Deux amis s’étonnent des mesures de l’État : après les chats qui devaient être bruns pour survivre, c’est au tour des chiens de devoir l’être, tous, obligatoirement. Quand les journaux sont interdits, la surprise des deux hommes se transforme en stupeur, en peur, puis en résignation. Jusqu’au jour où …
Cette fable, devenue objection de conscience, interroge ce qu’on nous impose l’air de rien, ce qu’on accepte malgré tout, les renoncements infimes, la veulerie qui gagne et ébrèche l’amitié…
N’est-ce pas ainsi que s’installent insidieusement les totalitarismes de tous poils ?
Effet boule de neige, les premiers lecteurs l’ont tant offerte, cette fable, à leurs amis qui l’ont offerte à leur tour, par dizaines, qu’en seize ans, elle s’est vendue à deux millions d’exemplaires, reprise au théâtre, à la télévision, à la radio, en CD, étudiée dans les collèges et les lycées. L’universalité du propos a fait renaître Matin brun dans vingt-cinq pays dont l’Inde (en 5 langues), le Japon, la Russie, la Chine…
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