Karl Lagerfeld nous a quittés ce génie de la mode

Karl Lagerfeld

 

 

 

 

 

 

 

 

Karl Lagerfeld, né Karl Otto Lagerfeldt, né probablement le  à Hambourg (Allemagne) et mort le 1 à Neuilly-sur-Seine2, est un grand couturierphotographeréalisateur et éditeur allemand.

Il était le directeur artistique de la maison de haute coutureChanel à Paris à partir de 1983, de la maison italienne Fendià Rome à partir de 1965 et de sa propre ligne à partir de 1984.

Biographie

Naissance

Karl Lagerfeld refuse de dévoiler sa date de naissance en avançant qu’il ne la connaît pas lui-même3. La presse suppose qu’il est né en 19334 – plus exactement le 5 – ou en 19356,7. En 2012, il dément ces deux affirmations8,9.

Le journal allemand Bild am Sonntag publie en 2003 des extraits de baptêmes du registre religieux de la ville de Hambourg, ainsi qu’un commentaire de son institutrice et de l’un de ses camarades qui confirment l’année 1933. En 1990, il affirme être né en 193810. Le 10 septembre 2008, il laisse fêter ses 70 ans. En 2013, dans un entretien accordé à Paris Match, Lagerfeld affirme qu’il est né en 1935 et que sa mère a changé la date sur son acte de naissance11,12.

Karl Lagerfeld parle couramment l’allemand, le français et l’anglais13.

Origines et jeunesse

Karl Lagerfeld14 est le fils d’Otto Lagerfeldt15, représentant de commerce d’origine suédoise du producteur de lait concentré Glücksklee-Milch Gmbh (de)et de son épouse d’origine prussienne, Elisabeth. De son propre aveu, ses relations avec sa mère restèrent distantes au cours de sa vie, mais étaient plus légères que celles qu’il avait avec son père, et empreintes d’un profond respect. Lagerfeld dit avoir beaucoup appris de sa mère, en particulier :« savoir donner des réponses exactes. » Sa mère était une grande lectrice : elle s’enfermait pour lire. Il déclara un jour « qu’il avait trouvé ses parents chouettes. »[réf. souhaitée]

Domaine de Bissenmoor en 1908.

En 1934, Otto et Elisabeth Lagerfeldt achètent un domaine près de Bad Bramstedt dans le Schleswig-Holstein. Le domaine de Bissenmoor fait alors plus de 500 hectares. La famille y réside jusqu’en 1939, puis elle retourne àHambourg. Alors que les bombardements alliés détruisent à 80 % la ville de Hambourg en 1944, les Lagerfeldt regagnent le domaine de Bad Bramstedt avec leurs enfants. Le jeune Lagerfeld y suivra pendant quelques années des cours à l’école privée Jürgen Fuhlendorf. Quand sa famille retourne de nouveau à Hambourg en 1949, il poursuit ses études à l’école Bismarckpendant deux ans[réf. souhaitée]. Sa vocation de couturier remonte précisément au 13 décembre 1949 lorsqu’il accompagne sa mère à son premier défilé de mode, celui de Christian Dior. Passionné de dessin, le jeune Karl se met à dessiner des modèles16.

En 195217, Karl et sa mère quittent l’Allemagne et gagnent Paris18, alors la capitale de la mode. Il est élève dans une école privée, puis au lycée Montaigne.

Après avoir travaillé en tant qu’illustrateur de mode, il s’installe en 1954 à Paris, notamment au 7 quai Voltaire dans un hôtel particulier. Le 25 novembre 1954, il remporte le premier prix du concours du « Secrétariat international de la laine », organisé par la marque Woolmark, ex-æquo avec Yves Saint-LaurentNote 1. Le couturier Pierre Balmain, qui fait partie du jury, le remarque et le recrute comme assistant de 1955 à 1962. C’est le début d’une brillante carrière professionnelle16.

De Pierre Balmain à Fendi

Parallèlement, Karl Lagerfeld est nommé directeur artistique chez le couturier Jean Patou en 195921. Peu de temps après, il choisit de mener une carrière de styliste indépendant contractuel et de créer des collections de mode, successivement pour la France, l’Italie, l’Allemagne et le Japon16. En 1963, il innove en instaurant le prêt-à-porter et crée les accessoires de la marque de mode Chloé, durant vingt années, jusqu’en 1983. Depuis 1965, il travaille également pour la maison italienne Fendi à Rome19, dont il crée le logo22.

Chanel

En 1983, Lagerfeld est nommé directeur artistique pour l’ensemble des « collections Haute couture, prêt-à-porter et accessoires » de la maison Chanel qui à l’époque frôle la fermeture complète, et dont il doit relancer l’activité. Dans les années 1980, il choisit le mannequin Inès de La Fressange23 pour représenter l’image de Chanel. Elle est le premier mannequin à signer un contrat d’exclusivité avec une maison de haute couture et la première à devenir autant médiatisée dans l’histoire de la mode. L’esthétique de Lagerfeld est basée sur des contrastes noir/blanc, qui étaient également les couleurs à la base du style de Coco Chanel. N’étant pas intéressé au chiffre d’affaires, ne mettant jamais son « nez dans les comptes », il est soutenu par Alain Wertheimer propriétaire avec son frère de la maison de couture et dispose d’« une liberté totale » selon ses dires24.

Il choisit la chanteuse et actrice Vanessa Paradis comme principale représentante de la maison Chanel. Il la photographie à de nombreuses reprises pour des revues de mode prestigieuses et plusieurs campagnes de publicité (parfum, sacs, cosmétiques). En 2013, il réalise le court-métrage Once Upon a Time à la Cité du Cinéma de Luc Besson à Saint-Denis avec Keira Knightley dans le rôle de Coco Chanel et Clotilde Hesme dans celui de sa tante Adrienne Chanel25.

De Chloé à H&M

Karl Lagerfeld en 2005 en compagnie de la styliste bolivienne Monica Moss (en).

En 1984, Lagerfeld ouvre, avec un succès relatif, sa propre maison de prêt-à-porter, la marque « Karl Lagerfeld », qui est ensuite rachetée par le groupe Cora-Revillon. En 1991 il est à nouveau nommé directeur artistique chez Chloé23 pour redorer la marque en plein déclin26.

Lorsque son compagnon Jacques de Bascher (de 1971 à 1989) meurt du sida, Karl Lagerfeld achète en 1990 près de Hambourg une maison qu’il nomme en son hommage Villa Jako et crée en 1992 un parfum baptisé Jako16.

En 1998, il ouvre la Lagerfeld Gallery, consacrée à la photographie et aux livres27 avec, en sous-sol, une collection de prêt à porter féminin de luxeportant le même nom, dessinée par lui et fabriquée en Allemagne. La marque sera renommée Lagerfeld Collection sept ans après28.

Pendant quinze ans, Lagerfeld ne paie pas d’impôts en France et se voit réclamer, en 1999, un redressement fiscal de 87 millions de francs. Son avocat Alain Belot contacte directement le ministre de l’Économie et des Finances, Dominique Strauss-Kahn, pour avoir une « remise » sur ce montant. Une démarche qui permettra à Lagerfeld de ne payer que 46 millions de francs, créant une polémique29 à l’origine de l’affaire de la cassette Méry. En effet, Dominique Strauss-Kahn est notamment accusé d’avoir octroyé, en tant que ministre, une ristourne fiscale de 160 millions de francs à Lagerfeld, en échange de la remise par l’avocat de ce dernier d’une cassette contenant des aveux de Jean-Claude Méry, financier occulte du RPR30.

En conséquence, Lagerfeld est contraint en avril 2000 de vendre la collection de tableaux, de meubles et d’objets d’art du xviiie siècle français qu’il possède dans son hôtel particulier. La maison de vente Christie’s proposera à Monaco l’ensemble de la collection dans des ventes qui feront date parmi les plus célèbres ventes aux enchères du xxe siècle de mobilier et d’objets d’art français du xviiie siècle, à l’égal des collections du couturier et mécène Jacques Doucet à Paris en 1912. Sa collection, estimée à 180 millions de francs, est dispersée pour un montant de 139 millions31. Pour régler cette dette, il doit également vendre son château de Penhoët situé à Grand-Champ dans le Morbihan pour 8 millions de francs32

En 2004, le couturier lance une « collection capsule » de prêt-à-porter de trente vêtements pour H&M. Dans certaines boutiques, la collection est vendue en quelques minutes27. Irrité par le peu de vêtements mis en vente dans les magasins de la chaîne, et devant la déception des clients repartis bredouilles, Lagerfeld déclare : « Je trouve pénible que H&M ait contrarié tant de gens. C’est du snobisme dans l’antisnobisme33. »

Au cours de sa carrière, Lagerfeld a dessiné plusieurs costumes pour le monde du spectacle : opéra de la Scala de Milan, opéra de Florenceballets de Monte-Carlo. Au cinéma, il a conçu les tenues extravagantes du film Talons aiguilles de Pedro Almodóvar et celles de Callas Forever de Franco Zeffirelli. Il a aussi dessiné les tenues des tournées de Kylie Minogue et Madonna.

En 2007, deux ans après avoir revendu toutes ses marques (la Lagerfeld Gallery, une collection sous licence pour hommes et femmes et des accessoires, la boutique parisienne de la Rive Gauche et la boutique de Monaco) à Tommy Hilfiger34 pour 30 millions de dollars28, Karl Lagerfeld lance une nouvelle ligne, K par Karl. En parallèle, il est rejoint chez Chanel par Amanda Harlech, l’ancienne consultante de John Galliano35.

Début 2012, il choisit un bijou en calcédoine de la joaillière Suzanne Belperron comme symbole de la collection printemps-été 2012 de la maison Chanel36,37. La même année, il crée une nouvelle marque en vente exclusivement sur le site internet Net-a-Porter, nommée KARL38,39. En novembre, il est élu « styliste le plus influent des 25 dernières années »40. Ses multiples activités reposent sur une large équipe de stylistes qui l’assistent chez Fendi, Chanel ou pour sa propre marque35.

Activités annexes

Karl Lagerfeld avec Albert II de Monaco et Charlene Wittstock en 2011.

Parfums

En 1989, Karl Lagerfeld commence sa collaboration avec la marque de parfums Fabergé Unilever[réf. souhaitée].

En 2008, il travaille pour Coty sur une nouvelle ligne de parfums, société qu’il quitte en octobre 2012 avant de travailler pourInterparfums[réf. souhaitée].

Le , Lagerfeld lance deux parfums (pour hommes et femmes) avec son nouveau commanditaire Interparfums41.

Lignes de parfums42
  • Karl Classic (1978)
  • Karl Lagerfeld Femme (2014)
  • Karl Lagerfeld Homme (2014)
  • Private Klub (2015)
  • Les Parfums Matières (2017)

Photographie

Karl Lagerfeld a également une activité de photographe depuis 1989[réf. souhaitée].

Il a publié de nombreux livres de photographie édités chez l’éditeur allemand Gerhard Steidl. L’architecture, le corps humain et l’univers du luxe sont alors ses thèmes principaux. Il remporte en 1996 le Prix culturel de la Société allemande de photographie43.

Du 16 octobre 2015 au 20 mars 2016, le créateur expose son œuvre photographique à la Pinacothèque de Paris, A Visual Journey44.

En 2016, il réalise un portfolio de 19 artistes dans Madame Le Figaro du 15 janvier45.

Autres

Karl Lagerfeld au Festival de Cannes 2007.

Karl Lagerfeld est par ailleurs propriétaire de la librairie 7L — spécialisée en particulier dans la photographie — et d’une maison d’édition du même nom, rue de Lille dans le 7e arrondissement.

En 2000, voulant retrouver une taille fine pour entrer dans les vêtements très cintrés que Hedi Slimane crée alors pour Dior Homme, il entreprend sous la direction du Dr Jean-Claude Houdret un régime draconien, qui lui fera perdre 43 kilos en treize mois46. Ils en tireront un livre à succès, Le Meilleur des régimes47.

En 2004, il dessine pour la maison Chanel les deux timbres de la Saint-Valentin émis par La Poste française48,49.

En 2006, Lagerfeld joue son propre rôle dans le film La Doublure de Francis Veber et sort une compilation Les musiques que j’aime50. En 2007, il est le protagoniste principal d’un documentaire, Lagerfeld Confidential de Rodolphe Marconi. Il prête sa voix également à Fabu, le méchant de Totally Spies ! Le film, et il crée une bûche de Noël pour le traiteur Lenôtre51.

En 2008, il accepte d’être l’animateur de la station de radio « K109 The Studio » sous le nom de DJ Karl sur la bande son du jeu vidéo Grand Theft Auto IV52,53. Il pose pour une publicité de la Sécurité routière, portant un gilet réfléchissant sur son costume, au bord d’une route, avec pour slogan « C’est jaune, c’est moche, ça ne va avec rien, mais ça peut vous sauver la vie54. »

Il s’occupe de l’architecture d’intérieur de la Isla Moda, îlot consacré à la mode à Dubaï55.

En 2009, Lagerfeld prête sa voix dans le morceau Rondo Parisiano du groupe de musique électroniqueSomethingALaMode, qui avait composé la musique de son défilé « Chanel Croisière » en 56. Il habille l’édition « coffret de Noël » du Petit Larousse illustré.

Il rhabille une bouteille Coca-Cola Light à son effigie57 et « relooke » le journal Libération du 22 juin 201058. Il s’associe avec Optic 2000 pour créer 55 modèles de paires de lunettes59.

En 2011, Lagerfeld dessine le nouveau maillot de l’équipe de France de football. Il rhabille trois nouvelles bouteilles Coca-Cola Light. Il tourne dans un spot publicitaire de la marque Volkswagen et réalise une série de publicités pour les glaces Magnum. En avril de la même année, il commente pour une chaîne de télévision le mariage de Catherine Middleton et du prince William, ainsi que le jubilé de la reine Élisabeth II avec Stéphane Bern et Marie Drucker. Il illustre le calendrier Pirelli de cette année, et réalise une quatrième collection de quinze pièces pour la marque Hogan60.

En 2012, Lagerfeld devient le rédacteur en chef du journal Metro pour l’édition du 6 février 201261 et apparaît dans le clip de Jean-Roch auprès de Snoop Dogg, jouant le rôle de Dieu. Il signe le numéro de mai d’Architectural Digest, dans lequel il expose son appartement parisien, ses derniers projets et sa collection de bijoux de la joaillière Suzanne Belperron62. En mai, il est chargé de la scénographie de la 26e Biennale des antiquaires.

En 2016, Karl Lagerfeld se lance dans le design en immobilier américain. En partenariat exclusif avec Eddie Trump Group et Jules Trump, Karl Lagerfeld contribue à la conception de deux espaces résidentiels à proximité d’une plage de Miami63.

Il meurt le  à l’hôpital américain de Paris, à Neuilly-sur-Seine, à l’âge de 85 ans64,65.

Déclarations politiques

En novembre 2017, il qualifie les migrants établis en Allemagne d’« ennemis » des juifs. Critiquant la politique d’accueil des migrants d’Angela Merkel, il déclare : « On ne peut pas […] tuer des millions de juifs pour faire venir des millions de leurs pires ennemis après »66. En mai 2018, il déclare envisager de renoncer à la nationalité allemande en raison de la politique migratoire d’Angela Merkel, qui a selon lui provoqué l’émergence du parti AfD en Allemagne67.

Distinctions

Décoration

Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d’honneur (2010) par Nicolas Sarkozy.

Filmographie

Cinéma

Télévision

  • 2005 : Signé Chanel (lui-même, documentaire)
  • 2008 : Karl Lagerfeld – Un roi seul (lui-même, documentaire)
  • 2010 : The Red Carpet Issue (lui-même, documentaire)
  • 2011 : Le jour d’avant (lui-même, série documentaire)
  • 2012 : Fashion ! (lui-même, série documentaire)
  • 2012 : Karl Lagerfeld se dessine (lui-même, série documentaire)

Il a également été collaborateur artistique et costumier de nombreux films mais aussi réalisateur de plusieurs courts-métrages.

Costumier :

Ouvrages

Dans la culture populaire

Caricatures

  • En 1997, Karl Lagerfeld devient la première personnalité de la mode à avoir sa marionnette aux Guignols de l’info70,71. En 2000, le couturier se construit un nouveau personnage en s’imposant un régime draconien grâce auquel il perd 42 kilos. À la même époque, le créateur « troque ses blouses à lavallière et son éternel éventail pour un look SM chic »71. Il donne ainsi naissance à ce qu’il appelle une seconde « marionnette » (lunettes noires, catogan blanc et cheveux poudrés de shampoing sec, chemises Hilditch & Key, faux col rigide agrémenté d’une large cravate de soie rehaussée d’une épingle à cravate, gants noirs ou mitaines à gouttes surpiqués en cuir, jeans ou slim en cuir) qui masque avantageusement les signes de l’âge72.
  • Karl Lagerfeld est caricaturé dans Les Psy, tome 12, sous le nom de T. Delucca73.
  • Son alter ego apparaît dans le dessin-animé Moot-Moot74.
  • Un poney du nom de Hoity Toity porte ses traits dans un épisode de My Little Pony75.
  • Il est caricaturé dans Karl LagerFlow de Disiz76.
  • Il apparaît dans le jeu vidéo Grand Theft Auto IV en 2008, sous le pseudo de DJ Karl en tant que DJ pour la station de radio K109 The Studio.
  • Dans l’épisode 30 de la saison 2 de Kaeloo, Mr. Chat, adopte le style vestimentaire et capillaire de Karl Lagerfeld.
  • Descend un escalier dans “Platée”, opéra de Jean-Philippe Rameau, mis en scène par Robert Carsen avec une chorégraphie de Nicolas Paul et donné à l’Opéra Comique en 2014.

Apparitions dans des romans

  • Il est un personnage secondaire du livre La Possibilité d’une île, 2005, de Michel Houellebecq.
  • Karl Lagerfeld apparaît aussi dans les romans Tibère et Marjorie, 2010, de Régis Jauffret et Photo-Photo, 2010, de Marie Nimier.
  • Trois définitions de l’amour de Caroline Bongrand, Robert Laffont, 2013, 355 p. (ISBN 978-2-221-13367-5).Dans ce roman, Gilles, chimiste d’un groupe américain de cosmétiques, est chargé de créer, pour le compte de Karl Lagerfeld, un parfum rendant amoureux qui le sent.
  • Karl Lagerfeld est cité à de nombreuses reprises dans Le Diable s’habille en Prada.
  • Marie-Noëlle Demay publie, en mai 2018, chez Flammarion, Le Crocodile devenu le sac à main de Karl Lagerfeld (ISBN 978-2-08-143309-0), roman dans lequel le couturier occupe une place non négligeable.

Apparitions dans des films

  • En 2008 toujours, la Sécurité Routière française lance une campagne pour promouvoir l’usage ou la possession d’un gilet jaune fluo obligatoire à vélo ou pour les automobilistes, « C’est jaune, c’est moche, ça ne va avec rien mais ça peut vous sauver la vie » illustrée par une photo où Lagerfeld apparaît en smoking revêtu d’un gilet jaune77.
  • Il apparaît dans Oggy et les Cafards (saison 4, épisode 223, Oggy et l’œuf de Pâques).
  • Il est interprété par Nikolai Kinski dans le film Yves Saint Laurent de Jalil Lespert, 2014.

Jouets

  • En 2008, un ours en peluche Steiff est créé à son effigie.
  • En 2014, sa poupée entre dans la gamme Barbie78.

Choupette

Article détaillé : Choupette (chat).

Choupette, née le 15 août 2011, est le chat de Karl Lagerfeld depuis Noël 2011. Appartenant à l’origine au mannequin Baptiste Giabiconi, Choupette a été dépossédée de son maître par son gardien79. Lagerfeld explique ce changement de propriétaire dans Closer : « Baptiste Giabiconi m’a demandé de m’en occuper pour deux semaines, pendant son absence. Mais j’ai ensuite refusé de la lui rendre. Elle est trop mignonne80. »

Source d’inspiration pour le directeur artistique de Chanel, Choupette est aussi le modèle publicitaire de plusieurs marques, comme Shu Uemura ou Opel. Riche et célèbre, elle a généré près de trois millions d’euros en 2014 selon l’hebdomadaire La Tribune81,82. Sa première apparition médiatique a eu lieu sur le réseau social Twitter le 16 janvier 2012 lorsque Stephen Gan, rédacteur en chef de V, a tweeté une photo d’elle dans l’appartement de Lagerfeld83.

En février 2015, Karl Lagerfeld confie à CNN être « tombé amoureux » de Choupette et avoir pris les dispositions testamentaires nécessaires destinées à pourvoir à ses besoins84. Le mois suivant, il poursuit dans la même verve sur France 3 lors de l’émission Le Divan, affirmant : « Elle a sa propre petite fortune, c’est une héritière : s’il m’arrive quelque chose, la personne qui s’en occupera ne sera pas dans la misère. L’argent des pubs où elle apparaît a été mis de côté pour elle85,86. »

Notes et références

Notes

  1.  La photo de 1954 marquant la remise de ce prix sera exploitée pour de la publicité durant les années 2010, entre autres dans la presse anglo-saxonne19, par la marque Woolmark. Par ailleurs, le prix a été décerné à trois ex-æquo, puisque Colette Bracchi20est citée sur la photo : « […] Karl Lagerfeld, Yves Saint Laurent, and Colette Bracchi (pictured left to right) were all winners of the international Woolmark Award in 1954. »

Références

  1.  « Le couturier Karl Lagerfeld est mort » [archive], sur lefigaro.fr.
  2.  http://www.purepeople.com/article/karl-lagerfeld-est-mort-a-l-age-de-85-ans_a325121/1 [archive]
  3.  « Fashion-Forum »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  4.  « Karl Lagerfeld – Biographie »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  5.  Gisela Reiners, « Der große Karl wird doch schon 80 » [archive]
  6.  Quid 2006, éditions Robert Laffont.
  7.  Affirmation du couturier, d’après l’interview d’Anne-Cécile Beaudoin et Elisabeth Lazaroo « Journalistes et pseudo-biographes cavalent encore après votre date de naissance. Aidez-nous, 1933 ou 1938 ? Au milieu : 1935 » dans Paris Match, 28 avril 2013 [1] [archive]
  8.  

     Karl Lagerfeld sur rtl.fr [archive]

  9.  Jordan Grevet, « Karl Lagerfeld révèle son âge pour la première fois » [archive]News Stars, sur closermag.frMondadori France (consulté le 26 avril 2013) : « Interrogé dans Paris Match, à qui il accorde cette semaine une longue interview, Karl Lagerfeld lève enfin le voile sur son année de naissance. Et il s’agit de… 1935. »
  10.  Interview anti portrait chinois lors de l’émission Lunettes noires pour nuits blanches présentée par Thierry Ardisson et diffusée le 24 mars 1990.
  11.  Voir sur parismatch.com. [archive]
  12.  « Journalistes et pseudo-biographes cavalent encore après votre date de naissance. Aidez-nous, 1933 ou 1938 ? – Au milieu : 1935. Ma mère avait changé la date. C’était plus facile de faire un 3 ou un 8. » Pourtant dans cette entrevue est publié un dessin de l’artiste, montrant sa mère assise, les jambes croisées, regardant un homme debout devant elle, dessin sous lequel l’artiste a écrit, de sa main, et en français : « Portrait de ma mère fait en 1948. J’avais 10 ans. » (« J’avais dix ans » est écrit entre parenthèses sous le dessin). Il serait donc né en 1938 . Cf. Julie Lacourt, « Karl Lagerfeld affirme être né en 1935 » [archive], sur lexpress.fr.
  13.  Vanity Fair, « Karl Lagerfeld : « Je détesterais être ami avec quelqu’un comme moi. » », Vanity Fair,‎  (lire en ligne [archive], consulté le 21 août 2018)
  14.  Il a simplifié son nom, qui ne porte plus le « t » final de Lagerfeldt.
  15.  Paul Sahner : Karl, mvg verlag, Munich, 2009 (p. 15en ligne [archive]
  16. ↑ a b c et d « Karl Lagerfeld, être et paraître », émission Un jour, un destin présentée par Laurent Delahousse, 19 février 2017
  17.  Karl Largerfel cité dans : Sabine Syfuss-Arnaud, « Heureux comme un Allemand en France », Challengesno 351,‎ p. 55 (ISSN 0751-4417)
    « Le 28 août 1952, je suis arrivé à la gare du Nord à Paris. […] J’étais venu passer deux ans au lycée, mon séjour s’est un rien prolongé. »
  18.  « Karl Lagerfeld, l’homme fort de Chanel et Fendi », LExpress.fr,‎  (lire en ligne [archive], consulté le14 octobre 2017)
  19. ↑ a et b (en) Woolmark Prize, « moving fashion forward (publicité) »Vogue,‎ p. 666 à 667 (ISSN 0042-8000)
  20.  « Lire / Beautiful people, d’Alicia Drake » [archive], sur lest-eclair.frL’Est-Éclair (consulté le7 janvier 2013) : « Au bout du groupe se tient Colette Bracchi,[…]. C’est elle qui disparaîtra des radars de la mode. »
  21.  « Karl Lagerfeld, le touche-à-tout de la mode haute couture » [archive], sur vogue.fr (consulté le 26 février 2017).
  22. ↑ a et b Grazia.fr, « Karl Lagerfeld », Grazia.fr,‎  (lire en ligne [archive], consulté le 14 octobre 2017)
  23. ↑ a et b « It’s a Karl’s world » [archive] Elle.be, 5 novembre 2008.
  24.  Thiébault Dromard, « Les Wertheimer aussi riches qu’invisibles », Challengesno 397,‎ p. 44 à 48 (ISSN 0751-4417)
  25.  (en) Kristiano Ang, « Karl Lagerfeld Debuts Short Film in Singapore » [archive], sur wwd.comWWD(consulté le 9 mai 2013)
  26. ↑ a et b « Karl Lagerfeld : Directeur artistique de la maison Chanel et fondateur de la marque Karl Lagerfeld » [archive], sur www.lsa-conso.fr (consulté le 14 octobre 2017)
  27. ↑ a et b « Karl Lagerfeld » [archive]Mode, sur elle.frElle (consulté le 30 juin 2012)
  28. ↑ a et b (en) Vanessa Grigoriadis, « Karl Lagerfeld, Boy Prince of Fashion » [archive], sur nymag.comNew York Magazine (consulté le 30 juin 2012)
  29.  « Ces people fâchés avec le fisc. » [archive]
  30.  « Strauss-Kahn, le rapport accablant » [archive]L’Express, 7 juin 2001.
  31.  Vincent Noce, « Collection Lagerfeld: vente décousue. Le remarquable mobilier XVIIIe a pâti à Monaco d’une faible mise en scène » [archive], in liberation.fr, 2 mai 2000.
  32.  Jérôme Dupuis,Gilles GaetnerJean-Marie Pontaut« Le cas DSK s’aggrave » [archive], sur lexpress.fr.
  33.  « Le snobisme d’H&M agace Karl Lagerfeld » [archive]L’Expansion, 17 novembre 2004.
  34.  AFP, « Tommy Hilfiger rachète les marques de Karl Lagerfeld » [archive], sur lalibre.beLa Libre Belgique (consulté le 30 juin 2012)
  35. ↑ a et b (en) Lynn Barber, « My brilliant career » [archive], sur The Guardian (consulté le 25 février 2015)
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  82.  « Choupette, le chat de Karl Lagerfeld: vous n’y échapperez pas », LExpress.fr,‎  (lire en ligne [archive], consulté le 14 octobre 2017)
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Voir aussi

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Bibliographie

  • Karl Lagerfeld : journal de mode / Anna Piaggi. Fribourg : OLF, 1986, 222 p. (ISBN 2-8264-0046-0). Les dessins, aquarelles au crayon et à l’encre, que Lagerfeld a réalisés pendant treize ans du même modèle Anna Piaggi.
  • Découvre la mode de Karl Lagerfeld / Nadine Coleno ; photogr. Jean-Baptiste Rouault. Paris : Éd. du Regard, 2004, 27 p. (ISBN 2-84105-170-6)
  • Beautiful people : Saint Laurent, Lagerfeld : splendeurs et misères de la mode / Alicia Drake ; trad. Bernard Cohen et Odile Demange. Gallimard, coll. « Folio » n° 5025, 2010, 604 p. (ISBN 978-2-07-040259-5). Ce récit de la rivalité qui ne cessa jamais d’opposer les deux créateurs de mode offre une chronique des années 1970 et 1980.
  • Merci Karl ! / Arnaud Maillard ; avec la collaboration de Claire Germouty. Paris : Calmann-Lévy, 2007, 256 p.(ISBN 978-2-7021-3828-1). L’auteur n’a pas vingt ans quand il décroche son premier stage chez Karl Lagerfeld. Pendant quinze ans, il travaillera avec ce créateur de mode, jusqu’à devenir directeur du studio de la Lagerfeld gallery.
  • Karl Lagerfeld, parcours de travail : exposition, Paris, Maison européenne de la photographie, du 15 sept. au 31 oct. 2010 / commissariat Eric Pfrunder, Gerhard Steidl, Jean-Luc Monterosso, Pierre Passebon. Göttingen : Steidl, 2010, 223 p. (ISBN 978-3-86930-214-0). Rétrospective de l’œuvre photographique du créateur.
  • Moi… Karl Lagerfeld : une autobiographie imaginaire / Jérémy Patinier. La Varenne-Saint-Hilaire : l’Opportun, 2013, 190 p. (ISBN 978-2-36075-209-6). À partir de ses propos rapportés par la presse française et internationale, fait le portrait du styliste, directeur artistique de la maison Chanel, retrace sa carrière et présente son point de vue sur la mode, les médias, etc.
  • Karl’s secrets / Tiffany Cooper, Marabout, Paris, coll. « Marabulles », 2015 (ISBN 978-2-501-10455-5)
  • Jacques de Bascher, dandy de l’ombre, Marie Ottavi, 290 p., Séguier, 2017 (ISBN 9782840496472)Biographie du compagnon de Karl Lagerfeld de 1971 à 1989.
  • Raphaëlle BacquéLes visages de Karl Lagerfeld, reportage biographique, publié en 6 volet dans Le Mondeentre le 21 et le 25 août 2018.
  • Laurent Allen-Caron, Le mystère Lagerfeld, Fayard, , 280 p. (lire en ligne [archive])

Articles connexes

Liens externes

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2 réponses

  1. Même Karl pourrait jouer à un jeu ou deux en solitaire

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