Galerie VivoEquidem

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J’AI MAL ! J’AI PEUR !

( Communiqué de presse )

Du 26 septembre au 26 décembre 2015, VivoEquidem présente l’exposition collective J’AI MAL ! J’AI PEUR !

Il ne fait aucun doute que ce début de XXIe siècle est empli d’incertitude : crises économiques, politiques, sociales, spirituelles, technologiques, écologiques. Le monde est en profondes et rapides mutations où s’entrechoquent toutes les structures humaines. Changement de cycle, d’ère (ou d’air) ? Il faut bien constater que l’individu aujourd’hui n’a ni l’esprit ni le corps en paix.
C’est dans ce cadre que VivoEquidem a fait appel à projets pour cette exposition durant laquelle les participants sont invités à expérimenter à leur manière la peur et/ou la souffrance.
Jusqu’à la fin de l’année, les propositions seront ainsi présentées soit à la galerie soit, de façon dématérialisée sur le site web de VivoEquidem.
Le projet a pour intention de s’ancrer dans le temps afin que l’on puisse constater dans un avenir proche ou lointain comment ces souffrances et ces peurs ce sont précipités (chimiquement parlant) dans un monde en accélération entropique.
Octobre 2015

Artiste en cours :

Alizée ARMET (vidéo), Nathalie BLANC (performance), Geoffroy BOGAERT (dessin), Yves BURAUD (œuvre graphique + texte), Claire CHALET (objet), Adrien DASILVA (objet), Nicolas KANTOROWICZ (performance musique), Anaïs LELIÈVRE (vidéo + performance), David LIHARD (objet), Isabelle LUTZ (vidéo), Yusuké Y. OFFHAUSE (photographie), Chiharu OTAKE (performance), Malvina SAUVAGE (installation), Dominique TORRENTE (textile), Daniel VAN DE VELDE (poésie chromatique), Amandine ZAÏDI (vidéo).

Trois performances ont eu lieu le jour du vernissage (avec captation) :

J’AI MAL À, de Nathalie BLANC et de Chiharu OTAKE
RUE LE PEN, récit d’Yves BURAUD par Emmanuel CURTIL, comédien
ZOMBIE ! de Nicolas KANTOROWICZ (Sporto Kantes), improvisation musicale sur des extraits du film de Roméro, Zombie (1978)

Exposition J’AI MAL ! J’AI PEUR !
Du 26 septembre au 26 décembre 2015
Du mardi au samedi de 15h à 19h30

TOUTE  L’EXPO
Voir la version en ligne Cliquer ici pour éditer

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La galerie VivoEquidem présente du 12 mai au 31 août 2015 les photographies de Tadashi Ono à l’occasion de l’exposition GREY – GEZI PARK, ISTANBUL.

De mai à juin 2013, il y a donc précisément deux ans, le parc Gezi, près de la place Taksim, au cœur d’Istanbul, est devenu un centre de coordination du “Gezi Movement” (#occupygezi), une manifestation rejointe par plus de 2 millions de citoyens.
La protestation a été déclenchée par la décision du gouvernement d’abattre les arbres du parc pour construire un centre commercial. Les manifestants qui ont organisé un sit-in ont été brutalement expulsés par la police armée de bombes de gaz lacrymogène et de canons à eau. Suite à cette violente réaction, le gouvernement turc a été obligé de faire face à une insatisfaction croissante des citoyens contre l’administration d’Erdogan.
À partir d’un sit-in écologiste, la manifestation a dégénéré en un mouvement anti-gouvernement à l’échelle nationale, gagnant d’autres grandes villes comme Ankara et Izmir. Les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans la diffusion mondiale des informations conduisant plusieurs actions de protestation dans les métropoles européennes comme Paris, Berlin et Londres.GREY-GEZI PARK, ISTANBUL est un travail photographique sur ce parc, réalisé 3 à10 mois après le mouvement. Ces images constituent la collecte de résidus des évènements qui s’y sont déroulés. L’un des sujets centraux de ce travail est la représentation des arbres.Dans ce mouvement de protestation, les arbres et le parc ont été mis en opposition avec le centre commercial et il est intéressant de rappeler que le concept de centre commercial, le « passage », est né à Paris au 19e siècle, presque en même temps que les parcs urbains et la photographie. Tous trois sont considérés comme des symboles de l’époque moderne.
À l’origine, « passages » et parcs urbains étaient associés les uns aux autres comme des espaces équilibrés de vie et de consommation dans la ville. Aujourd’hui, l’économie contemporaine a donné la préférence aux centres commerciaux avec des « passages » hypertrophiés, tandis que les arbres et les parcs ont été progressivement exclus ou intégrés dans d’anciennes structures urbaines.À Istanbul, après le mouvement, le parc a été recouvert par les autorités de peinture grise. Les graffitis et les messages multicolores laissés par les manifestants sur les murs, les dalles et les troncs des arbres ont été masqués et supprimés avec une teinte monochrome grise comme si rien ne s’était passé. Restent cependant ces tableaux gris et obstinés, témoins de l’oppression, rappelant l’intensité des voix réprimées.

Mai 2015
Tadashi ONO– Né à Tokyo, vit et travaille à Kyoto et Paris
– Étude de sylviculture, Université de Shinshu, Nagano, au Japon.
– École Nationale Supérieure de la Photographie, Arles, France, diplôme 1991
– Artiste en résidence, Centre Culturel français d’Alexandrie, en Égypte, 1992
– Chargé de cours de photographie à l’Atelier de Sèvres à Paris, 2003-2010
– Commande publique par le ministère français des Arts pour créer des archives
photographiques de Le Cyclop, l’une des œuvres majeures de Jean Tinguely, 2005
– Photoquai 2009. Membre du comité de conservation de la 2e Biennale des Images
organisée par le Musée national du Quai Branly, Paris, 2008-2009
– Professeur et directeur de la section de la photographie, à l’Université de Kyoto d’Art
et de Design, depuis 2011
– Présentateur et conservateur pour Le Prix Découverte de la 43e édition des
Rencontres Internationales de la Photo, Arles, France, 2012Exposition du 12 mai au 31 août 2015
Galerie VivoEquidem
113, rue du Cherche-Midi 75006 Paris (France)
contact@vivoequidem.net T. : +33(0)616810148 ou +33(0)183972256
Ouverture du mardi au samedi de 15h à 19h30
Métro: Duroc, Falguière
Bus : Arrêt Maine-Vaugirard (28,82,84,92)
Vélib : stations 6108, 7001
Visuel : Tadashi Ono, Gezi Park, 2014

VivoEquidem
113 rue du Cherche-Midi
75006 Paris
 vivologo bleu GREY-GEZI PARK, ISTANBUL  / Tadashi ONO
ONOGezi
La galerie VivoEquidem est heureuse d’annoncer l’ouverture de l’exposition de Tadashi Ono le mardi 12 mai 2015  de 19h à 22h

De mai à juin 2013, il y a donc précisément deux ans, le parc Gezi, près de la place Taksim, au cœur de la partie européenne d’Istanbul, est devenu un centre de coordination du Gezi Movement (#occupygezi), une manifestation antigouvernementale rejointe par plus de 2 millions de citoyens.

La protestation a été déclenchée par la décision du gouvernement d’abattre les arbres du parc pour construire un centre commercial. Les manifestants qui ont organisé un sit-in ont été brutalement expulsés par la police armée de bombes de gaz lacrymogène et de canons à eau. Suite à cette violente réaction, le gouvernement turc a été obligé de faire face à une insatisfaction croissante des citoyens contre l’administration d’Erdogan.

Ainsi, à partir d’un sit-in écologiste, la manifestation a dégénéré en un mouvement anti-gouvernement à l’échelle nationale, gagnant d’autres grandes villes comme Ankara et Izmir. En outre, les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans la diffusion mondiale des informations conduisant plusieurs actions de protestation dans les métropoles européennes comme Paris, Berlin et Londres.

GRIS — GEZI PARK, Istanbul est un travail photographique sur ce parc, réalisé 3 à10 mois après le mouvement. Ces images constituent la collecte de résidus des évènements qui s’y sont déroulés. L’un des sujets centraux de ce travail est la représentation des arbres.
Dans ce mouvement de protestation, les arbres et le parc ont été mis en opposition avec le centre commercial et il est intéressant de rappeler que le concept de centre commercial, le « passage » (rue d’arcade), est né à Paris au 19e siècle, presque en même temps que les parcs urbains et la photographie. Tous trois sont considérés comme des symboles de l’époque moderne.
À l’origine, « passages » et parcs urbains étaient associés les uns aux autres comme des espaces équilibrés de vie et de consommation dans la ville. Aujourd’hui, l’économie contemporaine a donné la préférence aux centres commerciaux avec des « passages » hypertrophiés, tandis que les arbres et les parcs ont été progressivement exclus ou intégrés dans d’anciennes structures urbaines.

À Istanbul, après le mouvement, le parc a été recouvert par les autorités de peinture grise. Les graffitis et les messages multicolores laissés par les manifestants sur les murs, les dalles et les troncs des arbres ont été masqués et supprimés avec une teinte monochrome grise comme si rien ne s’était passé. Restent cependant ces tableaux gris et obstinés, témoins de l’oppression, rappelant l’intensité des voix réprimées.

VivoEquidem is pleased to announce the opening of GREY-GEZI PARK, ISTANBUL, Tadashi ONO, Tuesday May 12 at 7-10 pm .

During May-June 2013, Gezi Park, next to Taxim Square in the heart of the European side of Istanbul, became a center of the Gezi Movements (#occupygezi), an anti-government protest in which more than 2 million citizens have joined.

The protest was triggered by the action of the government, cutting down the trees of the park to construct a shopping mall according to the redevelopment plan of the square.  Against the protesters who staged a sit-in in the park, the police armed with tear gas and water gun executed brutal expulsion.  Because of this despotic reaction, the government  was obliged to confront increasing dissatisfaction of the citizens against current Erdogan administration, which tended to go toward the Islam absolutism.

Thus the protest escalated from a ecologist sit-in into a nationwide anti-government movement, leaping to other major cities such as Ankara and Izmir.  Furthermore, the SNS played an important role in the worldwide diffusion of informations, images and opinions from the beginning of this movement, and led to several on-time protest actions in the European metropoles as Paris, Berlin and London.

GREY – GEZI PARK, ISTANBUL is a photographic work consisting of the images of Gezi Park, 3 to 10 months after the movement.  These photographs are the collections of residues of what happened there, and at the same time the records of what Istanbuliots needed to defend.
One of the central subjects of this work is representation of the trees.  In this protest movement, the trees and the park were set in opposition to the shopping mall.  It is interesting to think about the origin of the shopping mall, the “passage” (arcade street), born in Paris in the 19th century, almost at the same time with urban parks and photography.  They are all considered as symbols of the modern times.
In the 19th century, the period in which appeared crowd-consumer, a “passage” and an urban park were associated to one another, both playing similar role as a modern space for the consumer life in the city.  However, the contemporary economy seems to give preference to the shopping malls, hypertrophied “passages”, while the trees and the parks are progressively excluded by or integrated in the former.

After the movement, the park was covered by grey paint.  On the walls, the flagstones, the trunks of the trees… grey monochrome paintings hided and deleted multicolored grafitties-messages left by the protesters as if nothing had happened.  These obstinate grey paintings, witness the oppression by the government and remind us intensity of the suppressed voices.

Exposition Grey, Gezi Park, Istanbul, photographies de Tadashi Ono du 12 mai au 31 août 2015
Galerie VivoEquidem
113, rue du Cherche-Midi 75006 Paris
Du mardi au samedi de 15h à 19h30 et sur rendez-vous.
Métro : Duroc ou Falguière
Bus : 82,92, 89,28 arrêt Maine-Vaugirard.
Autolib : avenue du Maine ou rue Mayet

VIVO EQUIDEM

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113, rue du Cherche-Midi 75006 Paris
BENYOUNÈS SEMTATI
L’inutile comme volonté de représentation
LEmpire State Africain
Empire State Africain  Collage sur bois 88 x 60 cm, 2014
VERNISSAGE le jeudi 12 mars de 19h à 22h
OPENING, Thursday 12 March, 7pm -10pm
12 MARS – 25 AVRIL 2015

La galerie VivoEquidem est heureuse de recevoir Benyounès Semtati pour l’exposition « L’inutile comme volonté de représentation ». À travers une sélection d’œuvres produites en 2014, l’artiste nous propose de l’accompagner dans le monde qu’il traverse sans cette « obsession insipide d’être utile ». 

Utilisant du carton de récupération, la gouache, le crayon ou la craie, Benyounès Semtati refuse l’artifice de la virtuosité et le clinquant de l’objet d’art minutieusement élaboré. C’est une liberté pour lui de ne pas trop penser au modus operandi, même si on entrevoit un grand savoir-faire dans Nature Morte  où il a peint avec élégance des pommes sur le papier imprimé de sac de maraîchers.

Sans être nihiliste, il évoque l’inutile comme un antidote à une sorte de sécheresse mentale et peut-être même sociale. Ne pas toujours chercher l’utilité, l’efficacité ou la réussite dans tous les actes de la vie est aujourd’hui une gageure pour l’individu en général et pour l’artiste en particulier.

« J’ai l’impression que je travaille pour me débarrasser de l’asphyxie » dit-il. Et cela explique pourquoi ses œuvres sont particulièrement aériennes et légères. Elles sont parsemées de ses (très) nombreuses lectures et de ses multiples promenades intérieures suroxygénées. Le Saint Barthélemy du Jugement Dernier de la Sixtine transparaît dans Résurrection-Dior  où un personnage féminin de magazine de mode naïvement stylisé et manucuré tient, comme le saint dans la représentation de Michel-Ange, une peau d’homme vidée de sa chair. Ici, le jugement des corps se fait dans les magazines…

Il y a aussi des interprétations audacieuses et poétiques dans ses œuvres comme pour l’assemblage de quatre petites pièces : Adam et Ève où le couple nu s’éloigne en se tenant la main vers le noir, lieu où tout devient possible. Ils sont encadrés par deux collages formant des visages déstructurés aux multiples yeux. C’est, selon l’artiste, l’état d’esprit de « ces jeunes gens » à ce moment particulier de l’histoire du Monde, mais c’est peut-être aussi l’illustration de la première névrose. Dessous, un autre collage montre une tête formée d’un pain en guise de cerveau (issu de la fermentation de la levure) et de deux citrouilles à la place des yeux évoquant l’œil comme source d’une illusion, celle du carrosse de cendrillon…

Devenu un voyageur immobile après s’être beaucoup déplacé, Benyounès Semtati ne réinvente pas le monde. Il ne cherche pas réellement à l’illustrer ou à le déchiffrer, à le combattre ou le dénoncer. Il ne témoigne de rien et ne revendique rien d’autre que d’être là. C’est ce qui fait que ses œuvres sont singulièrement attractives, inutiles pourrait-on dire…

« Si on ne comprend pas l’utilité de l’inutile, l’inutilité de l’utile, on ne comprend pas l’art ; et un pays où on ne comprend pas l’art est un pays d’esclaves ou de robots, un pays de gens malheureux, de gens qui ne rient pas ni ne sourient, un pays sans esprit ; où il n’y a pas l’humour, où il n’y a pas le rire, il y a la colère et la haine » (Eugène Ionesco).

Né à Oujda au Maroc en 1966, Benyounès Semtati atoujours vécu en France. Il est reçu aux Beaux-arts de Saint-Étienne, mais des choix personnels et des circonstances professionnelles le conduisent très vite à Arles et Marseille, dans un tour d’Europe puis aux États-Unis et à Paris. Dans le cadre de l’exposition collective Africa Remix (2005), ses œuvres ont été exposées à Düsseldorf, Londres, Tokyo, Johannesburg, Stockholm et Paris au Centre Georges Pompidou.

The VivoEquidem Gallery is delighted to welcome Benyounès Semtati for his exhibition, “The useless as a desire for representation.” Through a selection of works from 2014, the artist brings us to the world in which he exists without this “tasteless obsession of being useful.”

Using recuperated cardboard with gouache, pencil or chalk, Benyounès Semtati refuses the artifice of virtuosity and the tackiness of minutely crafted art objects. He feels freer not focusing on the modus operandi, even though we do note great expertise in the “still life” of apples that painted elegantly on a market grocer’s printed paper bag.

While not nihilistic, his work evokes the useless as an antidote to a type of mental or even social desertification. It can be said that not seeking relevance, effectiveness or success in all acts of life today constitutes a challenge for the individual in general, and artists in particular.

“I feel like I work to avoid suffocation. ” This explains why his works are particularly airy and light. These works are dispersed among his numerous readings and multiple inner over-oxygenated perambulations. Saint Bartholomew in the Last Judgment in the Sistine Chapel reappears in his work Resurrection Dior, in which a female character from a fashion magazine is naively stylized and manicured.  She looks like the saint in Michelangelo’s work, just skin devoid of flesh. In Semtati’s work, the judgment of bodies is performed in magazines …

 

He has also created bold and poetic interpretations in works.  For example, he created an assemblage of four small rooms, Adam et Eve.  In it, a naked couple moves away holding each others’ hands as they go towards the dark, the place where anything is possible. They are framed by two collages forming de-constructed faces with multiple eyes. According to the artist, this is the spirit of “young people” at this particular moment of World history. This may also be an illustration of the first neurosis. Below, another collage shows a head with a loaf of bread for a brain (made from fermenting yeast) and two pumpkins located at the eyes to evoke the eye as the source of illusion, remember Cinderella’s carriage?
Semtati has become a static traveler after having traveled extensively. Benyounès Semtati does not reinvent the world. He does not seek to illustrate or decipher the world, nor to combat or denounce it. He bears witness to nothing and holds claim to nothing other than to being here. This is precisely what makes his works are so attractive, we might even say useless. 
“If we can’t understand the usefulness of the useless, the uselessness of the useful, we cannot understand art.  A country in which one does not understand art is a country of slaves or robots, a country of unhappy people, people who neither laugh nor smile, a country without spirit, where there is no humor and no laughter. There is anger and hatred. ” (Eugène Ionesco).

Born in 1966 in Oujda, Morocco, Benyounès Semtati grew up in France. He was admitted to the Beaux-Arts School of Saint-Etienne, but personal choices and professional circumstances quickly lead him to Arles and Marseille, on a tour of Europe and then the United States and, finally, to Paris.  As part of the group exhibitionAfrica Remix (2005), his works have been exhibited in Düsseldorf, London, Johannesburg, Stockholm and the Paris Centre Georges Pompidou.

Galerie VivoEquidem 113, rue du Cherche-Midi  75006 Paris. Tél 06 16 81 01 48
Du mardi au samedi de 15h à 19h30 et sur rendez-vous.
Pour venir : M° Duroc ou Falguière, Bus 82,92, 89,28  Maine-Vaugirard, Autolib : Av.du Maine ou r

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