BLUES RULES CRISSIER FESTIVAL 2021
★ 03 & 04 SEPTEMBRE ★
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Oui, on sait, le 16 août est pour beaucoup synonyme de retour au travail – le Blues – alors que pour d’autre c’est LeS vAcAnCeS ☻ !
Alors, pour ceux qui ont le Blues, nous vous rappelons cette phrase de RL Burnside :
Blues ain’t nothin’ but dance music!
Alors, on danse ?
Et nous danserons ensemble dans 2 semaines, à Crissier, de 17h à 2h du mat’, 2 jours de suite !
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VENDREDI 03
- Garden Juke Joint Jam
- Cuddie Wuddie (CH)
- Theo Lawrence (CA)
- Zakk & Big Papa Binns (USA)
- Mighty Mo Rodgers (USA)
- Boogie Beasts (B)
- Los Gatillos (CH)
- John Dear (CH)
Les intersets sont assurés durant 2 jours par :
Pin’s Downhome Blues (F) & Phil DJ (CH) |
SAMEDI 04
- Wet Rugs (CH) : vainqueur du Tremplin Blues Rules X Dr. Gab’s 2021
- Papa Wolf (CH) : vainqueur du Tremplin Blues Rules X Fnac 2020
- Trixie & the Trainwrecks (USA)
- Libby Rae Watson (USA)*
- Archie Lee Hooker (USA)
- Little Willie Farmer (USA)*
- Eric Deaton (USA)*
- Vicious Steel (F)
*avec le North Mississippi Hill Country Picnic de Kenny Brown |
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LOS GATILLOS
Side-project All-Stars qui s’est imposé comme groupe à part entière à la surprise de ses membres (Monney B des Hell’s Kitchen bien connus au Blues Rules, Pierre Omer légendaire pour sa Revue et les envoûtants Dead Brothers, et le maverik onemanband internationalo-savoyard Fred Raspail), le trio irradie de lyrisme minimaliste DIY. Une touche de cabaret allemand des années 30, une nuance gypsy occasionnelle, les leçons du post-punk industriel et du krautrock dépouillées des oripeaux électros dispensables, et bien sûr une intense si implicite empreinte des modalismes appalachiens et des bended notes du Delta Blues : pour paraphraser Alan Lomax : « This is European Folk Music, 2020 ».
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JOHN DEAR
Est-ce utile, à Crissier, de présenter Guillaume et Catia, incontournables du rock vaudois depuis les premières notes de Zorg en 1998 ? D’autant qu’ils ont déjà présenté l’americana rock rugueux de leur duo actuel au Blues Rules en 2016. Après la sortie d’un second album longtemps attendu l’an dernier, ils reviennent nous en interpréter les compos nerveuses à la guitare acharnée, aux longues psalmodies graves, à la frappe sèche.
Un moment de transe entêtante et sonore.
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CUDDIE WUDDIE
La musique « roots » la plus populaire aux États-Unis il y a tout juste un siècle, ce n’était pas le blues, ni le hillbilly, ni même le jazz : c’était la musique hawaïenne, sur laquelle guinchaient tant les dandies new-yorkais que les ouvriers noirs du tabac virginien. On ne compte pas les échanges et influences qu’elle a eu avec le blues, notamment autour de la slide guitar.
Le Blues Rules ne pouvait pas laisser passer l’occasion d’ouvrir cette édition avec un bon Hula Blues, interprété avec plus de vivacité que de langueur par un succulent quatuor vaudois au sein duquel vous reconnaitrez, sous un chapeau et une chemise bien plus smart que sa défroque hillbilly habituelle, un pilier du festival, l’Arkadelphien Floyd Beaumont.
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WET RUGS
★ TREMPLIN BR-GAB’s 2021 ★
Sur la frappe sèche de la batterie, les riffs d’archet du violoncelle répondent aux riffs distordus de la cigarbox électrique ; une voix, lead, féminine, puis rejointe sur les chorus par une deuxième, une troisième, masculines, toutes trois légèrement éraillées sans rien perdre de leur chaleur, viennent renforcer d’un phrasé vigoureux la domination du rythme et du timbre.
Un rare mariage du plus acoustique et du plus électrique, un modèle d’équilibre, de simplicité et d’efficacité : c’est le vainqueur du Tremplin Blues Rules X Dr. Gab’s 2021 !
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PAPA WOLF
★ TREMPLIN BR-Fnac 2020 ★
Après le vainqueur du Tremplin 2021, le vainqueur du Tremplin 2020, qu’on n’allait pas renoncer au plaisir d’entendre à cause du hiatus Covid, et après Big Papa Binns hier, un autre « Papa », de Lausanne celui-là. Un trio percussion / deux guitares au groove sonore, entre Swamp, Detroit et Chicago, mené par la voix grave et ce qu’il faut de rauque d’un songwriter résolument francophone. Papa Wolf a découvert le blues à 11 ans, par un 45t de John Lee Hooker sur la platine de son grand-père ancien chef d’orchestre de jazz – un peu moins d’un demi-siècle plus tard, il a toujours sur scène la guitare sur laquelle il avait déchiffré ces premiers morceaux, et pas mal de ses propres bleus à nous narrer.
Notons que Papa Wolf méritait d’autant plus d’emporter le Tremplin qu’il a fondé et anime un groupe collaboratif pour aider les artistes de la région à se faire connaître, « Le club des artistes.CH » : il y a une justice au Blues Rules !
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DJ PHIL
Comme les années précédentes, c’est au légendaire DJ Phil de Lausanne que reviendra de glisser entre les lives les souvenirs gravés sur vinyles noir de sa longue histoire. Maître reconnu de Classic house et de Nu-disco, vétéran des clubs mondiaux et des plus grands festivals jazz de Suisse, Phil s’offrira avec nous le plaisir de replonger dans le Deep Funk de ses tous débuts (dix ans avant que le genre ne soit nommé) et la Northern Soul socle de toute la culture DJ européenne, avec une bonne dose de Chicago Blues West Side et de Chittlin’ Circuit.
Au Blues Rules, le blues est vivant, mais il a de la mémoire.
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THEO LAWRENCE (CA)
Théo déboule comme la révélation de l’année à l’automne 2018, avec une prestation remarquée à Rock en Seine et un album sensation – et dans la foulée, se déclare insatisfait de la pop garage-soul qui vient de faire son succès, se sépare de ses Hearts et de son label major, et se remet au travail. Une sacrée prise de risque. À peine un an plus tard, un superbe album d’un americana profond, empreint de swamp-rock louisianais et de alt-country façon Austin, enregistré en Géorgie et sorti sur son propre label, vient plus que justifier son choix – encore a-t-il pris le temps au passage d’écrire plusieurs morceaux pour les vétérans, Nico Duportal et Malted Milk.
Derrière les joues encore fraîches et la voix de velours fumé, ce que vous allez apprécier sur scène, ce sont cette maturité musicale, cette exigence artistique, cette rigueur de travail simplement exceptionnelles, non pour son âge, mais tout court.
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BOOGIE BEASTS (B)
★ EXCLUSIVITÉ SUISSE ★
Une locomotive de son épais, sensuel, infusé de fuzz, induisant irrésistiblement le balancement des hanches et des nuques, un songwriting dépouillé, propulsif, plaçant patiemment le groove avant de l’ouvrir et d’en multiplier l’intensité par des breaks particulièrement soignés, une présence scénique, fruit d’une longue expérience, équilibrant parfaitement morgue rock et complicité chaleureuse avec le public, Boogie Beasts n’est pas pour rien une des valeurs sûres européennes du blues électrique.
Vous y retrouverez Lord Bennardo, l’harmoniciste qui avec Goon-Mat avait déchaîné les passions féminines au Blues Rules 2019.
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VICIOUS STEEL (F)
★ 1ÈRE & EXCLUSIVITÉ SUISSE ★
Imagerie rurale à la fois surjouée avec ironie et renvoi réel à un enracinement régional, profusion de superbes guitares de tous types – douze cordes, dobro, lapsteel… – et même un croisement acrobatique entre les deux avec une lapsteel taillée d’un capot de tracteur Massey-Ferguson… Ce plaisant côté « entertainers » ne doit pas masquer le travail de composition et d’interprétation plus pudique qui, derrière, le soutient et en fait toute la valeur : au-delà du jeu, ce duo tient un équilibre difficile entre retenue et décrochage, maîtrise blues et lâché punk, d’autant plus ardu qu’il n’est pas exhibé.
D’ailleurs, ça doit être bien plus dur que ça n’en a l’air, faire d’un capot une lapsteel…
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PIN’s DOWNHOM BLUES (F)
★ 1ÈRE & EXCLUSIVITÉ SUISSE ★
Si le nom de scène de Pascal ne vous est pas familier, vous avez certainement croisé sa silhouette discrète et souriante, fidèle de la première heure. Peut-être vous êtes-vous demandé pourquoi ce membre anonyme du public était salué par les jeunes hérauts du Nord Mississippi avec la simplicité complice d’un égal. À l’heure où, pour le meilleur ou le pire, chaque garage punker semble tenter sa reprise de RL Burnside dès la première écoute, Pascal est depuis des années un étudiant patient, infatigable, aussi précis qu’empathique, du Hill Country Blues.
Cette année, enfin, il passe de l’autre côté de la rampe pour animer les intersets de son groove intense et d’une finesse de phrasé, guitare comme voix, qui ne peut s’apprendre que lentement et là-bas.
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