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Comité International de la Croix-Rouge
Nord-Kivu: Le CICR prend en charge plus de 30 blessés à Béni et Butembo et appelle tous les acteurs à la retenue

CICR – Communiqué de Presse
27 Novembre 2019

Geneva/Beni (CICR) – Suite à la détérioration de la situation humanitaire dans les territoires de Béni, le CICR soutient les structures médicales de la région pour la prise en charge des blessés, à travers la fourniture de médicaments et autres matériels médicaux essentiels. A ce jour, plus de 30 blessés ont été soignés.

« Nous demandons à tous les acteurs de faire preuve de retenue, la population civile ne devrait pas être ciblée et les organisations humanitaires, les structures et le personnel médical doivent être respectés » a dit Nour Khadam, chef du bureau du CICR à Beni.

Les blessés sont évacués vers les hôpitaux et structures médicales soutenus par le CICR, notamment l’hôpital de référence de Béni. Depuis plusieurs mois, les équipes du CICR travaillent avec le personnel de cet hôpital pour renforcer leurs capacités en soins chirurgicaux afin de soigner les blessés victimes de violences dans la région.

Depuis le 19 novembre, ces structures médicales ont pu prendre en charge cinq blessés des attaques dans la ville de Béni, 27 blessés à Béni et Butembo suite aux manifestations ayant éclaté ces derniers jours.

Le CICR fournit également des antibiotiques et des kits médicaux d’urgence afin que toutes les victimes et blessés puissent être soignés. Par ailleurs, deux tentes, 20 lits et 20 matelas sont actuellement en route pour Beni pour augmenter la capacité d’assistance de l’hôpital Général de Référence de Beni. Un kit pour la prise en charge des 50 blessés par arme fait également partie de ce convoi.

Le CICR se tient prêt à évaluer la situation humanitaire des déplacés et autres personnes affectées par les attaques et la violence dès que la situation sécuritaire le permet.

Informations complémentaires :

Aurélie LACHANT, CICR Genève, tél. : +41227302271, alachant@icrc.org

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Comité International de la Croix-Rouge
Pic de déplacements au Burkina Faso : la Convention de Kampala plus indispensable que jamais à l’occasion de son dixième anniversaire

CICR – Communiqué de Presse No. 29
23 Octobre 2019

Dakar (CICR) – Cette année, le nombre de personnes chassées de leur foyer par la violence atteint des records au Burkina Faso, tandis qu’il y a dix ans, des États membres de l’Union africaine se dotaient d’un cadre juridiquement contraignant pour protéger et secourir les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, devenant les premiers pays au monde à adopter un tel instrument.

L’augmentation du nombre de déplacements dans cette nation du Sahel occidental nous rappelle pourquoi un tel cadre est indispensable.

Cette année, le nombre de personnes déplacées a augmenté de 507 % au Burkina Faso. À la mi-octobre, près d’un demi-million de personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays, selon les chiffres de l’ONU, soit environ 80 000 personnes de plus qu’au début de l’année.

« Les personnes déplacées comptent parmi les plus vulnérables. Les familles vivent souvent dans des communautés d’accueil, qui manquent parfois cruellement de ressources. Les personnes déplacées peuvent passer inaperçues dans ces environnements, et les organisations humanitaires ont parfois du mal à entrer en contact avec elles », explique Patrick Youssef, directeur régional adjoint du CICR pour l’Afrique.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) demande aux États de prendre des mesures plus concrètes pour améliorer le sort des personnes déplacées en Afrique en ratifiant et en mettant en œuvre la Convention de l’Union africaine sur la protection et l’assistance aux déplacés internes en Afrique, connue sous le nom de « Convention de Kampala ».

« L’Afrique a établi la norme en se dotant du premier cadre juridique au monde destiné à aider et à protéger les personnes déracinées à cause d’un conflit, d’une autre situation de violence ou d’une catastrophe naturelle. Il est important que les pays ratifient la Convention et prennent des dispositions concrètes pour améliorer le bien-être des personnes déplacées », indique Patrick Youssef.

Au cours du premier semestre de 2019, l’Afrique subsaharienne a enregistré quelque 7,4 millions de nouveaux déplacements dus aux conflits et à la violence, et 2,6 millions en lien avec les catastrophes naturelles, en 2018 selon les chiffres communiqués par l’Observatoire des situations de déplacement interne.

La Convention de Kampala a été adoptée le 23 octobre 2009 et est entrée en vigueur en 2012. Elle représente toujours un grand pas en avant pour réaffirmer les obligations incombant aux États de prévenir les déplacements internes et d’apporter une protection et une assistance aux personnes déplacées.

Au total, 28 des 55 États membres de l’Union africaine ont ratifié le traité, et 40 l’ont signé.

De nombreux États ont adopté des lois et des politiques nationales visant à mettre en œuvre ses dispositions ou sont en passe de le faire. Plusieurs États ont créé des instances gouvernementales pour coordonner les secours d’urgence et pris des initiatives concrètes qui ont amélioré les conditions de vie des personnes déplacées au sein des communautés. « En dépit des progrès réalisés, il faudra déployer davantage d’efforts pour que les aspirations de la Convention de Kampala deviennent réalité », conclut Patrick Youssef.

Informations complémentaires :

Halimatou AMADOU, chargée de relations publiques, Dakar, hamadou@icrc.org, +883510012370473.

Innocent PARKOUDA, chargé de communication, Ouagadougou, pparkouda@icrc.org, +22625375131.

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Comité International de la Croix-Rouge

Syrie : le Croissant-Rouge et le CICR évacuent 150 civils de la ligne de front à Alep

CICR – Communiqué de Presse No. 16/128
08 décembre 2016

Damas / Genève – Hier tard dans la nuit, près de 150 civils, la plupart handicapés ou ayant besoin de soins d’urgence, ont été évacués d’un centre de santé de la vieille ville d’Alep dans le cadre d’une opération conjointe menée par le Croissant-Rouge arabe syrien et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Dar Al-Safaa était une maison de retraite qui, suite à la crise, a commencé à accueillir des personnes handicapées physiques ou ayant des problèmes de santé mentale. Une trentaine d’autres civils, dont plusieurs blessés, y avaient aussi trouvé refuge.

« Ces personnes sont restées bloquées pendant des jours à cause des violents affrontements à proximité, alors que la ligne de front ne cessait de se rapprocher », indique Marianne Gasser, cheffe de la délégation du CICR en Syrie, qui se trouve actuellement à Alep. « Beaucoup ne peuvent pas se déplacer seuls et ont besoin de soins particuliers. Cela a dû être une expérience terrifiante pour eux. Nos partenaires du Croissant-Rouge arabe syrien essayaient depuis mardi de les rejoindre pour les évacuer. »

Tandis que 118 patients ont été admis dans des hôpitaux d’Alep (hôpital universitaire, Al-Razi ou Ibn Khaldoun), 30 hommes, femmes et enfants ont été transférés dans des abris à Alep‑Ouest. Six très jeunes enfants orphelins faisaient partie des évacués.

Une première mission d’évacuation avait dû être annulée mardi en raison d’affrontements très violents dans la zone. Finalement, hier après-midi, le Croissant-Rouge arabe syrien est parvenu, avec le soutien du CICR, à accéder au quartier d’Al-Meshatyeh après qu’il a été repris par les forces gouvernementales et que les combats ont cessé.

Hélas, pour certains, il était déjà trop tard : 11 personnes sont mortes avant l’arrivée de l’équipe du Croissant-Rouge et du CICR, parce qu’elles ont été prises dans les combats ou qu’elles n’ont pas reçu les traitements vitaux dont elles avaient besoin. Le Croissant-Rouge a évacué leurs dépouilles pour qu’elles puissent être dûment identifiées, restituées aux familles et enterrées selon les rites en vigueur.

Le CICR et le Croissant-Rouge arabe syrien sont disposés à agir en tant qu’intermédiaires neutres entre toutes les parties et à porter assistance aux civils dans les zones de combats intenses d’Alep-Est, où la situation humanitaire est considérée comme catastrophique. Le CICR appelle toutes les parties à observer d’urgence une trêve humanitaire et à fournir les garanties de sécurité requises.

Informations complémentaires :

Pawel Krzysiek, CICR Damas, tél. : +963 993 700 847
Ralph El Hage, CICR Amman, tél. : +962 7 7845 4382
Krista Armstrong, CICR Genève, tél. : +41 22 730 37 23 ou +41 79 447 37 26Visitez notre site  www.cicr.org  ou suivez le CICR sur  facebook.com/icrc et twitter.com/icrc
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Un sondage d’opinion international révèle un soutien fort aux Conventions de Genève mais une tolérance accrue à l’égard de la torture.

CICR – Communiqué de Presse No. 16/121
05 décembre 2016

Genève (CICR) – Alors que les combats s’intensifient autour de la ville syrienne d’Alep, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) publie aujourd’hui les résultats d’une vaste enquête d’opinion menée à travers le monde sur divers thèmes liés à la guerre. Si l’idée qu’il faut imposer des limites à la guerre est partagée par l’immense majorité des personnes interrogées, certains points de vue sur la torture et les pertes civiles sont très alarmants.
L’enquête, intitulée Les voix de la guerre, a été menée entre juin et septembre 2016 auprès de plus de 17 000 personnes de 16 pays, parmi lesquels dix pays en proie à un conflit armé (dont l’Irak, l’Afghanistan et le Soudan du Sud) et les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (les 5-P, à savoir la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie). C’est la première fois que le CICR réalise une enquête de ce type à une si grande échelle.
Certains résultats sont encourageants. Ainsi, 80 % des personnes interrogées estiment que les combattants doivent prendre toutes les précautions possibles pour épargner les civils lorsqu’ils attaquent le camp adverse, et elles sont tout aussi nombreuses à condamner les attaques perpétrées contre les hôpitaux, les ambulances et les personnels de santé dans l’objectif d’affaiblir l’ennemi.
En revanche, pas moins de 36 % des sondés pensent qu’il est acceptable de torturer un combattant ennemi fait prisonnier pour lui soutirer des informations militaires de première importance. Un peu moins de la moitié seulement des personnes interrogées (48 %) condamnent cette pratique – alors qu’elles étaient 66 % à l’issue d’une enquête réalisée en 1999 – et 16 % n’ont pas d’avis sur la question.
« En ces temps si troublés, il est réconfortant de constater que la grande majorité des gens croit en l’importance des lois de la guerre. Cette adhésion massive aux principes les plus élémentaires d’humanité offre un contrepoint positif aux violations intolérables que nous constatons chaque jour dans le cadre de notre action sur le terrain », a déclaré le président du CICR, Peter Maurer.
« Les résultats de l’enquête montrent néanmoins qu’il nous faut réaffirmer avec force une règle fondamentale : la torture sous toutes ses formes est interdite, a-t-il poursuivi. Ce n’est pas en diabolisant l’ennemi que nous assurerons notre sécurité. Même pendant un conflit, toute personne doit être traitée avec humanité. Le recours à la torture ne peut que conduire au pire. La torture a des conséquences dramatiques sur les personnes qui en sont directement victimes et meurtrit des sociétés entières pendant plusieurs générations. »
D’après les résultats de l’enquête, les personnes vivant dans des pays en proie à un conflit armé ou à proximité d’un pays en guerre semblent plus attachées au principe d’humanité tel qu’il est inscrit dans les lois de la guerre. Celles vivant dans les 5-P sont plus fatalistes, considérant les souffrances et les pertes civiles comme une conséquence inévitable de la guerre. Ainsi :
  • 78 % des sondés vivant dans des pays en proie à un conflit armé estiment qu’il ne faut pas lancer d’attaques dans des zones peuplées dès lors que de nombreux civils risquent d’être tués, alors qu’ils ne sont que 50 % à partager cet avis dans les 5-P ;
  • 26 % des sondés vivant dans les 5-P – contre 14 % dans les pays touchés par un conflit armé – pensent que le fait de priver la population civile de produits essentiels – vivres, eau, médicaments, etc. – en vue d’affaiblir l’ennemi fait simplement « partie de la guerre ».
« Nous ne devons pas nous habituer à l’horreur des images qui nous parviennent chaque jour des lignes de front du monde entier car nous n’avons pas le droit de devenir indifférents à la souffrance humaine, a insisté M. Maurer. Ce qui ressort avant tout de cette enquête, c’est que les gens croient sincèrement en l’importance des lois de la guerre, notamment des Conventions de Genève, ainsi qu’à la protection des civils dans les situations de conflit armé. »
Les quatre Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels ont pour objet de limiter les effets de la guerre sur les personnes qui ne participent pas ou plus aux hostilités, telles que les civils et les combattants blessés ou faits prisonniers.
« L’efficacité et la pertinence des lois de la guerre sont aujourd’hui remises en question comme elles ne l’ont peut-être encore jamais été au cours de l’histoire récente, a ajouté M. Maurer. Pourtant, il apparaît clairement que la population est opposée à l’idée de champs de bataille totalement dépourvus de règles. L’enquête montre qu’il y a un décalage entre les convictions de l’opinion publique, qui condamne les attaques contre les civils, les hôpitaux et les travailleurs humanitaires, et les pratiques de certains États et groupes armés, qui ne respectent pas les lois de la guerre. »
Les résultats complets de l’enquête Les voix de la guerre sont disponibles sur : www.cicr.org/lesvoixdelaguerre.

Informations complémentaires :

Iolanda Jaquemet, CICR Genève, tél. : ++41 79 217 32 87 ou +41 22 730 27 29
Ewan Watson, CICR Genève, tél. : +41 79 244 64 70 ou +41 22 730 33 45Visitez notre site  www.cicr.org  ou suivez le CICR sur  facebook.com/icrc et twitter.com/icrc
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Le CICR publie une vidéo choc sur le coût humain
du mépris pour les Conventions de Genève.

CICR – Communiqué de Presse No. 16/116
31 octobre 2016

Genève (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a publié aujourd’hui un spot vidéo illustrant le coût humain vertigineux du mépris pour les Conventions de Genève, dans le but de sensibiliser le public au droit international humanitaire. Cette vidéo de 60 secondes,intitulée « La victoire à tout prix », compile des images réelles de conflits à travers le monde. Elle entraîne le spectateur dans un rêve utopique qui finit par se transformer en cauchemar humanitaire. Il s’agit du spot de sensibilisation le plus percutant jamais produit par le CICR.

« Les bombardements d’hôpitaux, les déplacements massifs de civils et la violence sexuelle en temps de guerre sont presque devenus banals », dénonce le président du CICR, Peter Maurer. « Les conflits ont toujours engendré des souffrances humaines, cela n’a rien de nouveau, mais notre réponse collective face à cette réalité n’est pas à la hauteur. Un trop grand nombre de pays, d’armées et de groupes armés ne respectent pas les valeurs humaines fondamentales inscrites dans les Conventions de Genève. Quand le droit international humanitaire est bafoué, au bout du compte, nous en payons tous le prix. »

La vidéo du CICR s’ouvre sur une musique douce et des propos optimistes : elle dépeint une utopie et prend pour décor ce qui semble être une nation sûre et prospère. Mais rapidement, la voix off se fait menaçante et l’atmosphère s’assombrit. Se succèdent alors à l’écran des images de violations du droit international humanitaire : des écoles et des hôpitaux bombardés, des prisonniers soumis à des traitements dégradants, des armes chimiques utilisées contre la population… Puis le film s’achève sur des scènes de destruction et de désolation – le résultat inévitable des guerres lorsqu’on considère que tous les moyens sont bons pour s’adjuger la victoire.

« Les Conventions de Genève se fondent sur le principe que la guerre a des limites, et le respect de ces limites est plus que jamais indispensable », déclare Helen Durham, directrice du Département du droit international et des politiques humanitaires au CICR.

« Tous les États du monde ont adhéré aux Conventions de Genève, qui interdisent les attaques contre les structures médicales, la torture et les mauvais traitements infligés aux prisonniers. Ceux qui ont le pouvoir de mettre fin à ces pratiques sont légalement tenus de le faire. Les Conventions de Genève nous aident à préserver notre humanité en période de conflit. Si nous perdons même cela, que nous restera-t-il ? »

Après avoir vu la vidéo, vous êtes invités à vous rendre sur le site Web loisdelaguerre.org pour en savoir plus sur les Conventions. Le spot sera diffusé sur Facebook et d’autres médias sociaux. Il a été créé en collaboration avec DigitasLBi et Kitcatt Nohr, deux agences de communication et de marketing.

Note à l’intention des rédactions : les Conventions de Genève sont un ensemble de règles établies en 1949 pour protéger les populations contre les atrocités de la guerre. Elles ont été ratifiées par les 196 États de la planète et sont donc universellement contraignantes.

Informations complémentaires :

Ewan Watson, CICR Genève, tél. : +41 22 730 33 45 ou + 41 79 244 64 70
Iolanda Jaquemet, CICR Genève, tél. : +41 22 730 27 29 ou +41 79 217 32 87Visitez notre site  www.cicr.org  ou suivez le CICR sur  facebook.com/icrc et twitter.com/icrc

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CICR – Communiqué de presse n° 16 / 108

3 octobre 2016

Yémen : libération d’une collaboratrice du CICR

Genève (CICR) – Nourane Houas, une collaboratrice du Comité international de la Croix‑Rouge (CICR) qui avait été enlevée l’année dernière à Sanaa, a été libérée et se trouve actuellement à Muscat.

Le CICR tient à remercier tous ceux qui ont contribué à faciliter la libération de Mme Houas, en particulier sa Majesté le sultanQabous d’Oman.

 

Mme Houas avait été kidnappée par des hommes armés le 1er décembre 2015. Alors qu’elle se rendait à son travail en compagnie d’un collègue, le véhicule à bord duquel ils voyageaient avait été intercepté par un groupe armé. Son collègue avait été relâché indemne quelques heures plus tard, tandis qu’elle allait passer plus de dix mois en captivité.

 

« Nous sommes soulagés et heureux que Nourane soit de retour à nos côtés, saine et sauve », fait savoir M. Faite, chef de la délégation du CICR au Yémen. « Cet enlèvement a été une terrible épreuve pour elle ainsi que pour sa famille, ses amis et ses collègues. Il a évidemment aussi porté un coup dur à notre action humanitaire au Yémen. »

 

« Beaucoup d’efforts ont été nécessaires, à l’intérieur comme à l’extérieur du Yémen et sur de nombreux mois, mais finalement, nous sommes satisfaits de cette issue positive », poursuit M. Faite. « Notre priorité désormais est le bien-être de Nourane et qu’elle puisse retrouver les siens au plus vite. Nous demandons à chacun de respecter sa vie privée et celle de sa famille en ce moment particulier. »

 

Le CICR ne souhaite pas s’exprimer sur l’identité et les motivations des ravisseurs, ni sur les détails de cette libération.

 

« Nous sommes reconnaissants aux gouvernements français et tunisien de leur soutien et de leur coopération durant cette période », ajoute M. Faite. « Nous restons déterminés à venir en aide à la population du Yémen, qui souffre terriblement dans le conflit en cours. Nous espérons pouvoir bientôt reprendre la totalité de nos activités dans le pays. »

 

Note à l’intention des rédactions :

Mme Houas n’est pour le moment pas disponible pour des interviews.

 

 

Informations complémentaires :

Rima Kamal, CICR Sanaa, tél. : +967 1 213844 ou + 967 73 607 1967

Ralph El Hage, CICR Amman, tél. : +962 778 454 382

Faten M’Tir, CICR Tunis, tél. : (+216) 25 336 200

Anna Nelson, CICR Washington, tél. : +1 202 361 1566

Frédéric Joli, CICR Paris, tél. : +33 620 49 46 30

Ewan Watson, CICR Genève, tél. : +41 22 730 3345 ou +41 79 244 64 70

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Désarmement nucléaire : le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle les États à saisir une chance sans précédent

 

Genève / New York (Fédération internationale / CICR) – À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle une nouvelle fois les États àentamer des négociations en vue d’adopter un traité pour interdire l’emploi des armes nucléaires et parvenir à leur élimination totale, conformément aux engagements qu’ils ont pris à cet égard.

Cet appel intervient dans le cadre de la session annuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York, qui se prononcera sur la convocation, en 2017, d’une conférence chargée de négocier un traité interdisant les armes nucléaires et menant ainsi à leur élimination totale. Une décision positive donnerait suite à la recommandation qu’un groupe de travail des Nations Unies sur le désarmement nucléaire avait formulée en août, et qui avait recueilli un large soutien des États.

Pour la première fois depuis plus de 70 ans, l’interdiction des armes nucléaires pourrait donc devenir réalité.

« J’appelle tous les États à saisir cette occasion sans précédent », a déclaré le président du Comité international de la Croix-Rouge, Peter Maurer. « Il est temps que les leaders mondiaux prennent l’initiative sur cette question. Nous devons débarrasser le monde des armes nucléaires une fois pour toutes. Tant que cela ne sera pas fait, le risque demeure qu’une de ces armes soit intentionnellement ou accidentellement déclenchée, ce qui aurait des conséquences catastrophiques et durables pour la santé humaine, l’environnement, le climat, la production alimentaire et le développement socio-économique.Éradiquer les armes nucléaires de la surface de la planète est un impératif humanitaire. »

« L’histoire nous a montré que les conséquences humanitaires des armes nucléaires – et même d’une seule d’entre elles –sont indescriptibles et peuvent durer des dizaines d’années », a indiqué le président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix‑Rouge et du Croissant‑Rouge, Tadateru Konoé. « Plus de 70 ans après le largage des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, des milliers de rescapés souffrant des effets à long terme de l’irradiation continuent d’être traités dans les hôpitaux que la Croix-Rouge du Japon gère dans les deux villes. »

« La plupart des armes nucléaires actuellement stockées dans les arsenaux sont beaucoup plus puissantes et destructrices que celles employées en 1945 », a ajouté M. Konoé. « Il serait pratiquement impossible de fournir une aide humanitaire efficace après une explosion, et aucun plan international ne semble avoir été mis en place pour faire face à une telle éventualité. »

En 2011, dans le prolongement de démarches similaires entreprises depuis 1945, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a lancé un appel historique visant à interdire et à éliminer totalement les armes nucléaires.

 

CICR – Communiqué de presse n° 16/100

7 septembre 2016
Le CICR demande 115 millions de dollars supplémentaires pour aider les victimes des conflits prolongés

Le directeur des opérations du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Dominik Stillhart, demande pour la fin de l’année 2016 une rallonge budgétaire de plusieurs millions de dollars pour faire face aux besoins humanitaires générés par les conflits qui déchirent la planète. « Beaucoup de conflits récents tendent à s’enliser de manière inquiétante, a-t-il déclaré, etdes conflits plus anciens ne trouvent pas de solution, ce qui a des conséquences dévastatrices. »

À l’heure actuelle, le CICR consacre près de 70 % de son budget assistance – soit 1,1 milliard de dollars (environ 1,1 milliard de francs suisses) – aux populations asphyxiées par des conflits prolongés, dont complexité accentue le caractère insoluble et la durée.

« Les pays en proie à ce type de conflit sont constamment au bord du point de rupture, année après année, ce qui finit par réduire à néant les services essentiels à la survie de la population », a déclaré M. Stillhart lors du lancement de l’appel aux dons d’un montant total de 115 millions de dollars (113 millions de francs suisses), destiné à couvrir les besoins non satisfaitspour l’année 2016.

Sur les dix opérations pour lesquelles l’institution manque le plus cruellement de fonds, sept concernent des contextes en proie à des crises depuis plusieurs dizaines d’années, à savoir Israël et les territoires occupés, l’Irak, l’Afghanistan, laRépublique démocratique du Congo, la Colombie et la Somalie.

« La situation est particulièrement dramatique dans les villes, où les infrastructures vitales – systèmes d’approvisionnement eneau et en électricité, écoles, hôpitaux – ont été détruites ou gravement endommagées par des années de guerre », a-t-ilexpliqué.

« Les conditions se dégradent parfois rapidement, comme à Fallouja, ou de manière plus progressive, comme à Mogadiscio,où les services essentiels cessent peu à peu de fonctionner sous l’effet combiné des destructions et de l’absence d’entretien. Dans un cas comme dans l’autre, notre tâche reste la même : nous œuvrons au rétablissement de ces services, ce qui peut prendre plusieurs décennies, afin d’éviter que les populations deviennent plus vulnérables et s’enfoncent dans la pauvreté », a déclaré M. Stillhart.

Ce dernier a également insisté sur la nécessité de mettre en place des programmes de financement sur plusieurs années et de permettre une répartition plus souple des fonds collectés, sans les attribuer à l’avance à un pays particulier, de sorte que leCICR puisse mener de front opérations d’urgence et interventions sur le long terme.

L’appel aux dons coïncide avec la publication par le CICR d’un nouveau rapport sur les conflits prolongés, qui donne un aperçu de l’action humanitaire menée par l’institution en réponse à certains des conflits les plus longs et dévastateurs de notre temps à travers des exemples tirés de sa longue expérience.

Le rapport du CICR sur les conflits prolongés est disponible à l’adresse suivante : https://www.icrc.org/en/document/protracted-conflict-and-humanitarian-action (en anglais uniquement).

 

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Yémen : livraison de secours médicaux vitaux

CICR – Communiqué de presse n° 16 / 95
29 août 2016

__________
Sanaa / Genève (CICR) – Un avion affrété par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et transportant des secours médicaux vitaux pour des milliers de personnes a atterri aujourd’hui à l’aéroport international de Sanaa. Cette cargaison de 130 000 flacons d’insuline améliorera la qualité de vie des personnes atteintes de diabète.

« Les personnes souffrant d’une maladie chronique sont souvent oubliées pendant les conflits. À l’heure actuelle, le Yémen fait face à une grave pénurie de médicaments pour ces malades. Cette cargaison d’insuline aidera grandement des milliers de diabétiques, qui souffrent encore plus depuis le début du conflit », indique Alexandre Faite, chef de la délégation du CICR au Yémen.

On estime qu’environ 900 000 Yéménites souffrent de diabète. La grande majorité d’entre eux sont dépendants de doses quotidiennes d’insuline.

« Le secteur de la santé au Yémen est dans un état déplorable. Le conflit en cours a eu pour effet de réduire la production de médicaments par les entreprises pharmaceutiques locales. Les restrictions imposées à l’importation de médicaments et à leur libre circulation dans le pays n’ont fait qu’aggraver la situation. Auparavant, le ministère de la Santé publique du Yémen fournissait régulièrement des médicaments subventionnés, dont de l’insuline, mais aujourd’hui, des milliers de patients n’y ont plus accès », explique M. Faite.

Outre ces 130 000 flacons d’insuline acheminés à Sanaa, une autre cargaison d’insuline arrivera par bateau à Aden au cours des prochaines semaines. Elle contiendra 70 000 flacons d’insuline qui seront distribués dans les régions du sud du pays.

« La cargaison d’insuline acheminée aujourd’hui par le CICR vient compléter les autres efforts que nous déployons pour remédier aux graves pénuries de fournitures médicales dans le pays. Moins de 30 % des médicaments et fournitures médicales nécessaires ont pu être importés au Yémen en 2015 », précise M. Faite.

SOUS EMBARGO JUSQU’AU 30 AOÛT, 9.00 CET

 

Journée internationale des personnes disparues :
une tragédie humanitaire qui se poursuit dans l’indifférence

 

Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, a appelé les gouvernements à répondre d’urgence au problème humanitaire des personnes qui sont portées disparues, que ce soit pendant un conflit ou une autre situation de violence, lors d’une catastrophe naturelle ou dans le contexte de la migration.

S’exprimant à l’approche de la Journée internationale des personnes disparues, le 30 août, M. Maurer a déclaré que desefforts conjoints doivent être faits pour élucider le sort des personnes disparues et apporter aux familles concernées des réponses ainsi qu’un soutien efficace.

« Cette tragédie touche des millions de personnes, mais elle reste largement méconnue et passée sous silence. Une telle indifférence est effarante », a souligné M. Maurer. « Les disparitions sont souvent une question sensible sur le plan social etpolitique, mais cela ne saurait justifier l’inaction. Les gouvernements doivent mobiliser la volonté politique nécessaire pourfaire la lumière sur le sort des personnes disparues. Des mesures doivent être prises pour prévenir les disparitions et, lorsqu’elles se produisent, pour collecter autant d’informations que possible, car ces données pourraient un jour aider les familles et les proches à obtenir des réponses. »

Le nombre exact de personnes portées disparues dans le monde n’est pas connu, mais le CICR l’estime à plusieurs centaines de milliers au moins. Ce sont des soldats disparus au combat, des enfants qui se retrouvent séparés de leur familleparce qu’ils ont dû fuir leur foyer ou ont été enrôlés de force par des groupes armés, des détenus dans l’impossibilité dejoindre leurs proches, ou encore des déplacés internes et des migrants qui ont perdu le contact avec leur famille. Il ne faut pas oublier que, chaque année, un grand nombre de personnes sont exposées au risque de disparition.

Le manque de chiffres précis constitue en soi une partie du problème. Pour autant, les statistiques ne suffisent pas à exprimer l’ampleur des souffrances endurées par ceux qui sont personnellement touchés. Il est donc extrêmement grave que la question des personnes disparues – l’étendue réelle du problème et son impact sur les familles, les communautés et les sociétés – soit si souvent ignorée.

Le CICR demande aux gouvernements de renforcer leur action, de mettre en place les cadres juridiques appropriés, les systèmes et les procédures indispensables pour retrouver la trace des personnes portées disparues, et de fournir aux famillesun soutien efficace.

« Les acteurs influents, qui peuvent contribuer à changer les choses, devraient saisir l’occasion offerte par la Journée internationale des personnes disparues pour réaffirmer leur engagement dans ce domaine », a conclu M. Maurer. « Imaginezquelle torture ce doit être d’ignorer ce qui est arrivé à un être cher, de rester plongé dans l’incertitude. Au nom de l’humanité,davantage doit être fait pour les personnes disparues et leur famille. »

 

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CICR – Communiqué de presse n° 16 / 88

29 juillet 2016

Irak : jusqu’à un million de personnes pourraient être forcées de quitter leur foyer à cause de l’intensification des combats

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) estime que jusqu’à un million de personnes supplémentaires pourraient être forcées de fuir leur foyer en Irak ces prochaines semaines et ces prochains mois, ce qui posera un énorme problème humanitaire au pays. Alors que les combats s’intensifient dans plusieurs régions, notamment près de Mossoul, la deuxième ville d’Irak, le CICR demande des fonds supplémentaires à ses donateurs pour reconstituer ses stocks d’articles de secours.

Plus de dix millions de personnes ont déjà besoin d’assistance dans le pays. Les déplacés internes sont déjà plus de trois millions. Si la violence s’intensifie comme l’institution s’y attend, alors le nombre de déplacés pourrait monter en flèche.

« La situation est imprévisible, mais nous devons nous préparer au pire. Les combats risquent de s’intensifier, en particulier dans la région de Mossoul. Des centaines de milliers de personnes pourraient très bien devoir fuir ces prochaines semaines et ces prochains mois pour trouver refuge et assistance. Nous devons nous tenir prêts. », déclare Robert Mardini, directeur régional du CICR pour le Proche et Moyen-Orient.

Vendredi 29 juillet, le CICR demande une rallonge budgétaire de 17 millions de francs suisses (17,1 millions de dollars US/15,6 millions d’euros) pour son opération en Irak. Les fonds seront utilisés pour fournir de l’eau potable, des vivres, des fournitures médicales et d’autres formes de secours aux personnes prises dans les combats. Le CICR s’emploiera aussi à promouvoir le respect du droit international humanitaire auprès des parties au conflit et à visiter les personnes détenues. Cet argent permettra de plus à l’institution d’intensifier ses opérations dans tout le pays pour atteindre les personnes les plus vulnérables où et quand elles ont le plus besoin d’aide.

Note à l’intention des éditeurs

Voir l’interview de notre directeur régional pour le Proche et Moyen-Orient, Robert Mardini, sur le terrain au camp de Khalidiyah près de Falloujah, plus tôt cette semaine.

Rien que cette semaine, le CICR a distribué des vivres et d’autres articles de secours à plus de 17 500 personnes dans les provinces d’Anbar et de Saladin.

 

Au cours du premier semestre de 2016, en Irak, le CICR a :

 

–          aidé à fournir de l’eau potable à 800 000 personnes en remettant en état ou en construisant 18 systèmes d’approvisionnement en eau ;

–          fourni des vivres et des articles ménagers de première nécessité à 750 000 personnes ;

–          contribué à fournir des soins de santé à 800 000 personnes (soutien à des centres de soins de santé primaires et à des hôpitaux, fourniture d’équipements, campagnes de vaccination, formations aux premiers secours, etc.) ;

–          visité 33 000 détenus pour veiller à ce que des conditions de vie et un traitement adéquats leur soient réservés.

 

 

 

Informations complémentaires :
Ralph El Hage, CICR Amman, tél. : +962 778 454 382
Sarah Alzawqari, CICR Bagdad, tél. : +964 (0)790 191 6927

Krista Armstrong, CICR Genève, tél. : +41 79 447 37 26

ou sur notre site : www.cicr.org

 

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CICR – Communiqué de presse n° 16 / 81

20 juillet 2016

La communauté internationale doit répondre d’urgence aux besoins de dizaines de milliers de personnes bloquées entre la Jordanie et la Syrie

Des dizaines de milliers de personnes ont besoin d’une assistance d’urgence dans une zone frontalière entre la Syrie et la Jordanie. Elles vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans une zone désertique appelée « le berme ». Ce sontprincipalement des femmes et des enfants, qui cherchent à fuir la violence qui sévit actuellement en Syrie. La réticence de nombreux gouvernements à accueillir plus de réfugiés syriens signifie que le sort de ces demandeurs d’asile est menacé.

« Les personnes qui fuient le conflit ont le droit de demander asile, et la communauté internationale doit trouver d’urgence une solution pour assurer leur protection », déclare Robert Mardini, chef des opérations du CICR pour le Proche et Moyen-Orient. « Cela ne vaut pas seulement pour la Jordanie. La crise dans le berme reflète l’incapacité internationale à protéger et àsecourir les personnes qui sont touchées par le conflit et ont désespérément besoin d’aide. Ces personnes vivent aujourd’hui dans des conditions inacceptables. Seule une action internationale immédiate et concertée pourra soulager leur détresse. »

Suite à l’attaque à la voiture piégée perpétrée contre un poste militaire près du point de passage de Rukban le 21 juin, la zonedu berme a été déclarée zone militaire fermée et le CICR ne peut plus se rendre aux centres de Rukban et Hadalat pour yapporter un soutien médical. Faute de sécurité, des organisations comme le CICR ont beaucoup de mal à accéder aux populations, à évaluer leurs besoins et y répondre, aussi le CICR réduit-il ses opérations.

« Tant qu’une solution réelle et durable n’aura pas été trouvée pour les milliers de familles bloquées dans le berme, des mesures doivent être prises immédiatement afin que ces personnes puissent bénéficier d’une protection et d’une assistance dans un environnement sûr », poursuit M. Mardini. « L’attention doit porter en priorité sur les personnes les plus vulnérables, notamment les cas d’urgence médicale, les femmes enceintes et les nourrissons, ainsi que les mineurs non accompagnés. Les organisations humanitaires indépendantes doivent être en mesure d’atteindre toutes les personnes qui ont besoin desécurité, et de leur apporter une assistance conformément aux normes humanitaires reconnues sur le plan international.

Informations complémentaires :

Krista Armstrong, CICR Genève, tél. : +41 79 447 37 26

Hala Shamlawi, CICR Amman, tél. +962 777 398 794

Ralph El Hage, CICR Amman, tél. +962 778 454 382

 

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Notes aux rédacteurs :

  • Le CICR est présent dans le berme depuis 2015, depuis qu’il a commencé à distribuer chaque jour des vivres et de l’eau à des centaines puis à des milliers de demandeurs d’asile syriens qui s’y trouvent bloqués. Il travaille en étroite collaboration avec lesServices médicaux royaux de Jordanie pour prodiguer de soins médicaux, et ses équipes assurent aussi certains services de protection, notamment pour faciliter le rétablissement des liens familiaux.
  • Le nombre de demandeurs d’asile bloqués dans le berme a augmenté de façon exponentielle à la fin de 2015 ; d’autres organismes humanitaires ont donc été officiellement autorisés à avoir accès à ces demandeurs d’asile, notamment des organisations comme le HCR, dont le mandat consiste à répondre aux besoins des réfugiés. Etant donné que CICR n’avait plus de valeur ajoutée distincte, la délégation a transféré ses programmes d’acheminement de vivres et de transport de l’eau par camion au Programme alimentaire mondial (à partir du 10 mars) et à l’UNICEF (à partir du 4 avril). Le CICR a quant à lui poursuivi et étendu ses activités en matière de soins de santé de base dans le berme.
  • Compte tenu de la situation qui prévaut actuellement, le CICR réduit l’ampleur de ses opérations et met fin à tous ses programmes médicaux et prénatals dans le berme. Ses équipes continueront à fournir des vivres et une assistance essentielle,de l’eau, des soins de santé et des services de rétablissement des liens familiaux aux demandeurs d’asile hébergés dans le centre de transit soutenu par le CICR à Ruweished, en Jordanie. Le dispensaire du CICR à Rabaa al-Sarhan continuera aussi à prodiguer des services médicaux.
  • De janvier à juin 2016, le CICR a effectué 36 000 consultations médicales et prénatales, et distribué des vivres (dont 1,2 million de plats cuisinés), des vêtements, des bottes, des couvertures, des articles d’hygiène et d’autres articles essentiels auxdemandeurs d’asile bloqués dans le berme à Rukban et Hadalat. Ses équipes ont aussi adressé quelque 3 360 messages « sain et sauf »» de demandeurs d’asile aux membres de leur famille en Jordanie et ailleurs.

 

 

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CICR – Communiqué de presse n° 16 / 77

04 juillet  2016

 

 

 

En cette fin de mois sacré du Ramadan, le Président du CICR en appelle à l’Humanité
de toutes les parties au conflit.
Genève (CICR) – En cette fin du mois sacré du Ramadan, le Président du CICR, déplore les niveaux de souffrance jamais atteints en Syrie et en Irak où les populations vivent quotidiennement dans la peur et une terrifiante incertitude.
Peter Maurer en appelle à toutes les personnes dont l’influence sur le conflit placera au centre des préoccupations le respect de la dignité humaine.

En Syrie et en Irak, des centaines de milliers de personnes ont été tuées tandis que des millions d’autres ont été contraintes de fuir leurs maisons. Il y aurait aujourd’hui 10 millions de personnes déplacées à l’intérieur des frontières de ces deux États.

«Les populations ont besoin de dirigeants courageux pour croire en l’Humanité, pour protèger les maisons, les écoles, les hôpitaux, pour épargner les civils et traiter dignement les personnes capturées, insiste Peter Maurer. Ils doivent aussi permettre et faciliter l’accès d’une aide humanitaire neutre et impartiale».

Depuis des années, les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge fournissent de l’aide aux personnes à toutes les personnes affectées par le conflit. Le CICR, quant à lui, assure en Syrie l’accès à l’eau potable et le traitement des eaux usées pour 6 millions de personnes. En Irak, plus d’un million de civils reçoivent une assistance en nourriture et en eau potable ainsi que des moyens médicaux.

« Le CICR, en tant qu’intermédiaire neutre dans les conflits, est prêt à discuter avec toutes les personnes qui peuvent améliorer l’accès humanitaire aux populations, poursuit Peter Maurer. Toutes les parties aux conflits armés sont tenues de respecter les lois et coutumes de la guerre pour la simple raison qu’elles sont la base de notre humanité commune ».

 

L’appel du président du CICR peut être visualisé ici www.icrcvideonewsroom.org

 

 

Informations complémentaires :

Ralph El Hage, CICR Amman, tél. : + 962778454382

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CICR

9 juin 2016

 

Lac Tchad : « Pas un jour ne passe sans qu’un enfant meure de malnutrition »

Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), plus de 9 millions de personnes ont besoin d’une aide d’urgence dans la région du lac Tchad en Afrique. Dans quatre pays (Niger, Tchad, Cameroun et Nigéria), plus de 2,4 millions de personnes ont été chassées de chez elles par le conflit qui oppose, depuis six ans, les forces gouvernementales et l’opposition armée.

Alors que la situation se dégrade encore, notamment dans le nord-est du Nigéria, le CICR intensifie ses activités humanitaires dans toute la région.

« Il y a une grave pénurie de nourriture. On peine à imaginer à quel point la population souffre de la faim dans certaines zones où l’aide humanitaire n’est pas encore arrivée. Les plus jeunes sont particulièrement touchés : pas un jour ne passe sans qu’un enfant meure de malnutrition », indique Dominik Stillhart, directeur des opérations du CICR.

Ces derniers jours, une série d’attaques dans la région de Diffa, au Niger, a contraint environ 50 000 personnes à fuir leur foyer. Des centaines de personnes déplacées continuent d’affluer dans différents lieux du nord-est du Nigéria en quête d’un abri et de nourriture. Le conflit, qui touche toute la région et ne cesse d’évoluer, force de nombreuses personnes à prendre la fuite plusieurs fois, ce qui aggrave leur détresse et les place dans une situation extrêmement précaire. La plupart abandonnent tout derrière elles et n’ont même plus le minimum vital.

Depuis le début de l’année, le CICR et les Sociétés de la Croix-Rouge locales ont distribué des vivres à plus de 300 000 personnes déplacées ou de retour chez elles au Nigéria, au Cameroun et au Niger, tandis que 15 000 personnes déplacées ont reçu du matériel pour la construction d’abris d’urgence dans les États d’Adamawa et de Borno, au Nigéria.L’accès aux soins de santé étant limité, les équipes chirurgicales du CICR apportent un soutien aux hôpitaux de Diffa et de Maiduguri. Ainsi, plus de 800 patients, principalement des blessés de guerre, ont reçu des soins d’urgence vitaux depuis janvier 2016.

Un nombre croissant de personnes sont arrêtées dans le cadre du conflit, mettant les services de détention sous pression. Dans toute la région, le CICR visite des détenus pour se rendre compte de leurs conditions de vie et du traitement qui leur est réservé, et participe notamment à la lutte contre la malnutrition.

« Nous sommes l’une des rares organisations présentes sur le terrain et à même d’agir vite. Nous bénéficionsprogressivement d’un meilleur accès, ce qui signifie que nous atteignons de plus en plus de personnes touchées par le conflitqui ont désespérément besoin d’aide. Nous devons distribuer plus de secours, notamment alimentaires, ou d’autresmourront », conclut M. Stillhart.
Cliquez ici pour télécharger la photo en haute résolution : http://www.icrcvideonewsroom.org/open.asp?ID=235&title=Lake_Chad___No_day_goes_by_without_a_child_dying_of_malnutrition.

 

Informations complémentaires :

Sylvie Pellet, CICR Yaoundé, tél. +237 699 416 579

Emmanuel Kagimbura, CICR N’Djamena, tél. +235 252 03 16

Oumarou Daddy Rabiou, CICR Niamey, tél. +227 92 1991 85

Denes Benczedi, CICR Abuja, tél. +234 703 595 4168

Élodie Schindler, CICR Genève, +41 22 730 2186 ou +41 79 217 32 17

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République démocratique du Congo : les trois collaborateurs du CICR sont libres !

Kinshasa (CICR) – Les trois membres de l’équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui avaient été enlevésle mardi 3 mai dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, ont été libérés vendredi en fin d’après-midi.

« Nous sommes soulagés du retour de nos collègues et nous nous réjouissons qu’ils aient retrouvé leurs familles. C’est la fin de leur calvaire », déclare Alessandra Menegon, cheffe de la délégation du CICR en République démocratique du Congo.« Toutefois, nous déplorons vivement cet enlèvement, car ce type d’actes peut mettre en péril le travail des humanitaires qui œuvrent pour soulager les souffrances de populations déjà durement touchées par le conflit. »

 

Le CICR se refuse à spéculer sur les raisons de cet incident ou sur les responsabilités engagées. Les trois collaborateursfaisaient partie d’un convoi d’assistance en route vers Kyaghala, un village où devait avoir lieu une distribution de vivres et d’articles ménagers de première nécessité en faveur de 8 000 personnes touchées par le conflit.

 

« Nous remercions les autorités, la population, les chefs communautaires et religieux et tous ceux qui nous ont accompagnés dans ces moments difficiles. Nous remercions également les familles pour leur confiance et leur courage », conclut Mme Menegon.

Le CICR saisit cette occasion pour appeler une fois de plus au respect de son rôle strictement humanitaire.

Informations complémentaires :

Elisabeth Cloutier, CICR Goma, tél. : +243 81 700 77 86

Patrick Megevand, CICR Kinshasa, tél. : +243 81 700 85 36

Elodie Schindler, CICR Genève, tél. : +41 79 536 92 38

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CICR – Communiqué de presse n° 16 / 35
23 mars 2016

Syrie : des secours parviennent enfin à plus de 70 000 personnes dans la région d’Al-Houleh
Un convoi conjoint du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), du Croissant-Rouge arabe syrien et des Nations Uniesa atteint hier plusieurs villages du centre de la Syrie, dans la région d’Al-Houleh, au nord de Homs, où il a acheminé des vivres, des médicaments et du matériel d’approvisionnement en eau pour plus de 70 000 personnes.

« La population d’Al-Houleh vit depuis longtemps dans des conditions très difficiles », a déclaré Majda Flihi, cheffe du bureaudu CICR à Homs, qui a dirigé l’équipe du CICR à Al-Houleh. « Principalement agriculteurs, les habitants ne peuvent plus cultiver leurs terres, et leur bétail ne peut plus être nourri correctement parce que les champs sont aujourd’hui des lignes de front. »

Le convoi de 27 camions transportait des vivres, du matériel pour réparer le système d’approvisionnement en eau, ainsi quedes secours médicaux visant à soutenir la structure médicale du Croissant-Rouge arabe syrien, durement mise à l’épreuve,dans le village de Kafr Laha. Une équipe d’ingénieurs eau du CICR s’est aussi employée à améliorer l’état des puits qui constituent le seul approvisionnement régulier en eau potable. Un deuxième convoi, prévu dans les prochains jours, transportera des générateurs et des équipements pour assurer l’approvisionnement en eau.

« Comme dans tous les lieux assiégés en Syrie, les civils tentent de survivre avec leurs maigres ressources. Ils ont besoin d’un approvisionnement régulier en vivres, en médicaments et autres types d’aide. Il nous faut un accès régulier, quelle que soit la situation sur le terrain », précise Mme Flihi.

Al-Houleh vit en état de siège depuis 2012, et est le théâtre de violents combats depuis des mois. La récente accalmie des hostilités a permis aux organisations humanitaires d’accéder dans cette zone.

La semaine dernière, un autre convoi conjoint du CICR, du Croissant-Rouge arabe syrien et des Nations Unies a acheminé des vivres et des assortiments d’articles d’hygiène à plus de 60 000 personnes vivant dans les zones assiégées de Madaya, Zabadani, Foua et Kifraya.

Informations complémentaires :

 

Rafiullah Qureishi, CICR Damas, tél. : +963 993 700 847

Jessica Sallabank, CICR Genève, tél. : +41 22 730 37 23 ou +41 79 217 32 09

ou sur notre site : www.cicr.org

 

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Syrie : il est temps de mettre un terme à cette guerre effroyable

Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, a appelé instamment les parties au conflit syrien à permettre l’acheminement de secours à tous ceux qui en ont besoin et à poursuivre les efforts en vue d’une solution politique apte à mettre un terme aux souffrances de millions de personnes. Il a souligné la nécessité d’un effort concerté de tous les acteurs susceptibles « d’exercer une influence » pour que ce conflit dévastateur, qui entre dans sa sixième année, prenne fin.

« Après cinq années de combats, la guerre en Syrie est le conflit qui aura marqué ce début de XXIe siècle, a déclaré M. Maurer. C’est un conflit très complexe et changeant, avec une multitude d’acteurs armés et d’énormes quantités d’armes. Dans beaucoup de régions, les infrastructures civiles, comme les établissements de santé ou les installations d’approvisionnement en eau et en électricité, ont été détruites ou gravement endommagées. Les habitants doivent endurer d’immenses souffrances et sont contraints de fuir de chez eux par millions pour échapper aux atrocités de la guerre urbaine. »

M. Maurer vient d’achever une visite de cinq jours en Syrie, au cours de laquelle il a rencontré de hauts responsables syriens ainsi que des dirigeants et des volontaires du Croissant-Rouge arabe syrien.

Au cours de ce voyage, il s’est rendu à Al-Waer et dans la vieille ville de Homs, ainsi qu’à Yelda, Babila et Beit Sahem (Damas Campagne), où des dizaines de milliers de personnes doivent lutter pour assurer leur survie. À Al-Waer, Yelda et Babila, il s’est entretenu avec des civils touchés par le conflit, des chefs communautaires et des représentants de l’opposition armée.

« Le plus urgent, c’est d’accroître l’aide humanitaire. Conjointement avec le Croissant-Rouge arabe syrien, le CICR ne cesse d’étendre ses activités, mais les besoins humanitaires augmentent plus rapidement encore. Nous voulons faire plus, pour davantage de personnes. La fourniture de l’aide humanitaire ne doit pas dépendre de négociations politiques ; il faut qu’elle puisse se poursuivre et être renforcée indépendamment de toute trêve et de tout cessez-le-feu. »

« J’ai demandé aux autorités syriennes de prendre au plus vite des mesures concrètes pour permettre une intensification des activités humanitaires, sans quoi davantage de personnes seront forcées de quitter leurs foyers pour trouver refuge ailleurs en Syrie, dans les pays voisins et au-delà. Durant ces rencontres, j’ai fait part aux représentants syriens de nos préoccupations concernant l’accès aux zones assiégées ou difficiles d’accès et l’acheminement, en temps voulu et sans entrave, d’une aide impartiale à tous ceux qui en ont besoin. J’ai par ailleurs indiqué notre disponibilité à étendre notre programme de visites dans les lieux de détention, sous réserve des autorisations nécessaires. »

« J’ai également insisté sur le droit des blessés et des malades à recevoir des soins médicaux et sur l’obligation qui incombe à toutes les parties engagées dans les hostilités de respecter les personnels de santé, les structures médicales et les véhicules sanitaires. Les familles doivent par ailleurs être informées du sort de leurs proches portés disparus ; c’est un domaine dans lequel le CICR dispose d’une vaste expérience. »

« Il est temps que les parties mettent un terme à cette guerre effroyable et que les puissances mondiales capables d’influencer la situation en Syrie agissent avec détermination. Les violations du droit international humanitaire sont une caractéristique inacceptable de ce conflit, qui engendrent des souffrances inouïes et inutiles », a conclu M. Maurer.

Informations complémentaires :

Pawel Krzysiek, CICR Damas, tél. : +963 930 336 718

Jennifer Tobias, CICR Genève, tél. : +41 79 536 92 48

ou sur notre site : www.cicr.org/syrie

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CICR – Communiqué de presse n° 16 / 10

4 février 2016

 

 

Syrie : vivres et médicaments atteignent la ville assiégée de Moadamiyeh
Photos/images de Moadamiyeh disponibles sur www.icrcvideonewsroom.org

 

 

Des équipes conjointes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du Croissant-Rouge arabe syrien ont réussi àacheminer des vivres et des articles d’hygiène destinés à plus de 12 000 habitants d’une ville assiégée proche de Damas,Moadamiyeh. Des médicaments et autres secours médicaux ont également été distribués pour environ 10 000 personnes.L’accès à la ville a été donné hier à ces équipes.

 

Des milliers de personnes ont attendu pendant des heures en bordure de la zone-tampon séparant les parties au conflit, où les distributions d’aide alimentaire ont eu lieu. Moadamiyeh est l’une des nombreuses villes actuellement assiégées en Syrie.

« Les habitants des zones assiégées considèrent en fait chaque jour qui passe comme un `bonus´. Ils ont si peu pour survivre. Ils veulent que nous leur fassions parvenir régulièrement des secours : c’est précisément ce que nous demandons continuellement », a déclaré la cheffe de la délégation du CICR en Syrie, Marianne Gasser, qui a dirigé l’équipe entrée à Moadamiyeh.

 

« Ce que nous avons vu en entrant dans la ville montre seulement à quel point les gens sont désespérés à Moadamiyeh. Ils ont faim et ils ont besoin de nous. Il faut qu’une aide inconditionnelle parvienne aux habitants de toutes les zones assiégées ou difficiles d’accès en Syrie », a-t-elle ajouté.

Avec une population d’environ 50 000 personnes, la ville de Moadamiyeh a besoin d’aide supplémentaire. Le CICR et le Croissant-Rouge arabe syrien espèrent pouvoir acheminer davantage de secours dans les jours à venir ; les articlesalimentaires qui viennent d’être distribués ne dureront qu’environ trois semaines, les fournitures médicales trois mois.

 

Le 2 février, la population d’une zone difficile d’accès de Damas-Campagne, Al Tal, a commencé à recevoir des vivres et des assortiments d’articles d’hygiène fournis par le CICR. Le Croissant-Rouge arabe syrien a effectué les distributions de secours, consistant notamment en vivres pour 17 500 personnes, en assortiments d’articles d’hygiène pour 3 500 familles eten 25 tonnes d’autres produits alimentaires destinés à la cuisine collective qui fournit chaque jour des aliments cuits à quelque6 000 personnes.

Des discussions sont en cours afin d’obtenir l’autorisation d’acheminer davantage de secours jusqu’à la ville assiégée deMadaya (Damas-Campagne) ainsi qu’à Foua et à Kafraya (gouvernorat d’Idleb). Le CICR a demandé à maintes reprisesd’avoir un accès continu et sans entrave à ces villes et villages et autres zones assiégées, appelant en outre à la levée detous les sièges.

 

Informations complémentaires :

 

Pawel Krzysiek, CICR Damas, mobile : +963 930 336 718

Twitter : @PKrzysiekICRC ; Skype : PKrzysiekICRC

 

Dibeh Fakhr, CICR Genève, tél. : +41 79 447 37 26

Twitter : @DFakhrICRC

 

 

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Syrie : des secours vont être distribués à 60 000 personnes

après l’accord de cessez-le-feu

Damas / Genève (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le CroissantRouge arabe syrien ont commencé à distribuer des vivres et d’autres secours à des milliers de personnes dans le quartier d’Al-Waer à Homs, après l’accord de cessez-le-feu conclu entre le gouvernement syrien et les groupes d’opposition armés, auquel les comités locaux d’Al-Waer ont contribué. Cela fait deux ans que l’accès à ce quartier est difficile, et la population a désespérément besoin d’être approvisionnée.

« À Al-Waer, les gens vivent dans des conditions très difficiles, a expliqué Alexandre Equey, chef adjoint de la délégation du CICR en Syrie. Les combats sont incessants. Les gens ont du mal à accéder à tout ce qui est essentiel pour vivre, et cette situation de confinement prolongé les a durement éprouvés. »

Il faudra sans doute plusieurs jours pour que les secours soient entièrement distribués. Les convois de camions acheminent des vivres pour 40 000 personnes et des assortiments d’articles d’hygiène pour 60 000. Les secours médicaux qui seront distribués incluent aussi de quoi réaliser mille dialyses pour des patients souffrant de graves problèmes rénaux.

« Espérons que ce ne sera qu’un début. On a besoin d’un accès régulier à ce quartier, et à d’autres zones aussi, pour pouvoir aider la population en ces temps particulièrement durs, confie Alexandre Equey. C’est l’hiver maintenant. Les gens ont besoin d’un approvisionnement régulier en eau, et ils ont besoin d’un toit. Ils souffrent, surtout les enfants. » Le CICR fournit aussi des matériaux de base pour la construction. Ils serviront à améliorer l’isolation contre le froid et les installations d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans 13 centres qui hébergent actuellement des personnes déplacées dans le quartier d’Al-Waer.

Informations complémentaires :

Pawel Krzysiek, CICR Damas, tél. : +963 930 33 67 18

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 CICR – Communiqué de presse n° 15 / 205

11 décembre 2015

 

Soudan du Sud : des centaines de milliers de personnes en situation de grave pénurie alimentaire

Genève/Juba (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et la Croix-Rouge du Soudan du Sud ont tiré aujourd’hui la sonnette d’alarme. À la suite des combats qui font rage dans leur pays depuis deux ans, des centaines de milliers de Sud-Soudanais manquent gravementde vivres et se trouvent dans une situation alimentaire préoccupante.

« Des centaines de milliers de Sud-Soudanais font face à une grave pénurie de vivres », constate Juerg Eglin, chef de la délégation du CICR au Soudan du Sud. « Le nombre de personnes qui souffrent de la faim est considérable. Les besoins médicaux sont immenses. La situation dans le pays est non seulement chaotique mais également peu sûre, et nous nous efforçons d’aider en améliorant l’accès à l’alimentation et aux soins. »

Malgré la signature d’un accord de paix, les conséquences humanitaires du conflit continuent de susciter de très vives préoccupations. En plus de manquer de vivres, un grand nombre de personnes sont séparées de leurs proches, et des millions espèrent toujours désespérément pouvoir retourner chez elles.

Pour beaucoup au Soudan du Sud, la vie s’est résumée ces deux dernières années à fuir les dangers de la guerre et lesviolences sexuelles et à tenter de trouver de la nourriture et des soins.

En collaboration avec le CICR, le Mouvement de la Croix-Rouge s’emploie à répondre aux besoins humanitaires les plus pressants partout dans le pays. La Fédération internationale et la Croix-Rouge du Soudan du Sud reçoivent l’aide des Sociétés de la Croix-Rouge australienne, canadienne, danoise, néerlandaise, norvégienne, suédoise et suisse.

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Note aux rédacteurs :

 

Ce mois-ci, le CICR rend compte avec un ensemble de témoignages, de vidéos et de photos des épreuves qu’un grand nombre de Sud-Soudanais ont à endurer depuis deux ans. Pour souligner les difficultés auxquelles se heurtent au quotidienceux qui ont fui, il pose trois questions :

 

Comment parviendriez-vous à survivre sans nourriture ?

Le village de Kolapach (État du Jonglei) accueille des milliers de déplacés affamés. Nyathon Pur a fui la violence qui régnait à Malakal, ville où elle était jusqu’alors établie. Elle vit aujourd’hui sous un arbre avec ses enfants et ses petits-enfants. « Les enfants ont encore très faim », explique-t-elle après leur avoir préparé des céréales que le CICR a distribuées avec d’autres vivres à 24 000 personnes. « C’est pour leur bien, car si j’utilise tout d’un coup, il ne restera plus rien pour demain. »Séquence vidéo pour les télévisions disponible dès le 11 décembre sur le site www.icrcvideonewsroom.org.

Que feriez-vous si vous étiez malade ou blessé et que votre établissement de soins avait fermé ?

 

L’hôpital de Kodok a été pris entre deux feux en juillet. Deux personnes ont été tuées et 11 patients sont décédés dans les jours qui ont suivi, les employés sud-soudanais et l’équipe chirurgicale du CICR ayant été contraints de quitter les lieux. « C’était l’horreur, y compris pour les médecins », raconte Joseph Deng, un patient qui a lui aussi dû fuir alors même qu’il était blessé par balle à la jambe. Séquence vidéo pour les télévisions disponible dès le 15 décembre sur le sitewww.icrcvideonewsroom.org.

 

Qui appelleriez-vous si vous étiez séparé de vos proches et que vous ne pouviez passer qu’un appel de trois minutes ?

 

Parmi ceux qui fuient la violence, des milliers se retrouvent séparés de leurs proches et n’ont aucun moyen de rester en contact avec eux. Avec l’aide de collaborateurs et de volontaires de la Croix-Rouge du Soudan du Sud présents dans tout le pays, le CICR permet de passer par téléphone satellite ou mobile des appels courts mais essentiels pour pouvoir reprendre contact avec sa famille. Un photographe, Giles Duley, a immortalisé ces appels en prenant, dans un studio qu’il a improvisé à Akobo, des portraits émouvants de personnes au téléphone avec leurs proches. Photos haute résolution et texte d’accompagnement pour les rédactions disponibles dès le 17 décembre sur le site www.icrc.org.

Informations complémentaires :

Yamila Castro, CICR Juba, tél. : +211 923 158 196 ou 912 360 038 / 954 897 618

Jason Straziuso, CICR Nairobi, tél. : +254 733 622 026

Aurélie Lachant, CICR Genève, tél. : +41 22 730 22 71 ou +41 79 217 32 17

Marial Mayom, Croix-Rouge du Soudan du Sud, Juba, tél. : +211 (0)921115955

Paul Jenkins, Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Juba, tél. : +211 (0)912179511

ou sur notre site: www.cicr.org

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