“Tobiasse intime”

Bien plus qu’une exposition, une incursion dans l’atelier de l’artiste, au coeur de son domaine réservé!

Dès le 12 juin, près de cent cinquante oeuvres inédites sortiront du silence de l’atelier de Théo Tobiasse, à Saint-Paul de Vence.

Pour la première fois, à Paris, Catherine Faust-Tobiasse, la fille de l’artiste, accepte d’entrouvrir ainsi le domaine réservé de son père, disparu en 2012.

Et c’est à la galerie Perahia qu’elle confie le privilège de présenter ces travaux de Tobiasse dont la planète des arts, elle-même, ignorait en partie l’existence!

L’événement devrait diffuser bien de nouvelles lumières sur l’ensemble d’une oeuvre mondialement reconnue.

De tendres confidences sur l’essence d’une oeuvre

Huiles sur toiles, gouaches, pastels dessins, gravures, céramiques, sculptures… Autant d’oeuvres vierges de tout regard, ou presque, que Catherine Faust-Tobiasse consent à dévoiler, enfin, au coeur de Saint-Germain-des-Prés, avec la complicité de la galerie Perahia!

A mille lieux de toute indiscrétion mais comme autant de tendres confidences sur l’essence même du travail de son père, Catherine ouvre de nouvelles voies d’entrée dans l’épopée onirique de Théo.

Des pièces manquantes, et marquantes, d’une oeuvre tissée au fil de tant de vies!

Tobiasse, qui vouait un amour éternel à Jérusalem, cette terre qu’on lui avait promise mais qu’il dut quitter pour l’Europe centrale, avec sa famille, aux toutes premières lueurs de ses jours!

Depuis les ténèbres de l’exil jusqu’à l’ancrage éblouissant dans les lumières de la Méditerranée, le flux de ses multiples vies, nourri des sédiments de la mémoire, a ciselé un art aux infinies facettes.

Théo Tobiasse, le peintre-sculpteur, le passionné de dessin, l’émouvant créateur de correspondances poétiques entre les visuels et les mots, entre les formes et les couleurs.                                                                                                     Tobiasse le luxuriant, dont la toile cotoie les étoiles, le céramiste-conteur, l’artiste  qui ne cesse de nous faire voyager dans l’imaginaire chatoyant de son parcours en lignes courbes.

La Lituanie, l’errance, Paris, Saint-Paul de Vence, les vibrations de New-York, l’envoûtement pour Venise, la sensualité des femmes, des amantes de passage, certes, mais aussi de l’incontournable, de la femme-mère, mère de l’humanité!

Tobiasse, foisonnant de sensibilité, dont tant d’émotions ou de drames, tant de passions, aussi, ont abreuvé la palette et la glaise, la plume, le crayon, le ciseau!

Comme dans un puzzle flamboyant, chaque pièce est précieuse, jusqu’à la plus secrète, pour qui aspire à mieux capter, encore, la pleine vérité de l’oeuvre.

“Tobiasse Intime” révèle, libère, donne à voir, et à avoir pour certains, bien de nouveaux éclats de cette vérité.

Mais il est des oeuvres, naturellement, dont la fille de Théo ne pourra jamais se séparer.

 Du 12 au 27 juin 2015, au cœur de Saint-Germain-des-Prés,

 24 rue Dauphine 75006 Paris.