l’Institut culturel italien de Paris

l’Institut culturel italien de Paris

STARTT EST LE LAURÉAT DE L’EXPOSITION-CONCOURS « LES AILES RETROUVÉES DE L’HÔTEL DE GALLIFFET », EXPOSÉE À L’INSTITUT CULTUREL ITALIEN DE PARIS ET PRÉSENTÉE AUJOURD’HUI
À LA BIENNALE DE VENISE DANS LE CADRE DE LA BIENNALE ARCHITETTURA 2016. LE PROJET DE L’AGENCE TIERSTUDIO A ÉGALEMENT REÇU UNE MENTION SPÉCIALE
La cité des cultures d’Italie dans “Les Ailes rétrouvées de l’Hôtel de Galliffet” © Juan Sepulveda
Le jury d’excellence composé de Massimo Alvisi, Luca Molinari et Carlo Olmo auquel ont été soumis les projets des neuf agences d’architecture, sélectionnées par un comité d’experts formé de Cino Zucchi, Jean-Louis Cohen, Margherita Guccione et Pippo Ciorra, a désigné l’agence romaine stARTT comme lauréate de l’exposition parisienne : « Le projet dépasse le plan fonctionnel. Il est le seul à rassembler en un unique ensemble les deux ailes et le corps du bâtiment existant, tout en proposant une structure intéressante, notamment capable de connecter fonctions et destinations ». Une mention spéciale a également été attribuée au projet de l’agence vénitienne Tierstudio pour la radicalité et la sophistication du travail proposé. Le jury a par ailleurs salué la manifestation et apprécié la qualité des propositions présentées, qui témoignent de l’effort et du professionnalisme de cette nouvelle génération d’architectes italiens.
L’exposition « Les Ailes retrouvées de l’Hôtel de Galliffet » a été présentée aujourd’hui au siège de la Biennale de Venise par le président Paolo Baratta et la directrice de l’Institut, Marina Valensise. Pendant la rencontre, la directrice a lu le message du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Paolo Gentiloni a salué la manifestation parisienne, qui « met en valeur non seulement le siège de l’Institut italien et des délégations diplomatiques à Paris, mais aussi l’organisation Sistema Italia, qui promeut l’excellence de notre pays dans le domaine de l’architecture […]. L’initiative présentée aujourd’hui, que j’estime sincèrement et pour laquelle je remercie vivement notre Institut et en particulier sa directrice, Marina Valensise, constitue une étape importante du chantier que nous avons lancé pour la valorisation des industries italiennes oeuvrant dans le domaine de la création. Elle démontre merveilleusement les relations fructueuses qui existent entre le ministère et les spécialistes italiens du secteur culturel. »
L’agence stARTT bénéficiera d’une résidence du 1er au 30 novembre prochain à l’Institut culturel italien de Paris, dans le cadre des « Promesses de l’Art », le programme de résidences d’artiste lancé en 2013 afin de promouvoir en France les nouveaux talents italiens et de faire connaître la jeune création contemporaine.
stARTT
stARTT, acronyme de « studio di architettura e trasformazioni territoriali », est le nom de l’agence dans laquelle travaillent régulièrement depuis 2008 Simone Capra, Claudio Castaldo, Francesco Colangeli et Dario Scaravelli. stARTT a reçu plusieurs prix et distinctions, dont le prix européen YAP MAXXI 2011 avec le projet Whatami. L’agence a présenté en 2014 ses travaux à la 14e édition de la Biennale d’architecture de Venise, intitulée Fundamentals, dans l’ancienne corderie de l’Arsenal et au Pavillon italien. L’intervention pour l’expansion de l’Institut Culturel Italien de Paris propose une succession de plusieurs corps architecturaux en relation urbaine, à travers le dessin du parterre public. Le titre du projet présenté, Cité des cultures d’Italie, entend rendre hommage au modèle de la ville italienne, organisée autour de ses espaces publics, qui sont considérés ici comme des lieux de partage et d’émergence des savoirs : de l’art, des arts appliqués, de l’industrie et de la culture dans ses différentes acceptions.
TIERSTUDIO
Tierstudio est une agence d’architecture vénitien qui produit des idées, des projets et des livres. Il a été conçu en 2004 par Alberto Bertagna et Sara Marini comme un espace de suivi et d’élaboration de théories résolument influencées par la ville dans laquelle il est établi. En 2014, leur projet Mirabilia Melfi a été retenu au concours « Espandere l’arte », organisé par la municipalité de Melfi et d’autres institutions. Ce projet a donné naissance à un livre du même nom publié en 2015 par la maison d’édition Libria. Italophilie, projet présenté pour l’exposition de l’Institut culturel italien, est un voyage, une recension du poids de l’histoire, une recherche sur les espaces et les époques fixés par la mémoire, mais également présents sous forme de fracture.
Les Ailes rétrouvées de l’Hôtel de Galliffet” © Juan Sepulveda
« LES AILES RETROUVÉES DE L’HÔTEL DE GALLIFFET », UNE EXPOSITION EXPÉRIMENTALE
L’exposition, dirigée par l’architecte Matilde Cassani, présente neuf projets de reconstruction des deux ailes de l’hôtel particulier du XVIIIe siècle, propriété de l’État italien depuis 1909 et aujourd’hui siège de l’Institut culturel italien et des délégations diplomatiques auprès des organismes internationaux. L’aile est, inachevée depuis les années 1950, accueillera des salles de cours et des bureaux, tandis que l’aile sud, démolie dans les années 1960 parce qu’elle menaçait de s’écrouler, deviendra un lieu de résidence et d’échange pour les promoteurs de l’excellence industrielle, artisanale et culturelle italienne en visite à Paris.
Les propositions des agences baukuh, Diverserighe, Studio Errante, Sara Gangemi e Francesca Cesa Bianchi, Tomas Ghisellini, Margine, PioveneFabi, stARTT et Tierstudio constituent des solutions merveilleuses, tantôt utopiques et chargées de poésie, tantôt classiques et futuristes, tantôt ancrées dans le passé et audacieusement novatrices. À celles-ci s’ajoute le projet de reconstruction à l’identique confié à l’École de restauration du département d’architecture de l’Université Roma Tre, nouveau témoignage de l’originalité, de l’expertise technique et de la richesse de l’architecture italienne et de son histoire.
En plus des dessins, des plans et des maquettes, l’exposition présentera, hors concours, le projet de reconstruction philologique proposé par l’École de restauration de l’Université Roma Tre, dont les chercheurs Sara D’Abate et Giuliana Mosca, jeunes spécialistes de l’histoire de l’architecture et de la restauration, ont écrit la première monographie historique complète sur l’architecture et les restaurations de l’Hôtel de Galliffet, publiée par l’Institut culturel italien.
« LES AILES RÉTROUVÉES DE L’HOTEL DE GALLIFFET » 
Exposition d’architecture expérimentale sous la direction de Matilde Cassani
organisée par l’Institut culturel italien à Paris
jusqu’au 30 décembre 2016Comité scientifique :
Jean-Louis Cohen, Cino Zucchi, Margherita Guccione, Pippo Ciorra.
Agences d’architecture invitées :
baukuh, Diverserighe, Studio Errante, Sara Gangemi e Francesca Cesa Bianchi, Tomas Ghisellini, Margine, PioveneFabi, s t ARTT, Tierstudio et hors concours École de restauration – Département d’architecture, Université Roma Tre
Jury pour la sélection du projet le plus intéressant :
Massimo Alvisi, Luca Molinari et Carlo Olmo

Francesco Armitti, graphisme
Massimiliano Camaiti, photo et vidéo
Giuliana Mosca et Sara D’Abate, recherches historiques

1 er -30 NOVEMBRE 2016
Résidence d’artiste de l’agence sélectionné e auprès de l’Hôtel de Galliffet, dans le cadre des « Promesses de l’Art », programme de résidence s d’artiste de l’Institut culturel italien
Institut culturel italien
50, rue de Varenne 75007 Paris
Entrée libre
Renseignements – Tel. +33 (0)1 44 39 49 39 Horaires d ’ ouverture : du lundi au vendredi 10h-13h / 15h-18h
Metro : ligne 12 (Rue – du – Bac ou Sèvres-Babylone) – ligne 10 (Sèvres-Babylone) – ligne 13 (Varenne). Bus : 69, 70, 87, 84.
Vélib ’ : boulevard Raspail – rue de Varenne ou cité Vaneau. Autolib ’ : 9, boulevard Raspail ou 42 et 142, rue du Bac.

En savoir plus

COMMUNIQUE DE PRESSE L’ISTITUT CULTUREL ITALIEN DE PARIS INVITE LA DANSEUSE ANNAMARIA AJMONE

Du 4 au 22 décembre 2015, dans le cadre du programme de résidences d’artistes « Les promesses de l’art » lancé en 2012 pour promouvoir la jeune
création italienne en France, l’Institut culturel italien de Paris reçoit la danseuse et chorégraphe italienne Annamaria Ajmone sera en résidence à
l’Institut culturel italien de Paris pour présenter au public parisien son travail axé sur la relation entre l’espace et le mouvement. Au programme de
cette résidence, la nouvelle action chorégraphique Innesti qui sera proposée dans les salles de l’Institut situé rue de Varenne le 17 décembre à 19h.

INNESTI – PRATIQUES TEMPORELLES D’HABITION

L’Institut culturel italien de Paris représente la quatrième étape du projet artistique « pratiques temporelles d’habitation », un parcours entamé à
Venise et poursuivi à Milan et à Florence. Dans chaque ville, Annamaria Ajmone a travaillé à l’intérieur de lieux différents, dont chacun se
caractérise par le fait d’avoir une fonctionnalité « autre » par rapport à celle de la scène. Elle aime les appeler demeures, lieux d’habitation
temporelle, séjours, refuges, mais pas nécessairement maisons.

À partir de l’essai de Martin Heidegger « Bâtir, penser et habiter », dans lequel le philosophe allemand réfléchit à la façon dont les êtres humains
existent dans le monde en habitant l’espace, la danseuse construira un parcours à travers les salles de l’Institut culturel italien de Paris. Sa présence
et son passage parmi les mêmes lui permettra de connaître et vivre l’espace, d’en faire partie, d’exister à l’intérieur. Dans cette dimension et
perception nouvelles, elle tracera un parcours composé par une succession d’actions chorégraphiques.

ANNAMARIE AJMONE

 

LA RESIDENCEDu 4 au 22 décembre 2015
Institut culturel italien de ParisProjet réalisé en partenariat avec Mosaico Danza / Interplay festivalINNESTI
Action chorégraphique conçue et interprétée par Annamaria Ajmone

Jeudi 17 décembre 2015 – 19h
Institut culturel italien
50, rue de Varenne 75007 Paris
Entrée gratuite sur réservation – irene.marta@esteri.it

L’Institut culturel italien de Paris

dans le cadre du programme de résidences d’artistes
Les Promesses de l’Art
présente l’exposition

Temporanea
Formafantasma

Exposition jusqu’au 30 septembre – du lundi au vendredi 10h-13h/15h-18h

Notre fascination pour les objets naît de la capacité qu’ils ont à représenter l’histoire de l’humanité et les possibles scénarios du futur.
Nous envisageons le design comme une discipline conçue pour mettre en cause et pour témoigner des changements non seulement culturels, mais aussi sociopolitiques. Et pourtant, nos travaux ont toujours pour point de départ des idées et des intérêts personnels. La transposition de ces intuitions dans un projet implique la transformation de nos idées personnelles en concepts plus larges et sujets au partage. En tant que designers, nous opérons à la manière d’un filtre. Nos projets sont le fruit d’un processus de distillation. Quand nous travaillons, nous savons toujours quel est notre point de départ, mais nous ne savons jamais quel sera notre point d’arrivée.
[Studio Formafantasma]

Depuis le début, le travail de l’agence Formafantasma se caractérise par une certaine manière de regarder en arrière tout en tissant de nouvelles trames, de nouvelles histoires qui se greffent sur les précédentes. La mémoire et le souvenir deviennent l’occasion de se rattacher à un cycle d’expériences plus vaste et plus durable. Se tourner vers le passé constitue donc le premier pas pour regarder devant soi, dans le présent et au-delà, comme le souligne l’une de leurs déclarations d’intention: «Looking back for looking forward» (Regarder en arrière pour aller de l’avant). Le recours aux méthodes traditionnelles de production artisanale devient donc l’instrument d’une enquête critique sur les modalités du faire, un instrument qui reste étranger à toute nostalgie. Le but de Formafantasma est de détecter les procédés, d’éclairer les motivations, de découvrir les causes qui conduisent à la création d’objets usuels, qu’ils soient considérés pour leurs matériaux, leurs formes ou leurs modes de réalisation. La forme n’est donc que le dernier acte, le résultat d’un travail spéculatif qui s’ouvre au réel pour saisir les signes d’une lecture puisant autant dans la science que dans l’art, dans la technique que dans la poésie, dans les détails que dans le symbole. Aussi, la progression de l’exposition Temporanea est-elle l’occasion de démêler le fil de cette histoire à la fois précise et cohérente, fidèle à elle-même et toujours prête à se renouveler en s’adaptant à de nouvelles pistes de recherche. Chaque objet incarne un projet plus vaste que les deux designers abordent dans un mélange inédit de raison et d’intuition savamment dosées. L’exposition que le duo de Formafantasma présente à Paris, nous offre donc le tableau des éléments d’une méthode de projection du design, la mise à nu d’une forme mentale, plus encore qu’elle ne constitue la synthèse de cinq années d’études et de réalisations. Chaque objet illustre la manière dont est défini progressivement le choix d’un fil conducteur : il peut s’agir d’un matériau, mais aussi de l’histoire d’un objet ou d’un individu. Ce fil permet de retrouver les techniques et les figures du passé, emplies d’une nouvelle sève créatrice par ce regard original qui saisit en profondeur mais avec légèreté les fragments d’une histoire s’écoulant sans cesse. [Domitilla Dardi]

Le Sicilien Andrea Trimarchi (né en 1983) et le Vénitien Simone Farresin (né en 1980) forment un duo de designers, le Studio Formafantasma, basé à Amsterdam. Leur collaboration a commencé durant leurs années d’études à l’ISIA (Istituto Superiore per le Industrie Artistiche) de Florence et s’est consolidée pendant leur master à la Design Academy d’Eindhoven (Pays-Bas), où ils ont tous deux obtenu leur diplôme en 2009.
Dès lors, les Formafantasma ont développé un ensemble d’œuvres caractérisées par une recherche constante et par l’expérimentation de matériaux inhabituels – tels que des polymères provenant d’insectes, des vessies d’animaux, de la lave, des fibres de basalte – ainsi que par une réflexion sur la relation entre conception et artisanat, entre tradition et culture locale. Ils adoptent une approche critique du développement durable et de la signification des objets en tant que vecteurs culturels. Les Formafantasma conçoivent leur rôle de designers comme un pont entre les entreprises, l’industrie, les utilisateurs et les objets. Ils veulent renforcer les liens existants entre un travail de conception basé sur la recherche et son application à l’industrie du design au sens large. Leur démarche leur permet de compter différentes marques parmi leurs clients, dont Fendi, Established and Sons, J.&L. Lobmeyr, et certaines galeries comme Droog, Libby-Sellers et la Galleria O. Tant pour leurs travaux de commande que pour leur recherche théorique, Trimarchi et Farresin sont attentifs à une utilisation consciente des ressources naturelles. Ils consacrent la même attention rigoureuse aux processus et aux forces politiques, historiques et sociales qui régissent implicitement chaque contexte dans lequel ils travaillent. Leurs œuvres sont présentes dans les collections permanentes de plusieurs musées, dont le Victoria and Albert Museum à Londres, le MoMA et le Metropolitan Museum of Art de New-York, l’Art Institute de Chicago, le Musée du Textile de Tilburg, le Stedelijk’s-Museum’s-Hertogenbosch, le MUDAC de Lausanne, le Mint Museum of Craft and Design de Charlotte (Caroline du Nord), le Mak de Vienne et le Centre National des Arts Plastiques à Paris. En 2011, Formafantasma a été désigné comme l’une des vingt agences de design les plus prometteuses au monde par Paola Antonelli, conservatrice du département Design au MoMA de New-York et Alice Rawsthorn, critique au New-York Times. Les deux designers donnent des cours dans différentes institutions et enseignent actuellement au département Man & Well Being de la Design Academy d’Eindhoven.

Les Promesses de l’Art est un programme qui vise à promouvoir en France les jeunes talents italiens dans le domaine de l’art figuratif, de l’architecture, de la musique, de la photographie, du cinéma et de la littérature. Tous les mois l’Institut culturel italien de Paris accueille un artiste dans les locaux historiques de l’Hôtel de Galliffet, mettant à sa disposition des espaces et s’engageant à présenter le projet que l’artiste aura réalisé au cours de sa résidence.

Dialogue d’auteur
mercredi 27 mai à 18h
Mauro Covacich et Philippe Forest, La vie est son roman
Les nouvelles de Mauro Covacich sont des métaphores de la vie, «la vie dont nous ne savons rien», comme dirait Lacan, débris en marge de nos existences. La dimension subjective qu’il explore n’a pas pour but la réalité, ou l’altération de la réalité sous forme d’autofiction. Elle porte l’expérience elle-même de notre passage sur terre, dont elle entend offrir un simple témoignage. En ce sens, donc, Philippe Forest – dont l’oeuvre est une longue méditation sur la question du deuil, s’interrogeant sur «l’incroyable fait de vivre devant la matière d’une fable nouvelle où toute joie et toute terreur trouvent leur place» – représente aux yeux de l’écrivain triestin un interlocuteur idéal et un point de repère incontournable.
Mauro Covacich est né à Trieste en 1965. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont les récits Storia di pazzi e di normali (1993, 2000) et Trieste sottosopra (2006), publiés chez Laterza, et les quatre romans A perdifiato (2003), Fiona (2005), Prima di sparire (2008) et A nome tuo (2009) parus chez Einaudi. Son dernier recueil de nouvelles, La Sposa, publié par Bompiani en 2014, est nominé au Premio Strega 2015. En 1999, l’Université de Vienne lui a décerné le prix Abraham Woursell.
Philippe Forest est né à Paris en 1962. Essayiste et romancier, il est l’auteur de L’Enfant éternel,Sarinagara, et Le Chat de Schrödinger (publiés chez Gallimard). Son oeuvre est traduite dans une dizaine de langues. L’intégralité de ses romans et quelques-uns de ses
essais ont été traduits en Italie.

Dialogue d’auteur / littérature
jeudi 4 juin à 19h
Giorgio Montefoschi et Ralph Toledano.
La Méditerranée, entre identité et mémoire
Deux écrivains sensibles aux thèmes de la mémoire, de l’identité, et de la dérive des sentiments dans l’élite bourgeoise confrontent leur conception de la littérature et de sa place dans la culture contemporaine.
L’écrivain romain Giorgio Montefoschi a grandi dans le sillage d’Alberto Moravia et d’Elsa Morante. Voyageur et critique littéraire au Corriere della Sera, il est l’auteur d’une vingtaine de romans, dont La Casa del padre, qui a remporté le Premio Strega en 1994,
et La Sposa, Premio Mondello en 2003. Son dernier livre, La Fragile bellezza del giorno, est paru en 2014 chez Bompiani.
Ralph Toledano est né à Paris et a grandi au Maroc. Historien de l’art et expert en tableaux anciens, il est l’auteur de plusieurs monographies d’artistes italiens et de deux romans, dont l’avantdernier, Un prince à Casablanca, a remporté le Prix Wizo en 2014. Son dernier roman, Revoir Tanger, vient de paraître aux Éditions de la Grande Ourse.

histoire / rencontre
vendredi 5 juin à 19h30
Pro patria mori, Aldo Cazzullo et la mémoire de la Grande
Guerre et de la Résistance
Aldo Cazzullo, journaliste au Corriere della Sera, écrivain et essayiste, poursuit son voyage dans la mémoire nationale et au coeur de l’identité italienne. À travers le témoignage de chasseurs alpins, d’Arditi, de prisonniers, d’écrivains, mais aussi d’espions et de femmes soldats envoyées au front et combattant incognito, son livre La guerra dei nostri nonni, 1915-1918 : storie di uomini, donne, famiglie (Mondadori 2014), pénètre l’abîme de la Grande guerre et rend hommage au sacrifice de masse des Italiens qui embrassèrent les armes au nom du patriotisme et de l’industrie de la guerre, et se retrouvèrent confrontés aux atrocités d’un conflit inédit. Son tout dernier ouvrage, Possa il mio sangue servire : uomini e donne della Resistenza (Rizzoli 2015), prolonge l’enquête à travers une foule de héros anonymes : socialistes, communistes, monarchistes, mais aussi étudiants, militaires, religieux, qui résistèrent au nazisme et au fascisme par sacrifice personnel et pour l’amour de leur patrie.

littérature / présentation
lundi 8 juin à 19h30
Michele Serra, Anatomie de l’adolescence
Journaliste et écrivain, auteur de nombreuses pièces de théâtre, recueils de nouvelles, de poésie, et émissions télévisées, Michele Serra est l’un des observateurs les plus brillants des mœurs contemporaines. Dans son roman-vérité Gli Sdraiati, il porte un regard décapant et plein d’humour sur l’adolescence d’aujourd’hui, formée de ces enfants déjà grands et donc plus vraiment façonnables, mais complètement décalés. En tête des meilleures ventes, son livre vient d’être traduit en français par Simonetta Greggio et Stefano Bianchi, sous le titre Les Affalés (Éditions Flammarion).

Dialogue d’auteur / art / littérature / projection
mardi 16 juin à 18h30
Piero Pizzi Cannella et David Alliot, Bon Voyage:
hommage à Céline
Le célèbre peintre romain Piero Pizzi Cannella vient de consacrer 19 tableaux à l’oeuvre de Louis Ferdinand Destouches, écrivain qu’il connaît sur le bout des doigts. À l’occasion de l’exposition parisienne de ses tableaux, qui se tiendra du 21 mai au 20 juin à la Galerie Placido (située au 41, rue Chapon, dans le 3e arrondissement), il a accepté de rencontrer l’écrivain David Alliot, auteur d’une biographie de Céline (D’un Céline à l’autre, parue chez Robert Laffont dans la collection Bouquins en 2011), qui rassemble des témoignages célèbres dont ceux d’Arletty, Michel Simon, Marcel Aymé, Jean-Paul Sartre,Albert Paraz et Lucien Rebatet.
Au cours de ce dialogue animé par l’éditeur Pierre-Guillaume de Roux, nous assisterons à la projection d’une vidéo sur les peintures de Pizzi inspirées de l’oeuvre de Céline.

théâtre / littérature / mise en espace
mardi 23 juin à 20h
La Gerusalemme liberata
Après le succès du monologue de Roberto Zibetti mis en scène au mois d’avril, nous proposons une reprise extraordinaire du même spectacle. Accompagné de la voix de Celeste Gugliandolo et de la musique du compositeur turinois Giorgio Mirto à la guitare, Roberto Zibetti propose une mise en scène efficace du monologue qu’il a tiré du chef-d’oeuvre de la littérature épique de la Renaissance, débarrassé de toute rhétorique et de tout préjugé.
Le récit de deux premiers chants de la Gerusalemme liberata, relatant les amours contrastés des chevaliers chrétiens en quête de plénitude, est assuré par une sélection de vers et par des résumés ironiques du texte classique. Acteur professionnel dirigé par les grands maîtres du théâtre et du cinéma italiens.

Dialogue d’auteur
mardi 30 juin à 19h
Luca Pietro Nicoletti et Yves Chevrefils Desbiolles,
Un éditeur italien à Paris
Gualtieri di San Lazzaro (1904-1974), pseudonyme de Giuseppe Papa, catanais de naissance et parisien d’adoption, est l’éditeur de la revue d’art «Chronique du Jour », et le fondateur en 1938 de «XXe Siècle», revue d’art luxueuse qui eut une influence considérable sur la diffusion de l’art italien et français. Galeriste et collectionneur, il fut l’ami des plus grands peintres de son époque: Picasso, Matisse, Chagall, Fontana et Capogrossi. Écrivain, il est l’auteur de plusieurs essais et d’une autobiographie époustouflante, Parigi era viva. La capitale dell’arte nel ventesimo secolo (parue chez Garzanti en 1948, rééditée par Mondadori en 1966, puis réimprimée chez Mauro Pagliai en 2011), qui constitue un témoignage incontournable sur l’avant-garde artistique du XXe siècle.
Afin de le tirer de l’oubli, nous avons donc invité le chercheur Luca Pietro Nicoletti, qui vient de lui consacrer une biographie complète (Gualtieri di San Lazzaro. Scritti e incontri di un editore d’arte a Parigi, Quodlibet Studio, 2014) et Yves Chevrefils Desbiolles, chercheur à l’Imec et auteur d’un livre de référence, Les revues d’art à Paris 1905-1940 (Presses Universitaires de Provence 2014)

institut italiano

l’Institut culturel italien de Paris a décidé de prolonger l’exposition “La Casa di Mollino” autour de l’architecte-designer et photographe Carlo Mollino jusqu’au 26 juin 2015. Merci d’avance de la faire paraître dans votre agenda.

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