RICHARD PEYZARET nous a quittés RIP

RICHARD PEYZARET nous a quittés RIP

 

F’murr
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F’murr au Salon du livre de Paris en 2008.

Biographie
Naissance
Décès
 (à 72 ans)
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Richard PeyzaretVoir et modifier les données sur Wikidata
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Richard Peyzaret, dit F’Murrr ou F’Murr1, est un dessinateuret scénariste français de bande dessinée, né à Paris le  et mort le 2.

Biographie[modifier | modifier le code]

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[afficher]Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2018).

F’murr fait ses études au lycée Charlemagne. Il dessine très tôt et se passionne pour la bande dessinée, notamment pour l’école belge et particulièrement pour Hergé et Franquin. Après avoir testé sans conviction le dessin d’humour, F’Murrr passe six ans aux École supérieure des arts appliqués Duperré puis rejoint l’atelier de Raymond Poïvet, où il rencontre notamment GigiDimitri et Mandryka. Celui-ci lui fait rencontrer René Goscinny. Il débute alors dans le journal Pilote en 1971 avec ses Contes à rebours.

À partir des planches non retenues, F’Murrr crée l’album Au loup !. C’est aussi dans Pilote que paraissent, deux ans plus tard, en 1973, les premières planches de la série Le Génie des alpages. On y retrouve le chien de berger sans nom, Romuald le bélier noir frustré, un bocal de cornichons délirants et suicidaires, l’inscription dans un carnet des touristes trucidés pendant la semaine, le clan des Père Noël en Solex

Tous contribuent à l’esprit abstrait, délirant et absurde de la série. Poussée par Guy Vidal, la série finit par s’imposer. Mais F’Murrr ne se limite pas aux alpages: un personnage de passage dans la série, Naphtalène, aura sa propre série.

Si l’on excepte sa parodie de SpirouSpirella mangeuse d’écureuils où une espèce de Spirou femelle et un écureuil baraqué entretiennent des rapports peu équivoques, F’Murrr affiche un goût prononcé pour le Moyen Âge qu’il revisite avec Attila le Hun, Jehanne d’Arque et son fils Tim Galère, son ami Robin (des Boîtes), l’archange Gabriel dans Porfirio & Gabriel et les Aveugles de la toile de Pieter Brueghel l’Ancien.

Avec Le Pauvre Chevalier, F’Murrr raconte (à l’origine dans les albums petit format de la collection « Comics » de Casterman) la triste et brève histoire d’un très pauvre chevalier, Baron Nul, Comte de Surnombre, Marquis de Trop, Seigneur de Camelote. Il incarne, dans son néant absolu, une parodie de tous les personnages moyenâgeux de la BD.

F’Murrr passe du Canard Sauvage à Circus, avec Porfirio et Gabriel, suivi d’une collaboration peu concluante à Fluide glacial. F’Murrr entre ensuite à Métal Hurlant. On lui commande de la science-fiction et il leur dessine Jehanne d’Arque, jolie, paillarde et portée sur la boisson, dont les aventures se passent dans un Moyen Âge peuplé de Huns et de mammouths. Deux ans plus tard, on retrouve Jehanne dans le premier numéro d’À suivre. Elle y tombe amoureuse d’un extra-terrestre et donne naissance à un fils, Timofort, dont les aventures seront relatées dans Tim Galère.

Avec Le Char de l’État, F’Murrr commente à sa manière l’invasion de l’Afghanistan par les chars russes. Par la suite, comprenant que cette affaire est tragique et qu’elle va durer, il abandonne.

En 2010, F’murrr continue à travailler sur plusieurs bédés à la fois. Il vit à Paris, a dessiné durant un certain temps les affiches de la « Fête de la Transhumance » à Die, des étiquettes de Clairette et d’autres dessins. Le dernier album du Génie des alpages est paru en mars 2007.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Œuvres publiées[modifier | modifier le code]

Dans Pilote[modifier | modifier le code]

  • Conte à rebours, 1971-1972.
  • Le Génie des Alpages, 1973-1989.
  • Illustrations et récits courts, 1973-1989.
  • Naphtalène, 1974-1975.

Dans (À suivre)[modifier | modifier le code]

  • Jehanne d’Arc, 1978-1984.
  • Illustrations et récits courts, 1978-1993.
  • Histoires déplacées, 1985-1986.
  • Pauvre chevalier, 1990.
  • Aveugles, 1991.

Dans d’autres magazines[modifier | modifier le code]

  • Trois récits courts dans Le Canard sauvage, 1973-1974.
  • « ’core un pas », dans Charlie Mensuel, 1975.
  • Brahms, dans Circus, 1975-1976.
  • Porfirio et Gabriel dans Circus, 1976.
  • Neuf récits courts dans Métal Hurlant, 1976-1977.
  • Jehanne d’Arc, dans Métal Hurlant, 1976-1977.
  • Récits courts et illustrations, dans Fluide glacial, 1976-1978.
  • « L’Père Raoul et Niace Podouce », dans Ah ! Nana, 1977.
  • Ada et Lolli, dans Spirou, 1977.

Albums[modifier | modifier le code]

  1. Jehanne au pied du mur, 1980.
  2. Tim Galère, 1985.
  • Porfirio et GabrielFuturopolis, coll. « Hic et nunc », 1981.
  • Tartine de clous, Dargaud, coll. « Pilote », 19813.
  • Le petit tarot de F’Murrr, Futuropolis, 1984.
  • Robin des boites, Futuropolis, coll. « X » no 6, 1985.
  • Le char de l’état dérape sur le sentier de la guerre, Casterman, coll. « Romans (A SUIVRE) », 1987.
  • Spirella, mangeuse d’écureuilsKhani, 1988.
  • Le Pauvre chevalier, Casterman, 1990. Réédition Dargaud (2003). Alph-Art humour au Festival d’Angoulême 1991.
  • Les Aveugles, Casterman, 1992. Réédition Dargaud (2005).
  • Participation au collectif RaaanL’Association, cadeau-adhérents, 1994.
  • « Danaé », dans L’Argent roiAutrement, 1994.
  • Éloge de la pentitudeGlénat, coll. « Les albums de l’ALPE », 2002.
  • Participation à Vive la politique, Dargaud, 2006.
  • Robin des Pois à Sherwood, Dargaud, 2011.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  « trois R et demi ! » à son nom de plume selon lui (réponse à la question « Votre nom s’écrit avec deux ou trois R, selon les cas. Votre dernier choix, c’est quoi ? » in Spirou magazine no 3764 du 2 juin 2010). Certains albums ont même été publiés avec 4 ou 5 R, par exemple : « f’murrrr » sur la couverture du Pauvre Chevalier chez Casterman, 1990 ou « F’MURRRRR » sur celle des Aveugles chez Dargaud en 2005.
  2.  « Mort de l’auteur de bande dessinée F’murrr, créateur du “Génie des Alpages” » [archive], sur FranceInfo.tv – Culturebox (consulté le 10 avril 2018)
  3.  Album dans lequel les épisodes de Naphtalène sont publiés.

Documentation[modifier | modifier le code]

  • Sylvain Bouyer, « Le théâtre des alpages », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 60, Glénat, novembre-décembre 1984, p. 22-25.
  • Arnaud de la Croix, « L’irruption du divin », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 60, Glénat, novembre-décembre 1984, p. 26-27.
  • Jacques de Pierpont, « Les Dames de F’Murr », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 60, Glénat, novembre-décembre 1984, p. 30-31.
  • Luc Dellisse, « L’histoire énergumène », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 60, Glénat, novembre-décembre 1984, p. 28-29.
  • Claude Ecken, « C’est toujours de la bande dessinée », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 60, Glénat, novembre-décembre 1984, p. 15-17.
  • F’Murr (int. Thierry Groensteen), « Entretien avec F’Murr », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 60, Glénat, novembre-décembre 1984, p. 7-14.
  • Thierry Groensteen, « Un espace entre quatre F’Murr », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 60, Glénat, novembre-décembre 1984, p. 18-21.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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