Jacques Higelin nous a quittés RIP

Jacques Higelin

 

 

 

 

 

 

 

Jacques Higelin est un auteur-compositeur-interprète et comédien français, né le  à Brou-sur-Chantereine en Seine-et-Marne et mort le  à Paris1.

Très tôt attiré par le monde du spectacle, il entame une carrière d’acteur puis se lance dans la chanson avec le soutien du producteur Jacques Canetti. Tout en gardant un contact régulier avec le théâtre, il obtient un succès grandissant au fil des années et s’impose durablement sur la scène musicale française des années 1970 et 1980. Il retrouve les faveurs du public à la fin des années 2000, et continue à enregistrer des albums ainsi qu’à se produire sur scène. Connu pour sa remarquable présence scénique, Jacques Higelin occupe aussi parfois la scène médiatique à l’occasion de certaines prises de position politiques ou militantes, notamment aux côtés d’associations de soutien aux personnes défavorisées.

Il est le père du chanteur Arthur H, du comédien Kên Higelinet de la chanteuse Izïa Higelin. C’est un proche d’Areski Belkacem ainsi que de Brigitte Fontaine, avec qui il collabore à partir du milieu des années 1960.

Famille et enfance[modifier | modifier le code]

Jacques Higelin naît le  d’un père alsacien et d’une mère belge2 et passe son enfance à Brou-sur-Chantereine, un village de l’est de la région parisienne. En 1944, alors que Jacques a trois ans, son grand-père alsacien parvient à convaincre le chef de la Kommandantur de ne pas détruire leur village3. Son père Paul, cheminot et musicien, initie ses deux fils Paul et Jacques à certaines formes de musique. Sa mère, Renée, élève ses deux enfants4.

Jacques fréquente une école à Chelles. C’est dans cette ville qu’il fait ses premiers pas dans la chanson, sur la scène de la salle paroissiale Albert-Caillou, dans l’avenue du même nom. Passionné par Charles Trenet, déjà musicien, il auditionne en 1954 à l’âge de quatorze ans au théâtre des Trois Baudets devant le producteur Jacques Canetti. Impressionné par son talent, mais refusant de faire travailler des enfants, Canetti lui donne rendez-vous « dans dix ans ». Sa vocation est marquée par cette audition ainsi que par sa rencontre avec Sidney Bechet, avec lequel il joue dans une comédie musicale, La Nouvelle-Orléans. À seize ans, il intègre le cours Simon pour y apprendre l’art dramatique5.

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

Débuts au cinéma[modifier | modifier le code]

Higelin débute sa carrière artistique dans le cinéma (ici avec Irène Chabrierdans Le bonheur est pour demain).

Les débuts d’Higelin dans la chanson se font à travers des reprises de Boris Vian.

En 1959, comédien sur le tournage du film d’Henri Fabiani Le bonheur est pour demain (au générique duquel il apparaît sous le nom d’Igelin) il rencontre Irène Lhomme : leur correspondance, ou plutôt celle d’Higelin (Frimousse) à destination d’Irène (Pipouche), est publiée en 1987 sous le titre Lettres d’amour d’un soldat de vingt ans (dans cette correspondance, il orthographie son nom comme Higelin, higelin ou igelin. Il fait indirectement allusion au tournage du film dans ces lettres). Lors du tournage du film, il rencontre également le guitariste Henri Crolla, fils adoptif virtuel de Jacques Prévert et Paul Grimault, frère de rue de Mouloudji, accompagnateur ami d’Yves Montand. Le musicien invite Jacques Higelin à s’exprimer par la chanson. Jacques Higelin habite plusieurs mois chez les Crolla, devenus sa seconde famille. Crolla lui apprend à bien jouer de la guitare et le conforte dans une certaine idée de la vie et de la générosité. Le film est tourné à Saint-Nazaire où Higelin habite ; il passe beaucoup de temps chez un disquaire local.

Dans les années 1960, après un long service militaire, en Allemagne puis en Algérie, il tourne dans plusieurs films (dont Bébert et l’Omnibus d’Yves Robert1963) ou dans des épisodes télévisés comme Une fille dans la montagne. Il rencontre Pierre Barouh, le créateur du label Saravah, et cette rencontre constitue un nouveau tremplin artistique en même temps qu’un net élargissement de son horizon.

En 1964, il retrouve Jacques Canetti grâce à Brigitte Fontaine qui vient d’enregistrer son premier album avec sa maison de production. Travaillant sur la première anthologie discographique des chansons de Boris Vian, Jacques Canetti propose à Jacques Higelin d’enregistrer sept chansons de Vian dont certaines alors inédites. Il lui confie même un texte de Vian qu’Higelin met en musique : Je Rêve. Cette anthologie, Boris Vian 100 Chansons, rassemble des chansons et des textes de Vian interprétés par Serge ReggianiPierre BrasseurCatherine SauvageArlette TéphanyCécile VassortPhilippe ClayLucienne Vernay, etc.

Carrière de chanteur[modifier | modifier le code]

Le café-théâtre de la Vieille Grille à Paris, l’un des lieux où Jacques Higelin se produit au début de sa carrière.

En 1966, Jacques Higelin enregistre ses premières chansons dont certains textes sont deMarc Moro , alias Mac Ormor. En juin 1966, Jacques Canetti ouvre l’un des premiers cafés-théâtre au Bilboquet, rue Saint-Benoît à Paris où Higelin vient se produire. Il rencontre à cette époque Marc’OBulle OgierJean-Pierre KalfonGeorges Moustaki et beaucoup d’autres artistes. Il travaille notamment avec Brigitte Fontaine (en duo pour Cet enfant que je t’avais faitLa GrippeOn est là pour ça, sur disque et sur scène), RufusAreski Belkacemqu’il présente à Fontaine, puis Elisabeth Wiener avec laquelle il enregistre plusieurs duos. Remarqué par la critique, il apparaît comme un des expérimentateurs de la chanson autour de mai 1968. Avec Brigitte Fontaine et Rufus, à La Vieille-Grille puis au Théâtre des Champs-Élysées, il crée la pièce Maman j’ai peur, qui obtient un succès critique et public si important qu’elle reste plus de deux saisons à l’affiche à Paris et donne lieu à une tournée européenne ; en 1969, avec Fontaine et son copain de régiment Areski Belkacem, il joue sur la scène du Lucernaire Niok, entre théâtre et chanson. Bientôt, Fontaine et Belkacem l’incitent à tenter une carrière solo. Au début des années 1970, il expérimente des micro-spectacles de type théâtre de rue ou happenings. L’auteur-compositeur-interprète Yves Simonmentionne Higelin et sa chanson Remember dans les paroles de la chanson Le Film de Polanski, de l’albumRaconte-toi, sorti en 1975 : « […] Tu t’es passé / Aux écouteurs / Ce truc d’Higelin, / Remember. […] »6.

Higelin se tourne résolument vers le rock avec l’album BBH 75 puis Irradié, auquel participe Louis Bertignac, futur guitariste de Téléphone. Avec l’album Alertez les bébés ! où alternent compositions rock et chansons, il reçoit le prix de l’académie Charles-CrosIl devient alors, dans les années qui suivent, un des chanteurs rock les plus populaires de France[réf. nécessaire], notamment grâce à des prestations scéniques où il donne beaucoup de sa personne, dans une débauche d’énergie communicative avec le public. No man’s land avec Pars (premier tube en 1977), le double album Champagne et Caviar (initialement sorti en deux albums simples : Champagne pour tout le monde, et Caviar pour les autres…), et l’album en public Higelin à Mogador, font de lui l’égal de Bernard Lavilliers ou de Téléphone. Son œuvre expérimentale, marquée par Boris Vian, le jazz rive gauche d’abord, évolue ensuite vers une vision où alternent ballades graves et délires surréalistes vigoureux. Son talent d’improvisateur et son énergie poétique lui donnent une relation particulière avec les spectateurs. Musicalement, il se nourrit de plus en plus de rythmes africains (Nascimo ou plus tard Criez Priez). Il invite Youssou N’Dour et Mory Kanté à partager la scène de Bercy.

Higelin participe au premier Printemps de Bourges, en 1977, en compagnie de Charles Trenet, auquel il consacre un spectacle en 20042005 : Higelin enchante Trenet, avec lequel il tourne un an, achève au Trianon en mars 2005, et dont un DVD témoigne, encore inédit à ce jour.

En 1988, il participe à l’hommage rendu à Léo Ferré à La Rochelle, où il reprend Jolie môme. Il publie Lettres d’amour d’un soldat de vingt ans. Dans les années 1990, toujours présent sur scène, son image disparaît progressivement des médias et, avec la crise du disque, il éprouve des difficultés à être produit. En 2003, toujours fidèle à Ferré, il participe à l’album hommage sorti pour les dix ans de sa disparition : c’est encore Jolie Môme qu’il choisit, mais cette fois avec une approche plus intimiste.

Higelin est également présent en 1984 aux premières Francofolies de La Rochelle, où il revient régulièrement pour des soirées musicales, vivement soutenu par l’animateur de France Inter Jean-Louis Foulquier. Le  il participe, aux côtés de Font et ValGeorges MoustakiRufusAlain MeillandJacques Serizieret Léo Ferré, à un hommage (présenté par José Artur), au pianiste Paul Castanier, sur la scène de l’Olympia.

Le retour des années 2000 – 2010[modifier | modifier le code]

Jacques Higelin en avril 2013.

Le  sort l’album studio Amor doloroso. Le , à l’invitation du groupe Sweet Air, il se produit pour un concert à l’Élysée Montmartre.

Le vendredi France 3 diffuse un documentaire tourné par Romain GoupilHigelin en chemin, d’une durée de 65 minutes, présentant de nombreuses images d’archives, souvent inédites, retraçant sa carrière, tandis que la photographe Laurence Leblancpublie un livre-disque, Higelin en cavale7, aux Éditions Textuel (2008). Par ailleurs, Jacques Higelin a été nommé deux fois aux 23e Victoires de la musique.

Pour la sortie de son album Coup de foudre le 22 février 2010, il bénéficie d’une large couverture médiatique : dans la presse (il est rédacteur en chef du quotidien « Libération » du 18), à la radio, à la télévision. La sortie de l’album est suivie d’une tournée, avec six dates à Paris, en mars, à La Cigale. Il retrouve la scène du Saint-Jean-d’Acre le 13 juillet aux Francofolies 2010. Le 18 octobre, il fête ses 70 ans au Zénith avec deux de ses enfants, Arthur H et Izïa.

Le 1er avril 2013, il publie Beau Repaire, nouvel album écrit et composé par ses soins, coréalisé par Mahut et Édith Fambuena, et sur lequel figure un duo avec la comédienne Sandrine Bonnaire. L’album reçoit un accueil critique enthousiaste, notamment de la part du magazine « Télérama » qui lui attribue ses « 4F » et souligne qu’il s’agit « peut-être du meilleur album d’Higelin, qui le remet enfin à sa place : au sommet de la chanson ». Le même magazine sacre Beau Repaire meilleur album de chansons françaises avec J’ai l’honneur d’être de sa vieille amie Brigitte Fontaine. Les 10 et 11 juin, il remplit deux Casino de Paris. Il y chante trois heures le premier soir, et trois heures et quarante-cinq minutes le second. Les deux soirs, Sandrine Bonnaire et Izïamontent sur scène avec lui (l’une pour le Duo d’anges heureux, l’autre pour la Ballade pour Izïa). À l’issue du second Casino, Jacques Higelin reçoit un disque d’or. Cette rencontre avec Sandrine Bonnaire donne lieu, l’année suivante, à un reportage, Ce que le temps a donné à l’homme, réalisé par l’actrice et diffusé sur Arte.

Prises de position militantes[modifier | modifier le code]

Au cours des années 1980, Higelin fait partie des artistes de gauche qui, comme BarbaraRenaud ou Maxime le Forestier, s’investissent dans les pétitions diverses ou les concerts humanitaires. Il soutient la candidature présidentielle de François Mitterrand en 1988.

En 1991, il réalise avec Coline Serreau un clip inclus dans le film Contre l’oubli et consacré à un couple emprisonné, Vera Chirwa et son époux8.

En 1993, il apporte un soutien remarqué aux manifestants de l’association DAL avec l’abbé Pierre ; il est le  l’un des fondateurs de l’association Droits Devant !! et répond encore favorablement des années plus tard, le  après son concert aux Francofolies de La Rochelle, à la demande de signer le manifeste9 de la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés.

Lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2007, il soutient Ségolène Royal, pour qui il chante lors de son meeting du 1er mai au stade Charléty10.

En janvier 2008, il enregistre avec le groupe Sweet Air le projet Baltimore, rejoignant ainsi Maurane et Riké de Sinsemilia en soutien aux otages du monde. En avril 2009, avec d’autres artistes (Rodolphe Burger, D’de KabalSandra NkakéSpleen), il participe à un disque collectif portant le nom Les Amoureux au ban public, portant le nom d’une association qui défend les droits des couples composés d’un conjoint français et d’un conjoint étranger11.

En 2014, il est membre du comité de soutien à la candidature d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris12.

Rumeurs sur sa santé et mort[modifier | modifier le code]

Dès octobre 2010, des concerts programmés sont reportés ou annulés pour raison de santé13. Puis, à partir d’octobre 2016, ce sont tous les concerts qui sont annulés après celui donné à Toulouse le 24 mai 2016. Fin 2017, Bernard Lavilliers annonce que Jacques « ne va pas trop bien en ce moment »14,15, par la suite, mi-décembre sa fille Izïa Higelin aurait confirmé qu’il est tombé dans le coma16. Dans un entretien accordé au Parisien fin janvier 2018, son fils Arthur confirme l’état de santé valétudinaire de son père : « Oui j’ai écrit ce morceau [Le Passage] pour lui. Il ne va pas très bien mais il n’est pas au seuil de la mort. On est autour de lui17. » Il affirme que, bien que fatigué, son père n’a jamais été dans le coma18,19.

Sa famille annonce la mort du chanteur à l’âge de 77 ans, le 6 avril 2018 à Paris20,21.

Famille[modifier | modifier le code]

Jacques Higelin a eu trois enfants avec trois compagnes différentes22 :

  • Arthur (avec l’attachée de presse Nicole Courtois), né en 1966.
  • Kên (avec Kuelan Nguyen), né en 1972.
  • Izïa (avec Aziza Zakine), née en 1990.

Il épouse la danseuse Aziza Zakine en 2008.

Discographie[modifier | modifier le code]

Enregistrements en studio[modifier | modifier le code]

Jacques Higelin en concert lors du cinquième festival Aux Zarbs d’Auxerreen juillet 2007.

Enregistrements en public[modifier | modifier le code]

Participations et titres inédits isolés[modifier | modifier le code]

  • 1960 : guitare sur Saint-Tropez blues et sur Tumbleweed, chantés par Marie Laforêt, pour le film Saint-Tropez blues (voir filmographie) (45 T EP 5 titres Fontana 460 710)
  • 1963 : guitare sur quatre chansons de Marie LaforêtBlowin’ in the windFloraHouse of the rising sunBanks of the Ohio (EP Festival FX 45 1353 ou ABL 45 5011)
  • 1967 : Cet enfant que je t’avais fait (en duo avec Brigitte Fontaine), Les Encerclés et Le Roi de la naphtaline: 45 T de la musique du film Les encerclés de Christian Gion (Disc’AZ). On peut néanmoins se procurer Cet enfant que je t’avais fait sur trois albums de Brigitte Fontaine : Brigitte Fontaine est… folleMorceaux de choix et Plans fixes ainsi que sur la compilation Higelin entre 2 gares, tous disponibles en CD.
  • 1969 : un morceau sur le 45 T Saravah (SH 40 010) Et vouâla le piano : Je jouais le piano, non réédité sur un de ses CD. L’autre morceau, Remember, se trouve sur l’album Higelin et Areski (1969)
  • 1975 : Tango tango sur la compilation Dix ans de Saravah (coffret 4 albums 30 cm, rééd. double CD 1990)
  • 1977 : Rock’n roll ça veut dire, sur une compilation en 33 t de divers artistes rock [réf. nécessaire].
  • 1977 : Jaloux d’un rêve (45 T Pathé-Marconi), un titre prévu pour l’album No man’s land, enregistré ici au cours de l’émission télé Numéro 1 de Maritie et Gilbert Carpentier (5 novembre). Seule la face B du single, Denise, figurera sur l’album.
  • 1983 : Informulé, en duo avec Armande Altaï, 45 T Mercury (6010 635) extrait du spectacle Jacques Joseph Victor dort
  • 1984 : Champagne, en public, en duo avec Diane Dufresne, sur son album Magie rose
  • 1984 : récite Pierre et le loup (27 min 35) sur l’album Pierre et le loup – Le carnaval des animaux, de Katia et Marielle Labèque
  • 1986 : Poucet Logre et associés (sur l’album collectif La Fugue du Petit Poucet, conte pour enfants, collectif pour la Croix-Rouge française)
  • 1987 : To sangela sur l’album Bwana Zoulou Gang de Ray Lema, chanté avec Manu Dibango et Lokua Kanza
  • 1987 : chante sur Et c’est comme ça que la terre est carrée (15 min 45), en duo avec Didier Lockwood sur son album 1.2.3.4
  • 1987 : Jolie môme et Annonce, sur l’album La Fête à Ferré, enregistrement public aux Francofolies de La Rochelle
  • 1989 : Chanson, face B du 45 T Poil dans la main, est une version studio différente de celle parue sur l’album Tombé du Ciel en 1988 (Poil dans la main est identique à la version album)
  • 1989 : Follow the Line en 45 T : version studio différente de celle parue sur l’album Tombé du ciel.
  • 1989 : Follow the Line en 45 T promo : version studio différente de celle du 45T paru dans le commerce (mentionné ci-dessus), et de celle de l’album Tombé du ciel
  • 1990 : Je ne peux plus dire je t’aime (avec Isabelle Adjani) sur le CD compilation 10 titres, dans un N° Hors commerce de CD Mag, à l’occasion de la sortie de son coffret Intégrale studio 1974-1988. Désormais disponible sur la compilation Higelin entre 2 gares.
  • 1992 : Je ne peux plus dire je t’aime (avec Patrick Bruel) et L’aviateur dans l’ascenseur (version inédite) sur le double CD collectif Urgence – 27 artistes pour la recherche contre le SIDA
  • 1994 : D’ailleurs en trio avec Brigitte Fontaine et Areski, sur un CD single en tirage limité, et sur la deuxième édition de l’album de Brigitte Fontaine French Corazon.
  • 1995 : Seul à seule, avec Eddy Louiss, sur l’album collectif de l’association Sol En SiSolidarité enfants sida
  • 1995 : Électrocardiogramme plat, sur l’album collectif en public La fête du disque 1995 – Le collector (Snep)
  • 2002 : L’Hélicon en duo avec Izïa Higelin, sur l’album collectif Boby Tutti-Frutti – L’hommage délicieux à Boby Lapointe.
  • 2003 : Jolie môme sur l’album collectif Avec Léo en hommage à Léo Ferré
  • 2004 : Je voudrais dormir, en duo avec Jeanne Cherhal sur son album Douze fois par an
  • 2005 : La rousse au chocolat, en duo avec Jeanne Cherhal sur l’album collectif Tôt ou tard
  • 2005 : les deux titres précédents, en public et en duo avec Jeanne Cherhal, sur son album À la Cigale
  • 2005 : Le destin du voyageur, en duo avec Arthur H sur son album Adieu tristesse
  • 2006 : Encore une journée d’foutue, avec Tryo sur l’album Tryö Fête Ses 10 Ans inclus avec le DVD du même titre
  • 2007 : La Courneuve, sur l’album Chez Leprest, vol. 1 (Hommage à Allain Leprest)
  • 2008 : Crocodail, en duo avec Petra Magoni sur son album Musica Nuda 55/21
  • 2008 : Projet Baltimore, avec Sweet Air, Maurane et Riké.
  • 2011 : Mauvaise humeur, sur l’album d’hommage à JacnoJacno Future
  • 2011 : Duel, en duo avec Brigitte Fontaine sur son album L’un n’empêche pas l’autre

Compilations[modifier | modifier le code]

Éditions québécoises (33 tours)[modifier | modifier le code]

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Titres et récompenses[modifier | modifier le code]

En janvier 2014, il est promu au grade de commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres (2014)24.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Travaux universitaires[modifier | modifier le code]

  • Étienne Chanson, sous la direction de Gabriel Thoveron, Jacques Higelin : de l’Underground à Bercy ou Star, mode d’emploi, mémoire de licence en journalisme, université libre de Bruxelles (Belgique), 1987.
  • Yoan Kéravis, sous la direction de Gérard Le Vot, Jacques Higelin : La chanson sous toutes ses formes.Mémoire de maîtrise en musicologie, Lyon 2, 1994, 124 pages.

Livres[modifier | modifier le code]

  • Jacques A. BertrandHigelin, Bernard Barrault, 1990.
  • Collectif sous la direction d’Olivier Petit, Chansons de Jacques Higelin en BD, Petit à Petit, 2000 et réédition 2007, avec une autre couverture.
  • Clémentine Deroudille (textes) et Laurence Leblanc (photographies), Higelin en cavale [archive], Textuel, 2008 (ISBN 2845973152) (Avec 1 CD d’interviews FIP et archives)
  • Jacques Higelin, Lettres d’amour d’un soldat de vingt ansÉditions Grasset, 1987 (ISBN 2246389216) et réédition Le livre de poche, 1988 (Recueil des lettres que l’auteur a adressées à sa compagne de l’époque, durant son service militaire en Allemagne puis en Algérie.)
  • Jacques Higelin et Valérie Lehoux, Je vis pas ma vie, je la rêve, Fayard, 2015, 416 p. (ISBN 978-2-21369387-3)
  • Jean-Marie Leduc et Jacques Vassal, Jacques Higelin, Albin Michel (coll. Rock & Folk), 1985.
  • Daniel LesueurJacques Higelin, seul maître à bord, Parallèles, 2000. (ISBN 2862272345)
  • Jacques Perciot, Jacques Higelin, passeur d’étoiles, Didier Carpentier, (coll. Sur parole), 2005. Choix de citations
  • Colette Piat, Jacques Higelin – Champagne pour tous !, Alphée, 2010, 200 p.
  • Lucien Rioux et Michèle Wathelet, Jacques HigelinSeghers (coll. Poésie et chansons), 1980 et édition entièrement refondue, Seghers-Le club des stars (coll. Paroles d’auteur), 1987.

Reportages[modifier | modifier le code]

  • Higelin en chemin, documentaire télévisé par Romain Goupil diffusé en 2007.
  • Ce que le temps a donné à l’homme sous-titré Jacques Higelin par Sandrine Bonnaire, documentaire de 53 minutes réalisé en 2014 par Sandrine Bonnaire et diffusé sur Arte le 1er novembre 2015 25.
  • Série de neuf émissions (9 x 53 min env.) intitulée Jacques… Jacques Higelin, diffusée sur France Inter du 15 au 26 août 2016, proposée par Dominick Martinot-Lagarde, assisté de Julien Van Assche, produite par les Radios francophones publiques :
    1. Épisode 1 : Le voyage à Chelles 26
    2. Épisode 2 : De Henri Crolla au service militaire 27
    3. Épisode 3 : De Bébert à Pierre Barouh 28
    4. Épisode 4 : Boissezon, Bénarroch, Bertignac, Thibault, Higelin 75 29
    5. Épisode 5 : La scène ? Que serait un poisson sans eau ?… 30
    6. Épisode 6 : Champagne ! 31
    7. Épisode 7 : Le Domaine des esprits 32
    8. Épisode 8 : La famille, les familles… 33
    9. Épisode 9 : To be or not to be a character34.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  « Le chanteur Jacques Higelin est mort », France Bleu,‎  (lire en ligne [archive])
  2.  Né avant 1967, il est, avec Pierre Arditi, un cas célèbre de non-transmission de la nationalité belge par la mère.
  3.  Chanter pour la paix, Mango jeunesse, Paris : 2003, (ISBN 2-7404-1630-X), p rose
  4.  Lehouxp. 7.
  5.  Lehouxp. 31.
  6.  http://www.yves-simon.com/disco/textes/t_film_polanski.htm [archive]
  7.  Laurence Leblanc, [1] [archive], Textuel, 2008 (ISBN 978-2-84597-315-2)
  8.  Rédaction LM, « Contre l’oubli, écrire, filmer Réunies en un long-métrage, trente ” lettres-films ” réalisées pour Amnesty International », Le Monde,‎  (lire en ligne [archive])
  9.  manifeste [archive]
  10.  Valérie Gas, « Royal à Charléty : liberté, égalité… amour » [archive], rfi.fr, 1er mai 2007.
  11.  Sur le site Approches culture et territoires [archive]
  12.  Bertrand Gréco et Gaspard Dhellemmes, L’histoire secrète d’une élection capitale, éditions du Moment, 2014, page 154.
  13.  « Jacques Higelin : concert annulé pour raison de santé » [archive], sur purepeople.com (consulté le10 janvier 2018)
  14.  « Jacques Higelin malade ? L’inquiétante déclaration de Bernard Lavilliers » [archive], sur lepoint.fr(consulté le 10 janvier 2018)
  15.  Closermag.fr, « “Jacques Higelin ne va pas trop bien en ce moment”, confie Bernard Lavilliers », Closermag.fr,‎  (lire en ligne [archive])
  16.  « Jacques Higelin est dans le coma. sa fille IzÏa alimente la rumeur (photo) », LeGossip.net,‎  (lire en ligne [archive])
  17.  Emmanuel Marolle, « Arthur : « Je me sens plus léger. » » [archive], sur leparisien.fr (consulté le27 janvier 2018)
  18.  « Jacques Higelin « ne va pas refaire de scène », selon son fils Arthur H » [archive], sur lefigaro.fr(consulté le 2 février 2018)
  19.  Marine Madelmond, « Arthur H donne des nouvelles de son père Jacques Higelin : « Il est assez fatigué mais on est autour de lui, tout va bien » » [archive], sur gala.fr (consulté le 2 février 2018)
  20.  Anne Audigier, « Tombé au ciel… Jacques Higelin est mort » [archive], sur Franceinter.fr (consulté le6 avril 2018).
  21.  « Le chanteur Jacques Higelin est mort » [archive], sur lepoint.fr (consulté le 6 avril 2018).
  22.  Éloïse Bouton, « Jacques Higelin : un demi-siècle d’amours » [archive], sur leparisien.fr.
  23.  6 par lui et 9 par Brigitte Fontaine. Sur le total de ses 13 chansons, la plupart se trouvent sur le CD Higelin / Fontaine, réédité en 1996
  24.  « Arrêté du 16 janvier 2014 portant nomination et promotion dans l’ordre des Arts et des Lettres » [archive], sur http://culturecommunication.gouv.fr [archive] (consulté le 6 octobre 2014).
  25.  « Ce que le temps a donné à l’homme » [archive], sur Arte.tv
  26.  Diffusion podcast du 15 août 2016. [archive]
  27.  Diffusion podcast du 16 août 2016. [archive]
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