LE CENTRE WALLONIE-BRUXELLES

Le Centre Wallonie-Bruxelles

LE CENTRE WALLONIE-BRUXELLES

Paris, le 06 septembre 2017

EXPOSITION

40 street-artistes

1 photographe

Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Du 21/09/2017 au 19/11/2017

Vernissage le 20 septembre

©STROKAR Fred Atax & Jef Aerosol, L’enfant de Steung Méanchey – Graphisme : Bettina Pell.
Confronter les supports afin de créer des œuvres singulières : voilà ce que propose l’association STROKAR – heart stroke (arrêt cardiaque) en verlan et stroke pour coup de pinceau – à une quarantaine d’artistes de renommée internationale. L’association à l’initiative de ce projet a pour objectif d’accompagner les artistes des pays défavorisés à travers la promotion du street art. Partant des clichés du photoreporter Fred Atax, les artistes ont carte blanche pour retravailler les photos et ainsi créer des œuvres originales. Ces dernières, déjà présentées à Bruxelles en mai dernier, feront de nouveau leur apparition au Centre culturel belge à Paris du 21 septembre au 19 novembre 2017 dans le cadre du Festival Francophonie Métissée 2017.
Des clichés du monde entier vus sous un nouvel angle
Dans le village Rabelade avec les artistes participants au projet STROKAR 2017. De gauche à droite Stevo, Kanhubaï, Fico, Sabino, Misa Kouassi, Fred Atax, Josefa et Tchetcho.
40 street artistes et 1 photographe : voici les protagonistes de l’exposition qui aura lieu du 21 septembre au 19 novembre au Centre culturel belge à Paris en face de Beaubourg.
Cette exposition a été conçue par l’association STROKAR qui combine street art et engagement citoyen tout en contribuant au développement des artistes des pays défavorisés. L’exposition s’accompagnera d’une programmation de performance live paintinget d’une conférence regards croisés street art belge versus street art français. L’exposition est double : elle s’inscrit en effet dans un axe Paris-Bruxelles et présente en exclusivité 7 artistes issus du village Reberlartes de l’île Santiago au Cap Vert. Ces artistes sont le symbole unique de la résistance du Cap Vert au colonisateur portugais qui a débuté l’évangélisation de l’île en 1870.
A l’origine de ce projet volontariste de coopération et d’échanges avec des artistes issus des pays émergents se trouvent :
  • Alexandra Lambert – directrice du MAD Brussels, centre de la mode et du designimpliquée dans la lutte contre le chômage et la pauvreté.
  • Fred Atax – reporter et réalisateur qui est notamment à l’initiative d’un coup de pouce humanitaire pour venir en aide aux victimes du typhon qui a touché les Philippines en 2013.
L’association a ainsi pour but de créer des nouveaux espaces d’expression pour aider les artistes dont le travail est parfois muselé et de stimuler les échanges interculturels. Strokar est interdisciplinaire : elle promeut des artistes du monde du street art, de la photographie, des arts plastiques, des arts visuels, du cinéma et des arts de la scène.
C’est dans cette optique qu’est née l’exposition où une quarantaine d’artistes de renommée internationale tels que Jef Aerosol, Steve Locatelli, Fred Ebami, Jean-Luc Moerman, Toxic, Denis Meyers ou encore Jérôme Mesnager ont retravaillé des clichés de Fred Atax pour en faire des réalisations uniques.
Près de 300 photos en noir et blanc, issues de plus de 100 pays dont 10 pays en situations critiques tels que le Népal, l’Amazonie ou encore les Philippines, ont été proposées aux artistes qui n’ont finalement gardé que 2 clichés. Ces derniers sont devenus des supports pour les artistes qui ont pu les modifier en toute liberté. De ce regard croisé entre la photographie et les autres moyens artistiques résulte une lecture entièrement nouvelle des clichés.
 
INFOS PRATIQUES

Horaires d’ouverture de l’exposition :

  • lundi au vendredi : 9h – 19h
  • samedi au dimanche : 11h- 19h

 

Centre Wallonie-Bruxelles : 
Salle d’exposition 
127-129 rue Saint-Martin 75004 Paris 
M° Rambuteau

Entrée : 5€
Tarif réduit (étudiants, seniors, groupes à partir de 10 personnes et demandeurs d’emploi) : 3€
Gratuit : Enfant -12 ans et Amis du Centre
Visite commentée : 
Mercredi 20 septembre à 17h par Fred Atax et Alexandra Lambert
LE CENTRE WALLONIE-BRUXELLES
Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris est un centre culturel qui promeut des artistes et créateurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles en France. Créé en 1979, en plein centre de la capitale, en face du Centre Pompidou, le lieu dispose d’une salle d’exposition, d’une salle de spectacles ainsi que d’une salle de cinéma.
Sa mission principale est la promotion de la culture belge francophone à Paris et sur l’ensemble du territoire Français. Elle propose une programmation diversifiée : spectacles vivants, exposition, cinéma, rencontres littéraires, etc.
A propos de STROKAR
Les biographies du street artist londonien, du street artist grec, des street artistes français, des street artistes américains et des street artistes belges présents à l’exposition:
A propos d’Ose
Ose est un artiste français né en 1984 à Paris.
Il s’installe à Montpellier en 2008 et découvre le pochoir en 2010 via le livre de Banksy Wall and Piece. Il se passionne alors pour cette forme d’art et d’expression. Il est à l’origine de la création du collectif StreetCam qui a pour objectif de promouvoir ce type d’expression.
Appréciant tout particulièrement le challenge de la minutie et la patience que requière cette technique, il réalise des portraits chargés d’émotion qu’il retranscrit par le biais des regards. La découpe des pochoirs se fait au scalpel et lui demande de longues heures de travail. Il se concentre sur les visages, les rides et les regards afin de raconter l’histoire d’une vie.
A propos d’Eddie Cola
©STROKAR Fred Atax & Eddie Colla, 2017
Eddie Colla est un artiste américain ayant débuté par la photographie avant d’investir les rues. Son travail attire l’attention durant la campagne présidentielle de 2008 où il utilise l’image de Barack Obama. En 2013, il devientconservateur à la galerie lOAKal d’Oakland puis organise l’exposition Made In China à la Ian Ross Gallery de San Francisco. Depuis 2014, il parcourt le monde, semant ses créations sur les murs des villes.
Ses personnages portent souvent des masques chirurgicaux et des gants, qui représentent la peur de lamauvaise qualité de l’air et de ses particules polluantes, la peur des maladies provoquant des déficiences immunitaires et infections respiratoires ou encore la protection contre un environnement hostile et aliénant.
A propos de Denis Meyers
©STROKAR Fred Atax & Denis Meyers
Denis Meyers, né en 1979 à Tournai, vit et travaille à Bruxelles. Artiste urbain, il est connu pour ses fresquesou pour ses stickers en forme de visage, imprimés et découpés à la main puis disséminés dans Bruxellesou ailleurs. Il se revendique typographe, une formation qu’il a suivie à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de la Cambre en Belgique.
Denis Meyers signe une collection de sweats et T-shirts pour la collection printemps-été 2016 de la marque belge Bellerose. Auparavant, il a aussi collaboré à des projets caritatifs (Plate-Forme Prévention Sida, Make-A-Wish, etc.) et peint sur de nombreux supports : planches de skate, cadres de vélo, verres à bière pour Duvel ou encore live painting lors d’événements phares.
A propos de Farm Prod 
Farm Prod est un collectif installé à Bruxelles depuis 2003 qui réunit plusieurs artistes-plasticiens (Alexis Corrand, Arno Debal, Guillaume Desmarets, Nelson Dos Reis, Fréderic Lebbe et Piotr Slachta) autour deprojets créatifs variés. Issus d’une même formation artistique, chaque membre a développé au fil du temps un univers personnel tout en nourrissant un travail collectif prolifique. L’équipe réunit aujourd’hui des profilset des compétences complémentaires au sein du groupe.
Cela fait une quinzaine d’années que ces différentes énergies organisent et participent ensemble à desévénements artistiques en Belgique et à l’étranger. Au fil des expositions et des performances, Farm Prod s’est naturellement orienté vers la valorisation d’espaces urbains et la réalisation de fresques.
Une des caractéristiques de leur travail collectif est de développer un univers homogène et adapté au contexte de l’intervention. La diversité de leur travail met en lumière un large panel de compétences et detalents au service d’une passion commune : la peinture.
http://www.farmprod.com/
A propos de Jazzu
Jazzu est la signature d’un autodidacte dont la modestie fait frontière avec la timidité. Il peint comme il respire par delà les filiations, les courants et les codes. C’est probablement la vitalité et la sincérité de son geste qui ont déjà mené galeristes et vendeurs à faire cohabiter ses toiles avec celles de Combas ou de Speedy Graphito.Pas de posture dans sa peinture, pas de préméditation, Jazzu est un instinctif qui travaille le ressenti dans unealchimie de couleurs et de matières que lui dictent ses sujets. Porté par la nécessité de traduire ce qu’il perçoit de l’actualité culturelle et politique de notre époque, on peut dire de sa peinture qu’elle est brute au sens primitif de l’acte. Pourtant, elle sait se faire sensuelle en texture, parfois même épidermique.
A propos de Fred Ebami
     ©STROKAR Fred Atax & Fred Ebami, 21 avril/Ouverture de la Galerie AllRighT, Bruxelles, 2017
Frédéric Ebami dit Fred Ebami est diplômé d’Oxford College, Oxford. Il est né le 17 juillet 1976.
Esprit libre, et coeur d’esthète, animé par différents maîtres à penser tel qu’Andy Warhol, Basquiat, Liechtenstein, ayant grandi dans l’univers du Comics et épanoui dans le monde du Pop Art.
Créatif pur, auteur d’images et d’harmonie, il ne peut vivre sans l’art qu’il respire comme d’autres respirent l’air. Parcours : Douala, Paris, Oxford, New-York, Dakar et tant d’autres villes dans ses rêves. Fred Ebami peint, dessine, crée pour ne pas crier et pour aller à votre rencontre.
http://www.fred-ebami.com/
A propos de POPAY
Graffeur, peintre et graphiste, Juan Pablo de Ayguavives, alias POPAY est né à Barcelone le 27 novembre 1971 et travaille actuellement en région parisienne.
Son free-style baroque est facilement identifiable: saturé de formes organiques, animales ou humaines haut en couleurs. Ses influences sont multiples: Jimi Hendrix, la techno des Spiral Tribe, l’art calligraphique oriental, les bandes dessinées et dessins animés, le film Star Wars ou encore des artistes comme JonOne, Combas, Di Rossa, Picasso.
L’artiste réalise également des illustrations pour la presse, des pochettes de disque, des tirages photos et autres projections vidéo. Ses oeuvres s’exposent aux quatre coins de l’Europe.
A propos de Jaune
©STROKAR Fred Atax & Jaune, Bateau Philippines
Il y a les maxi fresques, celles qu’on voit de loin et qui sont inratables comme le “Jef Aérosol” de la place Stravinski à Paris ou le récent mur de Parole pour le warm-up du Kosmopolite Art Tour.
A cela s’ajoute les œuvres à taille humaine, les collages généralement posés de façon visible puis les “discrets” qui ne s’exhibent pas vraiment et ne se livrent qu’au spectateur attentif.
C’est le cas du petit monde de Jonathan Jaune Pauwels, artiste pochoiriste bruxellois appelé Jaune aux petits travailleurs revêtus du gilet fluo, actifs, facétieux. Ils sont là, au pied du mur plongés dans une activité indépendante ou intégrant, récupérant un graff.
https://www.art-of-jaune.com/
A propos de Jérôme Mesnager
Jérôme Mesnager, est un ébéniste diplômé de l’école Boulle en 1974.
Il est l’un des fondateurs, en 1982, de Zig-Zag, un groupe d’une dizaine de très jeunes artistes qui décident d’occuper la rue ou des usines désaffectées en dessinant des graffitis.
En 1983, il invente l’Homme en blanc, “un symbole de lumière, de force et de paix”. Il a reproduit cette silhouette blanche à travers le monde entier, des murs de Paris à la muraille de Chine.
En 1990, Il exposera une série de palissades dans le XXème arrondissement de Paris sur le thème des combats à la galerie Loft.
En 1995, il réalise une grande peinture murale rue de Ménilmontant, dans le XXème : “C’est nous les gars de Ménilmontant”.
Jérôme Mesnager s’associe souvent avec Némo, dont le personnage fétiche est la silhouette noire d’un homme en imperméable coiffé d’un chapeau. À ce titre, il a accompagné le mouvement d’art urbain parisien (Blek le rat, Miss.Tic, Jef Aérosol, Némo, etc.) et la Figuration Libre au début des années 1980.
En 2006, Jérôme réalise une série de toiles inspirées par l’art nouveau et l’art déco. La même année, ils’attaque à l’Hôtel des Académies et des Arts à Paris et envahit l’espace avec ses Corps blancs.
http://jeromemesnager.com/
A propos de Jef Aerosol
Adolescent passionné de rock et de folk, Jef est fasciné par les journaux underground, fanzines et graphzines, pochettes de disques, affiches psychédéliques, BD et comics américains. Le jeune nantais, timide et rêveur, fantasme sur cet univers bouillonnant de Londres, San Francisco ou New-York. Inspiré par cette iconographie pop-rock-folk, Jef dessine, peint et découpe dans un style plutôt surréaliste.
Il découvre les premiers pochoirs sur les vêtements du groupe The Clash en 1977, puis sur les murs deBretagne où des messages dénoncent l’implantation d’une centrale nucléaire. En 1981, legraffiti-artist Futura 2000 bombe en direct sur une toile en fond de scène lors du concert de The Clash : les dés sont alors jetés : Jef a trouvé comment communiquer et avec quelle technique.
Il peint son premier pochoir à Tours en 1982. Il reste l’un des pionniers et chefs de file de cet art éphémère. Jef crée souvent des portraits de personnalités comme Elvis Presley, Gandhi, Lennon, Hendrix, Basquiat, Amalia Rodrigues, Dylan…mais unegrande partie de son travail est consacrée auxanonymes de la rue : musiciens, passants, mendiants et enfants dont il peint les silhouettes grandeur nature en noir et blanc, toujours surmontées de sa fameuse flèche rouge qui est la seconde signature de l’artiste. Ses travaux sont visibles dans de nombreusesexpositions, festivals, art-fairs, ventes publiques et évènements internationaux.  Il est représenté parplusieurs galeries en France et à l’Etranger.
En 2011, Jef a réalisé à Beaubourg (Paris) son plus grand pochoir à ce jour (350 m²), intitulé Chuuuttt !!!situé au cœur de la capitale, place Stravinski, face à la fameuse fontaine Tinguely – Niki de St Phalle tout près du Centre Georges Pompidou.
En 2012, Jef Aerosol célèbre ses 30 ans de pochoir.À cette occasion, la galerie Magda Danysz (Paris – Shangaï) a organisé hors les murs une grande exposition rétrospective à Orléans, dans la Collégiale Saint Pierre Le Puellier.
http://www.jefaerosol.com/
©STROKAR Fred Atax & Jef Aerosol, L’enfant chiffonnier de Steung Méanchey – Cambodge
A propos de Fouad HMI CNN
©STROKAR Fred Atax & Fouad HMI CNN, Once upon a time in the west, West Africa
En primaire, Fouad HMI peint sa première toile à la gouache. Cette toile sera exposée pendant 20 ans à l’école de l’Institut Ste Marie à Schaerbeek en Belgique. Depuis ce temps-là, son envie et sa passion pour le dessin ne le quitteront plus.
De 1984 à 1988, il acquiert donc les différentes techniques de dessins et de matières.
Il apprend la sérigraphie et les différentes techniques d’impression, puis il continue des cours de peintures tout en perfectionnant sa technique de peinture à l’huile.
Sa spécialisation se poursuit dans la sérigraphie mais sa passion se porte essentiellement sur la peinture et la création.
A partir des années 2000, il arpente les rues des différents quartiers de Bruxelles pour forger sa réputation et son art, mais c’est surtout au travers du travail social que sa fibre d’artiste et sa sensibilité à l’art urbainse feront ressentir.
Ses projets de décoration d’intérieur, sculptures et autres disciplines se poursuivent. Au fur et à mesure de ce parcours, HMI améliore sa technique autour des bombes de graff et devient le portraitiste incontournable du crew CNN.
A propos de Jean-Luc Moerman
©STROKAR Fred Atax & JL Moerman, 2016
Né en 1967 à Bruxelles où il réside, Jean-Luc Moerman est un artiste dont l’originalité de la pratique picturale reçoit toute l’attention de la scène internationale de l’art contemporain.
L’activité créatrice de Jean-Luc Moerman est étonnamment prolifique : conception de formes sur ordinateur, dessin sur du papier ou des photographies de magazines, peinture sur toile ou aluminium, peinture murale, découpage de vinyles ou mousses, collage d’adhésifs, etc. Les formes sont abstraites mais profondément organiques, les couleurs sont éclatantes et fluorescentes et les motifs semblent relever de logotypes tout en étant en perpétuelle mutation.
Entre l’atelier, la rue et l’espace d’exposition, Jean-Luc Moerman génère une circulation constante d’œuvres hybrides qui procèdent par contamination, tatouage et mutation.
Les formes semblent surgir aussi bien d’une histoire de la peinture abstraite que d’un art du graffiti, desbandes dessinées mangas que des nouvelles technologies numériques. Cependant, plutôt que d’adhérer à une pratique picturale identifiée ou à une catégorie esthétique, Jean-Luc Moerman préfère produire un art apte à diffuser de l’énergie dans tous les interstices de la vie urbaine et artistique.
A propos de Max Tétar
©STROKAR Fred Atax & JM Robert, Madagascar, 2016
Maxime Bour, qui porte le pseudonyme de Tetar, est un artiste singulier voire atypique dans l’univers parisien du street art.
Tetar couvre les murs de la capitale d’étranges graffitis. Certes, comme toutes les formes d’écriture, on peut y déceler des forces pulsives et gestuelles de la main comme de vraies signatures.
En fait, celles-ci sont très comparables à ces inscriptions que l’on découvre sur les murs des immeubles à Sao Paulo et qui proviennent de ces graffeurs dénommés les pixadores.
A propos de Bault 
Bault développe depuis plusieurs années un cabinet de curiosités peuplé de monstres, de personnages grotesques et d’environnements pollués. Fantasmagorie contemporaine, les formes coulent, se superposent et s’entremêlent, créant des peintures rupestres 2.0.
http://bault.tumblr.com/
A propos de MG La Bomba
©STROKAR Fred Atax & MG La Bomba, Anciens Etablissements Vanderborght/Bruxelles, 2016
Né en 1982 en Seine et Marne, MG débute très jeune le dessin et la peinture. Grandissant dans le quartier de“Ma cité va craquer”, il commence à observer les créations du crew CP5, qui l’ont beaucoup influencé.
Passant par différents ateliers d’arts plastiques, il commence à expérimenter le lettrage et étudie dans unlycée d’arts graphiques à Bobigny. L’ensemble de son travail s’appuie sur l’essence même du graffiti, l’artiste s’essaye sur les murs de son quartier, et c’est à ce moment-là qu’il rencontre l’artiste Jaze qui l’influence fortement. Le maire de sa commune entame malheureusement de grands travaux, qui font disparaître ses oeuvres.
Parti de Meaux très vite, il devient un “vandale” notamment sur la voie ferrée. Il parcourt pendant des années ces lieux afin d’y mettre de la couleur. Son but : embellir la vue des voyageurs. Perfectionnant son siglesans cesse, notamment sur les blocs électriques et ses lettrages en 3D dans des lieux risqués, il se démarque des autres vandales dans sa manière de faire.
Donnant de sa personne dans plusieurs projets artistiques sur les terrains, il rencontre de nombreux artistes lui permettant d’évoluer dans son travail. Mix-Art, Emmaüs et d’autres entités lui apportent une maturité graphiqueArrêté par les autorités au mois de mai 2013 en pleine exposition personnelle au Moki bar, il doit alors stopper ses performances sur la voie ferrée. Sa détermination toujours aussi palpable et sa passion le conduisent vers d’autres lieux. Son amour pour l’art est en effet sans limite et MG est un élément très actif de la scène urbaine graffiti d’aujourd’hui.
A propos de Monk
©STROKAR Fred Atax &Monk, Dirty Bird Népal, tremblement de terre avril 2015, 2016
Monk est un Bruxellois comme on en trouve plus beaucoup. Il est né, a étudié à Bruxelles et a travaillé à Bruxelles. Vous n’en saurez pas plus car l’homme aime cultiver le mystère. Une chose à noter tout de même : ses dessins viennent en effet de faire le tour du monde ! Dans la foulée de l’affaire du lion Cecil (lion braconné illégalement en 2015), il a imaginé et dessiné les héros de Disney chassés et tués. C’est ainsi qu’un plongeur remonte Ariel par les branchies et qu’un lord anglais pose fièrement aux côtés de Robin des Bois tombé dans son piège.
A propos de NovaDead
©AllRighT NovaDead, 2017
Artiste belgo-zaïrois de la mouvance street Art à la carrière internationalewriter interprétant les comics etfigure incontournable de la scène artistique liégeoise, NovaDead propose un univers mêlant formes abstraites et dessins futuristes, dans un tourbillon de techniques et de couleurs.
NovaDead, de son vrai nom Julien Crevaels, né à Mbandaka en 1977 est issu du graffiti et membre des Vltra Boyz. C’est un artiste autodidacte nourri aux comics, fasciné par le cosmos et les lois de l’univers mais également fortement influencé par d’anciennes traditions africaines des tribus Dogon et Mongo.
Sa peinture, contenant déformation de formes géométriques où parfois s’entremêlent des cercles développés en spirales, des courbes elliptiques voire hyperboliques, traduit une sensation dynamique. Elle questionne l’appréhension visuelle du mouvement, de la vitesse et de l’énergie. La vitesse se trouve dénotée par un brouillage où la lumière violemment contrastée joue sa partie, rythmant une image qui utilise surtout la gamme des valeurs fluorescentes et phosphorescentes.
https://www.novadead.com/
A propos d’Oeno
©STROKAR, Fred Atax & Oeno, Madagascar, 2016
C’est dès la fin des années 80 qu’Oeno s’impose dans le métro et dans les rues de Paris par lamultiplication incessante de son pseudonyme sous toutes ses formes. De l’encre à la bombe, il expédie en masse les wagons de la RATP à la casse, jusqu’au très médiatique bombage de la station Louvre, acte ultime du vandalisme en Europe qui le consacrera à jamais dans la Légende du Graffiti. Premier taggerincarcéré en prison pour ce fait d’arme, il nous revient aujourd’hui avec ses toiles originales et conceptuellesdont lui seul a le secret.
A propos de PAROLE
Peintre, performeur et sculpteur, autodidacte issu du graffiti, PAROLE est un artiste qui refuse l’assignation des pratiques, des étiquettes, l’enfermement dans la posture d’expert ou de spécialiste. Il s’attache à la distorsion des signes, la phonétique et les mots. Son travail est multiple : au carrefour des cultures, de savoir-faire, d’outils différents, son œuvre gravite toujours autour de l’écriture.
PAROLE jaillit de manière spontanée du vide de la feuille, produit imprévisible de ses émotions et de l’entrechoquement des lettres. Ce travail peut se déchiffrer comme une musique visuelle avec ses rythmes propres, ses symétries et ses silences. Il élève son graffiti au niveau de l’imagination et de la poésie, à mi-chemin entre la calligraphie et le logogramme.
Il s’agit pour lui d’inventer autant gestuellement que textuellement, de tordre, de déformer, de pétrir et de malaxer les lettres jusqu’à les rendre illisibles, opaques à toutes les lectures.
Leurs obscurités ne signifient pas qu’elles sont vides de sens, bien au contraire, elles libèrent un espace d’interpellation et d’interprétation.
PAROLE conçoit son travail comme une histoire collective, avec ses rencontres, ses collaborations, ses partages et ses résistances. Ses nombreux voyages (Brésil, Equateur, Liban, Chine, Irlande, Pologne, etc.) sont l’occasion de collaboration avec des artistes locaux et d’œuvres collectives autant dans les institutions que dans le milieu underground.
A propos de Moyoshi
Autodidacte et amoureux du trait, Moyoshi se présente tel un dompteur de feuilles et choisit la rue comme atelier pour s’y exprimer du sol au mur.
Que cela soit à la bombe, craie, ou pinceau, l’improvisation est souvent de mise dans ses oeuvres et apporte une dimension plus sauvage.
L’univers suggéré oscille entre l’abstrait, le végétal et l’animal. Formes et tracés composent en rythme ses oeuvres dynamiques, du mur au papier. De la couleur au noir et blanc, tout est mouvement.
©STROKAR, Fred Atax & Moyoshi, 2017
A propos de David Le Gouar
Né à Saint-Denis en 1973, David Le Gouar a installé son atelier à Douarnenez.
Artiste au parcours inclassable, il a suivi très jeune unesolide formation de dessin classique avant d’entamer un long voyage initiatique au coeur de laculture underground.
De Londres aux quartiers sud de Glasgow, deRotterdam à Naples et Paris, de la musique à la peinture en passant par la vidéo, David Le Gouar a affûté sa vision et son style, dans le sillage de mouvements alternatifs urbains et de la culture numérique.
Après quelques années, il décide de se consacrer principalement à la peinture.
Noir et cinglant, son travail déchire le voile de nos habitudes pour révéler les blessures et sentimentsnichés dans les violences modernes et ordinaires.
http://davidlegouar.ultra-book.com/
©STROKAR, Fred Atax & David Le Gouar, 2017
A propos de Toxic
©STROKAR, Fred Atax & Toxic, Madagascar
Né en 1965 dans le sud du Bronx à New-York, l’américain Torrick Ablack – surnommé Toxic – est l’un des pionniers du mouvement Graffiti du début des années 80. Toxic grandit dans le Bronx et commence à l‘âge de 13 ans à faire ses armes sur les trains et les murs de New-York, aux côtés de ses amis Kool Koor et le défunt A-One.
Ses rencontres avec Ramelzee et Basquiat (avec lesquels il forma plus tard le crew Hollywood Toile et lesHollywood Africans, nom d’un célèbre tableau de Basquiat) au début des années 80 furent déterminantes.
Toxic apparaîtra dans trois œuvres de Basquiat dont la plus connue est Toxic, réalisée en 1984. Cette même année, il expose à la célèbre galerie Fashion Moda du Bronx puis tout s’enchaîne : Allemagne, Angleterre, France, Hollande, Danemark, Suisse, Italie, Israël, etc.
Les toiles de Toxic constituent un univers attrayant assez complexe, bouleversant de couleurs, un parcours fait de symboles et de tagsGrand coloriste, Toxic dessine des profils “à la bombe”, ses personnagesflottent sur la toile en nous racontant des histoires.
Attendu depuis 10 ans en solo show, il a exposé à la galerie Géraldine Zberro en juin 2016 à Paris.
http://toxtds.com/
A propos de Zac Rylic
©STROKAR, Fred Atax & Zac Rylic, basketteur
Zac Rylic est un artiste d’art urbain né en 1977 à Bruxelles. Passioné par le graffiti depuis le début des années 90, il aimait peindre dans les usines désaffectées et sur les vieux immeubles en démolition des environs de Bruxelles. Sa technique à l’aérosol évoluant au fil des années, il se tourne vers des portraits contrastés, vivants, colorés ou en noir et blanc sur des pièces de métal: tôle de voiture, plaque en émailou encore assemblage de vieux bidons. Le tout est exécuté au pochoir et à l’aérosol uniquement. Unracloir vient, en fin de processus, donner un effet de mouvement à ses sujets.
A propos de Mute Proheroes
©STROKAR, Fred Atax & Mute Proheroes 2
Nikolaos Polyzos aka Professional Heroes, est né en en juillet 1990 à Nea Makri, une petite ville tout près d’Athènes. Il a trempé ses mains dans la couleur pour la première fois en 2003 dans un entrepôt de peintures appartenant à son grand-père. C’est là qu’il acquiert sa première expérience dans l’art du pochoir, de la peinture et du dessin. En septembre 2009, il s’inscrit dans un cursus de design graphique.
La même année, il s’intéresse à des artistes qui l’influenceront dans son futur travail (OBEY, Banksy, Brainwash, Cope2, Keith Haring, etc). Au terme de ses études, il découvre son amour pour l’illustration et le design de stickers. Dès 2015, il démarre son activité sous le nom de Professional Heroes et depuis lors il n’a jamais cessé de faire évoluer son propre style.
A propos de RNST
 ©STROKAR, Fred Atax & RNST – Guy – Madagascar
Adepte du pochoir subversif, RNST anciennement GEST (son premier nom de graffeur avant de se faire arrêter par la police) est ensuite devenu ERNST (à ne pas confondre avec l’artiste Ernest Pignon Ernest dont il admire le travail). Son nom de scène « très vieille France » et quelque peu « décalé », il l’a choisi pour faire un pied de nez à la tendance des noms américains de l’époque, pour marquer les esprits et aussi, un peu, en hommage à Ernesto Che Guevara. En 2006, il délaisse cette signature avec la peinture puis la reprend en 2008 sous l’influence de STF Moscato. ERNST devient RNST, symbole d’une renaissance, de son retour et de sa nouvelle maturité. La technique du graffiti n’est que l’outil pour faire passer un message, le moyen qu’il a choisi pour l’exprimer. Mais au-delà du graff, sa palette d’aptitudes s’étend à celle du collage, du pochoir, de lasérigraphie et celle de la peinture. RNST exprime son art en détournant et en jouant avec la symbolique des objets et matériaux récupérés.
A propos de Jo Di Bona
©STROKAR, Fred Atax & Jo Di Bona
Jo Di Bona est un artiste de 40 ans né dans la banlieue parisienne. Dès le début des années 90, il a fait sesarmes artistiques sur murs et trains aux côtés de Nestor & Lek, avec leur crew VFFervent adepte du graffiti, Jo va s’en éloigner petit à petit et créer ce qu’il appellera par la suite le « pop graffiti » mélangeantcollages, diverses influences du graffiti, mais aussi la culture pop dont il s’est profondément imprégné. Dans ses œuvres, il rend hommage aux icônes et grands personnages de l’histoire, travaille sur des portraits d’anonymes, tout en faisant des clins d’œil à d’autres artistes qui lui sont chers.
https://jodibona.com/
A propos de Joachim Romain

©STROKAR, Fred Atax & Joachim Romain

Dans la lignée du dadaïsme ou du Pop art, Joachim Romain, photographe et plasticien né au Havre, modifie ce que l’on connaît en quelque chose que l’on redécouvre et observe. Une idée prédomine : l’usure. Au même titre qu’un antiquaire s’émerveille devant le passage du temps sur l’art, Joachim l’accélère et le sublime. Ses divers travaux sur la rouille sont un exemple précis de son amour pour l’érosion, la vétusté et l’altération. Il court vers le futur et considère les marques du temps comme un ennoblissement.
http://www.joachimromain.com/

A propos de BZT
BZT est un artiste urbain, pochoiriste et portraitiste français qui débute le pochoir en 2009 dans les rues de la métropole lilloise et par la suite à Paris. Ses sujets de prédilection sont les laissés-pour-compte, la différence, les anonymes mais aussi l’injustice. En 2012, il adhère à l’Association culturelle et sociale « Le Toucan Pistache », œuvrant pour l’insertion par le biais de l’art et de la culture dans les hôpitaux, lesprisons pour mineurs mais également les publics en difficulté. Son style va de la bichromie aux compositions des plus techniques, utilisant jusqu’à douze pochoirs pour un portrait qui vous laisse l’illusion bluffante d’une photographie. Il utilise comme support tout objet de recyclage trouvé dans la rue.
A propos de VLP
VLP (Vive La peinture) est un collectif né en 1983 à l’origine du mouvement graffiti. Après le départ de Martial Jalobert en 1994, il est composé de deux peintres Michel Espagnon et Jean Gabaret qui interviennent sur le même support. De manière constante, ce groupe a toujours su préserver dans son écriture la fraîcheur et l’authenticité de son message ainsi qu’un goût irrépressible pour une certaine forme de provocation souvent teintée d’autodérision. VLP s’inspire de l’actualité, de la bande dessinée, de la Culture Rock et de l’histoire de l’art. Leur travail est socialement et politiquement engagé.
A propos de Pierre Ziegler
Né en 1972, Pierre Ziegler est un artiste fançais autodidacte. Dans les années 2000, il devient l’assistant du peintre Philippe Pasqua. Ce travail lui permet, pour la première fois, d’appréhender la peinture de manière traditionnelle.
Cependant, son oeuvre, qualifiée d’art brut, reste fortement empreinte des graffitis de ses débuts. Sur ses toiles se mélangent couleurs vives, figures sombres, signes et écritures afin de créer une peinture figurative aussi sensible que provocatrice.
Il y dénonce les excès de notre société et son absence de spiritualité.
A propos de Levalet
Depuis 2012, les dessins et collages de Levalet remplissent les murs des rues de Paris. Ce jeune artiste français surprend le public avec des créations drôles, peintes généralement à l’encre de Chine sur papier kraft, soulignant l’absurdité de certaines situations du quotidien. Charles Leval, alias Levalet, grandit en Guadeloupeoù il découvre la culture urbaine et les arts plastiques. A 13 ans, il commence à peindre sur les murs de l’île. De retour en métropole à 17 ans, il étudie les arts visuels à Strasbourg. Il pratique le théâtre, touche à l’audiovisuel, à la photographie, à la sculpture, la peinture avant de se spécialiser dans les arts plastiques. Il est aujourd’hui professeur et enseigne les arts plastiques à Paris.
En noir et blanc, parfois rehaussés d’un trait de couleur, les dessins de Levalet prennent vie au détour des rues ou des lieux fréquentés. A chaque fois, Levalet utilise des statues, ou d’autres éléments de décor de l’architecture, pour les détourner avec délectation.
A propos de Kurar
Artiste autodidacte, Kurar fait partie de la nouvelle génération émergente du mouvement street art. Au travers du pochoir et de son travail sur toiles, il aime traiter des sujets actuels et nous pousse à prendre du recul sur notre vision de la société, et sur les dérives d’un système qui délaisse les émotions et pousse à l’individualisme et au profit sans limite.
Il traite avec poésie, humour et provocation des sujets comme la guerre, la religion et la société de consommation.
A propos de Benjamin Nosbé
Trentenaire originaire de la banlieue sud de Paris, Nosbé se passionne pour le dessin dès son plus jeune âge. Très vite, son trait oscille entre le figuratif proche de l’art océanien (il a vécu 4 ans à Tahiti) et le dessin automatique. C’est en 2003 qu’il commence à peindre sur mur à la bombe aérosol par l’entremise du graffeur Shaka. Créé en 2005, leur crew PPA (Petites Peintures entre Amis) repose sur la création de cadavres exquis fourmillant de détails et de couleurs. La technique de Nosbé ne cesse de s’affiner sur mur et sur papier, tout en se focalisant sur l’élaboration de compositions énigmatiques et obsessionnelles mêlantchimères, visages, plantes et formes organiques. Ses influences vont de Jean Dubuffet à Robert Crumb en passant par les Arts Premiers et les pochettes de heavymetal. A partir de 2010, Nosbé commence à peindre en solo, se focalisant sur des créations principalement en noir et blanc. Fort de 10 ans d’expérience et d’uneactivité murale prolifique qui s’inscrit dans la lignée d’un graffiti conceptuel, Nosbé invite l’observateur à laisser libre cours aux vagabondages de l’esprit.
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