 

Selon le leader mondial de l’assurance-crédit, le DSO des entreprises françaises cotées a enregistré en 2015 une baisse significative de -2 jours, pour s’établir à 72 jours. Pour comparaison, il était de 64 jours à l’échelle mondiale, et de 60 jours à l’échelle européenne. La France fait partie des « pays méditerranéens » (Espagne, Portugal, Grèce, Italie), dont le DSO est supérieur à 60 jours, et les pratiques de paiement sont hétérogènes : 30% des fournisseurs de ce groupe de pays doivent attendre plus de 90 jours pour obtenir le paiement de leur créance, et seulement 28% d’entre eux sont payés dans un délai compris entre 30 et 60 jours.

 

Marc Livinec, conseiller sectoriel chez Euler Hermes, justifie l’évolution positive du délai moyen de paiement des entreprises françaises. « En 2015, nous expliquons la baisse du DSO en France par la qualité de gestion et le redressement du niveau de profitabilité des entreprises françaises. En témoigne le rebond du taux de marge en France : à 32,1% au T1 2016, celui-ci a gagné 2,5 points depuis le point bas du T4 2013. »  A l’échelle sectorielle, la tendance à la réduction des délais de paiement en France se confirme : sur les 20 secteurs étudiés par Euler Hermes, plus de la moitié enregistre une baisse du DSO.

 

Le secteur pharmaceutique garde la santé

 

Le recul le plus significatif est à l’actif du secteur pharmaceutique (-10 jours), avec un DSO inférieur en 2015 à la moyenne nationale (70 jours). Le secteur semble immunisé par son lien étroit à la santé des individus. « Dans un secteur aussi sensible et réglementé que celui de la santé, il est logique que les différents acheteurs, privés ou publics, soient très attentifs aux délais de paiements », analyse Marc Livinec.

 

Au rayon des bons élèves, on retrouve aussi l’électronique (-6 jours), le papier (-4 jours) et l’automobile (-3 jours), qui enregistrent un DSO inférieur à la moyenne française, et en baisse pour la seconde année consécutive.

 

Vigilance dans le secteur des biens d’équipement, inquiétude dans le secteur énergétique

 

En 2015, pour quelques secteurs comme l’aéronautique (-10 jours, à 76 jours) et la technologie (-5 jours, à 98 jours), le délai moyen de paiement des clients se contracte sensiblement, mais reste supérieur à la moyenne nationale. C’est notamment le cas du secteur des biens d’équipement, dont le DSO reste très élevé (à 88 jours) malgré un recul de -2 jours. « Le secteur subit le contrecoup des difficultés rencontrées par ses principaux clients. Le BTP, par exemple, qui pâtit d’un manque d’activité, faute d’investissements publics dans les infrastructures. Ou encore le secteur énergétique, dont les marges sont très impactées par la chute du prix des matières premières », développe Marc Livinec.

 

Le secteur énergétique, justement, enregistre en 2015 une hausse significative du DSO (+6 jours, à 85 jours). Une évolution qui reflète particulièrement les perturbations économiques nées d’un environnement déflationniste dans le secteur des matières fossiles (pétrole, gaz, charbon).

 

 

DSO par secteur, en France en 2015 (en nombre de jours)

 

2014 2015 Variations 2014-2015
Commerce de détail 32 32 0
Papier 49 45 -4
Automobile 48 45 -3
Métaux 40 48 +8
Télécommunications 50 50 0
Biens personnels 55 53 -2
Electronique grand public 62 61 -1
Transports 63 62 -1
Chimie 60 64 +4
Agroalimentaire 64 64 0
BTP 66 66 0
Pharmacie 81 70 -10
Electronique grand public 78 72 -6
Aéronautique 86 76 -10
Autres services 82 80 -2
Services publics 77 80 +3
Services commerciaux 83 83 0
Energie 80 85 +6
Biens d’équipement 91 88 -2
Technologie 103 98 -5
France 74 72 -2

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Le chiffre du jour Euler Hermes : 4% en 2016
 
Selon l’assureur-crédit Euler Hermes, le nombre d’immatriculations en France devrait augmenter de +4% en 2016, soit 80 000 véhicules supplémentaires . Un chiffre moins élevé qu’en 2015 (+6.8%). « Il s’agit simplement du reflet d’un retour à la normale pour le marché automobile français », explique Yann Lacroix, économiste sectoriel chez Euler Hermes. L’année 2016 devrait marquer le retour à la stabilité du secteur automobile français. Une tendance qui devrait se vérifier à l’échelle européenne. « En 2015, le nombre d’immatriculation en Europe a cru fortement de +9%, et nous attendons une croissance de +3% pour 2016. Après une période d’instabilité, notamment due à l’instauration des primes à la casse, les marchés européens tendent désormais à se rapprocher de leur niveau d’avant-crise. » En revanche, pour les émergents, la situation reste critique. En 2016, les immatriculations devraient connaitre une baisse de -11% en Russie et de -7% au Brésil. « L’économie russe subit une forte récession du fait de l’effondrement des cours du pétrole. Le marché brésilien reste lui aussi confronté à une crise liée à un environnement économique et politique particulièrement instable, entre chute de la monnaie, forte inflation, baisse des prix des matières premières et ralentissement chinois. »
 
N°1 de l’assurance-crédit en France, Euler Hermes France, filiale du groupe Euler Hermes, contribue au développement rentable des entreprises en garantissant leur poste client.
 
Euler Hermes est le leader mondial des solutions d’assurance-crédit et un spécialiste reconnu dans les domaines du recouvrement et de la caution. Avec plus de 100 années d’expérience, Euler Hermes offre une gamme complète de services pour la gestion du poste clients. Son réseau international de surveillance permet d’analyser la stabilité financière de PME et de grands groupes actifs dans des marchés représentant 92% du PNB global. Basée à Paris, la société est présente dans plus de 50 pays avec plus de 6.000 employés. Membre du groupe Allianz, Euler Hermes est coté à NYSE Euronext Paris (ELE.PA). Le groupe est noté AA- par Standard & Poor’s et Dagong Europe. La société a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 2,5 milliards d’euros en 2014 et garantissait pour 860 milliards d’euros de transactions commerciales dans le monde fin 2014. Plus d’information: www.eulerhermes.com, LinkedIn ou Twitter @eulerhermes.
 

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Rapport Euler Hermes sur l’industrie automobile 

 

®      Les marchés émergents ralentissent fortement, avec une contraction attendue des immatriculations cette année en Chine (+3% par rapport à +10% l’an dernier), au Brésil (-14%) et en Russie (-36%)

®      Les marchés américains et européens se refont et affichent une croissance stable des ventes

®      Le marché automobile français amorce un redressement (+4% en 2015) mais peine toujours à rattraper ses niveaux d’avant crise

 

PARIS – LE 9 SEPTEMBRE 2015 – Selon Euler Hermes, leader mondial en assurance-crédit, les marchés traditionnels du secteur automobile que sont l’Europe et les États-Unis présentent des signes prometteurs de croissance et devancent les marchés émergents, qui traversent actuellement une zone de turbulence.

 

Des ventes automobiles en baisse dans les émergents, en hausse dans les marchés matures

 

Dans son rapport intitulé « L’auto dans tous ses états », Euler Hermes souligne que le ralentissement économique qui frappe actuellement les marchés émergents entraîne une chute des ventes automobiles, mesurées par les immatriculations :

 

–      En Chine, la croissance des ventes devrait s’établir à 3 %, en forte baisse par rapport au 10 % de croissance enregistré l’an dernier.

–      Les immatriculations au Brésil devraient chuter de 14 % en 2015, à 2,3 millions de véhicules, un chiffre bien inférieur aux 3 millions de véhicules vendus en 2013.

–      Les immatriculations russes devraient, quant à elles, chuter de 36% cette année, pour atteindre 1,6 million de véhicules seulement, soit près de deux fois moins qu’il y a deux ans !

–      Les ventes en Inde pourraient croître de 6 %, ce qui ne suffira toutefois pas à dépasser les niveaux de production de 2011.

 

Dans le même temps, les États-Unis profitent d’une sixième année de hausse consécutive des immatriculations ; elles sont ainsi revenues aux niveaux avant crise. Selon Euler Hermes, le marché devrait croître de 4 % supplémentaires en 2015, avec un total de 17,5 millions de véhicules. Le redressement du marché automobile européen devrait quant à lui se poursuivre avec une croissance des ventes attendue à 5 % et ce malgré un environnement fortement concurrentiel, marqué par de faibles marges. Le Royaume-Uni mène la danse, après avoir encore amélioré son record précédent : à ce jour, les immatriculations pour l’année 2015 devraient bondir de 5 à 6 %.

 

Malgré ces bons résultats, les marchés traditionnels sont en perte de vitesse. Aussi, avec les difficultés des principaux marchés émergents, les constructeurs continuent de chercher d’autres eldorados de croissance comme l’Arabie saoudite, la Turquie, et même l’Iran. Toutefois, les risques politiques et économiques peuvent à tout moment venir contrarier leurs plans, comme nous le rappelle l’effondrement des marchés automobiles en Thaïlande, en Argentine ou encore au Venezuela.

 

La production automobile : vers une nécessaire adaptation de son modèle

 

Le rapport souligne également l’évolution dans la répartition géographique de la production de véhicules neufs : la production de la Chine a bondi de 167 % entre 2007 et 2014, l’Inde de 70% et le Mexique de 61 %.

 

Ce sont les pays producteurs en Europe qui enregistrent les plus mauvais résultats sur la période. L’Italie a en effet perdu près de la moitié de sa production (46 %), suivie de près par la France (40 %) et l’Espagne (14 %).


La production automobile mondiale devrait ralentir à 2 % à peine en 2015, avant de retrouver un potentiel de croissance annuelle de 3 à 4 % au cours des prochaines années. Toutefois, le rapport d’Euler Hermes souligne également que le secteur se trouve confronté à de nouveaux défis : les constructeurs doivent gagner des parts de marchés dans les secteurs de croissance clés, mais aussi adapter leurs modèles de production pour s’adapter aux variations importantes de la demande.

« On constate un transfert régulier de la production vers les pays émergents considérés auto-friendly, c’est-à-dire ceux où la main d’œuvre est meilleur marché pour que les constructeurs préservent leurs marges et où la production peut s’adapter à une demande qui change. On assiste ainsi au développement de nouvelles zones de production dites réactives, notamment en Europe de l’Est, en Asie du Sud-Est, en Afrique du Nord et en Amérique latine », déclare Ludovic Subran, Chef économiste d’Euler Hermes.

 

« Afin de faire face à un marché en perte de vitesse, les constructeurs s’efforcent de créer la voiture de demain, une voiture écologique, connectée et partagée, sans toutefois être en mesure de mesurer leur retour sur investissement ni les couts liés notamment aux infrastructures dédiées. Au final, le marché mondial est toujours conditionné par des facteurs traditionnels tels que la démographie, le pouvoir d’achat des ménages et les politiques industrielles de chaque pays », ajoute Yann Lacroix, auteur du rapport et conseiller sectoriel d’Euler Hermes.

 

En France, la route sera encore longue avant de retrouver le niveau d’avant-crise

 

Le marché français confirme son redressement, amorcé depuis plus de 2 ans, sans pour autant  parvenir à rattraper ses niveaux d’avant crise. « Nous anticipons une croissance de +4% en 2015, et de +2% en 2016. Il faudra plusieurs années pour se rapprocher du niveau moyen des 2,1 millions d’unités vendues et absorber les excès générés par la prime à la casse en 2009-2010. Une mesure qui avait en réalité boosté artificiellement les ventes dans un temps réduit », analyse Yann Lacroix.

 

La France se distingue par son taux moyen d’émissions de CO2 (112g/km contre une moyenne de 121 g/km en Europe), principalement dû à l’appétit des consommateurs hexagonaux pour les modèles économiques. « C’est à la fois un point fort pour notre environnement, même si des efforts peuvent encore être menés en termes d’innovation pour aller vers des véhicules de moins en moins polluants, mais c’est aussi un handicap pour nos constructeurs face à leurs concurrents allemands, mieux positionnés sur les véhicules de gamme supérieure, qui affichent une rentabilité opérationnelle de 7% (contre 3% en France) », conclut Yann Lacroix.

 

 

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