Michel Deville nous a quittés RIP

Michel Deville

 

 

 

 

 

 

 

 

Michel Deville, né le  à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et mort le 1 à son domicile est un scénariste et réalisateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michel Deville grandit dans la maison attenante à la petite usine de poterie pour jardins dont son père a hérité rue de Bellevue à Boulogne-Billancourt, ville où il habitera toute sa vie2.

Il entre dans le milieu du cinéma par l’assistanat. Il est assistant d’Henri Decoin pendant presque une décennie. D’abord stagiaire à la réalisation, il grimpe tous les échelons jusqu’à devenir 1er assistant.

Il vole de ses propres ailes en créant sa propre société de production, Éléfilm en 1961, pour financer son premier film réalisé seul Ce soir ou jamais (cette société existe encore aujourd’hui). Ses deux ou trois films suivants : Adorable MenteuseÀ cause, à cause d’une femme et même Lucky Jo tranchent sur la production cinématographique de l’époque par leur joliesse extrême, leur marivaudage poético-humoristique frisant le maniérisme ; ils sont néanmoins bien accueillis, tant par les critiques professionnels que par le grand public.
En 1970, il devient l’un des administrateurs de la société de production de son ami critique, cinéaste et romancier Michel MardoreNadja films et le sera jusqu’en 2000, date de sa clôture. Il collabore d’abord avec Nina Companeez qui signe le scénario de tous ses films, de Ce soir ou jamais (1961) jusqu’à Raphaël ou le Débauché (1971) films qu’il cosigne parfois lui-même. Avec le succès de ce dernier film, faisant suite à ceux de Benjamin ou les Mémoires d’un puceau (1968) et L’Ours et la Poupée (1969), un des derniers films de Brigitte Bardot, ils acquièrent au sein du cinéma français une notoriété de finesse et d’élégance, centrée sur les rapports de couple.

Par la suite, ses films portent souvent la marque d’une attention originale à la forme : ses adaptations de Dossier 51 en caméra subjective ou, inversement, de la Maladie de Sachs, où l’on entend les pensées des protagonistes, l’enchainement de séquences en ellipses de Péril en la demeure, la plastique de Toutes peines confonduesLa Petite Bande réalisée sans dialogue, etc. À partir de Péril en la demeure en 1984, il collabore avec Rosalinde Deville (née Damamme), son épouse, qui écrit et produit la plupart de ses films dont Le Paltoquet en 1986, sulfureux ballet se déroulant entre le rêve et la réalité. Dans les années 1990, sa production se ralentit à un film tous les trois ans environ.

Il est membre du jury du festival de Cannes 1984.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Courts métrages[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Il apparaît en 1996 dans Le Fils de Gascogne, de Pascal Aubier, où il joue son propre rôle.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Poèmes zinopinés, Saint-Germain-des-Prés, coll. « Miroir oblique », Paris, 1972, 117 p.
  • Poèmes zinadvertants, Saint-Germain-des-Prés, coll. « Chemins profonds », Paris, 1982, 43 p., broché, 13,5 x 20,5 cm (ISBN 2-243-01700-8)
  • Poèmes zimpromtus, Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1985, 46 p., broché, 13,5 x 20,5 cm
  • Poèmes zimprobables, Saint-Germain-des-Prés, coll. « Poésie pour rire », Paris, 1987, 46 p., broché, 13,5 x 20,5 cm
  • Poézies, Cherche Midi, Paris, 1990,
  • Mots en l’air, Cherche Midi, Paris, 1993,
  • L’Air de rien, Cherche Midi, Paris, 1997,
  • Rien n’est sûr, Cherche Midi, Paris, 2002,
  • Vous désirez ?, Éditions du Seuil, Paris, 2007,
  • Les Haïkus du loup hilare, L’Atelier des champs, Paris, 2011,
  • Prends-moi, Cherche Midi, Paris, 2014, 135 p., broché, 13,5 X 20,5 cm (ISBN 978-2-7491-3563-2)
  • Keske tu lis, Elefilm, Paris, 2016, 153 p., broché, 13,5 X 20,5 cm

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  Mort à 91 ans de Michel Deville, réalisateur du Paltoquet et de Péril en la demeure [archive]
  2.  M. Deville, cité in Stéphane Koechlin, « Michel et Rosalinde Deville, l’amour du cinéma. », in BBIno 486, p. 51, Mairie, Boulogne-Billancourt, août 2020.

Liens externes[modifier | modifier le code]

 

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