VISIONS FUGITIVES

VISIONS FUGITIVES

George Gershwin revisité par un formidable duo clarinette/piano, Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva ! Une grande musique de nuit, attentive au souffle et au silence. Quatre grands rendez-vous à ne pas manquer : leur deuxième album à paraître le 27 mai 2016 sur le label Vision Fugitive et trois concerts en France (à Paris le 17 mai, à Arles le 18 mai et à Nevers le 12 novembre)…
Gershwin : Jean-Marc Foltz / Stephan Oliva (CD, Concerts)
GERSHWIN – Jean-Marc Foltz / Stephan Oliva (CD, Concerts)

Non, décidément, enregistrer un hommage à George Gershwin ne se résume pas au choix de quelques standards célèbres revus comme à la parade. Il y faut une compréhension intime de la richesse harmonique, une conscience de l’histoire et ce savoir spécial qui consiste à éviter tous les clichés jazzistiques tout en s’inscrivant dans une tradition. Trois qualités distinctives que cultivent, depuis déjà plus d’une décennie, le clarinettiste Jean-Marc Foltz et le pianiste Stéphan Oliva. Ils avaient auparavant fréquenté l’ombre intimidante de Giacinto Scelsi, l’un des plus passionnants créateurs de musique contemporaine (Soffio di Scelsi, 2007), relu le mythe de Pandore (Pandore, 2008) et revisité en voyageurs engagés le grand répertoire classique pour clarinette et piano (Visions fugitives, 2011).

Ce disque prolonge donc un dialogue déjà ancien, engagé sous les auspices d’une écoute mutuelle sidérante de concentration, où le silence jouerait le rôle d’arbitre des élégances. La musique qui s’esquisse ici semble naître du silence pour mieux faire voir et entendre ce que c’est que le souffle. Avec ses harmonies d’outre-bleu, son mélisme ample et savant, mais aussi son charme sensuel, le répertoire de George Gershwin constitue un véhicule rêvé et la fidélité désobéissante que Foltz et Oliva cultivent vis-à-vis de lui prouve qu’elle est tout simplement juste.

Cet art du silence éloquent, de la révérence sans déférence, rappelle souvent l’étrange duo de Chet Baker et Paul Bley sur l’époustouflant Diane, de 1985, mais aussi les ombres familières de Lennie Tristano, de Jimmy Giuffre, voire l’écho de la rencontre historique entre Duke Ellington et John Coltrane. Un Gershwin mystérieux, bleu et profond comme la nuit.

GERSHWIN – à paraître le 27 mai 2016
Jean-Marc Foltz, clarinettes . Stephan Oliva, piano
[VF313012, Vision Fugitive, Harmonia Mundi distribution]
Enregistrement : Studios La Buissonne, novembre 2015.
CD + de livret 40 pages : un documentaire photographique sur Gershwin et son temps. Pochette dessinée par Emmanuel Guibert.  Plus de détails ici
Déjà disponible en précommande sur Fnac et Amazon
Tracklisting :

1. Somehow | 2. The Man I Love | 3. Fascinating Rhythm / Someone To Watch Over Me (to Woody Allen) | 4. ‘S Wonderful (Morning) | 5. My Man’s Gone Now | 6. A Foggy Date / Rhapsody In Blue Theme | 7. I Can’t Get Started | 8. Rhapsody In Blue Theme (Gershwin’s Dream) | 9. Summertime | 10. ‘S Wonderful (Evening) | 11. Prelude N. 2, Blue Lullaby (The Bridge) | 12. I Love(s) You Porgy

Tous les morceaux sont composés par George Gershwin sauf : 1 composé par Stephan Oliva, 6 par Jean-Marc Foltz, 7 par Vernon Duke et Ira Gershwin.

Trois concerts en France – Programme Gershwin :

17 mai 2016, 21h
Lancement de l’album à Paris
Sunside Jazz Club
Reservation
18 mai 2016, 20h30
Festival Jazz in Arles
Chapelle de Méjan
Réservation
12 novembre 2016
D’Jazz Nevers Festival
Programmation en cours
Réservation
A propos des musiciens

JEAN-MARC FOLTZ | CLARINETTES

Etre né dans une région frontalière prédispose-t-il au décloisonnement des oreilles ? Grandi entre répertoire symphonique, musique vocale et orchestres de swing, Jean-Marc Foltz négocie ensuite de fructueux zigzags, favorisé par une curiosité aiguisée et des rencontres opportunes qui font de lui un clarinettiste majeur et des plus atypiques en ce début de siècle. Rompu à l’interprétation classique, vite attiré par la musique contemporaine, il intègre dès 1988 les ensembles Accroche Note, Musikfabrik, InterContemporain ou United Instruments of Lucillin (France, Allemagne, Luxembourg : le tropisme transfrontalier ?) qui l’aident à creuser la relation instrumentiste-compositeur et à approfondir sa connaissance des langages… (T.Q.)

STEPHAN OLIVA | PIANO

De la voie de Bill Evans aux voix de Susanne Abbuehl, de Linda Sharrock ou d’Hanna Schygulla (qu’il accompagne), de l’ascèse (Lennie Tristano, revisité avec son compère François Raulin) au trapèze (son duo avec la « danseuse aérienne » Mélissa Von Vépy), de Paul Motian (qu’il révère et invita) aux musiques de films (qu’il compose), Stéphan Oliva est décidément un pianiste et un musicien atypique et pluriel. Apparu sur la scène du jazz au début des années 90, après de solides études classiques, Stéphan Oliva s’intègre d’emblée à un groupe informel d’instrumentistes de sa génération (Claude Tchamitchian, Jean-Pierre Jullian, Bruno Chevillon, François Merville…) qu’animent les mêmes aspirations esthétiques. Ils deviendront vite les espoirs du jazz hexagonal et restent aujourd’hui des références au niveau européen… (T.Q.)
Redécouvrez leur album précédent paru sur le label Vision Fugitive :
VISIONS FUGITIVES – paru le 23/10/2012
Jean-Marc Foltz, clarinettes . Stephan Oliva, piano
[VF313001, Vision Fugitive, Harmonia Mundi distribution]
Enregistrement : Studios La Buissonne, janvier 2011.Plus de détails sur visionfugitive.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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