BB King nous a quitté RIP

BB KING

Video Exclusive: BB King’s Journey Home

 

Two of King’s daughters alleged that two of King’s closest aides hastened his death by poisoning him. But the coroner says Alzheimer’s and old-age were the causes.

B.B. King died of Alzheimer’s disease and other old-age ailments, according to an autopsy — not of poisoning, as some of his daughters had claimed.
NBCNEWS.TO

B.B. King – Live in Africa

Mrs Cheryl Head with Mrs Riley Shirley King and her Blessed Mr Riley BB King in Nashville

BB KING ET SHIRLEY

 

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Giants of Rock and Roll (Roma 1989, Long Version) The Best All Star BandB.B. King – Official Site

www.bbking.comEn cache

B. B. King (pour Blues Boy), de son vrai nom Riley B. King, (né le 16 septembre 1925 à Itta Bena, dans le Mississippiaux États-Unis), est un guitariste, compositeur et chanteur de blues américain. Il est considéré comme l’un des meilleurs musiciens de blues. Il est, avec Albert King et Freddie King, un des trois kings de la guitare blues.

Biographie[modifier | modifier le code]

B. B. King en concert à Deauville le 29 octobre 1989.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Fils de métayers, Riley B. King est né le dans une plantation de coton près d’Itta Bena1. À l’âge de 4 ans, sa mère quitte son père pour un autre homme, et le garçon est élevé par sa grand-mère maternelle, Elnora Farr, à Kilmichael2.

King chante dans le chœur gospel l’église baptiste Elkhorn de Kilmichael. Il aurait acheté sa première guitare à l’âge de 12 ans2, d’autres sources indiquent que Bukka White, cousin de sa mère, lui a donné sa première guitare3. En 1943, King quitte Kilmichael pour travailler en tant que conducteur de tracteur et jouer de la guitare avec le Famous St. John’s Quartet à Inverness (Mississippi) dans des églises et des radios locales4.

En 1946, King suit Bukka White à Memphis (Tennessee)2. King retourne au Mississippi rapidement, où il décide de s’entraîner en vue de prochains séjours. Il retourne à Memphis en 1948. Il joue dans l’émission radio de Sonny Boy Williamson sur KWEM Radio (en), où il commence à avoir un public. Il est engagé au Sixteenth Avenue Grill et pour une émission de radio, King’s Spot, qui connaît un franc succès.

Après avoir été deux ans DJ dans une radio de Memphis, il se fait appeler « Beale Street Blues Boy », raccourci en « Blues Boy », qui deviendra finalement « B.B. »5. Il y rencontre T-Bone Walker : « Dès que je l’ai entendu, j’ai su qu’il fallait que j’aie [une guitare électrique]. « Il fallait que j’aie », euphémisme de voler6 ! »

Carrière[modifier | modifier le code]

B. B. King enregistre ses premières chansons en 1949, à Los Angeles, pour RPM Records. La plupart de ces premiers enregistrements sont produits par Sam Phillips, qui créera plus tard le label Sun.

King monte son orchestre, le « B.B. King Review », sous la direction de Millard Lee. À l’origine, on y trouvait Calvin Owens et Kenneth Sands (trompettes), Lawrence Burdin (saxophone alto), George Coleman (saxophone ténor)7, Floyd Newman (saxophone baryton), Millard Lee (piano), George Joyner (basse) et Earl Forest et Ted Curry (batterie). Onzie Horne arrangeait les compositions de King, qui, de son propre aveu, avait du mal avec les accords et se reposait sur l’improvisation8. Il joue dans tous les États-Unis, dans de petits clubs mais aussi dans de grandes salles.

En février 1952, son 3 O’Clock Blues atteint la première place au classement Billboard Rhythm9. B. B. King devient ainsi un des plus importants acteurs de la musiquerhythm and blues, avec des succès tels que You Know I Love You, Woke Up This Morning, Please Love Me, When My Heart Beats like a Hammer, Whole Lotta Loving, You Upset Me Baby, Every Day I Have the Blues, Sneakin’ Around, Ten Long Years, Bad Luck, Sweet Little Angel, Sweet sixteen, Three O’Clock Blues etPlease Accept My Love. Ses revenus augmentent significativement, passant de 85 $ à 2 500 $ par semaine10, il joue dans des salles prestigieuses telles que leHoward Theater (en) à Washington ou l’Apollo Theater à New York.

En 1956, il fait 342 concerts et fonde son label « Blues Boys Kingdom », basé à Beale Street à Memphis, où il produit des artistes comme Millard Lee ou Levi Seabury.

En 1962, il signe avec ABC-Paramount Records, qui fut plus tard absorbé par MCA Records. En novembre 1964, il enregistre son album « live » le plus connu Live At the Regal, au Regal Theater de Chicago.

B. B. King trouve le succès hors du monde du blues avec le titre The Thrill Is Gone, en 1969. Il est également reconnu par le monde de la musique rock en assurant la première partie des Rolling Stones, pendant leur tournée américaine de la même année.

De 1951 à 1985, B. B. King est apparu 74 fois dans les classements R&B du Billboard.

B. B. King en 1990.

En 1988, il touche une nouvelle génération grâce au titre When Love Comes To Town, avec le groupe U2, sur leur album Rattle and Hum. En 2000, B. B. King enregistre avec Eric Clapton l’album Riding With the King.

Bien plus que de suivre la voie de son idole T-Bone Walker, B. B. King a su créer son propre son grâce à un toucher inimitable, semblant donner une réelle personnalité à sa guitare. Son style a influencé de nombreux bluesmen de la génération suivante, comme Eric Clapton, Mike Bloomfield et Duane Allman.

Tournée d’adieux[modifier | modifier le code]

En concert à Montreux, juillet 2006.

Âgé alors de 80 ans, B. B. King entame sa tournée européenne d’adieux par un concert à la Hallam Arena (Sheffield, Royaume-Uni) le 29 mars 2006, accompagné de Gary Moore, avec qui il a déjà enregistré – notamment Since I Met You Baby – et organisé des tournées. Le volet britannique de cette tournée s’achève avec un concert le 4 avril à l’Arena de Wembley.

En juillet, il revient sur le continent européen faire ses adieux à la Suisse, en jouant deux fois (2 et 3 juillet) à l’occasion de la 40e édition du Montreux Jazz Festival, ainsi qu’à Zurich, le 14 juillet, au Blues at Sunset. Lors du festival de Montreux, il se produit sur la scène de l’auditorium Stravinski en compagnie de Joe Sample, Randy Crawford, David Sanborn, Gladys Knight, Lella James, Earl Thomas, Stanley Clarke, John McLaughlin, Barbara Hendricks et George Duke. La tournée européenne prend fin le 19 septembre au Luxembourg (D’Coque).

De novembre à décembre 2006, B. B. King donne six concerts au Brésil. À l’occasion d’une conférence de presse, le 29 novembre à São Paulo, un journaliste lui demande si c’est sa dernière tournée d’adieux. Sa réponse est : « Un de mes acteurs préférés est écossais, il s’appelle Sean Connery. La plupart d’entre vous le connaissent dans son rôle de James Bond, 007. Un de ses films s’appelle Never Say Never Again »11.

Actualité[modifier | modifier le code]

Graffiti. Сharkov, 2008

Âgé de 83 ans, B.B. King se produit le 22 juillet 2009 à Paris, au Palais des Congrès, avant de livrer un concert à Cognac le lendemain, dans le cadre du festival Blues Passions. À cette occasion, B. B. King est honoré par la municipalité en devenant « citoyen d’honneur » de la ville, tandis qu’une rue porte désormais son nom. Sa première participation au festival datait de1995. Le 27 mai 2010, B.B. King se produit à Rabat (Maroc) dans le cadre du Festival Mawazine.

Le 26 juin 2010, il participe au Crossroads Guitar Festival 2010 à Chicago. Ce festival est organisé par Eric Clapton avec de nombreux autres artistes.

Concert le 30 juin 2011 au Grand Rex, à Paris, ainsi que le 2 et le 3 juillet, avec Carlos Santana, au Montreux Jazz Festival. Le 21 juillet, il ouvre le festival de Jazz de San Sebastián avec un concert gratuit sur la plage de la Zuriola.

Il donne également un concert le 9 juillet 2012 au Grand Rex, à Paris.

Récompenses[modifier | modifier le code]

En 2003, Rolling Stone l’a classé 3e meilleur guitariste de tous les temps17 ainsi que Time18, et Gibson 17e meilleur guitariste19 en 2010.

Grammy Awards[modifier | modifier le code]

B. B. King a obtenu plusieurs Grammy Awards :

En 1987, il a obtenu un Grammy Lifetime Achievement Award (en)20.

En 1998, il a reçu un Grammy Hall of Fame Award pour The Thrill Is Gone21.

Hommages[modifier | modifier le code]

Un musée, le B.B. King Museum and Delta Interpretive Center (en), lui est consacré à Indianola, ville proche de son village natal, dans le Mississippi.

« Lucille »[modifier | modifier le code]

Une Gibson BB KING Lucille Signature.

B. B. King raconte qu’en 1949, il jouait dans un « dance hall » de Twist, Arkansas (en) lorsqu’une bagarre éclata. Elle fut tellement violente que quelqu’un renversa le poêle qui chauffait la pièce et le bar prit feu. Paniqué, tout le monde prit la fuite, mais arrivé dehors, il se rendit compte qu’il avait laissé sa guitare à l’intérieur. Sachant qu’il lui faudrait plusieurs mois pour réunir les 300 dollars nécessaires pour la remplacer, le futur roi du blues retourna dans le bar en flammes pour retrouver sa guitare et en ressortit in extremis. Par la suite, il apprit que la bagarre avait été déclenchée à cause d’une fille appelée Lucille. Il décida alors d’appeler sa guitare Lucille afin de toujours se souvenir de ne pas agir stupidement dans la vie. Un album de 1968, Lucille, porte le nom de sa guitare.

Une guitare « Lucille » a été créée en série par Gibson, elle a la particularité de ne pas avoir d’ouïe pour une guitare demie-caisse, la table est en érable laminé ce qui lui donne un son plus claquant que les hollowbody standard. Par la suite, Épiphone décida de commercialiser une réplique de la guitare pour un prix trois fois moins cher que la version de Gibson.

Un bar du même nom à Moscou lui est dédié.

Le manga Beck s’inspire de cette histoire pour la guitare du même nom.

Discographie[modifier | modifier le code]

Disques solos[modifier | modifier le code]

Coffrets[modifier | modifier le code]

Participations[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Dans ses apparitions cinématographiques, B. B. King interprète son propre rôle, généralement sur scène.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres en français[modifier | modifier le code]

  • Sebastian Danchin, B.B. King, Limon (collection Mood Indigo),‎ , 220 p. (ISBN 2-907224-28-X)
  • Sebastian Danchin, B.B. King, Fayard,‎ , 356 p. (ISBN 2-213-61618-3) Avec une bibliographie sur 2 pages et une discographie détaillée sur 28 pages

Livres en anglais[modifier | modifier le code]

  • (en) B.B. King et David Ritz, Blues All Around Me : The Autobiography of B.B. King, Avon Books,‎ , 336 p. (ISBN 0380973189 (hb)[à vérifier : ISBN invalide]) (pbISBN 0380787814)
  • (en) B.B. King et Dick Waterman, The B.B. King Treasures, Virgin Books,‎ , 160 p. (ISBN 978-1852272746 (hb)[à vérifier : ISBN invalide]) Includes a 60-min cd of interviews and music
  • (en) Richard Kostelanetz, The B.B. King Reader : 6 Decades of Commentary, Hal Leonard,‎ , 256 p. (ISBN 978-0634099274) Previously published by Music Sales or Schirmer as The B.B. King Companion: Five Decades of Commentary
  • (en) David McGee, There Is Always One More Time, Backbeat Books (Lives in Music),‎ , 352 p. (ISBN 978-0879308438)
  • (en) Joe Nazel, B.B. King : King of the Blues, Melrose (Black American Series),‎ , 190 p. (ISBN 0-87067-792-6)
  • (en) Charles Sawyer, The Arrival of B.B. King : The Authorized Biography, Doubleday,‎ , 274 p. (ISBN 0385159293)
  • (en) David Shirley, Everyday I Sing the Blues : The Story of B.B. King, Franklin Watts,‎ , 128 p. (ISBN 978-0531112298)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Biographie de B. B. King » [archive], sur allmusic.com (consulté le27 avril 2015).
  2. a, b et c (en) Quincy Troupe, « Biographie de B. B. King » [archive], surjazzandbluesmasters.com,‎ 2000 (consulté le 27 avril 2015).
  3. (en) Richard Kostelanetz, The B.B. King Reader: 6 Decades of Commentary, Milwaukee, Wisconsin, Hal Leonard,‎ (ISBN 0-634-09927-2), p. 4
  4. (en) « Biographie de B.B. King » [archive], sur visionaryproject.org (consulté le27 avril 2015).
  5. History of Rock & Roll, Thomas E. Larson, Kendall/Hunt, Dubuque, Iowa, 2004, p. 25.(ISBN 978-0-7872-9969-9).
  6. Stormy Monday, Helen Oakley Dance et B.B. King, p. 164.
  7. (en) R.J. Deluke, « George Coleman: This Gentleman can PLAY » [archive], surallaboutjazz.com,‎ (consulté le 27 avril 2015)
  8. U2 Rattle and Hum, film de Phil Joanou, 1988.
  9. (en) Charles Sawyer, « Riley B. King—A Timeline » [archive], sur isites.harvard.edu(consulté le 28 avril 2015).
  10. Richard Kostelanetz 1997, p. 146.
  11. Sébastien Courtin, « BB King en concert à Paris ! » [archive], sur gentside.com,‎ (consulté le 27 avril 2015).
  12. (en) « Fiche de B. B. King » [archive], sur rockhall.com (consulté le 27 avril 2015).
  13. (en) « National Medal of Arts, 1990 » [archive], sur arts.gov (consulté le27 avril 2015).
  14. (en) « National Heritage Fellowship, 1991 » [archive], sur arts.gov (consulté le27 avril 2015).
  15. (en) « Presidential Medal of Freedom Recipients » [archive], sur senate.gov(consulté le 27 avril 2015).
  16. (en) « Brown University to Confer Nine Honorary Degrees May 27 » [archive], surbrown.edu,‎ (consulté le 27 avril 2015).
  17. « Les 100 meilleurs guitaristes de tous les temps sur le site de Rolling Stone » [archive].
  18. (en) « The 10 Greatest Electric-Guitar Players » [archive], sur time.com,‎ 2009(consulté le 27 avril 2015).
  19. (en) « Gibson.com Reveals Top 50 Guitarists, Plus Readers Poll Results » [archive], sur gibson.com,‎ .
  20. (en) « Lifetime Achievement Award » [archive], sur grammy.org (consulté le27 avril 2015)
  21. (en) « GRAMMY Hall Of Fame » [archive], sur grammy.org (consulté le27 avril 2015)
  22. (en) BB King: The Life of Riley [archive] sur l’Internet Movie Database

Liens externes[modifier | modifier le code]

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