Régine nous a quittés RIP

Régine

 

Régina Zylberbergdite Régine, également connue sous son nom d’épouse Régine Choukroun, est une femme d’affaires et chanteuse française, née le  à Anderlecht en Belgique et morte le  en région parisienne1. Surnommée la « Reine de la nuit » pour les nombreuses discothèques qu’elle a animées, elle ouvre sa première boîte de nuit dénommée Chez Régine à Paris, à Saint-Germain-des-Prés puis elle s’installe à Montparnasse au New Jimmy’s. Elle ouvrira des discothèques qui porteront son nom dans le monde entier. Elle a connu de nombreux succès dans la chanson avec Les P’tits PapiersLa Grande ZoaPatchouli-chinchilla ou Azzurro.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Régine naît en Belgique au numéro 9 de la rue Bara à Anderlecht (une des dix-neuf communes de la région de Bruxelles-Capitale).

Ses parents, qui ont vécu huit ans en Argentine, sont des juifs ashkénazes polonais.

Son frère cadet, ultérieurement connu sous le nom de Maurice Bidermann, futur industriel dans le textile et l’habillement, naît dans la même ville en 1932.

La famille Zylberberg émigre à Paris en 1932 après que son père Joseph a perdu la boulangerie familiale au poker à Anderlecht. Sa mère repartie en Amérique du Sud, elle et son frère Maurice sont alors placés dans différentes pensions, puis trouvent refuge pendant la Seconde Guerre mondiale dans diverses villes comme Lyon2 et Aix-en-Provence : elle est alors baptisée catholique. C’est à Aix-en-Provence que sa passion pour le chant et sa vocation pour la fête vont naître. La petite Régine reste des nuits entières à attendre son père qui joue au Casino d’Aix-en-Provence, songeant à celle qu’elle pourrait devenir3. Elle rejoint un refuge pour vieillards à Lyon, où elle tombe amoureuse de Claude, le fils de la famille, neveu du grand rabbin de Lyon, Bernard Schonberg qui, au moment de la demander en mariage, est arrêté par la Gestapo et meurt assassiné en déportation4.

À la Libération, son père ouvre un café parisien, La Lumière de Belleville, puis lui demande de s’en occuper. Elle découvre les bals américains, le jazz, le bebop et autres danses qui deviennent sa passion.

Elle se marie à la fin de l’année 1947 et a un fils l’année suivante.

Au début des années 1950, elle est vendeuse dans une boutique de Juan-les-Pins, où elle découvre les boîtes à la mode et les « stars », ce qui fait naître sa vocation d’animer les soirées dansantes5.

La « Reine de la nuit »[modifier | modifier le code]

Après avoir été disquaire (et barmaid6) dans un club de nuit de la rue de Beaujolais, le Whisky à Gogo, elle ouvre en 1956 à Paris une boîte de nuit, Chez Régine, située rue du Four à Paris, à la sortie du métro Mabillon, sous un café nommé à l’époque La Pergola, café disparu aujourd’hui et remplacé par une boutique de prêt à porter. Françoise Sagan en assurera la notoriété (mais également Georges PompidouBrigitte BardotRudolf Noureev5). Régine est surnommée la « Reine de la nuit » pour les nombreuses discothèques (jusqu’à 20 établissements) qu’elle animera dans le monde entier7. Lorsque Régine s’exile à Montparnasse, quelques mois après, le club Chez Régine de la rue du Four, renommé Le Club 65, est animé par Gérald Nanty.

En 1961, elle ouvre le New Jimmy’s au 124 boulevard du Montparnasse, où elle lance et fait découvrir le twist aux mondains5. En , le temps du Festival de Cannes, elle ouvre Chez Régine à Cannes, fréquenté par de nombreuses stars. Elle animera 18 clubs à travers le monde7, dans des villes grandes ou prestigieuses, généralement fréquentées par la Jet set : New York (en 1976 dans le building du Delmonico Hôtel), Miami (ouvert en  au 13e et dernier étage du Gran Bay Hôtel dans le quartier de Coconut Grove), Monte-CarloRio de JaneiroLe CaireSaint-TropezDeauvilleSantiagoKuala LumpurIstanbulMarbellaMontréalGenèveDüsseldorf.

Pour permettre à ses fidèles clients de voyager de club en club autour du monde, elle crée une carte de membre vendue 600 dollars, qui comptera jusqu’à 20 000 possesseurs dans les années 1980[réf. nécessaire].

Elle achète la concession du restaurant Ledoyen à Paris en 19888, Le Rage, un restaurant lounge, sur Park Avenue à New York, elle crée des lignes de vêtements, des parfums, un magazine, patronne les croisières sur le Queen Elizabeth 2. Certains[Lesquels ?] journaux américains évoquaient à l’époque un chiffre d’affaires de 500 millions de dollars par an[réf. nécessaire].

De New York à Nîmes[modifier | modifier le code]

Au début des années 1990, elle prend la direction du Cheval Blanc Régine’s Hôtel, un hôtel quatre étoiles à Nîmes (dirigé auparavant par la famille nîmoise Layalle), tandis que Simon Casas était directeur des arènes de Nîmes situées juste en face. Régine achète une maison près de Nîmes, et s’y installe avec son mari Roger Choukroun afin de gérer au plus près cet établissement de luxe, soutenue par son ami Jean Bousquet, maire de la ville. L’hôtel 4 étoiles est alors l’un des plus chics et l’un des plus en vogue à Nîmes, notamment lors des ferias où l’on peut croiser le tout-Paris : Yves MourousiJean MaraisAndrée PutmanEddie BarclayJean-Paul GaultierInès de la Fressange… Le mobilier de l’hôtel est signé par Philippe Starck et la décoration est confiée à Jean-Michel Wilmotte. Situé face aux Arènes, Le Cheval Blanc Régine’s Hôtel devient vite un temple de la nuit nîmoise et Régine y organise des fêtes mémorables. En 1994, alors que le jeune Thierry Marx, fraîchement décoré d’une étoile au guide Michelin, a enfin donné du caractère à la cuisine, l’aventure s’achève par un flop retentissant3. Quelques mois plus tard, l’ensemble du matériel de l’hôtel est alors vendu aux enchères épongeant ainsi une partie du gouffre financier évalué à 62 millions de francs.

En 1992, elle reprend, avec Didier Vérité comme directeur, Le Palace à Paris, club mythique ouvert par Fabrice Emaer en 1978, mais rapidement le lieu périclite : « trop de dettes, pas assez de monde » écrit Cathy Guetta9. Sur avis du tribunal, le club est un temps cogéré par Régine et Thierry Kléminiuk un repreneur9. À la suite d’une fermeture administrative pour un trafic d’ecstasy5 au sein de l’établissement, elle perd le contrôle du club, beaucoup d’argent et sa villa de Saint-Tropez (hypothéquée par la Banque Hervet en échange d’un prêt de 5 millions de francs). L’affaire du Palace agite la classe politique et judiciaire, l’impartialité des juges ayant été mise en cause.

En 2004, elle se sépare de tous ses clubs. Chez Régine à Paris, après avoir été repris par Laurent de Gourcuff, est revendu au collectif La Clique à l’origine du Baronavenue Marceau, et semble être redevenu un des lieux les plus huppés de la capitale. Pour le lancement de son parfum Zoa Night Perfume, en , elle organise la soirée de lancement dans son club de la rue de Ponthieu comme à la grande époque, entourée de tous ses amis stars, qui n’ont jamais cessé de l’entourer. Et l’été à Saint-Tropez, on la voit toujours danser jusqu’au petit matin.

La chanteuse[modifier | modifier le code]

Très tôt, elle prend des cours de chant et, encouragée par Renée Lebas, décide de se lancer dans la chanson. Elle interprète de nombreux titres spécialement créés pour elle par les auteurs les plus connus, à commencer par Charles Aznavour, avec Nounours, et Henri Salvador, avec Oublie-moiSerge Gainsbourg lui écrit Les P’tits PapiersIl s’appelle “Reviens”Pourquoi un pyjama ?Les femmes, ça fait pédéFrédéric Botton lui écrit La Grande ZoaBarbara Gueule de nuit. D’autres auteurs et compositeurs écrivent pour Régine, dont Emil SternEddy MarnayFrancis LaiJean CauJean-Loup DabadieMichel GrisoliaCharles LevelFrançoise SaganSerge LamaRomano MusumarraFrançoise DorinDidier BarbelivienMichel Leeb et Patrick Modiano.

Elle reçoit en 1967 le prix Pierre-Brive Consécration de l’Académie Charles-Cros, en même temps que Jacques Dutronc.

Régine se produit sur les scènes du monde entier dans des revues ou des tours de chant : Bobino, l’Olympia, les Folies Bergère, le Carnegie Hall… En 1970, au théâtre de la Porte-Saint-Martin à Paris, elle participe, aux côtés de Nicole Croisille et de Mouloudji, à la comédie musicale La Neige en été de Jacques Lanzmann.

Elle joue dans quelques films, notamment Le Train (1973), Les Ripoux (1984) ou encore Grosse Fatigue (1993).

Régine sort un nouvel album en Régine’s Duets, contenant de nombreux duos, avec Boy GeorgeFanny ArdantPierre Palmade, etc.

En France 3 lui consacre un portrait retraçant toute sa vie.

En 2016, elle entreprend une tournée nommée La Grande Zoa en France, en passant par la scène des Folies Bergère de Paris.

Après le spectacle[modifier | modifier le code]

Tablant sur sa notoriété, elle lance quelques parfums : Régine (1989), Jimmy’z pour homme, Zoa.

En , elle présente sur TF1, en deuxième partie de soirée, le magazine 95 C et alors… avec Laurence Boccolini comme rédactrice en chef et chroniqueuse.

En 1996, elle publie ses mémoires Appelez-moi par mon prénom. Ce livre sera d’ailleurs adapté à l’écran dans un téléfilm dirigé par Pierre Aknine et interprété par Claire Keim et Victor Lanoux. En 2006, elle fait paraître Moi, mes histoires aux Éditions du Rocher.

C’est aussi en 1996 qu’elle et son fils s’illustrèrent à bord d’un vol American Airlines entre Paris et Miami. Son fils refusant d’obéir à l’équipage qui lui demandait d’éteindre sa cigarette, le ton monta et ils furent arrêtés. Il a aussi été rapporté qu’ils avaient exigé un surclassement en première classe, alors qu’ils avaient acheté des billets en classe économique10,11.

Elle fonde l’association SOS Drogue International en 1984. Pour financer SOS Habitat et Soins (association « sœur » de SOS Drogue International), elle participe, en 2005, pendant huit semaines à la saison 2 de l’émission La Ferme Célébrités où elle ira jusqu’en demi-finale malgré de nombreuses nominations ; et elle organise, le , chez Tajan à Paris, une vente de 320 objets, bijoux, chaussures, sacs, robes et manteaux de sa collection personnelle, qui récolte 41 000 euros.

Le , elle est victime d’un malaise cardiaque lors d’une répétition au théâtre de la Renaissance pour la pièce de Laurent Ruquier Si c’était à refaire, dont la première représentation, le , devait marquer ses débuts au théâtre.

Elle meurt en région parisienne le , à l’âge de 92 ans12.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Le  à l’âge de 17 ans, Régine se marie une première fois avec un apprenti maroquinier13, Paul Rotcage, avec lequel elle a un fils : le journaliste Lionel Rotcage (1948-2006).

Son père meurt en 1967.

Le  à Boncourt (Eure-et-Loir), elle épouse Roger Choukroun en secondes noces ; Françoise Sagan est son témoin14.

Elle est nommée chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur en 1995, puis promue officier en .

Son répertoire[modifier | modifier le code]

Principales chansons[modifier | modifier le code]

  • Nounours – 1965
  • Oublie-moi – 1965
  • Les P’tits Papiers – 1965
  • Il s’appelle reviens – 1965
  • Aimez-vous les pommes ? – 1965
  • Pourquoi un pyjama ? – 1966
  • La Grande Zoa – 1966
  • Rue des rosiers – 1966
  • Si t’attends qu’les diamants t’sautent au cou – 1966
  • Gueule de nuit – 1967
  • Okazou – 1967
  • Loulou – 1967
  • Capone et sa p’tite Phyllis – 1967
  • Ouvre la bouche, ferme les yeux – 1967
  • Patchouli Chinchilla – 1968
  • J’ai la boule au plafond – 1968
  • Mon folklore – 1968
  • Un soir d’orage – 1968
  • Moi mes histoires – 1968
  • L’Accident – 1968
  • My Yiddishe Momme – 1968
  • Le Jour où tu te maries – 1969
  • Azzurro – 1969
  • Les Cruelles Cartouches de l’amour – 1969
  • Des roses rouges – 1969
  • Un jour je quitterai tout – 1970
  • Mon accordéon – 1970
  • Le Temps du Borsalino – 1970
  • L’Or et le Rhum – 1970
  • Parisse – 1970
  • Azoy – 1971
  • Mallo Mallory – 1971
  • Kafka c’est dansant – 1971
  • Balayeurs balayez – 1971
  • Encore un verre chez Lilly – 1971
  • Laisse-en un peu pour les autres – 1971
  • J’irai pleurer à Bilbao – 1972
  • Ça ne s’invente pas – 1972
  • J’aime tes grands yeux – 1973
  • La Bonne Adresse pour chiens perdus – 1973
  • Jamais tra la la, jamais oh la la – 1973
  • Maravillosa – 1974
  • A l’improvviso – 1975
  • La Guimauve – 1975
  • Les femmes ça fait pédé – 1978
  • Tic, Tac, Toe – 1978
  • Je survivrai – 1979 (VF d’I Will Survive)
  • Tu oublieras… (Tu m’oublieras) – 1980
  • Mea culpa – 1981
  • La Vie by night – 1981
  • Super super Dupont – 1982
  • Retiens la vie – 1982
  • Reine de la nuit – 1983
  • Radio musique – 1983
  • Comme d’habitude – 1983
  • Tendresse oblige – 1987
  • Mes nuits vidéo – 1989
  • Où sont mes amants ? – 1993
  • Tel qu’il est – 1993
  • J’ai rencontré l’homme de ma vie (pour la série des disques Atlas) – 1996
  • Les Bals populaires (pour la série des disques ATLAS) – 1996
  • La Javanaise (pour la série des disques ATLAS) – 1996
  • La Foule (pour la série des disques ATLAS) – 1997
  • Une demoiselle sur une balançoire (pour la série des disques Atlas) – 1997
  • Padam Padam (pour la série des disques Atlas) – 1997
  • Paris canaille (pour la série des disques Atlas) – 1997
  • Le bonheur c’est pas la joie – 2003
  • Diaspora – 2003
  • Les Bleus – 2006

Principaux duos[modifier | modifier le code]

Chansons en langues étrangères[modifier | modifier le code]

  • Un dia yo partire (en espagnol) –
  • Las rosas negras (en espagnol) –
  • Oggi tu ti sposi (en italien) –
  • Il tempo del Borsalino (en italien) –
  • Chinchilli Chinchilla (en italien) –
  • Paris (en allemand) –
  • Liebe fur liebe (en allemand) –
  • The Little Papers (en anglais) –
  • Cheek to Cheek (en anglais) –

Discographie – principaux albums[modifier | modifier le code]

(Les albums de 1966, 1967, 1972, 1973 et 1983 n’ayant pas de titre, ils sont identifiés par celui de leur première chanson).

  • Les Lampions (1966) :
    Les lampions – Qu’est-ce que vous voulez qu’jen fasse – Ne fais pas d’l’œil à Lili – Ca n’sert à rien – Si t’attends qu’les diamants t’sautent au cou – Pourquoi un pyjama ? – Il a vingt ans – Les P’tits Papiers – Mille fois par jour – La Grande Zoa – La Cigale – Je veux être celle
  • Gueule de nuit » (1967) :
    Gueule de nuit – L’Amour à contre cœur – De deux choses l’une – Raconte moi, dandy – Quelque part à Paris – Capone et sa p’tite Phyllis – Ouvre la bouche, ferme les yeux – Attends-moi – Les Maisons grandes – Eugène – Les Cafés – Moi j’aime ça
  • Régine 1969 (1969) :
    Un soir d’orage – Valse pour toi et moi – Monsieur Lapin – My Yiddish Momme – L’Accident – La Grande Zoa – Patchouli chinchilla – Le jour où tu te maries – Les P’tits Papiers – Les Boules de gomme – Il m’a laissé deux cigarettes – J’ai la boule au plafond
  • La Fille que je suis (1970) :
    Disque 1 : La Fille que je suis, Régine se raconte, interviewée par Jacques Ourevitch. Disque 2 : La Fille que je suis – Rue des Rosiers – L’Aspire-à-cœurs – Des roses rouges – L’Album de famille – Le Cirque à tout le monde – De toute manière – Les Filles de la rue d’Amérique – Mon accordéon – Pas de pinson – La Famille Animal – Un jour je quitterai tout
  • Le Chandelier (1972) :
    Le Chandelier – Une valise sur un lit – Kafka, c’est dansant – Jusqu’à quand – Tu arrives trop tard, tu pars trop tôt – J’aime tes grands yeux – Mallo Mallory – Azoy – Je l’entends – Pas de printemps pour nous deux – Devant deux café-crèmes – Laisses-en un peu pour les autres
  • La bonne adresse pour chiens perdus (1973) :
    La Bonne Adresse pour chiens perdus – Souviens-toi – Jamais tra la la, jamais oh la la – Quand il partira – On la chante – God Save the Man – On se reverra – Les amants sont maigres, les maris sont gras – Toute blanche – Un gars comme toi – C’est quand même ton père – J’ai toujours porté bonheur aux hommes
  • Jackpot (1978) :
    L’Emmerdeuse – Les femmes, ça fait pédé – Tous les baisers – Seule dans un lit – Cheek to Cheek – Tic Tac Toe – La Vie que j’avais jetée – Moi mes histoires – J’en ai marre – On m’appelle l’Italienne
  • Reine de la nuit (1983) :
    Reine de la nuit – La Grande Zoa (nouvelle version) – Lui – Les Pêcheurs et les Poissons – Les P’tits Papiers (nouvelle version) – Vanille et chocolat – Faut faire doucement – Retiens la vie – Comme d’habitude – Radio musique – Azzuro (nouvelle version)
  • Mémo Mélo (1993) :
    Du gris – Tel qu’il est – Où sont mes amants – Madame Arthur – Les Roses blanches – Johnny Palmer – Mon vieux pataud – La Java bleue – La Môme Catch-catch – La guinguette a fermé ses volets
  • Made in Paname (2003) :
    Fashion Victim – Je viens danser – Il y a un pont – Les Disputes – Diaspora – Boîte de nuit – Ma bête noire – Le Quotidien – J’t’adore et d’argent – Une mère – Le Juste (Monsieur Lepetit) – Va prendre des cours chez Dupont – Le bonheur c’est pas la joie
  • Régine’s Duets (2009) :
    Les P’tits Papiers, avec Jane Birkin – Azzurro, avec Paolo Conte – J’ai toujours porté bonheur aux hommes, avec Boy George – Une valse pour toi et moi, avec Maurane – Ouvre la bouche ferme les yeux, avec Édouard Baer – L’Emmerdeuse, avec Bernard Lavilliers – I Will Survive, avec Julia Migenes – La Grande Zoa, avec Didier Wampas – Le Cirque à tout le monde, avec Pierre Palmade – Gueule de nuit, avec Juliette – Capone et sa p’tite Phyllis, avec Arthur H – Je viens danser, avec Cali – My Yiddish Mome, avec Fanny Ardant – The Little Papers, avec Jane Birkin – Les Lumières de Belleville, avec La Grande Sophie – Un jour je quitterai tout (version 2009)

En  pour fêter ses 90 ans, Régine sort son intégrale en dix CD, dans un coffret contenant également un boa en plumes.

La scène[modifier | modifier le code]

Principaux spectacles[modifier | modifier le code]

Comédies musicales[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Séries et téléfilm[modifier | modifier le code]

Téléréalité[modifier | modifier le code]

Au printemps 2005, Régine participe à la deuxième saison de La Ferme Célébrités sur TF1. Faisant partie des 15 personnalités candidates elle entre dans le jeu, le , aux côtés de Henri LeconteNathalie MarquayDaniel Ducruet ou encore la Baronne Marianne von Brandstetter. Elle connaît cette dernière depuis 40 ans, la Baronne l’ayant également fait venir aux Bahamas où son mari James Crosby, PDG de Resorts International, souhaitait qu’elle ouvrît un club).

C’est lors de la première émission de la seconde saison de cette émission de télé réalité que le présentateur, Christophe Dechavanne a annoncé en début d’émission qu’une grande célébrité allait entrer en dernier, et son arrivée aux alentours de 23 h23 h 30 a fait un pic d’audience. Finalement, après avoir été sauvée par le public le  face à Jerry de la Véga (66 % pour qu’elle reste dans l’aventure), et le  face à Plastic Bertrand (77 % des votes du public en sa faveur), elle est éliminée le , à seulement quatre jours de la finale qui sacrera le jeune chanteur Jordy le .

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(ouvrages écrits par Régine)

  • Appelez-moi par mon prénom – Mémoires édités chez Robert Laffont – 1985 / réédités au format poche chez Le Livre de poche – 1986
  • La drogue – Parlons-en (préface du Pr Olievenstein) – édité chez Michel Lafon – 1987
  • Mes P’tits Papiers – Mémoires sorties chez Pauvert – 2002
  • Moi, mes histoires – Éditions du Rocher – 2006
  • À toi, Lionel, mon fils – Éditions Flammarion – 2010
  • Gueule de nuit (préface de Pierre Palmade) – Éditions Flammarion – 2018

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  Décès de la chanteuse Régine à l’âge de 92 ans [archive]
  2.  Télé 7 jours no 500, semaine du 22 au 28 novembre 1969, page 36, portrait et interview de Régine par Paulette Durieux : « Les gens qui m’ont accueillie à Lyon pendant la guerre, et gardée dans leur blanchisserie. Ils faisaient partie d’un organisme qui venait chercher les enfants dont les parents étaient arrêtés ».
  3. ↑ Revenir plus haut en :a et b « (Exclusif) Régine : « mon enfance aixoise » | Aix-en-Provence » [archive], sur defigrandesecoles.lexpress.fr (consulté le )
  4.  La Parenthèse inattendue, 21/05/2014 [archive]
  5. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Thierry Ardisson, interview de Régine, émission Tout le monde en parle, 22 juin 2002
  6.  Véronique Mortaigne, « Ce que Serge doit à Jane », Vanity Fair no 40, octobre 2016, pages 86-95.
  7. ↑ Revenir plus haut en :a et b Le Point.fr, « Régine saisit la justice pour défendre son prénom et ses marques » [archive], sur lepoint.fr (consulté le ).
  8.  « Régine : “Je veux rendre l’immobilier vivant !”», entretien avec Jean-Pierre ThiolletInternational Amiic Tribune, mars 1989.
  9. ↑ Revenir plus haut en :a et b Cathy Guetta, Bains de nuit, Paris, Fayard, 245 p. (ISBN 978-2-213-63117-2)p. 157 à 160
  10.  « Regine’s Last Stand » [archive], sur NYMag.com (consulté le )
  11.  Nathalie Mattheiem, « Une cigarette allumée avait deroute le vol Paris-Miami : Régine, victime de la rigueur anti-tabac américaine », Le Soir,‎  (lire en ligne [archive], consulté le )
  12.  « Mort de la chanteuse Régine à l’âge de 92 ans » [archive], sur BFMTV (consulté le )
  13.  Télé 7 Jours no 1307, semaine du 15 au 21 juin 1985, page 33, article de Danièle Sommer : « Régine et son mari : rendez-vous au soleil de Marrakech ».
  14.  Journal L’Action républicaine du 9 décembre 1969.
  15.  Décret [archive] du 11 juillet 2008 publié au JO du 13.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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