Claude Rich
Claude Rich, né le à Strasbourg et mort le à Orgeval1, est un acteur français.
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Biographie[modifier | modifier le code]
Claude Rich devant le théâtre d’Uccle en 2007.
Claude Rich passe les premières années de sa vie à Strasbourg, jusqu’en 1935, puis il emménage avec sa mère et ses trois frères et sœurs, à Paris, au 95, boulevard Saint-Michel2 après la mort de son père, ingénieur de métier, victime à 40 ans de la grippe3. Sa mère espère qu’il deviendra prêtre4. Durant la Seconde Guerre mondiale, vers 1943-1944, il vit aussi en pension à Neauphle-le-Vieux, à l’École du Gai Savoir de Michel Bouts où sa passion du théâtre est née. Pendant que son frère est engagé dans la 1re armée de de Lattre, Claude Rich participe comme beaucoup de jeunes Parisiens à la Libération de Paris, comme « Gavroche », en transmettant des courriers puis directement lors de l’Insurrection. [réf. souhaitée]
En 1957, il fait l’acquisition d’une maison à Orgeval dans les Yvelines. Il se marie en 1959 avec Catherine Renaudin.
Il commence à travailler comme employé de banque4 et après avoir suivi des cours au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (promotion de 1953) et des débuts au théâtre, sa participation au film Les Grandes Manœuvres de René Clair lance sa carrière cinématographique en 1955. Il interprète fréquemment des rôles secondaires de jeune premier dans les années 1960, notamment en donnant la réplique à Lino Ventura dans Les Tontons flingueurs (1963) de Georges Lautner ou à Louis de Funès dans Oscar (1967). En 1968, Alain Resnais lui propose l’un des plus grands rôles de sa carrière dans le film de science-fiction Je t’aime, je t’aime ; il y interprète un homme voyageant dans son passé après un suicide raté. Le réalisateur l’a choisi pour son timbre de voix qu’il apprécie particulièrement5.
Durant les années 1970-1980, il retourne à sa passion première, le théâtre, notamment dans Hadrien VII pour lequel il est récompensé par le Prix du Syndicat de la Critique, ainsi que dans un passage très remarqué à la Comédie-Française pour le rôle-titre de Lorenzaccio d’Alfred de Musset, mis en scène par Franco Zeffirelli (1976). Cela ne l’empêche pas d’apparaître plusieurs fois sur grand écran, notamment dans La Femme de Jean (1974) dans un rôle atypique, Adieu poulet (1975), Le Crabe-Tambour (1977) et La Guerre des polices (1979).
En 1989, il joue Talleyrand dans la pièce Le Souper de Jean-Claude Brisville, au côté de Claude Brasseur. L’adaptation cinématographique de cette pièce lui permet d’effectuer un retour en force au cinéma en 1992. Sa prestation sera récompensée par le César du meilleur acteur en 1993.
Pour la télévision, Claude Rich tourne peu : sous le faux air d’un diplomate américain marié à Claude Jade, mais secrètement un agent secret dans le feuilleton Le grand secret (1989) ; dans La Vérité en face (1993) il incarne aux côtés de Danielle Darrieux un ancien membre de la Résistance soupçonné d’avoir parlé sous la torture ; son rôle de Léon Blum dans Thérèse et Léon de Claude Goretta avec Dominique Labourier ; sans oublier son portrait d’un psychiatre célèbre, le professeur Silberstein, aux côtés de Maruschka Detmers dans Clarissa de Jacques Deray.
Claude Rich collabore à de nombreux films historiques, dont Le Colonel Chabert (1994), La Fille de d’Artagnan (1994) qui lui vaut d’être nommé pour le César du meilleur acteur dans un second rôle, Le bel été 1914 (1996) ou encore Capitaine Conan (1996). Il ne dédaigne pas pour autant les productions plus grand public, notamment dans les comédies La Bûche en 1999, qui lui vaut d’être de nouveau nommé pour le César du meilleur acteur dans un second rôle, ou encore Astérix : mission Cléopâtre (2002) où il interprète le druide Panoramix.
Claude Rich multiplie les apparitions au cinéma dans les années 2000, notamment dans Le coût de la vie (2003), Là-haut, un roi au-dessus des nuages (2004), Le Mystère de la chambre jaune(2003), Le cou de la girafe (2004), Président (2006), Le crime est notre affaire (2008).
Il est récompensé par un César d’honneur en 2002, pour l’ensemble de sa carrière.
Claude Rich sur scène en 2009, à la fin d’une représentation de la pièce Le Diable rouge.
Durant cette décennie, il se fait par ailleurs beaucoup remarquer sur le petit écran pour ses interprétations ambitieuses de personnages historiques tels que Galilée dans Galilée ou l’Amour de Dieu au côté de son copain de Conservatoire Jean-Pierre Marielle, Voltaire dans Voltaire et l’affaire Calas (2007).
Il est à nouveau nommé en 2009 pour le César du meilleur acteur dans un second rôle grâce à son interprétation dans le film de François Dupeyron Aide-toi, le ciel t’aidera.
En 2012, il incarne le père de Jean-Pierre Bacri, Président de section du Conseil d’État, homme précieux et autocentré dans la comédie de mœurs Cherchez Hortense, ce qui lui vaut la nomination pour le César du meilleur acteur dans un second rôle pour la Cérémonie des César en 2013.
Claude Rich a par ailleurs donné son nom à un espace culturel de la commune alsacienne de Masevaux, inauguré en sa présence en 20046
Vie privée[modifier | modifier le code]
Il épouse à Paris le Catherine Renaudin qui lui donnera deux filles, Delphine qui est comédienne et Natalie Rich-Fernandez qui est peintre. Ils ont un fils adoptif, Rémy.
Catholique, il se rend à la messe chaque dimanche mais se voit comme un “chrétien un peu pitoyable”4 et déclare « Je ne suis pas un très bon chrétien. Je n’étudie pas beaucoup ma religion, mais je crois en l’amour de Dieu. De la même façon que l’on ne sait pas toujours pourquoi on aime une personne, j’aime Dieu. Je le fréquente tous les dimanches. Lorsqu’il m’arrive de confier à quelqu’un mon intention d’aller à la messe le dimanche et que mon interlocuteur me fait part de son étonnement, je lui dis que c’est moi qui suis étonné qu’il n’aille pas à l’église.»7. Il déclare avoir prié pour jouer un rôle dans une pièce où Dieu serait évoqué4 mais ne veut pas jouer de rôles militants : « ne me transformez pas en comédien catholique. Je veux rester un acteur qui puisse jouer tour à tour un salaud ou un saint » 8.
En décembre 2006, il signe un manifeste de “soutien total” à Benoît XVI et pour que puisse être célébrée la messe tridentine, [considérant] “comme une grâce la diversité des rites dans l’Église catholique”9.
Théâtre[modifier | modifier le code]
- 1951 : Le Conte d’hiver de William Shakespeare, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire
- 1951 : Le Veau gras de Bernard Zimmer, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire
- 1952 : Hernani de Victor Hugo, mise en scène Henri Rollan, Comédie-Française, élève du conservatoire
- 1952 : Six Personnages en quête d’auteur de Luigi Pirandello, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire
- 1952 : Roméo et Juliette de William Shakespeare, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire
- 1952 : Philippe et Jonas d’Irwin Shaw, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 1954 : La Corde de Patrick Hamilton, mise en scène Jean Darcante, Théâtre de la Renaissance
- 1954 : Les Boulingrin de Georges Courteline
- 1954 : Bel-Ami de Frédéric Dard d’après Guy de Maupassant, mise en scène Jean Darcante, Théâtre de la Renaissance
- 1954 : Carlos et Marguerite de Jean Bernard-Luc, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre de la Madeleine
- 1955 : Les Amants novices de Jean Bernard-Luc, mise en scène Jean Mercure, Théâtre Montparnasse
- 1955 : La Petite maison de thé de John Patrick, mise en scène Marguerite Jamois, Théâtre Montparnasse
- 1955 : TTX de Cécil Saint-Laurent et Pierre de Meuse, mise en scène Alice Cocéa, Théâtre des Arts
- 1955 : Espoir de Henri Bernstein, mise en scène de l’auteur, Théâtre des Ambassadeurs
- 1956 : La Petite hutte d’André Roussin, mise en scène de l’auteur, Théâtre des Nouveautés
- 1956 : Virginie de Michel André, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre Daunou
- 1957 : Les Pas perdus de Pierre Gascar, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre Fontaine
- 1958 : Virginie de Michel André, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre Michel
- 1958 : Père d’Édouard Bourdet, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
- 1959 : Les Choutes de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jean Wall, Théâtre des Nouveautés
- 1959 : Un Beau dimanche de septembre d’Ugo Betti, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l’Atelier
- 1960 : Château en Suède de Françoise Sagan, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l’Atelier
- 1961 : La Rouille de Carlos Semprún, mise en scène Jean-Marie Serreau, Théâtre de l’Alliance française
- 1962 : Château en Suède de Françoise Sagan, mise en scène André Barsacq, Théâtre des Célestins
- 1962 : Victor ou les Enfants au pouvoir de Roger Vitrac, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre de l’Ambigu
- 1963 : Victor ou les Enfants au pouvoir de Roger Vitrac, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre de l’Athénée
- 1963 : La Crécelle de Charles Dyer, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 1966 : Le Retour d’Harold Pinter, mise en scène Claude Régy, Théâtre de Paris
- 1968 : Les Quatre saisons d’Arnold Wesker, mise en scène Claude Régy, Théâtre Montparnasse
- 1970 : Hadrien VII de Peter Luke, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de Paris
- 1972 : Hadrien VII de Peter Luke, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre des Célestins
- 1972 : Honni soit qui mal y pense de Peter Barnes, mise en scène Stuart Burge, Théâtre de Paris
- 1973 : Jean de La Fontaine de Sacha Guitry, mise en scène René Clermont, Théâtre Montparnasse
- 1975 : Le Zouave de Claude Rich, mise en scène Jean-Louis Thamin, Comédie des Champs-Élysées, Théâtre des Célestins
- 1976 : Lorenzaccio d’Alfred de Musset, mise en scène Franco Zeffirelli, Comédie-Française
- 1977 : Péricles, prince de Tyr de William Shakespeare, mise en scène Roger Planchon, TNP Villeurbanne
- 1977 : Pauvre assassin de Pavel Kohout, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de la Michodière
- 1978 : Péricles, prince de Tyr de William Shakespeare, mise en scène Roger Planchon, Maison de la culture de Nanterre
- 1979 : Un Habit pour l’hiver de Claude Rich, mise en scène Georges Wilson, Théâtre de l’Œuvre
- 1983 : K2 de Patrick Meyers, mise en scène Georges Wilson, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 1986 : Faisons un rêve de Sacha Guitry, mise en scène Jacques Rosny, Théâtre Saint-Georges
- 1987 : Une Chambre sur la Dordogne de Claude Rich, mise en scène Jorge Lavelli, Théâtre Hébertot
- 1988 : Réveille-toi, Philadelphie ! de François Billetdoux, mise en scène Jorge Lavelli, Théâtre national de la Colline
- 1989 : Le Souper de Jean-Claude Brisville, mise en scène Jean-Pierre Miquel, Théâtre Montparnasse
- 1991 : Le Souper de Jean-Claude Brisville, mise en scène Jean-Pierre Miquel, Théâtre des Célestins
- 2003 : Les Braises de Sandor Marai, mise en scène Didier Long, Théâtre de l’Atelier
- 2005 : Le Caïman d’Antoine Rault, mise en scène Hans Peter Cloos, Théâtre Montparnasse
- 2008 : Le Diable rouge d’Antoine Rault, mise en scène Christophe Lidon, Théâtre Montparnasse
- 2011 : L’Intrus d’Antoine Rault, mise en scène Christophe Lidon, Comédie des Champs-Élysées, tournée en 2012
Filmographie[modifier | modifier le code]
Cinéma[modifier | modifier le code]
Années 1950[modifier | modifier le code]
- 1955 : Les Grandes Manœuvres de René Clair : Le fiancé d’Alice
- 1956 : Mitsou de Jacqueline Audry : Le lieutenant Kaki
- 1956 : C’est arrivé à Aden de Michel Boisrond : Price
- 1957 : La Polka des menottes de Raoul André : Pierrot
- 1958 : Ni vu… Ni connu… d’Yves Robert : Armand Fléchard
Années 1960[modifier | modifier le code]
- 1960 : La Française et l’Amour de Michel Boisrond, Henri Decoin et Christian-Jaque : Charles
- 1960 : L’Homme à femmes de Jacques-Gérard Cornu : l’inspecteur Vaillant
- 1961 : Tout l’or du monde de René Clair : Fred
- 1961 : Le Caporal épinglé de Jean Renoir et Guy Lefranc : Adrien Ballochet
- 1961 : Ce soir ou jamais de Michel Deville : Laurent
- 1961 : la Chambre Ardente de Julien Duvivier : Stéphane Desgrez
- 1962 : Les Sept Péchés capitaux de Claude Chabrol : Armand
- 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier : Le Diable
- 1963 : Constance aux enfers de François Villiers : un étudiant
- 1963 : Comment trouvez-vous ma sœur ? de Michel Boisrond : François Lorin
- 1963 : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner : Antoine Delafoy
- 1964 : Mata Hari, agent H21 de Jean-Louis Richard : Julien
- 1964 : La Chasse à l’homme de Édouard Molinaro : Julien
- 1964 : Le Repas des fauves de Christian-Jaque : Claude
- 1965 : Les Copains de Yves Robert : Huchon
- 1965 : L’Or du duc de Jacques Baratier et Bernard Toublanc-Michel : Ludovic de Talois-Minet
- 1965 : Un milliard dans un billard de Nicolas Gessner : Bernard Noblet
- 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément : le général Leclerc / Pierre de La Fouchardière
- 1966 : Monsieur le Président-directeur général de Jean Girault : Stéphane Brévin
- 1967 : Les Compagnons de la marguerite, de Jean-Pierre Mocky : Jean-Louis Matouzec
- 1967 : Mona, l’étoile sans nom de Henri Colpi : Le professeur
- 1967 : Oscar de Édouard Molinaro : Christian Martin
- 1968 : La Mariée était en noir de François Truffaut : Bliss
- 1968 : Je t’aime, je t’aime d’Alain Resnais : Claude Ridder
- 1969 : Le Corps de Diane
- 1969 : Une veuve en or de Michel Audiard : Antoine
Années 1970[modifier | modifier le code]
- 1970 : Nini Tirebouchon (Ninì Tirabusciò, la donna che inventò la mossa) de Marcello Fondato
- 1973 : La Race des seigneurs de Pierre Granier-Deferre : Dominique
- 1974 : L’Ironie du sort de Édouard Molinaro : Morin
- 1974 : La Femme de Jean de Yannick Bellon : Jean
- 1974 : Stavisky de Alain Resnais : l’inspecteur Bonny
- 1975 : Adieu poulet de Pierre Granier-Deferre : le Juge Delmesse
- 1975 : Le Futur aux trousses de Dolorès Grassian : Borel, la statisticien
- 1976 : Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer : Pierre, le Docteur
- 1979 : La Guerre des polices de Robin Davis : le commissaire Ballestrat
Années 1980[modifier | modifier le code]
- 1981 : Un matin rouge de Jean-Jacques Aublanc : Léonard
- 1981 : La Revanche de Pierre Lary : Jacques Beaufort
- 1983 : Maria Chapdelaine de Gilles Carle : Curé Cordelier
- 1983 : Les Mots pour le dire de José Pinheiro : Guillaume Talbiac
- 1985 : Escalier C de Jean-Charles Tacchella : M. Lafont
- 1989 : Les cigognes n’en font qu’à leur tête de Didier Kaminka : Sam
Années 1990[modifier | modifier le code]
- 1990 : Promotion canapé de Didier Kaminka : Ivan
- 1992 : L’Accompagnatrice de Claude Miller : Le Ministre
- 1992 : Le Souper de Édouard Molinaro : Talleyrand
- 1994 : Le Colonel Chabert de Yves Angelo : Chamblin
- 1994 : La Fille de d’Artagnan de Bertrand Tavernier : Duc de Crassac
- 1995 : Dis-moi oui de Alexandre Arcady : Professeur Villiers
- 1996 : Le Bel été 1914 de Christian de Chalonge : Le Comte de Sainteville
- 1996 : Capitaine Conan de Bertrand Tavernier : Général Pitard de Lauzier
- 1996 : Désiré de Bernard Murat : Montignac
- 1998 : Homère, la dernière odyssée de Fabio Carpi : René
- 1998 : Lautrec de Roger Planchon : Comte Alphonse de Toulouse-Lautrec
- 1999 : Le Derrière de Valérie Lemercier : Pierre Arroux
- 1999 : La Bûche de Danièle Thompson : Stanislas
Années 2000[modifier | modifier le code]
- 2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : lui-même
- 2001 : Paris à tout prix de Yves Jeuland : la voix du narrateur
- 2001 : Concurrence déloyale de Ettore Scola : Treuberg
- 2002 : Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre de Alain Chabat : Panoramix
- 2003 : Le Mystère de la chambre jaune de Bruno Podalydès : le juge de Marquet
- 2003 : Le Coût de la vie de Philippe Le Guay : Maurice
- 2004 : Là-haut, un roi au-dessus des nuages de Pierre Schoendoerffer : le rédacteur en chef
- 2004 : Rien, voilà l’ordre de Jacques Baratier : le docteur Nuytel
- 2004 : Le Cou de la girafe de Safy Nebbou : Paul
- 2005 : Le Parfum de la dame en noir de Bruno Podalydès : le juge de Marquet
- 2006 : Président de Lionel Delplanque : Frédéric Saint-Guillaume
- 2006 : Cœurs d’Alain Resnais : Arthur (voix)
- 2008 : Le crime est notre affaire de Pascal Thomas : Roderick Charpentier
- 2008 : Aide-toi, le ciel t’aidera de François Dupeyron : Robert
- 2008 : Bancs publics (Versailles Rive-Droite) de Bruno Podalydès : un joueur de backgammon
Années 2010[modifier | modifier le code]
- 2012 : Et si on vivait tous ensemble ? de Stéphane Robelin : Claude
- 2012 : 10 jours en or de Nicolas Brossette : Pierre
- 2012 : Cherchez Hortense de Pascal Bonitzer : Sébastien Hauer
- 2014 : Lady Grey d’Alain Choquart : Henri
Télévision[modifier | modifier le code]
- 1960 : Les Joueurs de Marcel Bluwal : Le jeune Glov
- 1962 : Le Fantôme de Canterville de Claude Santelli : Le fantôme
- 1975 : Monsieur Jadis de Michel Polac : Monsieur B, dit Jadis
- 1988 : Le Grand Secret de Jacques Trébouta : Samuel Frend
- 1989 : La Piovra – 4 de Luigi Perelli : Filippo Rasi
- 1993 : La Vérité en face de Étienne Périer : Paul Noblet
- 1994 : Le Jardin des plantes de Philippe de Broca : Le conservateur du musée
- 1995 : La Marche de Radetzky (Radetzkymarsh), de Axel Corti et Gernot Roll : Max Demant, le médecin militaire
- 1997 : Faussaires et Assassins de Peter Kassovitz : Robert Foquet
- 1998 : Clarissa de Jacques Deray : le professeur Silberstein
- 1998 : Le Rouge et le Noir de Jean-Daniel Verhaeghe : le marquis de la Môle
- 1999 : Balzac de Josée Dayan : Maitre Plissoud
- 2000 : Thérèse et Léon de Claude Goretta : Léon Blum
- 2005 : Les Rois maudits de Josée Dayan : Cardinal Duèze / Jean XXII
- 2005 : La Séparation de François Hanss : l’abbé Gayraud
- 2005 : Galilée ou l’Amour de Dieu de Jean-Daniel Verhaeghe : Galilée
- 2007 : Voltaire et l’affaire Calas de Francis Reusser : Voltaire
- 2009 : La reine morte de Pierre Boutron
- 2011 : Belmondo, itinéraire… de Vincent Perrot et Jeff Domenech : Témoignage
- 2011 : Bouquet final de Josée Dayan : Jules
Récompenses et nominations[modifier | modifier le code]
Claude Rich en 2013 à la 38e cérémonie des César.
- César
- César 1993 : César du meilleur acteur pour Le Souper
- César 1995 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour La Fille de d’Artagnan
- César 2000 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour La Bûche
- César 2002 : César d’honneur
- César 2009 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Aide-toi, le ciel t’aidera
- César 2013 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Cherchez Hortense
- Molières
- Molières 1987 : nomination au Molière du comédien pour Faisons un rêve
- Molières 1990 : nomination au Molière du comédien pour Le Souper
- Molières 2003 : nomination au Molière du comédien pour Les Braises
- Molières 2006 : nomination au Molière du comédien pour Le Caïman
- Molières 2009 : nomination au Molière du comédien pour Le Diable rouge
- 1968 : Prix du meilleur acteur au Festival de San Sebastián 1968 pour Je t’aime, je t’aime
- 1971 : Prix du Syndicat de la critique : meilleur comédien pour Hadrien VII
- 2008 : Prix Henri-Langlois Comédien, pour l’exemplarité de ses choix et de son parcours cinématographique
- 2008 : Prix du Brigadier : Brigadier d’honneur pour Le Diable rouge, Théâtre Montparnasse et pour l’ensemble de sa carrière
Décorations[modifier | modifier le code]
- Officier de la Légion d’honneur (2003, chevalier en 1991)
- Commandeur de l’ordre national du Mérite10 (2009)
- Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres[réf. nécessaire]
Documentaire[modifier | modifier le code]
- J’aime tellement la vie, de Marie Mitterrand et Jean-Baptiste Martin11
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Le comédien Claude Rich est mort à 88 ans » [archive], sur europe1.fr, (consulté le21 juillet 2017)
- Le bel été 96 de Claude Rich [archive], sur lavie.fr, 12 septembre 1996.
- Claude Rich. L’« acteur souriant » [archive], sur liberation.fr, 23 novembre 2011.
- « Claude Rich « Jouer les saints comme les salauds » », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne [archive])
- Jacques Sternberg, « Resnais le conciliant : propos recueillis par François Thomas et Claire Vassé le 6 mars 2002 », Positif, , repris dans le livret de l’édition DVD du film Je t’aime, je t’aime.
- Espace Claude Rich – Masevaux [archive], jds.fr
- Valeurs Actuelles 21 janvier 2006
- « Claude Rich « Jouer les saints comme les salauds » », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne [archive])
- « Un manifeste en faveur de la messe tridentine », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne [archive])
- Décret du 13 novembre 2009 [archive].
- Claude Rich, « J’aime tellement ça la vie » [archive], sur france5.fr via Internet Archive.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Georges Foessel, « Claude Rich », Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 31, p. 3190
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale d’Espagne • WorldCat
- (en) Claude Rich [archive] sur l’Internet Movie Database
- Claude Rich [archive] sur Allociné
- C’est de famille – Claude et Delphine Rich [archive], émission radiophonique C’est de famille du
- Mort récente
- Naissance en février 1929
- Naissance à Strasbourg
- Élève du Conservatoire national supérieur d’art dramatique
- Acteur français
- Artiste alsacien
- Cinéma à Strasbourg
- César du meilleur acteur
- Élève du Cours Simon
- Commandeur de l’ordre national du Mérite
- Lauréat du prix du Brigadier
- Acteur ayant incarné Talleyrand
- Acteur ayant incarné Voltaire
- Coquille d’argent du meilleur acteur
- Acteur ayant incarné Léon Blum
- Décès en juillet 2017
- Décès à 88 ans
- Décès dans les Yvelines
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