La chanteuse Cyrille Aimée a grandi principalement en France, entourée de son père français et de sa mère originaire de la République Dominicaine. Enfant curieuse, elle s’échappait les soirs d’été par la fenêtre pour participer aux veillées du Django Reinhardt Festival. La musique qui swingue la rend heureuse.
A cette époque naît sa fascination pour le jazz manouche et, quelques années plus tard, elle chantera dans les rues des quatre coins de l’Europe, lors de multiples voyages entrepris avec ses amis musiciens.
Lors d’une de ces nombreuses pérégrinations, elle se retrouve au Festival de Jazz de Montreux où elle remporte le premier prix de la compétition vocale. C’est grâce à cette récompense qu’elle produit son premier album.
En août 2014, le New York Times a salué la sortie son premier disque sur le label Mack Avenue : “It’s a Good Day est une oeuvre de bravoure présentée avec le sourire” et salué “son timbre de voix éblouissant”. Du rire aux larmes, Cyrille Aimée, l’espiègle du jazz vocal, fait pétiller en musique les histoires d’amour.
Après le swinguant album “Itʼs a good day”, cette fan dʼElla Fitzgerald publie “Letʼs Get Lost”, une suite plus lunaire, dévoilant une autre face de sa personnalité romantique et mélancolique. Sur ce disque, Cyrille Aimée mêle reprises et compositions, portées notamment par les climats délicats de deux guitares, où se mélangent toutes les influences de son vaste parcours, du jazz manouche au jazz latino en passant par un zeste de country
Des concerts de rue aux planches de Broadway, son timbre et sa fraîcheur en font très vite l’une des grandes voix à suivre d’aujourd’hui. Cyrille Aimée est une chanteuse stupéfiante qui, sur son second album “Let’s Get Lost”, mêle à son piquant habituel des nuances songeuses pour invoquer l’amour.
Entre influences dominicaines, mambo délicat, années folles et ballades exquises, on l’écoute comme on s’assoit dans l’herbe pour regarder la lumière changer. Et se laisser éblouir.
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