ARNAUD LABORY
“ Raconté à rebours, un thriller brillant,
intense, d’une grande complexité
psychologique. ” Alafair Burke
Nicolette Farrell a quitté sa petite ville de Cooley Ridge,
en Caroline du Nord, il y a 10 ans. L’atmosphère y
était devenue irrespirable. Sa meilleure amie, Corinne,
avait disparu un beau jour, l’affaire n’a jamais été résolue. Ils
avaient 18 ans : Corinne, Nicolette, Tyler, Daniel… Ils étaient
tous suspects. Malgré les efforts de Nic pour oublier, le drame
la hante toujours. Fiancée à un puissant avocat, elle a refait sa
vie. Mais elle est forcée de revenir à Cooley Ridge : son père,
atteint de la maladie d’Alzheimer, prétend avoir vu Corinne.
Hallucination ? Nic veut à tout prix empêcher son père de
parler à la police, il est trop instable.
À Cooley Ridge, elle retrouve les siens, et notamment Tyler,
son petit ami de l’époque. Mais voici que la fiancée de celuici
disparait à son tour, alors qu’elle commençait à poser
d’étranges questions au sujet de Corinne.
L’étau se resserre. Nic va devoir affronter son passé, les vérités
amères et les secrets enfouis de la petite communauté de
Cooley Ridge. Une ville où personne n’est réellement qui il
prétend être.
LE MOT DE L’ÉDITEUR:
La grande révélation d’Évanouies, c’est ce sentiment de vertige
qu’on éprouve à lire, à rebours, une intrigue retorse à souhait.
Les perspectives en sont complètement bouleversées : jour
après jour, on recule dans l’histoire et c’est ainsi que Megan
Miranda construit son suspense. Une sophistication qui
n’enlève rien du plaisir immense qu’on éprouve à tourner les
pages, avidement.
L’autre particularité du roman, c’est ce village de Caroline
du Nord, cerné par une forêt menaçante, et dont le climat
moite contribue à l’atmosphère étouffante. Le personnage
de Corinne y irradie, solaire et vénéneuse telle une héroïne
lynchienne. On pense à Laura Palmer (Twin Peaks) bien sûr, et
comme avec elle, la vie entière de la petite ville tourne autour
de sa disparition et des secrets qu’elle a emportés. Magistral.
DANS LA VEINE DE LA FILLE DU TRAIN
OU LES APPARENCES, UN ROMAN
ÉPOUSTOUFLANT…
14 X 22,5 CM
416 PAGES – 21 €
PARUTION LE 3 OCTOBRE 2016
LES PERSONNAGES:
Nicolette Farrell a rompu tous les liens qui la
ramenaient à la disparition de Corinne. Obligée de revenir
à Cooley Ridge, elle retrouve Daniel, son frère, et son
père qui est interné dans une maison médicalisée. Une
véritable torture pour elle. Mais Nic veut absolument
découvrir la vérité. Elle va mener sa propre enquête,
au risque de mettre en péril des secrets bien gardés…
Tic-tac, Nic… le temps est compté.
Corinne. Son prénom est sur toutes les lèvres à Cooley
Ridge, et les rumeurs vont bon train. Avec Nic, elles étaient
inséparables. Que lui est-il arrivé ce soir-là, à la fête foraine ?
Qui l’a vue en dernier ? Corinne s’est évanouie en une nuit,
en emportant avec elle tous ses secrets.
Tyler est un garçon énigmatique. En dix ans, il n’a pas
changé ; t-shirt, jean brut et bottes de chantier usées. Il semble
exercer une influence étrange sur la petite communauté, et
notamment sur Nic. Et le voilà maintenant poursuivi par la
police : sa fiancée, Annaleise, vient de disparaître. Il devient la
cible de tous les soupçons.
L’AUTEUR :
Megan Miranda est l’auteur de plusieurs
romans pour la jeunesse. Évanouies,
son premier roman pour adultes,
sortira cet été aux États-Unis, publié
par les éditions Simon & Schuster.
Il a été traduit en 6 langues.
Megan Miranda est diplômée en
biologie, du Massachusetts Institute
of Technology. Elle vit en Caroline
du Nord.
« Diaboliquement construit…
Chaque chapitre recule plus loin dans le temps,
changeant radicalement le point de vue du lecteur »
Publisher Weekly
« Sombre et mélancolique… Megan Miranda prend
le risque de raconter son histoire à reculons, elle est
récompensée par un thriller impossible
à lâcher »
Booklist
« Avec Les Apparences, Gillian Flynn bouscule
les codes du roman policier et elle n’est pas
la seule. Megan Miranda exulte dans cette nouvelle
tradition du polar où les personnages d’Évanouies
sèment la pagaille en sabotant la trame narrative.
Les héroïnes de Flynn et Miranda réclament d’être
considérées autrement que comme des victimes
ou des femmes fatales et ainsi, bouleversent non
seulement l’intrigue, mais aussi le genre lui-même. »
Los Angeles Review of Books
Aujourd’hui, Nicolette doit rentrer chez elle pour s’occuper de son père, atteint d’Alzheimer. Il est persuadé d’avoir vu Corinne. Hallucination ?
Mais Nicolette n’a pas sitôt posé le pied à Cooley Ridge qu’une nouvelle jeune femme disparaît. Le piège se referme.
Bonjour à tous,
Ce n’est pas tous les jours qu’un livre comme celui arrive en librairie, un livre hors norme, à la mesure d’une œuvre et d’un destin, un investissement humain énorme pour une œuvre complète jamais publié, celle de Charlotte Salomon. Le métier d’éditeur prend tout son sens avec ce genre d’ouvrage, le fond et la forme.
Cordialement,
Arnaud Labory
1100 reproductions
28×28 cm
4600 g
840 pages
Ce sont les mensurations pharaoniques du livre que s’apprête à publier le 15 octobre prochain Le Tripode. Pour la première fois au monde est édité en intégralité Vie ? ou Théâtre ? , le livre de Charlotte Salomon (1917-1943).
Dernière étudiante juive des Beaux-Arts de Berlin, la jeune femme alors âgée de 21 ans décide en 1938 de quitter la capitale allemande pour se réfugier auprès de ses grands-parents maternel à Nice. En mars 1940, elle verra sa grand-mère se défenestrer sous ses yeux menant ainsi son grand-père à lui révéler qu’elle est la dernière d’une lignée maternelle dont tous les membres se suicident depuis trois générations.
Esseulée et désemparée face à ce tragique destin, Charlotte Salomon décide d’apporter une réponse extraordinaire et transcende son avenir en mettant en scène son histoire à l’aide de peintures, de textes, de musiques. En moins de deux ans, entre 1940 et 1942, elle peint plus d’un millier de gouaches et en retient 781 qui formeront – avec les feuilles calque sur lesquelles elle écrit simultanément – le roman de sa vie, sa grande œuvre : Vie ? ou Théâtre ?
L’œuvre est réalisée exclusivement à partir des trois couleurs primaires et présente des peintures sur lesquelles se juxtaposent des calques où sont calligraphiés le récit, des dialogues et des annotations musicales. L’ensemble se lit comme un roman graphique virtuose et frappé d’une ironie mordante, un étonnant mélange de tragédie et de comédie. Charlotte Salomon donne un sous-titre à cet ensemble : ein Singespiel, une opérette. Ceux qui ont été proches d’elle deviennent de fait les personnages – leur nom est changé, souvent de façon grotesque – d’une singulière comédie humaine. Le lecteur suit le chemin bouleversant d’une femme qui, consciente des dangers qui pèsent sur elle, interroge le sens de l’existence et la vocation de l’art.
Alors enceinte de cinq mois, Charlotte Salomon sera déportée avec son compagnon en septembre 1943 à Auschwitz. Elle sera exécutée trois jours après son arrivée.
Document exceptionnel, ce livre est le reflet du travail d’une artiste polymorphe accomplie.
Charlotte Salomon, Vie ? ou Théâtre ? , Le Tripode.
840 pages, 95€.