MUSÉE D’ART ET D’INDUSTRIE DE LA VILLE DE SAINT-ÉTIENNE

MUSEE D’ART ET D’INDUSTRIE DE LA VILLE DE SAINT-ÉTIENNE

« La nouvelle vie des ateliers passementiers »

Exposition photographique de Jean-Claude Martinez,

du 21 mai au 28 juillet 2016 au musée d’Art et d’Industrie

 

Dans le cadre de l’exposition temporaire « Le ruban, c’est la Mode » du 2 juin 2016 au 6 janvier 2017 et lors d’une résidence d’artiste au musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne, le photographe Jean-Claude Martinez a saisi la manière dont le patrimoine bâti passementier a été réinvesti aujourd’hui.

 

Cette exposition itinérante est proposée dans les hauts-lieux du territoire rubanier, dans l’espoir que de plus en plus d’habitants reconnaissent et aident à protéger et mettre en valeur ce patrimoine original et exclusif à notre région.

Le musée prête gracieusement aux médiathèques, salles communales et petits musées du territoire une exposition clés en mains comportant 35 tirages originaux encadrés des photos de Jean-Claude Martinez.

Cette exposition itinérante est d’ores et déjà retenue par de multiples lieux jusqu’en décembre 2017.

 

Les maisons-ateliers de passementiers que l’on nomme « fabriques » sont encore très nombreuses à Saint-Étienne et dans les bourgs alentours. La ville de Saint-Étienne concentre un incroyable patrimoine bâti rubanier (les 2/3 du bâti fin 19e siècle), avec non seulement les immeubles de fabricants donneurs d’ordre du centre-ville, mais aussi et de manière tout à fait originale, deux milliers de « fabriques », maisons-ateliers de tissage étagées sur les collines.

Aux 18e et 19e siècles, l’industrie et le commerce du ruban ont été une des activités économiques principales de la ville de Saint-Étienne. La rubanerie a fortement contribué à son développement, à la structuration du tissu urbain, et à la création de l’actuel centre-ville. Mais le territoire du ruban dépasse les limites de la ville centre.

Sur les plateaux et la plaine du Forez, dans le Pilat et l’Yssingelais, le 19e siècle a vu s’établir cette industrie d’art entretenue par des familles ouvrières travaillant à façon pour les patrons rubaniers de Saint-Étienne. Pas moins de 70 000 personnes vivaient du ruban, et les deux tiers du patrimoine bâti sont rubaniers. De multiples bourgs travaillaient encore il y a une quinzaine d’années pour les fabricants stéphanois. Quartiers urbains et bourgs étaient spécialisés en jacquard, velours, ou tambour, ce qui rend facilement reconnaissables les façades de ces anciens ateliers, avec leurs fenêtres, aux dimensions et à la disposition caractéristiques.

Aujourd’hui, la lumière et l’espace de ces ateliers, la présence du jardin, attirent de nouveaux usagers qui investissent avec talent et fantaisie ces lieux délaissés par l’industrie.

 

 

 

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TU NAIS, 
TUNING, 
TU MEURS 
12 mars > 15 juin 2015
 
MUSÉE D’ART ET D’INDUSTRIE DE LA VILLE DE SAINT-ÉTIENNE 
COMMISSARIAT : RODOLPHE DOGNIAUX, MARC MONJOU (FR) 
COMMISARIAT GÉNÉRAL : NADINE BESSE, CONSERVATEUR EN CHEF DU MUSÉE D’ART ET D’INDUSTRIE, ASSISTÉE DE CHLOÉ MERCIER, RÉGISSEUR DES COLLECTIONS 
COMMISSARIAT DÉLÉGUÉ, SCÉNOGRAPHIE ET DESIGN GRAPHIQUE : YANN ALARY, LÉA BARBIER, TIMOTHÉE DELOIRE, JULIE GAYRAL & ROMAIN LE LIBOUX (POST-DIPLÔME DESIGN ET RECHERCHE DE L’ESADSE) 
 
En réponse à la thématique de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne 2015, « Les sens du beau », le Post-diplôme Design et Recherche de l’ESADSE présente l’exposition “Tu nais, tuning, tu meurs”. 
 
« Le tuning est l’art de personnaliser son véhicule (vélo, moto, tracteur, automobile, camion). L’idée reste de fabriquer un véhicule unique, le sien. Le tuning se perpétue, sous d’autres noms, au moins depuis l’invention de la production d’automobiles en série. » Éric Darras, sociologue et professeur à Sciences Po Toulouse. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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