HAPPY BIRTHDAY KELLY JOHNSON ex GIRLSCHOOL TU NOUS MANQUE

Kelly Johnson (guitariste)

Kelly Johnson

Données clés
Nom Bernadette Jean Johnson
Naissance 20 juin 1958
Edmonton, LondresDrapeau de l'Angleterre Angleterre
Décès 15 juillet 2007 (à 49 ans)
Genre musical Heavy metalrock
Instruments Guitare
Années actives 1978 – 2000

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Bernadette Jean “Kelly” Johnson, née le 20 juin 1958 et morte le 15 juillet 2007, est une guitariste britannique.

Entre 1978 et 1984, elle est la guitariste solo (« lead guitarist ») de Girlschool, un groupe de hard rock exclusivement féminin, et participe à l’enregistrement de leurs quatre premiers albums. Expatriée à Los Angeles, elle fait brièvement partie de World’s Cutest Killers, groupe qu’elle fonde avec Kathy Valentine (en). Johnson rentre au Royaume-Uni et rejoue avec Girlschool durant les années 1990.

Sommaire

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Biographie[modifier]

Jeunesse[modifier]

Kelly Johnson s’initie au piano à cinq ans avec son père, à l’âge de 12 ans elle délaisse l’instrument pour la guitare. Elle grandit à Edmonton (en) dans le nord de Londres, où elle découvre la musique rock. Elle joue de la basse et du piano dans divers orchestres scolaires, reprend ensuite la guitare et commence à composer au milieu des années 19701,2.

Au sein de Girlschool[modifier]

En avril 1978, Johnson rencontre Kim McAuliffe et Enid Williams, qui font partie de Painted Lady, un « cover band » féminin qui compte également dans ses rangs Kathy Valentine (en) et Deirdre Cartright. Le quatuor se produit dans les pubs londoniens. Kim et Enid invitent Kelly Johnson à rejoindre leur groupe, rebaptisé Girlschool (en français : école pour filles). Le nouveau « line-up » est complété par labatteuse Denise Dufort2,3.

Les musiciennes de Girlschool, vêtues de cuir, et leurs morceaux au son de guitare stridant, se taillent une solide réputation parmi les groupes de la New Wave of British Heavy Metal grâce à leur attitude et à leurs accointances avec Motörhead3,4. Johnson et McAuliffe se font autant remarquer pour leurs beuveries que pour leur rapide ascension dans le milieu5.

Kelly Johnson prend part à l’enregistrement des quatre premiers albums du groupe en tant que compositrice, chanteuse et guitariste solo (« lead guitarist »)1. Le succès s’estompe à la sortie du 4e albumPlay Dirty. Au début de 1984, Johnson quitte le groupe. Kim McAuliffe dira en 1997 : « Kelly en a eu marre de tout cela (…) Elle ne s’intéressait plus au heavy metal » (« basically Kelly just got fed up with the whole thing (…) she wasn’t into heavy rock anymore. »)6.

L’après Girlschool[modifier]

Kelly Johnson s’expatrie à Los Angeles, en Californie. Elle entame une carrière solo et vit avec son manager, Vicki Blue (Victory Tischler-Blue (en)), qui fut bassiste d’un autre groupe exclusivement féminin,The Runaways2. Elle écrit de nouveaux morceaux dans un style plus mainstream (en), sans rencontrer le succès2. En 1987, elle rejoint World’s Cutest Killers, un groupe formé avec Kathy Valentine (en), rebaptisé The Renegades à la fin des années 19801. Puis elle quitte la musique pour apprendre la langue des signes et travailler avec des sourds7.

Retour au Royaume-Uni[modifier]

En 1993, Kelly Johnson rentre au Royaume-Uni et rejoue avec Girlschool jusqu’en 1999. Elle participe à plusieurs tournées, et figure sur l’album enregistré en public Girlschool Live. Elle abandonne la scène en raison d’un cancer, diagnostiqué en 2000, et décède en juillet 2007, à l’âge de 49 ans. L’album Not That Innocent: 21st Anniversary, qui comporte des parties de guitare jouées par Johnson, est enregistré en 1998 mais laissé inachevé. Le groupe le termine avec l’aide de nouvelles musiciennes, Jackie Chambers et Enid Williams. Il est édité en 20027.

Style et influences[modifier]

Après avoir reçu sa première guitare électrique, Kelly Johnson s’exerce en jouant sur les disques de Queen. Elle reconnaît l’influence de leur guitariste Brian May, ainsi que celle de Jeff Beck1.

Jeff Beck aurait déclaré au sujet du jeu de guitare incisif de Kelly Johnson sur le single Race With the Devil qu’il « n’arrivait pas à croire que c’était joué par une fille » (« [He] couldn’t believe it was a girl playing »), remarque que l’animateur de radio John Peel tient pour le commentaire le plus sexiste qu’il ait jamais entendu (« a remark described by the DJ John Peel as the most sexist comment he had ever heard »)7. Quant à Lemmy Kilmister de Motörhead, il estime que lorsque la guitariste donnait le meilleur d’elle-même, elle jouait aussi bien que Jeff Beck (« the nights that she was really on, she was as good as Jeff Beck »)5.

Interrogée avec Kathy Valentine (en) en 1989, Kelly Johnson estime que, du temps où elle faisait partie du groupe, ses goûts musicaux étaient plus pop que ceux des autres musiciennes de Girlschool (« I felt the same kind of frustration in my band because I was always more pop-oriented than the others. »)1.

Prises de position[modifier]

Girlschool n’a pas pris de positions féministes, mais le simple fait d’être un groupe exclusivement féminin dans un genre dominé par des musiciens masculins et souvent par le machisme et des attitudes sexistes était une déclaration en soi. Le magazine musical briannique Sounds décrivit le groupe comme « des pionnières dans la bataille contre le sexisme » (« leading pioneers in the battle against sexism. »)7.

Kelly Johnson a affirmé depuis le début de sa carrière avoir une sensibilité forte aux thèmes environnementaux. Johnson est devenue plus tard une écologiste, une activiste pour les droits des animaux et aussi végétarienne8.

Discographie[modifier]

Avec Girlschool[modifier]

  • Demolition (1980)
  • Hit and Run (1981)
  • Screaming Blue Murder (1982)
  • Play Dirty (1983)
  • Girlschool Live (1995)

Références[modifier]

  1. ↑ abcd et e (en) Dan Forte, « Kathy Valentine & Kelly Johnson – Girl Group Renegades », Guitar Player, janvier 1989, p. 16 (ISSN 0017-5463)
  2. ↑ abc et d (enNeil Cooper, « Kelly Johnson » [archive]The Herald, 9 août 2007
  3. ↑ a et b (enKelly Johnson [archive]The Daily Telegraph, 19 juillet 2007
  4.  (enPierre Perrone, « Kelly Johnson obituary », The Independent (version du 26 juin 2010 sur l’Internet Archive)
  5. ↑ a et b (enLemmy Kilmister et Janiss Garza, White Line FeverSimon & Schuster, 2002, 306 p.(ISBN 0-684-85868-1)p. 126-128
  6.  Gary Graff (en), Notes de pochette de l’album King Biscuit Flower Hour Presents Girlschool, édité par King Biscuit Flower Hour Records en 1997.
  7. ↑ abc et d (enDave Laing, « Obituary: Kelly Johnson » [archive]The Guardian, 23 juillet 2007
  8.  (enTracey Lamb, « Kelly’s eulogy » [archive], Girlschool.co.uk, 24 juillet 2007
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