l’Orangerie de la Propriété Caillebotte
La double culture de Gregory Weingarten
Du dimanche 3 au dimanche 31 mai
Gregory Weingarten expose ce mois-ci à l’Orangerie de la Propriété Caillebotte. Cet artiste multiculturel, mécène, voyageur, penseur, s’évertue à dresser un pont culturel entre les Etats-Unis – il est Américain – et la France où il a vécu 25 ans durant. S’il s’intéresse à l’art sous toutes ses formes, c’est en partie parce qu’il en a la sensibilité, mais aussi l’esprit créatif.
L’artiste s’est formé à la peinture à la prestigieuse Parsons School of Design de New York et à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Issu d’une famille de collectionneurs (la fameuse collectionAnnenberg, léguée au Metropolitain Museum de New York), il grandit au milieu des oeuvres, ce qui scellera sa passion pour la peinture. Aujourd’hui, Gregory Weingarten a déjà exposé de part et d’autre de l’Atlantique.
À Yerres, il présente des oeuvres nourries de son observation des symboles du quotidien (cercle, signalisation, etc.) et de sa passion pour l’archéologie. Gregory Weingarten nous plonge entre rêve et réalité, livrant un paysage imaginaire, une peinture sensuelle et poétique, aux tons chauds. Ses tableaux ne laissent pas indifférents.
Petit clin d’oeil à l’histoire, Gregory Weingarten, peintre et mécène, expose au coeur de la propriété ayant appartenu à la famille du peintre impressionniste Gustave Caillebotte, qui en son temps a toujours soutenu les artistes. Gregory Weingarten est directeur et vice-président de la Fondation Annenberg, qui oeuvre dans le domaine de la culture au sens large du terme : arts, éducation, avec une attention particulière apportée au développement des enfants.
La peinture commence à susciter l’intérêt des collectionneurs. Elle est à découvrir.
Exposition Gregory Weingarten, du dimanche 3 au dimanche 31 mai à l’Orangerie de la Propriété Caillebotte, 8 rue de Concy. Ouvert du mardi au vendredi ainsi que les jours fériés de 14h30 à 18h30 ; les samedi et dimanche de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30.
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«Des jutes et des collages, «sable, acrylique et huile» ou en technique mixte, couleurs mordorées ou bien fluorescentes, approche méditative ou commentaire social, des collages composés selon un agencement géométrique et esthétique mais assemblés au nom d’une loi mystérieuse et inédite» : Annie Cohen-Solal, historienne et écrivain décrit ainsi l’oeuvre de Weingarten… En voilà assez pour déconcerter plus d’un visiteur à la recherche d’une unité de surface dans l’oeuvre de Gregory Weingarten. Dernier paradoxe de ces toiles : les jutes ne portent la signature de l’artiste qu’à leur dos, «parce que je veux, dit Gregory Weingarten, qu’elles ressemblent à de vestiges du passé». Entre archéologie et géométrie, cette exposition est intemporelle.
