L’ÉDITION 2014 DE LA TEFAF la plus grande foire d’art et d’antiquité au monde du 14 au 23 mars au MECC Maastricht.

 

 

 

 

 

 

 

 

PRÉDOMINANCE DE NOUVELLES DÉCOUVERTES ET D’OBJETS MIS SUR LE MARCHÉ POUR LA TOUTE PREMIÈRE FOIS À L’OCCASION DE L’ÉDITION 2014 DE LA TEFAF

La TEFAF Maastricht, la plus grande foire d’art et d’antiquité au monde, ouvrira ses portes vendredi 14 mars sur les plus belles œuvres actuellement sur le marché, un florilège représentant 7.000 ans d’histoire de l’art. La TEFAF 2014 remet en question l’hypothèse très en vogue ces derniers temps, selon laquelle les sources se tariraient et selon laquelle il y aurait donc un nombre restreint d’œuvres d’importance aussi bien pour les marchands d’art que pour les collectionneurs. La foire présente à nouveau cette année une magnifique sélection d’objets fabuleux d’une qualité extraordinaire, certains étant de nouvelles découvertes et d’autres se trouvant sur le marché pour la toute première fois, mais tous d’une rareté et d’une beauté tout à fait exceptionnelles. La TEFAF Maastricht se déroulera du 14 au 23 mars 2014 au MECC Maastricht.

La section TEFAF Paintings s’est depuis longtemps forgé une réputation sans égal qui attire chaque année les plus grand collectionneurs privés et institutionnels à la foire. L’un des points forts du stand de Moretti, de Florence, Londres et New York (Stand 352), est un retable d’une finesse exceptionnelle du Maître de San Martino alla Palma, l’un des disciples de Giotto, qui travailla sous Bernardo Daddi, vers 1315. Ce petit triptyque, qui représente la Madone entre deux saints, est remarquable non seulement pour sa condition mais aussi pour sa qualité. De tous les sujets issus de la production du studio de Lucas Cranach l’ancien et de son fils, aucun ne sut captiver autant ses nobles et riches mécènes que les nus féminins. Peinte peu après 1537 parCranach le Jeune (1515-1586), la Lucrèce présentée sur le stand de la Weiss Gallery, de Londres (Stand 350), figure parmi les plus saisissantes du genre. Le charme de son regard bleu et sa petite bouche aux contours précis sont typiques de l’idéal de la beauté féminine selon Cranach.

 

L’assomption de la Vierge Marie de Guido Reni (1575-1642) est une œuvre du début de sa carrière largement documentée mais seulement redécouverte récemment et sera présentée sur le stand de Jean-Luc Baroni, de Londres (Stand 382). Cette œuvre majeure sur cuivre illustre parfaitement la perfection technique et l’élégance à la fois raffinée et éthérée qui suscitent tant d’admiration pour cet artiste. Robilant+Voena, de Londres et Milan (Stand 384), exposera entre autres St Pierre pénitent, deGiovanni Francesco Barbieri dit Le Guerchin (1591-1666). Un merveilleux portrait en couple de Sir George Villiers et Lady Catherine Manners en Adonis et Venus par Sir Antoine van Dyck (1599-1641), datant de la fin de 1620 ou du début de 1621 sera présenté par David Koetser Gallery, de Zurich.

 

La Matthiesen Gallery, de Londres (stand 381), apporte un travail d’ébauche d’Eugène Delacroix (1798-1863) réalisé à la peinture à l’huile sur les deux côtés de la toile. Le recto représente un cheval bai vu du côté gauche, tandis que sur le verso figurent des esquisses au pinceau de la tête d’un homme portant un turban, ainsi que de la tête et de l’arrière-main d’un cheval. Les animaux fascinaient Delacroix, et en particulier les chevaux, aussi bien comme sujets en tant que tels que dans le cadre de compositions plus élaborées. À ses débuts, il dessina et peignit d’ailleurs nombre d’esquisses et d’études anatomiques dans lesquelles les chevaux sont omniprésents.

 

Le Moulin de la Galette est « une peinture qui a tout, » explique James Roundell de Dickinson, de Londres (stand 402). Il fut peint par Vincent van Gogh (1853-1890) à Paris, lors d’une période clé de la vie de l’artiste, durant laquelle il abandonna les scènes sombres de la vie des paysans hollandais pour se mettre à produire des paysages postimpressionnistes aux couleurs éclatantes. Celui-ci n’a pas été montré au public depuis 1965 et est l’une des deux seules peintures de cette série représentant les moulins de Montmartre appartenant encore à des collections privées. Sur ce même stand se trouve une paire de sabots fabriqués en 1890 par Paul Gauguin (1848-1903). Ces sabots furent taillés peu de temps avant son premier séjour à Tahiti et s’inspiraient des sabots portés par les Bretons. Gauguin porta cette paire non seulement à Pont-Aven mais aussi à Paris où, d’après le biographe Charles Morice, « il fit sensation avec ses sabots bretons. »

La section TEFAF Antiques est la plus conséquente et la plus variée des sections de la Foire et couvre aussi bien un large éventail d’époques que de zones géographiques. L’un des points d’orgue de cette section réside sans doute dans un plat jusqu’ici inconnu de la dynastie Yuan (1279-1368). Présenté par Littleton & Hennessy Asian Art Ltd, de Londres et New York (stand 269), ce plat d’unerareté exceptionnelle au pourtour ouvragé, décoré d’engobe blanc représentant un relief de dragon et de nuages, à glaçure bleu cobalt, est un des trois seuls spécimens connus, les deux autres appartenant à des collections de musées. Dr Jörn Günther Rare Books, de Stalden (stand 118), présentent quant à eux une Biblia Latina, la bible de l’abbaye d’Aulne, qui fut réalisée dans le Nord de la France ou le Sud des Pays-Bas, vers 1240-1250. La quantité, la taille et la qualité des illustrations, travail de création de deux artistes distincts tous deux connus pour leur savoir-faire et leur originalité, font de cette bible un objet absolument unique en son genre. Un albâtre tout à fait exquis du milieu du XVe siècle provenant du Sud des Pays-Bas, avec ses dorures d’origine ainsi que des restes de polychromie et représentant Sainte Anne avec la Vierge et l’enfant, occupera une place d’honneur sur le stand de Julius Böhler, de Starnberg (stand 212).

 

Un grand calice avec couvercle en argent et dorure, orné de caractères cyrilliques sur le pourtour, qui fut offert par Pierre le Grandà un marchand anglais sera présenté sur le stand d’Otto von Mitzlaff, de Wächtersbach (stand 131). Cet exemple remarquable de savoir-faire de la Renaissance porte le poinçon de l’orfèvre Gillis von Sibricht et fut fabriqué vers 1570 ou 1580. On trouve un autre lien avec Pierre Ier de Russie dans une paire de bijoux d’apparat en forme de fleurs de maïs et d’épis de blé, sertis de saphirs et de diamants. Cette paire provient d’une parure en comptant vingt qui fut réalisée pour l’Impératrice Elizabeth Petrovna (1709-1761), fille de Pierre le Grand et de sa seconde épouse Catherine Ire de Russie, et est présentée par Wartski, de Londres (stand 242). Ces ornements faisaient partie des joyaux de la couronne russe.

 

Un ensemble de boutons en or, cristal et émail ainsi qu’un bijou, retrouvés sur l’épave du galion espagnol Concepción, seront présentés sur le stand de Deborah Elivra, d’Oropesa del Mar (stand 267). Le galion avait appareillé de La Havane le 20 septembre 1641 en tant que vaisseau amiral d’une flotte de 21 navires chargés d’une des plus grosses cargaisons de richesses provenant du nouveau monde. Après avoir survécu à un ouragan, la Concepción s’échoua sur un récif au large de la République Dominicaine. Avec ces bijoux, on a également retrouvé 3.000 pièces d’argent, une jarre Ming et de l’ambre gris dans un coffre presque détruit, lors de la découverte de l’épave en 1993 sur le site du Banc d’argent.

 

Une tapisserie de laine et de soie finement tissées provenant de la Manufacture de Beauvais, vers 1700-1710, représentantL’offrande à Pan, de la série des Grotesques à fond jaune, sera parmi les œuvres stars du stand de la Galerie Chevalier, de Paris (stand 168).  Koopman Rare Art, de Londres (stand 152), a le plaisir de présenter le service de table Gladstone, qui constitue aujourd’hui l’un des services en argent les plus complets de la production de l’orfèvre Paul Storr. Datant de 1824, ce service fut offert à Sir John Gladstone, père du premier ministre William Gladstone, par les citoyens de Liverpool, ville où il exerça un commerce florissant et dont il fut l’un des généreux bienfaiteurs.

 

Nombre d’objets anciens sont présentés à la Foire. Ben Janssens, de Londres (stand 202), exposera un vase rituel en bronze, de type He, ayant la forme d’un animal ailé et datant de la dynastie des Zhou de l’Est, en Chine, plus précisément de la période des royaumes combattants, de 475 à 221 av. J.C. L’objet le plus ancien de la Foire est cette année un grand vase égyptien en basalte noir, avec deux petites anses percées datant de la période prédynastique (Naqada I), soit de la première moitié du IVe millénaire av. J.C., et constitue le point d’orgue du stand Sycomore Ancient Art, de Genève (stand 436).  Cahn International, de Münchenstein (stand 422), présentera un torse d’homme, grandeur nature, en position frontale, et un torse musclé provenant du Nord-Ouest de l’Arabie, datant du IVe-IIIe siècle av. J.C. tandis que Rupert Wace Ancient Art, de Londres (stand 421),  exposera une amphore à figures noires, c. 515-500 av. J.C., dont l’attribution au peintre de Rycroft a récemment été confirmée.

 

La section TEFAF Haute Joaillerie n’est pas en reste et comprend en particulier le plus gros diamant caméléon au monde, de 31,32 carats. Il a été monté sur une bague présentée par Chopard, d’Amsterdam (stand 145). Cette année, le diamantaire Graff, de Londres (stand 142), présentera sa collection de montres de luxe, parmi lesquelles figure la MasterGraff Ultra Flat Tourbillon, montre exceptionnelle dont le tourbillon volant, le plus fin au monde, repousse encore les limites de la conception dans le domaine de la haute horlogerie.

 

La section TEFAF Design a été lancée à l’occasion de l’édition 2009 de la Foire et cette année le Symposium TEFAF sur l’art est consacré aux tendances du design du XXe siècle.  Une chaise sculptée dans du chêne et conçue par Carlo Bugatti en 1902 pour l’exposition « Le Arti decorative internazionali del nuovo secolo » de Turin sera présentée par la Galerie Ulrich Fiedler, de Berlin (stand 601).  La Galerie Dansk Mobelkunst, de Copenhague (stand 600), apporte un fauteuil en teck et cuir, dit Chieftan Chair, deFinn Juhl (1912-1989) et la Galerie DOWNTOWN François Laffanour, de Paris (stand 605), présentera une table de réunion circulaire en teck dessinée par Pierre Jeanneret pour une commande spéciale destinée aux bâtiments administratifs de la ville de Chandigarh, en Inde.

 

L’une des œuvres les plus anciennes figurant dans la section TEFAF Paper cette année est une xylographie en clair-obscur d’Hendrick Goltzius (1558-1617)  représentant une falaise surplombant une plage, qui se trouvera sur le stand d’H.H Ariëns Kappers, d’Amsterdam (stand 707). La photographie constitue une part majeure de cette section et la Galerie Johannes Faber, de Vienne (stand 716), présente un portfolio portant le titre Spuk (Haunting), de Germaine Krull (1897-1985).  Créé en 1923, l’ensemble exposé ici est la seule copie connue à ce jour ; il comprend huit tirages argentiques originaux de la sœur de l’artiste, Berthe, à l’âge de dix-sept ans. La Galerie K, d’Oslo (stand 713), apporte une touche contemporaine à cette section avec une œuvre grand format de Thomas Struth intitulée Seamless Tube Production.

 

Trois œuvres de Damien Hirst seront présentées sur le stand de Tomasso Brothers Fine Art, de Londres et Leeds (stand 165) : Black Sheep with Golden Horns, 2009, The Dance, 2005-6, et Styx, 2013. La collaboration entre les frères Tomasso et Damien Hirst a marqué leurs débuts et trouve ses racines dans une relation qui remonte jusqu’à leur enfance. Comme l’explique Dino Tomasso : « nous sommes de vieux amis de Leeds ; l’un s’est mis à vendre des sculptures et l’autre à en créer, et nous voici réunis à la TEFAF ». La Galerie Henze & Ketterer, de Wichtrach et Berne (stand 446) exposera une nature morte d’Ernst Ludwig Kirchner (1880-1938) inédite à ce jour sur le marché. Ce tableau est particulièrement intéressant car les objets qu’il dépeint sont des sculptures en bois réalisées elles aussi par l’artiste. Sperone Westwater, de New York (stand 502), montrera une sculpture de Jean Tinguely (1925-1991) intitulée Radio No. 1, 1960 qui a auparavant appartenu à la collection de Robert Rauschenberg.  Une autre œuvre des années soixante, un portrait sérigraphié intitulé Sidney Janis, 1967, par Andy Warhol (1928-1987), constitue le point fort du stand de Paul Kasmin Gallery, de New York (stand 445). Le public de la TEFAF a découvert ces dernières années les œuvres remarquablement métaphysiques de Bill Viola. Cette année, Kukje Gallery, de Séoul (stand 523), proposera The Last Angel, 2002, de ce même artiste, une vidéo en couleur sur écran plasma monté sur un mur avec enceintes.

Plusieurs exposants ont préparé des expositions spéciales pour la TEFAF 2014. Parmi eux, Jean-François Heim, de Bâle (stand 310) et la Galerie Patrice Trigano (stand 527) ont créé une exposition dédiée aux formes féminines intitulée Féminin Féminin.Kunstkammer Georg Laue, de Munich (stand 206) présente une impressionnante collection de quarante pièces en verre filigranéproduites à Venise aux XVIe et XVIIe siècles. Hamiltons Gallery, de Londres (stand 524) présente les créations design et photographiques de Carlo Mollino, dans une exposition consacrée à des tirages polaroid et c-print de photos des années 50 et 60, aux côtés de deux des chefs-d’œuvre les plus reconnaissables de Mollino – la chaise Lattes Chair et le fauteuil Copenhagen Chair.

L’art, au-delà de l’œuvre

TEFAF et son mécène principal, AXA ART, partagent une vision de l’art qui va au-delà des œuvres. Leur partenariat permet aux collectionneurs d’art de bénéficier d’un ensemble unique de compétences comprenant la prévention des risques ainsi que la conservation, la récupération et la restauration des œuvres, afin d’assurer dans les meilleures conditions possibles l’entretien de leurs collection.

www.axa-art.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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