Octave Noire

Octave Noire

Octave Noire

Octave Noire
“Un Nouveau Monde”
Single disponible chez Yotanka / album “Néon” en 2017
En concert aux Transmusicales de Rennes
“Cent millions d’années. Une seconde. Une éternité. Pour faire un monde…” Tels sont les premiers mots, simples et mystérieux, du titre Un Nouveau Monde qui nous fait entrer dans celui d’Octave Noire et que l’on peut entendre à la radio depuis quelques semaines !
On trouverait presque à Octave Noire un air de Piers Faccini, avec sa barbe dessinée comme un tapis d’herbes sèches et son air ébahi d’explorateur découvrant un nouveau monde. Un nouveau monde, c’est le titre du morceau qui ouvre Néon, le premier album d’Octave Noire à paraître en 2017. Néon, et ses reliefs ont plutôt quelque chose de ceux cartographiés par Sébastien Tellier. Ces synthétiseurs panoramiques à la Jean-Michel Jarre, ces orchestrations au lyrisme assumé, ce phrasé à la fois timide et rassurant qui fait un bien fou à chaque écoute… Découvrez Octave Noire avec ce titre ambitieux et personnel qui donne envie d’en entendre davantage : Un nouveau monde. Une révélation.
Pour écouter et diffuser Un Nouveau Monde
C’est d’abord l’Afrique qui éveille le jeune Octave Noire à la musique. Et pour cause, il a vécu les dix premières années de sa vie en Côte d’Ivoire. Tout naturellement, sa musique a longtemps puisé à cette source jusqu’à son dernier album Néon, qui ne garde du continent noir qu’une empreinte légère.
Tout enfant qu’il était, Octave Noire, n’envisageait pas sa vie d’adulte autrement que bercée de musique. Après maints appels du pied, ses parents lui offrent son premier instrument. Un petit synthétiseur jouet. Il a 10 ans, ne sait pas le solfège mais reproduit, à l’oreille, ses mélodies préférées.
Dix années de cours de piano plus tard, le voilà conforté dans ses premiers désirs. Il sera musicien. D’où le cursus de musicologie qu’il suit à la Sorbonne. Commode pour acquérir des bases solides en histoire de la musique. Malgré tout, cet apport académique ne colle pas vraiment avec ses goûts du moment. L’électro expérimentale de Kraftwerk comme le synthé de Jean-Michel Jarre – qu’il écoutait ado – lui trottent dans un coin de la tête. De même que quelques dignes représentants de la chanson française, au premier rang desquels figure Jacques Higelin. Un artiste aussi abordable, parfois, que franchement barré, d’autres fois.
Octave Noire n’est pas étranger à ce type de grand écart. Lui-même a longtemps bidouillé avant de trouver son style. Qu’il veut maintenant ouvert et accessible. Sa musique, une électro-pop ample et puissante, projette illico ses images au fond de nos cerveaux. Un univers ultra-évocateur, cinématographique même, qui engendre des atmosphères avec un naturel déconcertant.Néon« Cent millions d’années / Une seconde / Une éternité / Pour faire un monde » Tels sont les premiers mots, simples et mystérieux, de l’album Néon. Tiraillé entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, le grandiose et le banal. « Le néon est un gaz rare qu’on trouve dans l’univers. Mais c’est aussi l’éclairage courant de lieux parfois sordides, comme la laverie du coin. », confirme Octave Noire.
Les compositions sont à l’avenant. Au piano – base limpide –, s’ajoutent instruments électroniques et orchestraux. La richesse sonore qui en découle ne confine jamais à la saturation. Grâce à une structuration impeccable. « J’espère qu’on ne sent pas trop la sueur tout de même ! », s’inquiète Octave Noire. Qu’il se rassure, ce n’est jamais le cas !
Ce que l’on sent, plutôt, c’est la passion. Et ce que l’on voit, surtout : ce sont des images, qui naissent de ces incroyables envolées lyriques. Acmés de morceaux construits, pour la plupart, sur une progression crescendo qui nous jette dans un kaléidoscope d’ambiances. Façon cinématographe.
Et la voix, grave, pose sa ligne claire sur ces mélodies généreuses. Elle bâtit, par touches impressionnistes, des atmosphères. Celle, « cramée », d’un « vieux dancing » (« Disco »). Celle baignée d’espoir du titre « My hand ». Ou celle, plus sulfureuse, d’une nuit d’insomnie hantée par le désir (« La Neige »)…

En concert aux Transmusicales de Rennes
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