Exposition l’ARTISTE AHARON GLUSKA du 12 septembre au 11 novembre 2014

 GALERIE LAZAREW BRUXELLES

LA GALERIE LAZAREW BRUXELLES CONSACRE SON EXPOSITION DE RENTRER A l’ARTISTE AHARON GLUSKA DU 12 SEPTEMBRE AU 11 NOVEMBRE 2014

 

L’artiste israélien Aharon Gluska se consacre, depuis une dizaine d’année, à la réalisation de paysages vierges, dépeuplés.

La précision des traits et le rendu noir et blanc pourraient d’abord laisser penser qu’il s’agit de photographies; pourtant à y regarder de plus près, les vallées n’ont pas une pente naturelle, les différents éléments ne pourraient pas cohabiter ensemble… et il y a cette matière, ce relief, qui vient troubler l’oeil au moment où l’on s’approche…

Loin de la photographie, Aharon Gluska a mis en place un processus unique, lent et physique, qui lui permet de créer des paysages naturels.

Sa fascination pour le chaos organisé des éléments naturels a débuté quand, jeune adulte effectuant son service militaire, il marchait des jours durant dans les montagnes désertiques d’Israël. Dans la culture israélienne, le paysage a toujours été perçu comme l’expression de la relation d’appartenance à un lieu.

A plusieurs reprises lors de sa carrière d’artiste, il a tenté de trouver un système permettant de reproduire, non pas la nature elle-même, mais le processus créatif de constitution des éléments naturels (reliefs, matières, etc.).

A chaque fois, ses essais ne le satisfaisant pas, il laisse de côté ses recherches pour se consacrer à d’autres projets, comme sa série bleue ou la galerie de portraits de l’holocauste, qui lui ont permis d’intégrer les collections du Brooklyn Museum ou du Jewish Museum à NYC, entre autres.

Il y a dix ans, ce désir revient comme une obsession. Il décide d’imiter la nature en travaillant

sur l’eau, la terre et le vent.

Mettant au point un savant mélange dans de grands bains, l’eau devient le liant de son travail. La terre, ce sont les pigments qu’il ajoute et qui donneront la matière.

Quant au vent, il est matérialisé par le geste – le souffle, dirons-nous – de l’artiste, qui compose ses œuvres en immergeant un papier dans ses bains de pigments, lentement ou rapidement, avec des torsions, des plongées, des remontées.

Alors, un quatrième élément intervient: le mystère de la création.

Même si Gluska sait, avant de plonger son papier dans l’eau, à quoi vont ressembler ses paysages, son travail laisse une place à l’accident.

C’est d’ailleurs ce qui fascine chez l’artiste : la tension constante entre la maîtrise des techniques qu’il crée et la place laissée au hasard, qu’il n’hésite pas à qualifier de magie.

Aharon Gluska a présenté de nombreuses expositions en Europe, aux Etats-Unis, en Chine

ou au Moyen-Orient.

Pour sa première exposition en Belgique, Imagined Landscapes, il rassemble une dizaine de paysages imaginaires, pour la plupart présentés en grands diptyques.

 

Le vent qui balaie ses paysages vierges, dénués de présence humaine, vient casser leur

silence apparent en drainant un souffle d’humanité: l’envie de revenir à un endroit familier et pur.

 

EN PRATIQUE

Exposition du 12 septembre au 11 novembre 2014

Vernissage le vendredi 12 septembre, à partir de 18h30

Galerie Lazarew Bruxelles – avenue Louis Lepoutre 112, 1050 Bruxelles – +32 2 3453083

http://galerie-lazarew.tumblr.com

Contact galerie: Laura de Pontcharra – laura@galerie-lazarew.fr

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