Préface de Claude Deloffre
Kinou, c’est mon amie, et je l’aime pour un tas de raisons, mais aussi parce qu’elle m’a toujours bien nourrie… Quelques fois même un peu trop… Ah ! On ne peut pas dire qu’on a encore faim quand on quitte sa table !
C’est dans ses veines, cette générosité, cette folie, cette excitation à l’idée de préparer un bon plat pour sa famille et ses nombreux amis. De voir le plaisir se dessiner sur les visages de ses convives. Elle avoue : « Faire la cuisine, c’est le pied. J’adore manger et comme il faut aussi manger pour vivre, autant s’éclater ! »
Et commence alors quotidiennement le jeu de l’improvisation avec quantité de produits indispensables qu’elle collectionne dans ses énormes placards. « J’aime pratiquement tout. Comment peut-on se passer de beurre, d’huile d’olive, de citron, de pain, de chocolat, de carottes, d’ail, de pâtes, de thé, de café, de pommes de terre… Avec suffisamment de pommes de terre par exemple, on peut régaler une tribu. »
Si les invités sont particulièrement nombreux, cette épicurienne admet prévoir un menu à l’avance, simplement pour mieux profiter de la vie. Elle invente des plats, bien sûr, car « il faut oser oser » !
Elle peut faire mijoter des sauces pendant 8 heures et ses inspirations sont plutôt françaises et italiennes. Grâce à sa famille et à celle de son mari où l’on a toujours connu le bonheur simple du bien manger.
Ses premiers souvenirs gourmands sont plutôt robustes : gigot, fraises à la crème, sardines écrasées avec du beurre, quatre-quarts… Heureuse créature que cette femme dotée d’une excellente santé qui lui permet de manger de tout, sans tabou ni a priori.
Quand on lui demande ce que son livre va apporter de nouveau, elle répond : « Who knows ?… »Kinou, elle s’en fout, elle cuisine pour vous.