Derrière le nom Framix se cache François Michel depuis la fin des années 1990. François Michel est un musicien aventurier amoureux et proche de la nature. Il publie son premier album « Framix » en 2001 aux accents electro/reggae, puis un second album en 2009 « Happy Animals » cette fois-ci dans le format chanson. En 2012 il sort « Stuck In A Cruel World » plutôt bien accueilli par la critique et le public. L’album Lucky Monkeys sort en avril 2016 reste dans le même concept que ses prédécesseurs, à savoir une musique faite maison entièrement enregistrée et composée par François toujours dans le style rock des 50’s, musique tahitienne et reggae.
Véritable extra-terrestre de la scène musical actuelle, le personnage singulier répondant au nom bien frenchy de François Michel alias Framix sort depuis des singles réguliers qui brouille une fois de plus les styles. Distillant depuis la fin des années 90 ses sonorités exotiques décalées, mariant les univers caribéens et jamaïcains à la musique nord-américaine des fifties, le multi-instrumentiste nantais surnommé le shérif de Chantenay exprime malgré une apparente légèreté son rapport fusionnel à la nature, ironisant sur le genre humain, et les perspectives d’avenir pour la planète.
Avec Framix, l’image compte. Réalisant lui-même ses clips avec autant de minutie que sa musique, il incarne un artiste complet à l’univers affirmé. C’est la profonde originalité du projet de François Michel : depuis les débuts de Framix, images et musiques créent un univers qui n’a jamais été aussi cohérent. De clip en clip se dessine une oeuvre pensée et agencée comme un bon film, avec des dialogues et des chansons montées comme des scènes de cinéma. Derrière le carton-pâte d’un âge d’or fantasmé et l’allant de ces chansons en technicolor, plane l’ombre d’une solitude contemporaine, qui gagne à rebours les époques visitées. Musicien rare et productif, mélangeant les sons et les époques avec une écriture tournée vers les rythmes venus de la country, du doo-wop, de la soul, du reggae, de l’afrobeat et du rhythm’n’blues, Framix vaut le détour et promet à nos yeux et nos oreilles un beau voyage.
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