SAISONS DE CULTURE

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L’Été d’Area

Le Sénat Présente

Dans le cadre des belles expositions parisiennes de l’été 2018, Saisons de Culture sera au rendez-vous pour saluer le talent de trois artistes d’exception.

Botanique:  Akira Inumaru avait fait l’objet de l’une de nos premières de couvertures et c’est avec plaisir et intérêt que nous assisterons à cette nouvelle présentation de ses récents travaux.  La botanique pour passion, les herbiers anciens pour référence, le travail réalisé sur toiles pour la toute première fois…

Je peins, donc tu es: Hans Bouman.

Couleurs en tête : œuvres de Nicole Gaulier.

Autant de bonnes raisons pour saluer ces trois plasticien qui conjuguerons leurs talents.

Mylène Vignon, le 11 juillet 2018

 


Le Sénat Présente

Dans le cadre des belles expositions parisiennes de l’été 2018, Saisons de Culture sera au rendez-vous pour saluer le talent de trois artistes d’exception.

Botanique:  Akira Inumaru avait fait l’objet de l’une de nos premières de couvertures et c’est avec plaisir et intérêt que nous assisterons à cette nouvelle présentation de ses récents travaux.  La botanique pour passion, les herbiers anciens pour référence, le travail réalisé sur toiles pour la toute première fois…

Je peins, donc tu es: Hans Bouman.

Couleurs en tête : œuvres de Nicole Gaulier.

Autant de bonnes raisons pour saluer ces trois plasticien qui conjuguerons leurs talents.

Mylène Vignon, le 11 juillet 2018

 


Louis Armstrong

Par Michel Contat

Après plus d’un quart de siècle de collaboration à Télérama comme chroniqueur de jazz, Michel Contat commence ici ses chroniques pour Saison de Culture : il y traitera du jazz, ses disques, ses concerts, ses festivals, ses livres, ses événements, et commence par le plus grand des jazzmen, Louis Armstrong.

L’intégrale Louis Armstrong chez Frémeaux & Associés

Ma chance a été d’entrer dans le monde du jazz par l’intermédiaire de Louis Armstrong, ses disques du Hot Five et du Hot Seven, de 1926 à 1929. Ses chefs d’œuvre : Cornet Shop Suey, où sa fantaisie inventive se déploie avec autant de gaîté mélodique que de virtuosité rythmique ; Potato Head Blues, d’un lyrisme joyeux au bord de la tristesse ; et surtout Tight Like This, manifeste coloré de la douleur du jazz, vaincue par le courage. Il y avait chez Armstrong, âgé d’une vingtaine d’années, tout ce que j’aimerai toujours dans le jazz, l’humour et la générosité, la force et la douceur, le goût de la vie, l’assomption de l’humaine condition, la jeunesse du monde. Il était né pratiquement avec le siècle qu’il allait illuminer de son art, le créant comme s’il allait de soi, l’inventant au jour le jour dans des formes jaillissantes. Fils d’un ouvrier qui s’était vite fait la malle et d’une toute jeune blanchisseuse un peu putain, il avait appris les rudiments de la musique dans la fanfare d’un orphelinat avant de jouer dans de petits orchestres de sa ville natale, New Orleans. Puis il fit une brillante carrière, fulgurante, à nulle autre pareille. Il était le roi incontesté du jazz.
J’eus la chance insigne de le rencontrer. C’était en 1955, j’avais seize ans, je jouais de la clarinette, avec mon ami d’enfance Luc Chessex, qui jouait du trombone, nous avions formé un orchestre de style New Orleans et nous étions allés écouter le concert que donnaient Louis Armstrong et son All Stars dans la grande salle du cinéma Métropole, à Lausanne. Notre enthousiasme fut total : Trummy Young au trombone, Edmund Hall à la clarinette, Billy Kyle au piano, Arvell Shaw à la contrebasse, Barrett Deems à la batterie, la volumineuse chanteuse Velma Middleton jouaient le répertoire de Louis avec ferveur et aussi quelque bonhomie. Louis était grandiose, à la trompette comme au chant. Ce fut inoubliable. Le lendemain, Luc et moi nous rendîmes au Lausanne Palace et nous demandâmes s’il était possible de voir Louis Armstrong. Le concierge appela. Dix minutes plus tard, Louis Armstrong en personne nous souriait gentiment et j’expliquai dans un anglais confus l’amour absolu que nous portions à ses disques, à sa musique, à sa personne. Il poussait des exclamations de sympathie et il nous invita sans ambages à venir avec lui à Bienne où il donnait le soir un concert, sa manager allait s’occuper de nous. Dans le train, nous échangeâmes encore des propos enfiévrés de notre côté, bienveillants du sien, et il nous présenta à ses musiciens, tous aimables. Nous assistâmes au concert au premier rang, le roi n’était plus notre cousin, c’était Louis Armstrong qui nous régalait. A cette époque sortirent successivement deux de ses meilleurs albums avec le All Stars : Louis Armstrong plays W.C. Handy et Satch plays Fats, où il renouvelait les airs de Fats Waller. Notre admiration inconditionnelle pour Louis Armstrong s’accrut encore.
Toute discothèque d’amateur doit comporter ces deux albums et, bien sûr, les faces enregistrées de 1926 à 1929 par Armstrong au sommet de son génie. On les trouve, ces faces, dans les volumes 3, 4 et 5 de l’indispensable intégrale publiée par Frémeaux & Associés, dont le 15e volume paraît à présent. Artistiquement, les années trente ne furent pas les plus créatives pour Louis Armstrong. A la tête de grands orchestres qui n’avaient pas la valeur de ceux de Duke Ellington puis de Count Basie, ni même de Benny Goodman, Louis parcourait l’Europe et les Etats-Unis pour des concerts où il cédait souvent à l’attente du public pour des solos spectaculaires, des feux d’artifice dans l’aigu. Et, les lèvres souvent écorchées, il chantait plus qu’il ne jouait de la trompette. Le début des années quarante vit la fin des grands orchestres, même celui de Louis Armstrong. Mais le succès de celui-ci ne se démentait pas : ayant formé un All Stars avec des musiciens de premier plan comme le tromboniste Jack Teagarden, son vieux complice blanc, le clarinettiste Barney Bigard, ellingtonien notoire, le pianiste Earl Hines avec qui il avait enregistré à la fin des années vingt un chef d’œuvre en duo, Weather Bird, le grand batteur Sid Catllett, qui s’était aussi frotté aux hip cats du bebop, il multipliait les concerts avec un répertoire traditionnel dans de grandes salles classiques, le Town Hall et le Carnegie Hall de New York, le Symphony Hall de Boston, et pour des stations de radio à Chicago, Philadelphie, Los Angeles. Ce sont ces émissions de 1948 et 1949 qui constituent la plus grande part des trois CD formant le volume 15 « The King of the Zulus » de l’Intégrale The Complete Louis Armstrong. On le recommande fortement : Armstrong se donne généreusement à la trompette et au chant, il a retrouvé une sorte de pureté dans l’entertainment. Certes il veut plaire – il l’a toujours voulu – mais il veut plaire d’abord à ses musiciens et à lui-même, c’est-à-dire à la musique. Plus tard, on accusera Louis Armstrong d’oncle tomisme, à cause de ses mimiques, de son éternel sourire, de ses dents blanches, de ses « ya-ba-daah ». C’était d’autant plus injuste qu’il prenait fait et cause pour les droits civiques. Mais cela ne l’empêchait pas de célébrer en chanson It’s a Wonderful World. Et il fut en effet l’un de ceux qui rendaient ce monde merveilleux.

À Saisons de Culture nous avons la philosophie de penser que la beauté est un art. Selon Kant, « le beau est ce qui fait naître un sentiment esthétique ». Aujourd’hui, certains laboratoires ont fait le choix judicieux d’associer les bienfaits de la nature à la notion d’esthétisme. En v…
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Une visite chez Eva David peut changer toute vision du monde. La Bulgarie, pays de naissance de cette artiste hors normes, irradie de toute sa lumière mystique, tant dans les œuvres que dans l’intensité du regard. La capacité que confère l’icône à exprimer une forme cachée de ce qu’on peut appeler l…
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Max Parisot du Lyaumont

Par Mylène Vignon

Né dans l’est de la France, Max Parisot du Lyaumont a grandi dans le sillage d’un père diplômé de l’école Boulle, qui insuffla rapidement à ses enfants un esprit artistique créatif. Très jeune, Max se réjouissait en sortant de classe, de retrouver les odeurs du vernis et du bois.
C’est tout naturellement que plus tard, il rejoindra l’entreprise familiale.

 

Depuis quelques années, il a commencé un parcours d’artiste à part entière, s’inspirant de ses nombreux voyages. L’énergie contenue dans la nature, ses couleurs, ses mystères, seront le fondement de sa créativité. Sur fond de photographie, il intègre très sérieusement les techniques de l’art numérique, encouragé par sa famille.

 

Le dessin, qu’il pratique depuis toujours, le passionne et l’accompagne dans ses nouvelles recherches. Souvent abstrait, avec toutefois une touche de narration et parfois surréaliste, il s’intéresse à l’univers de Salvador Dali et de Woitek Siudmak.

 

Dans son œuvre “Cavalier au milieu d’un paysage fantastique”, l’onirisme qui émane de la proposition, nous rappelle étrangement l’ambiance du film Dune, de David Lynch.

 

Celui qui n’a pas le goût de l’absolu, se contentera d’une médiocrité tranquille.”

Paul Sézanne

 

Max Parisot exposera ses œuvres du 9au 13 juin 2016, de 14h à 19h

International Art Gallery

78 avenue de Suffren 75015 Paris, Village Suisse (cour Anglaise).

 

Site internet artiste: www.mxp-artnumerique.com

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Max Parisot du Lyaumont

Par Mylène Vignon

Né dans l’est de la France, Max Parisot du Lyaumont a grandi dans le sillage d’un père diplômé de l’école Boulle, qui insuffla rapidement à ses enfants un esprit artistique créatif. Très jeune, Max se réjouissait en sortant de classe, de retrouver les odeurs du vernis et du bois.
C’est tout naturellement que plus tard, il rejoindra l’entreprise familiale.

 

Depuis quelques années, il a commencé un parcours d’artiste à part entière, s’inspirant de ses nombreux voyages. L’énergie contenue dans la nature, ses couleurs, ses mystères, seront le fondement de sa créativité. Sur fond de photographie, il intègre très sérieusement les techniques de l’art numérique, encouragé par sa famille.

 

Le dessin, qu’il pratique depuis toujours, le passionne et l’accompagne dans ses nouvelles recherches. Souvent abstrait, avec toutefois une touche de narration et parfois surréaliste, il s’intéresse à l’univers de Salvador Dali et de Woitek Siudmak.

 

Dans son œuvre “Cavalier au milieu d’un paysage fantastique”, l’onirisme qui émane de la proposition, nous rappelle étrangement l’ambiance du film Dune, de David Lynch.

 

Celui qui n’a pas le goût de l’absolu, se contentera d’une médiocrité tranquille.”

Paul Sézanne

 

Max Parisot exposera ses œuvres du 9au 13 juin 2016, de 14h à 19h

International Art Gallery

78 avenue de Suffren 75015 Paris, Village Suisse (cour Anglaise).

 

Site internet artiste: www.mxp-artnumerique.com

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Max Parisot du Lyaumont

Par Mylène Vignon

Né dans l’est de la France, Max Parisot du Lyaumont a grandi dans le sillage d’un père diplômé de l’école Boulle, qui insuffla rapidement à ses enfants un esprit artistique créatif. Très jeune, Max se réjouissait en sortant de classe, de retrouver les odeurs du vernis et du bois.
C’est tout naturellement que plus tard, il rejoindra l’entreprise familiale.

 

Depuis quelques années, il a commencé un parcours d’artiste à part entière, s’inspirant de ses nombreux voyages. L’énergie contenue dans la nature, ses couleurs, ses mystères, seront le fondement de sa créativité. Sur fond de photographie, il intègre très sérieusement les techniques de l’art numérique, encouragé par sa famille.

 

Le dessin, qu’il pratique depuis toujours, le passionne et l’accompagne dans ses nouvelles recherches. Souvent abstrait, avec toutefois une touche de narration et parfois surréaliste, il s’intéresse à l’univers de Salvador Dali et de Woitek Siudmak.

 

Dans son œuvre “Cavalier au milieu d’un paysage fantastique”, l’onirisme qui émane de la proposition, nous rappelle étrangement l’ambiance du film Dune, de David Lynch.

 

Celui qui n’a pas le goût de l’absolu, se contentera d’une médiocrité tranquille.”

Paul Sézanne

 

Max Parisot exposera ses œuvres du 9au 13 juin 2016, de 14h à 19h

International Art Gallery

78 avenue de Suffren 75015 Paris, Village Suisse (cour Anglaise).

 

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Max Parisot du Lyaumont

Par Mylène Vignon

Né dans l’est de la France, Max Parisot du Lyaumont a grandi dans le sillage d’un père diplômé de l’école Boulle, qui insuffla rapidement à ses enfants un esprit artistique créatif. Très jeune, Max se réjouissait en sortant de classe, de retrouver les odeurs du vernis et du bois.
C’est tout naturellement que plus tard, il rejoindra l’entreprise familiale.

 

Depuis quelques années, il a commencé un parcours d’artiste à part entière, s’inspirant de ses nombreux voyages. L’énergie contenue dans la nature, ses couleurs, ses mystères, seront le fondement de sa créativité. Sur fond de photographie, il intègre très sérieusement les techniques de l’art numérique, encouragé par sa famille.

 

Le dessin, qu’il pratique depuis toujours, le passionne et l’accompagne dans ses nouvelles recherches. Souvent abstrait, avec toutefois une touche de narration et parfois surréaliste, il s’intéresse à l’univers de Salvador Dali et de Woitek Siudmak.

 

Dans son œuvre “Cavalier au milieu d’un paysage fantastique”, l’onirisme qui émane de la proposition, nous rappelle étrangement l’ambiance du film Dune, de David Lynch.

 

Celui qui n’a pas le goût de l’absolu, se contentera d’une médiocrité tranquille.”

Paul Sézanne

 

Max Parisot exposera ses œuvres du 9au 13 juin 2016, de 14h à 19h

International Art Gallery

78 avenue de Suffren 75015 Paris, Village Suisse (cour Anglaise).

 

Site internet artiste: www.mxp-artnumerique.com

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