Kenny Rogers nous a quittés RIP

Kenny Rogers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Kenny Rogers, né le  à Houston (Texas) et mort le  à Sandy Springs (Géorgie)1, est un acteur, chanteur de musique country et compositeur américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Kenny Rogers est le quatrième des sept enfants de Floyd Rogers et de sa femme Lucille, respectivement charpentier et infirmière. D’après les registres de naissances de l’État du Texas, son deuxième prénom est Ray et il est en effet parfois appelé “Kenneth Ray Rogers” dans les génériques des films auxquels il participe.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Marié cinq fois, sa quatrième femme était l’actrice Marianne Gordon Rogers. Jusqu’à ce qu’il décède sa cinquième femme a été Wanda Miller. Rogers a une fille et quatre fils, dont des jumeaux nés en 2003.

Carrière[modifier | modifier le code]

Sa carrière commence pendant les années 1950, quand il enregistre plusieurs chansons avec un groupe de doo-wop appelé The Scholars. Rogers n’est pas le chanteur principal, et le groupe s’arrête après deux singles quand le leader décide de faire une carrière solo.

Resté seul, Kenneth Rogers lance son propre single That Crazy Feeling (1958) et connait un petit succès. Il rejoint The Bobby Doyle Trio, groupe de jazz avec lequel il joue dans des clubs et enregistre avec Columbia Records. Le groupe se sépare en 1965 et le single jazz que Rogers enregistre l’année suivante pour Mercury Records est un échec. Rogers travaille en tant que producteur, auteur et musicien pour d’autres artistes, dont les chanteurs country Mickey Gilley et Eddy Arnold. En 1966, il rejoint les New Christy Minstrels en tant que chanteur et contrebassiste.

Le succès du groupe n’étant pas celui sur lequel il compte, Rogers quitte le groupe, entraînant avec lui trois autres membres : Mike Settle, Terry Williams et Thelma Camacho. Ensemble, ils créent First Edition en 1967, qui devient “Kenny Rogers and The First Edition”, et accumule les succès dans les classements de ventes de musique pop et country avec, entre autres, Somethings BurningRuby, Don’t Take Your Love to TownReuben James et Just Dropped In (To See What Condition My Condition Was In). Pendant cette période, Rogers présente tous les aspects du hippie : long cheveux bruns, boucle d’oreille et lunettes de soleil rose. Rétrospectivement surnommé “Hippie Kenny”, Rogers a un style vocal beaucoup plus doux à cette époque que celui qu’il aura plus tard.

Quand le groupe se sépare en 1976, Rogers lance sa carrière solo. Ses compositions deviennent rapidement plus policées, chantées avec une voix parfois rauque mais toujours mélodieuse qui attire le public pop tout comme les fans de country. Plus de 60 chansons enregistrées par Kenny Rogers ont atteint le top 40 des meilleures ventes US (dont 25 se sont placées en no 1 des ventes) et 50 de ses albums se sont classés dans les meilleures ventes. Ses compositions ont aussi été utilisées dans de nombreuses bandes originales de films tels que ConvoyUrban Cowboy et The Big Lebowski.

Sorti en , l’album The Gambler se vend entre 30 et 35 millions d’exemplaires, ce qui représente un quart de ses ventes totales d’albums2,3.

Kenneth Rogers chante également dans la célèbre chanson We Are the World.

Il sort en 1980 ce qui reste un des plus grands succès de sa carrière : Lady (en).

Il meurt le  à son domicile de Sandy Springs en Géorgie, de mort naturelle.

Discographie[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Comme acteur[modifier | modifier le code]

Comme compositeur[modifier | modifier le code]

Il a participé à la BO du film The Big Lebowski avec le titre To see what condition my condition was in. Ce titre, aussi connu sous le nom de Just Dropped In, fut aussi utilisé pour le générique de fin du jeu vidéo Driver 2 sorti en 2000.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Revenir plus haut en :a et b (en) Bill Friskics-Warren, « Kenny Rogers, Who Brought Country Music to a Pop Audience, Dies at 81 » [archive], sur The New York Times (consulté le 21 mars 2020)
  2.  (en) Beville Dunkerley, « Flashback: Kenny Rogers Introduces ‘The Gambler’ »Rolling Stone,‎  (lire en ligne [archive]).
  3.  (en) Rick Moore, « Behind the Song: “The Gambler” »American Songwriter,‎  (lire en ligne [archive]).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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