Théâtre RANELAGH

Théâtre RANELAGH

Une superbe publicité pour les Amants de Nohant !
Spectacle Mardi 18 octobre, 20h45 au Théatre du Ranelagh !

et 22 Novembre et 24 Janvier 2017

les-amants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SYNOPSIS
Alors âgé de 13 ans, le jeune Pascal Amoyel fait la rencontre à Paris d’un virtuose d’origine hongroise : le pianiste Georges
Cziffra. Les rendez-vous se multiplient et, au-delà des grandes qualités humaines et artistiques, c’est un parcours de vie
étonnant que l’adolescent va progressivement découvrir. Ce sera une révélation, un choc aussi : en effet, issu des
bidonvilles, ce petit prodige jouant du piano dès l’âge de 5 ans dans les cirques d’Europe Centrale deviendra l’un des plus
grands pianistes de tous les temps.
Petit à petit, sur scène, Pascal et Georges fusionnent pour devenir un seul et même homme…
Cette évocation sensible et bouleversante illustre toute l’admiration de l’élève pour son Maître, le lien puissant qui les unit
mais aussi l’incroyable destinée de Cziffra, du soldat perdu dans les affres de la guerre qui vola une locomotive à la
Wehrmacht au condamné aux travaux forcés pour avoir tenté de fuir la Hongrie, jusqu’au pianiste jouant du jazz dans des
bars sordides de Budapest avant d’accomplir enfin sa destinée de concertiste. Conçu et interprété avec tendresse et passion
par Pascal Amoyel, ce spectacle musical inédit rend un vibrant hommage à la vie et à l’oeuvre du légendaire “pianiste aux
50 doigts”.
NOTE D’INTENTION
J’ai souhaité rendre hommage à un artiste qui n’était pas que le bateleur génial et autodidacte qu’on a souvent décrit.
Georges Cziffra était aussi l’interprète magnifique de compositeurs tels que Rameau ou Beethoven. J’ai eu l’occasion de le
côtoyer dans le cadre de stages et, ce qui est beaucoup plus rare, de cours privés. Agé alors de 11 ans, j’ai appris le piano
sur le tard, d’oreille, en pratiquant l’improvisation. Un beau jour, un peu par hasard, j’avais 13 ans lorsque la gardienne de
l’immeuble dans lequel nous vivions, 16 rue Ampère à Paris, m’a expliqué que Cziffra avait déménagé pour habiter Senlis où
il venait d’ouvrir sa fondation. Il avait donc vécu à l’adresse même où nous venions de nous installer… Alors, j’ai décidé de
le rencontrer à Senlis et j’ai bientôt pu constater comme il était bon, ouvert, généreux… ce qui, du reste, n’est pas toujours
le cas de tous les interprètes prestigieux. Il ne mettait aucune frontière entre lui-même et ses interlocuteurs. D’ailleurs, il
parlait peu, mais sa musique parlait entre nous. Un seul de ses regards m’apprenait souvent plus que tous les mots. En
adaptant son incroyable et bouleversante histoire, je souhaite marcher sur les pas de ce pianiste hors norme qui reste l’une
des figures les plus nobles de l’histoire de la musique. Récits et musiques s’imbriqueront comme pour illustrer
indissociablement sa vie et son oeuvre.

LE MAÎTRE, Georges CZIFFRA (1921 – 1994)
Issu d’une famille de musiciens Roms, il montre dès son enfance un don particulier pour
la musique. Son père lui donne ses premières leçons de piano et à l’âge de 4 ans, il
reproduit à l’oreille ce que joue sa soeur ainée. A 5 ans, il donne son premier concert
dans un cirque. Il est accepté à 9 ans dans la prestigieuse Académie Franz Liszt de
Budapest où son professeur est Ernst von Dohnanyi. A 13 ans, il finit l’opérette d’un
autre compositeur en un temps record. Dès l’âge de 16 ans, il débute les tournées à
travers l’Europe, notamment en Hongrie, Hollande et Scandinavie. La guerre l’appelle, il
doit donc cesser d’étudier la musique. Il est fait prisonnier par l’armée Nationaliste
Hongroise, par les Partisans puis par les Russes. Libéré et démobilisé en 1947, il rejoint
sa femme et son fils, puis continue a étudier le piano un an plus tard auprès de György
Frenczy, tout en gagnant sa vie en jouant dans les bars de Budapest mais aussi en Autriche avec son ami Elek Bacsik

Très opposé au régime Communiste Hongrois, il tente de fuir le pays mais est fait prisonnier politique de 1950 à 1953. Il est
soumis aux travaux forcés, comme porteur de pierres, ce qui lui vaudra à sa libération de longs mois de rééducation et des
douleurs persistantes aux articulations. En 1955, après avoir recommencé à donner des concerts, il obtient le Prix Franz
Liszt, le Grand Prix de la Virtuosité Pianistique, remis pour la première fois à un musicien qui n’est pas lui-même
compositeur. Il décide en 1956 de fuir le régime Communiste et de s’exiler pour la France avec sa famille, profitant d’un
concert donné à Vienne. Dès son arrivée à Paris, il est fort bien accueilli par le public et enregistre en 1957 sa fameuse
interprétation des Rhapsodies Hongroises de Liszt, Liszt qui restera son compositeur de prédilection.
Cziffra, dans de nombreuses oeuvres, allait plus loin que l’interprétation. Il se prête aussi au jeu de l’arrangement, par
exemple avec les Danses Hongroises de Brahms, dont il fait beaucoup plus qu’une simple transcription pour piano à deux
mains, ou encore avec Le Vol du Bourdon (extrait de l’opéra Les Contes du Tsar Saltan de Rimsky-Korsakov). On lui a souvent
reproché son excentricité, l’influence de son humeur sur son jeu lors de ses concerts, sa recherche d’un public populaire. En
fait, son immense talent et sa virtuosité hors du commun avaient réussi à le propulser au premier plan, mais en dehors des
chemins traditionnels qui mènent les pianistes au Panthéon de la renommée… Quoi qu’il en soit, il faut le considérer comme
l’un des plus grands pianistes du XXème siècle. En 1966, il fonde avec son fils György Jr. le festival de musique de La Chaise
Dieu en Auvergne. Il est naturalisé français en 1968 et devient Georges Cziffra. En 1974, il crée la Fondation Cziffra pour
soutenir des jeunes talents.

L’ÉLÈVE, Pascal AMOYEL (Auteur et Interprète)
En 2010, Pascal Amoyel est récompensé du Grand Prix du Disque décerné par la Société
Fryderyk Chopin à Varsovie (aux côtés de Martha Argerich et Nelson Freire) pour son
intégrale des Nocturnes de Chopin. Les magazines Classica et Le Monde de la Musique ont
accueilli cet enregistrement comme “un miracle que l’on n’osait plus espérer : tout
simplement une version idéale, qu’on écoute bouche bée, en état d’apesanteur, ravi, au
sens le plus fort du terme, par tant de beauté…”. En 2009, son interprétation des
Funérailles de Liszt est sélectionnée comme l’une des 4 références historiques. Deux ans
plus tôt, son enregistrement “Harmonies Poétiques et Religieuses” de Liszt a été élu par la
chaîne Arte parmi les 5 meilleurs disques de l’année. En 2005, il est révélé au grand public
en remportant une Victoire de la Musique dans la catégorie “Révélation soliste

Normale de Musique de Paris, il est
très vite remarqué par Georges Cziffra qu’il suit en France et en Hongrie. À 17 ans, après un baccalauréat scientifique,
il se consacre entièrement à la musique. Il obtient une licence de concert à l’ENMP puis entre au CNSM de Paris où il
obtient en 1992 les Premiers Prix de piano et de musique de chambre. La même année, il devient Lauréat des
Fondations Menuhin et Cziffra, puis remporte le Premier Prix du Concours International des Jeunes Pianistes de
Paris. Il se perfectionne auprès de Lazar Berman, Aldo Ciccolini, Pierre Sancan, Daniel Blumenthal, Jean-Paul Sevilla,
Charles Rosen… C’est le début d’une carrière internationale qui l’amène à se produire en récital sur les plus grandes
scènes d’Europe (Philharmonie de Berlin; Cité de la Musique, Salle Pleyel à Paris; Bruxelles; Amsterdam…), aux
Etats-Unis, au Canada, en Russie, en Chine et au Japon, ou en soliste avec l’Orchestre de Paris, les Orchestres Nationaux
de Lille, de Montpellier, l’Orchestre Symphonique de la Radio Nationale Bulgare, l’Orchestre Symphonique d’Etat de
Moscou, l’Orchestre Philharmonique de Wuhan…
Il aime aborder des répertoires peu visités ou mystiques, et s’investit dans la création de formes nouvelles de concert. Il
crée notamment le concert théâtral “Le Block 15 ou la musique en résistance” (mise en scène de Jean Piat) qui a obtenu
un très vif succès et a fait l’objet d’une adaptation pour France Télévisions, ainsi que “Le dernier concert” qu’il vient juste
de créer où se mêlent musique, théâtre et magie.
Sa rencontre avec la violoncelliste Emmanuelle Bertrand est essentielle. Depuis 1999, ils forment un duo dont les
enregistrements ont obtenu les meilleures récompenses : Cannes Classical Awards, Diapason d’Or de l’Année, “Choc”
du Monde de la Musique, 10/10 de Classica… Compositeur, Pascal Amoyel est Lauréat de la Fondation d’Entreprise
Banque Populaire 2010. Il est notamment l’auteur du cycle “Job ou Dieu dans la tourmente” et de “Lettre à la femme
aimée au sujet de la mort” (sur des poèmes de Jean-Pierre Siméon). Il a collaboré avec des compositeurs tel qu’Olivier
Greif et est le dédicataire de plusieurs oeuvres (El Khoury, Lemeland, Agobet…).
Professeur de piano et d’improvisation au CRR de Rueil-Malmaison, il s’investit également auprès du jeune public en
publiant un ouvrage “Une petite histoire de la grande Musique”. Toujours désireux de rendre la musique accessible au
plus grand nombre, il a produit et animé sur France Culture une série d’émissions intitulée “Une histoire de la Musique”.
Il dirige le festival Notes d’Automne, qu’il a créé au Perreux-sur-Marne.
Pascal Amoyel est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Il s’est vu décerner le Premier Grand Prix International
“Arts-Deux Magots” récompensant “un musicien aux qualités d’ouverture et de générosité”.
Enfin, Pascal Amoyel a compté parmi les rares élèves de Georges Cziffra et est “actuellement considéré comme l’un de
ses héritiers spirituels”.
L’ÉLÈVE, Pascal AMOYEL (Auteur et Interprète)
Personnalité hors norme, né en 1971, il montre très tôt des aptitudes pour l’improvisation

En 2010, Pascal Amoyel est récompensé du Grand Prix du Disque décerné par la Société
Fryderyk Chopin à Varsovie (aux côtés de Martha Argerich et Nelson Freire) pour son
intégrale des Nocturnes de Chopin. Les magazines Classica et Le Monde de la Musique ont
accueilli cet enregistrement comme “un miracle que l’on n’osait plus espérer : tout
simplement une version idéale, qu’on écoute bouche bée, en état d’apesanteur, ravi, au
sens le plus fort du terme, par tant de beauté…”. En 2009, son interprétation des
Funérailles de Liszt est sélectionnée comme l’une des 4 références historiques. Deux ans
plus tôt, son enregistrement “Harmonies Poétiques et Religieuses” de Liszt a été élu par la
chaîne Arte parmi les 5 meilleurs disques de l’année. En 2005, il est révélé au grand public
en remportant une Victoire de la Musique dans la catégorie “Révélation soliste”.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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