Arts Décoratifs

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Roger Tallon, le design en mouvement 8 Septembre 2016 – 8 Janvier 2017 Commissariat : Dominique Forest, conservatrice département XXeme et Françoise Jollant Le musée des Arts décoratifs présente une exposition consacrée au designer Roger Tallon disparu en 2011. Reconnu comme le pionnier du design industriel français, Roger Tallon a fait don de ses archives aux Arts Décoratifs en 2008. Cet ensemble de dessins, photos, documents et maquettes qui retracent 60 ans d’une carrière extrêmement riche témoignent d’une approche du design à la fois ancrée dans l’univers de l’industrie et très ouvert au monde de l’art contemporain de l’époque. C’est à partir de ces archives que le musée et le Lieu du Design organisent une rétrospective en forme d’hommage. Roger Tallon a ainsi souvent oscillé entre le monde du transport, le design industriel et l’art. Le Corail, le TGV Duplex, l’Eurostar, le Funiculaire de Montmartre, la signalétique et la cartographie du RER par exemple, c’est lui. L’escalier hélicoïdal M 400, la chaise Wimpy, le service de table 3T, le téléviseur Téléavia, la maquette de la revue Art Press, c’est toujours lui. Les premières projections vidéo sur des moulages « les têtes parlantes », l’aménagement d’une boite de nuit ou la conception d’une crèche de Noël un peu loufoque pour Orly avec son ami César, c’est encore lui. Ce sont tous ces aspects qui seront présentés au public à travers les objets réalisés, les dessins et les maquettes de ces projets. LES SERVICES BUFFON AU MUSEE NISSIM DE CAMONDO 13 Octobre 2016 – 15 Janvier 2017 Commissariat : Sylvie Legrand-Rossi, conservatrice en chef Musée Nissim de Camondo Le musée Nissim de Camondo présente son exceptionnelle collection de services de Sèvres à décor ornithologique, connus sous le nom de «services Buffon». Véritable encyclopédie en images peintes sur porcelaine, les services sont exposés pour la première fois en regard de planches empruntées aux archives Buffon et aux volumes de l’édition de luxe de l’Histoire naturelle des oiseaux (Paris, Bibliothèque centrale du Museum national d’Histoire naturelle) ainsi que de gravures de François-Nicolas Martinet. Cette collection comprend environ 350 pièces, acquises par le comte Moïse de Camondo, allant du service de table, aux compotiers, en passant par les seaux à glace, mortier, jatte à punch ou encore tasses à glace. Cette exposition sera l’occasion de dresser la table de la salle à manger du musée pour dix couverts à l’aide du service Lefebvre orné d’oiseaux polychromes et camées en grisaille.

L’esprit du Bauhaus 19 Octobre 2016 – 26 Février 2017 Commissariat : Olivier Gabet, directeur des musées des Arts Décoratifs et Anne Monier, conservatrice du département des jouets Le Bauhaus, de 1919 à 1933, à Weimar, Dessau puis Berlin, fut une école d’un genre nouveau où peintres, architectes, artisans, ingénieurs, acteurs, musiciens, photographes, designers travaillent ensemble à une nouvelle conception de la vie quotidienne : rendre vie à l’habitat par la synthèse des arts plastiques, de l’artisanat et de l’industrie. Comment une école a-t-elle pu réunir des professeurs aussi opposés que le mystique Johannes Itten et le rationnel Laszlo Moholy Nagy et former des élèves aussi différents que la photographe Florence Henry et l’architecte Marcel Breuer pape du mobilier tubulaire ? Le Bauhaus surmonte ses apparentes contradictions car c’est avant tout l’esprit de l’école qui importe. Le musée des Arts décoratifs rend hommage à cet esprit: esprit d’invention, de liberté, de création, de transmission que les grands artistes, architectes et designers qui l’ont fréquenté ont ensuite propagé tout au long du XXe siècle. L’exposition revient sur les périodes et les formes d’art qui ont forgé l’esprit du Bauhaus parmi lesquelles le Moyen âge et les grands chantiers des cathédrales, les Arts asiatiques et les Arts de l’Islam, les Arts and Craft britanniques, qui abolissent toutes frontières entre art et artisanat… A cet ensemble d’œuvres sources dialoguent de nombreuses pièces historiques du Bauhaus, mais aussi celles qui aujourd’hui en découlent. La vie quotidienne au Bauhaus, la transmission du savoir dans ses ateliers et l’organisation de la communauté artistique servent de fils directeurs à cette exposition qui a vocation à présenter un sujet fondamental pour l’histoire de l’art mais qui reste méconnu pour le public français : la dernière exposition d’envergure sur le sujet datant de 1969.

JEAN NOUVEL, mes meubles d’architecte 27 Octobre 2016 – 12 Février 2017 Commissariat : Olivier Gabet, directeur des musées des Arts Décoratifs et Karine Lacquemant, assistante de conservation aux Arts Décoratifs, département moderne et Contemporain Le musée des Arts décoratifs rend hommage au travail de designer d’objets et de mobilier de l’architecte Jean Nouvel. Peu d’architectes contemporains ont eu en parallèle une oeuvre de designer aussi conséquente. C’est l’occasion d’aller au bout de son engagement : pour Jean Nouvel, «un meuble, une table, une chaise, un bureau, c’est une architecture en soi». Ce travail a donné lieu à plus de 100 créations éditées de 1987 à aujourd’hui. Rassemblées pour la première fois, ces pièces sont présentées dans les galeries permanentes du Moyen-Âge, des XVIIe et XVIIIe siècles du musée des Arts décoratifs, mais également dans l’espace conçu par Jean Nouvel en 1998 et dédié à la Publicité. A travers ces différentes installations, Jean Nouvel réengage aujourd’hui le dialogue avec le lieu et son histoire.

Tenue correcte exigée, quand le vêtement fait scandale 1er décembre 2016 – 23 avril 2017 Commissariat : Denis Bruna, conservateur, collections Mode et Textiles antérieures au XIXe siècle L’histoire de la mode et du costume est rythmée de nombreuses « icônes » : rhingrave, robe volante, robe chemise, chemise à la grecque, pantalon féminin, jupe pour hommes, smoking pour femmes, mini-jupe, « baggy », « blue jean », pour ne citer que quelques exemples. Devenus tous emblématiques de la mode d’un instant, ces vêtements ont toutefois marqué une rupture, provoquant à leur apparition de virulentes critiques, voire des interdictions. Parce qu’ils étaient trop courts ou trop longs, trop ajustés ou trop amples, trop impudiques ou trop couvrants, trop féminins pour un homme, trop masculins pour une femme, etc., ces habits ont transgressé l’ordre établi. Les condamnations renvoient tantôt à la forme de l’habit, qui ne doit ni déformer le corps ni souligner les contours de celui-ci, tantôt à l’identité sexuelle du vêtement et de son porteur, ou encore aux circonstances qui imposent une tenue et en bannissent une autre. A l’appui d’un éventaire choisi de vêtements et d’accessoires de mode caractéristiques, de portraits, de caricatures, de publicités et d’une foule de petits objets, l’exposition propose d’explorer les prises de libertés et leurs infractions faites à la norme vestimentaire, aux codes et aux valeurs morales du XIVe siècle jusqu’à nos jours à travers la longue histoire de la mode – celle des cours royales, de la rue et des magazines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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