DAKAR 2021 infos

DAKAR

2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accueil – Site officiel du rallye raid Dakar (ex Paris Dakar).2020

Ils ont pris la « Pole Position » au Maroc … À retenir :

Ø  Le Rallye du Maroc rassemblait du 5 au 9 octobre l’essentiel des favoris de la prochaine édition du Dakar pour une explication de haut niveau sur 5 étapes. La dernière avant le grand rendez-vous saoudien en janvier.

Ø  Les victoires d’Andrew Short à moto, de Giniel de Villiers en auto, d’Ignacio Casale pour son retour sur un quad et de Casey Currie en SSV fournissent des enseignements sur l’état des forces dans la discipline… mais n’ont pas valeur de prédiction !

Andrew Short / @RallyduMaroc Podium category auto F.I.A / @DPPI La vérité d’octobre n’est pas forcément celle de janvier. Chacun saura s’en souvenir au départ de la 42e édition du Dakar dans un peu moins de trois mois en Arabie Saoudite. Pour autant, les acteurs du sommet de la hiérarchie comme les amateurs en recherche de certitudes avant de s’engager par exemple sur leur premier Dakar, ont certainement tiré des enseignements et/ou des encouragements de cette semaine de course marocaine. À commencer chez les autos par Giniel de Villiers, vainqueur du Dakar il y a 10 ans et récompensé une nouvelle fois de son exemplaire régularité. Épaulé par son nouveau copilote Alex Haro, le Sud-Africain remporte son quatrième trophée marocain après 2003, 2006 et 2007 et confirme également le niveau de performance du Toyota Hilux, qui s’est imposé pour la première fois en 2019 sur le Dakar avec Nasser Al-Attiyah. Le pilote qatarien, présenté comme immense favori au départ de Fès et candidat à un 6e titre, a pourtant été stoppé net par la mécanique : même le métronome le plus fiable peut connaître une défaillance ! C’est aussi le constat qui s’impose à Stéphane Peterhansel, qui a perdu ses chances de victoire en partant le même jour en tonneaux. Mais le pilote de la Mini X-Raid désormais copiloté par son épouse Andréa a tout de même pu poursuivre sa route et réparer une anomalie historique en s’adjugeant pour la première fois la coupe du monde FIA des rallyes tout-terrain. Le Rallye du Maroc était également le premier grand défi du débutant le plus observé dans la discipline, Fernando Alonso. Associé au quintuple vainqueur du Dakar Marc Coma en tant que copilote, le double champion du monde de Formule 1 a connu l’éventail des pépins qui font les malheurs des pilotes de rallye raid, cassant notamment un pont avant qui lui a valu 70 heures de pénalité pour n’avoir pas pu rallier l’arrivée de la troisième étape. Au final, il rejoint Fès en 26e position du classement général. À suivre… Le verdict de la course moto ouvre là-aussi des perspectives inattendues, spécialement aux adversaires des KTM, la marque victorieuse des 18 dernières éditions du Dakar. Certes, les plus fins observateurs avaient bien souligné en janvier dernier la montée en puissance d’Andrew Short, 6e du général à l’arrivée à Lima. Mais l’Américain a cette fois-ci ajouté le sang-froid à la régularité lorsqu’il a fallu défendre sa position de leader avec seulement 28 secondes d’avance sur son coéquipier chez Husqvarna Pablo Quintanilla, au matin de la dernière étape. Dans une situation quasi-identique, le pilote chilien n’a pas revécu le cauchemar de sa dernière journée péruvienne (chute, blessure et dégringolade en 4e position alors qu’il chassait le titre derrière Price) et sauve sa place de dauphin, tandis que Joan Barreda a préservé sa place sur le podium. Toutefois, les KTM n’ont pas dit leur dernier mot : Toby Price ne pointe qu’à 7’’ du podium ! Plus d’informations sur www.dakar.com Contact presse – pressedakar@aso.fr
               
                    #Dakar2020  
                     
Al Qiddiya, le 25 avril 2019
DAKAR 2020 : CHAPITRE III
À retenir

Ø  Du 5 au 17 janvier prochains, la 42e édition du Dakar se tiendra en Arabie Saoudite, le plus vaste pays de la péninsule arabique. Le rallye qui a débuté sa vie de nomade en Afrique pour la poursuivre en Amérique du Sud est maintenant accueilli en Asie.

Ø  Le départ de la course sera donné de Jeddah, le poumon économique du pays, pour effectuer un parcours de plus de 9 000 kilomètres jusqu’au futur complexe d’Al Qiddiya, à proximité de la capitale Riyadh où sera observée une journée de repos.

Ø  C’est précisément sur le site d’arrivée qu’a été organisée une conférence de presse en présence de Son Altesse Royale Prince Abdulaziz bin Turki AlFaisal Al Saud et Son Altesse Royale Prince Khalid bin Sultan Abdullah Al Faisal. Invités pour l’occasion, Laia Sanz, Stéphane et Andréa Peterhansel, Carlos Sainz, Giniel de Villiers, Nani Roma, Adrien van Beveren, Joan Barreda, Sam Sunderland et bien entendu le Saoudien Yazeed Al Rahji ont d’ores et déjà pris rendez-vous.

 
Le Dakar découvrira en janvier 2020 un 30e pays : l’Arabie Saoudite. Après trois décennies en Afrique puis 11 éditions disputées en Amérique du Sud, les pilotes et équipages du plus grand rallye du monde sont invités à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire dans le plus vaste pays du Moyen-Orient. Le territoire saoudien, bordé à l’ouest par la mer Rouge et à l’est par le golfe Arabique, offre des étendues désertiques aux caractéristiques variées, permettant de construire un parcours completrépondant aux exigences du rallye raid : mettre en valeur le pilotage et la vitesse, faire appel aux compétences en navigation, éprouver l’endurance physique des concurrents.

 

Aux origines du Dakar, les notions d’aventure et de découverte seront particulièrement à l’honneur, dans des régions majoritairement inoccupées où les pilotes se présenteront sans la moindre référence. Sur ces territoires vierges, la compétition mettra davantage encore les prétendants au titre à égalité face aux difficultés à affronter. Des zones montagneuses proches de la frontière jordanienne plongeront les concurrents dans des labyrinthes de vallées, tandis que les dunes du « Quart vide », parfois hautes de plus de 250 mètres, permettront aux experts du franchissement de se distinguer.

 

Amérique du Sud : un « pont » pour les concurrents

L’Argentine, le Chili, le Pérou, la Bolivie et le Paraguay ont accueilli le Dakar durant dix ans. La beauté des territoires y a séduit les pilotes et téléspectateurs du monde entier, autant que la chaleur des aficionados rencontrés au bord des routes et des pistes. Afin de poursuivre l’histoire avec les pays d’Amérique du Sud, dont les pilotes et copilotes représentaient près d’un tiers du plateau en 2019, plusieurs dispositifs seront mis en place concernant le transport des véhicules ou encore les outils de communication.

 

Ils sont enthousiastes !
Découvrir le best-of 2019
Son Altesse Royale le Prince Abdulaziz bin Turki AlFaisal Al Saud, Président de l’Autorité des Sports de l’Arabie saoudite

« Nous sommes ravis que le Rallye Dakar, un événement générant un intérêt énorme à travers le monde, vienne pour la première fois dans le Royaume d’Arabie saoudite et au Moyen-Orient. Ce sera l’occasion de partir à la découverte de paysages à couper le souffle et encore inconnus, de défis inattendus, d’histoires inédites et de souvenirs extraordinaires. Ensemble, l’Arabie saoudite et le Rallye Dakar écriront un nouveau chapitre et raconteront une nouvelle histoire, celle de la rencontre entre la course la plus dure au monde et la mission sociale la plus ambitieuse sur Terre (Vision 2030) qui ensemble vont redéfinir l’aventure humaine. »

 

David Castera, Directeur du Dakar 

« L’Afrique, l’Amérique… l’Asie. Voilà pour un explorateur comme le Dakar un troisième chapitre particulièrement fascinant et excitant. Dans le pays le plus vaste de la région, les possibilités de construire un parcours à la fois exigeant, équilibré et varié, sont infinies. Le défi sportif que nous construisons pour la 42e édition se hissera précisément à la hauteur de la liberté de création que nous autorise ce territoire gigantesque, où se mêlent déserts, montagnes, canyons, vallées ou encore paysages côtiers. »

Plus d’informations sur www.dakar.com

2019

9,1 millions de visites(1) sur le site dakar.com
depuis un smartphone, une tablette ou un poste fixe
(+ 12,5 % vs 2018)*
SITES, APPLICATIONS ET VIDÉOS
Plus de 5,1 millions de visites(1)
sur le module de suivi Live de la course
(+ de 11 % vs 2018)*
Près de 1,6 million d’utilisateurs actifs(1)
sur l’application mobile du Dakar, disponible sur iOS
et Android
55,3 millions de vidéos vues
sur les plateformes officielles (+ 74 % vs 2018)*
et plus de 1 100 sites repreneurs à travers le monde
2,4 millions de visites sur francetelevisions.fr,
le site mobile et les applications (+ 8 % vs 2018)*
2,1 millions de fans
+ 74 000 fans pendant le rallye
Reach global : 79 millions
427 000 followers
+ 32 000 followers pendant le rallye
25 millions d’impressions (+ 8 % vs 2018)*
40 000 followers
+ 12 000 par rapport au début du rallye
54 posts : 1,7 million de vues au total, 4 231 engagements
721 000 followers
+ 200 000 pendant le rallye (+ 40 % par rapport au début du rallye)
30 millions de vues sur les stories Instagram (+ 80 % vs 2018)*
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BEST OF VIDEO
UN ENGOUEMENT MÉDIATIQUE
EXTRAORDINAIRE CONFIRMÉ
1 : Source Xiti – du 07/01 au 17/01/2019 *À Périmètre égal pour 11 jours de course du 6/01 au 16/01/2018
1 200 heures de diffusion TV au total
7h de retransmission par jour sur Fox Sports et 2h sur France Télévisions
Près de 16 millions de téléspectateurs ont regardé le Dakar 2019
sur l’ensemble des chaînes de France Télévisions
70 chaînes TV retransmettent
le rallye dans 190 pays
100 médias de 32 nationalités
ont couvert le Dakar 2019

 
 
 
Dakar 2019 : Éreintés !!!
L’œil dans l’objectif
@CharlyLopez

Le Pérou a accueilli la 41e édition du Dakar, achevée à Lima après 10 étapes éprouvantes dont sont sortis victorieux un Toby Price héroïque en moto,Nasser Al-Attiyah pour un troisième titre en auto avec une aisance stratégique exemplaire, Nicolas Cavigliasso en quad sur un mode de domination encore jamais vu sur le Dakar, Francisco « Chaleco » Lopez pour un retour et une reconversion gagnants après six ans d’absence chez les SxS, et Eduard Nikolaev pour un quadruplé en camions.

Au-delà des vainqueurs, 179 véhicules (75 motos, 15 quads, 56 autos, 20 SxS et 13 camions)  ont rejoint Lima pour y savourer en fin de journée une cérémonie de podium sur la plage de Magdalena… là où tout avait commencé.

 

 
  L’essentiel
  Motos

L’histoire ne pouvait être plus belle pour le monstre de détermination et de courage que représente Toby Price. Engagé sur son cinquième Dakar avec un poignet encore douloureux suite à une fracture du scaphoïde quelques semaines seulement avant le départ, l’Australien a fait le dos rond et joué la régularité face à la fougue de ses adversaires qui enchainaient les victoires d’étapes. Serrant les dents jour après jour pour se maintenir au contact des meilleurs, le vainqueur 2016 a finalement pris les commandes du rallye à la veille de l’arrivée, offrant un ultime récital avec la victoire d’étape à Lima. De quoi accrocher un deuxième Dakar à son palmarès, un 18e d’affilé à celui de son employeur KTM. Et la firme autrichienne aura rarement connu pareil triomphe en plaçant ses trois pilotes officiels sur le podium au Pérou. Matthias Walkner, champion en titre, prend la deuxième place tandis que Sam Sunderland, vainqueur 2017, complète un podium qui se refuse cette année encore à Honda. Joan Barreda avait pourtant offert au HRC de beaux espoirs avec un superbe début de rallye avant de se perdre, tandis que Ricky Brabec était lui étonnant de facilité durant 8 étapes… jusqu’à la casse du moteur de sa Honda. Une cruelle désillusion pour l’Américain un an après avoir déjà souffert du même mot, à la hauteur de celle d’Adrien van Beveren, lui aussi lâché par la mécanique de sa Yamaha si proche du but. Et c’est finalement Pablo Quintanilla qui aura tenu le plus longtemps la dragée haute au clan KTM, avant de s’effondrer sur une chute dans les derniers kilomètres de l’intransigeant Dakar…

 

Autos

Un seul duo est parvenu à passer à travers toutes les embuches, à trouver l’équilibre parfait entre la performance et la sécurité du pilotage, à saisir toutes les subtilités de navigation qui leur étaient imposées… il s’agit de l’attelage composé de Nasser Al-Attiyah à la manœuvre et deMathieu Baumel au micro. Au terme de ces dix étapes dont il en a remporté trois, le pilote qatari s’impose aussi pour la troisième fois sur le Dakar, selon un scénario manifestement peaufiné avec un sens stratégique abouti. Tour à tour, le « Prince du désert » a éloigné ses poursuivants directs, portant un coup radical à la concurrence sur l’étape de Super Ica (Et.8), où il a pris soin de se ménager un départ bien plus lointain que ses rivaux. Tout en contrôle, le patron de la course a ensuite observé ses poursuivants se débattre dans les dunes, qu’ils s’appellent Stéphane PeterhanselSébastien Loeb ou Nani Roma, pour aller réparer à Lima une incongruité historique. Toyota, la marque qui a certainement aligné le plus grand nombre de véhicules dans l’histoire du Dakar, s’impose pour la première fois dans la catégorie autos, récompensant les efforts du Team Overdrive, qui a plusieurs fois buté sur les Peugeot ou les Mini pour accéder à la plus haute marche, avecGiniel de Villiers ou déjà avec Al-Attiyah l’année dernière. Côté X-Raid, c’est finalement avec la Mini 4×4 que l’équipe obtient ses meilleurs résultats, avec Nani Roma en 2e position tandis que Jakub Przygonski a encore gravi une marge dans la hiérarchie en se hissant à la 4eplace. Le défi de Sébastien Loeb a bel et bien semblé crédible au vu des écarts qu’il est capable de réaliser lorsque tous les signaux sont au vert. Mais les fautes de navigation et les pannes mécaniques ont eu raison de ses espoirs de victoire. Il repart avec quatre étapes supplémentaires et une nouvelle place sur le podium final (3e).

 

Side by Side

La bataille a bel et bien eu lieu dans la catégorie Side by Side, dont l’effectif a triplé en 2019 (30 équipages au départ), avec l’arrivée de têtes d’affiche de prestige, dont l’ex-pilote moto Francisco Lopez, qui avait échoué dans sa conquête du titre sur deux roues (3e en 2010 et en 2013) mais n’a pas raté le coche pour sa première apparition en SxS. Bien qu’ayant démarré en retrait son rallye, « Chaleco » s’est montré impérial devant le tenant du titre Reinaldo Varela et l’ancien motard Gerard Farres (3e en 2017), pendant que les Sergei KariakinCasey Currie ou Ignacio Casale avaient déjà perdu beaucoup de terrain. Le revenant le plus en réussite du Dakar 2019, qui a ajouté trois victoires d’étapes à sa collection déjà bien fournie (11 spéciales à moto), inscrit un peu plus le Chili sur la carte du rallye raid avec un sacre qui s’ajoute aux deux succès d’Ignacio Casale en quad (2014, 2018).

Quads

La course a rapidement tourné à l’avantage de l’Argentin Nicolas Gavigliasso. Dire que le pilote de Cordoba a survolé ce Dakar tient de l’euphémisme puisqu’il a tout simplement remporté neuf des dix étapes de l’édition 2019. Du jamais vu dans l’histoire du plus célèbre des rallye-raids, toutes catégories confondues. Et dire qu’à 27 ans, le pilote Yamaha ne disputait cette année que son deuxième Dakar. « Ça n’a pas été aussi facile que certains peuvent l’imaginer, déclarait Nico à l’arrivée de la dernière étape. J’ai travaillé dur pour gagner cette ce Dakar. Ce n’est que mon deuxième Dakar mais je voulais vraiment le terminer devant. Je l’ai gagné, je suis le plus heureux. » Deuxième du classement général à 1h55 du vainqueur, Jeremias Gonzalez Ferioli aura été le seul adversaire de Cavigliasso à parvenir à gagner une étape, en l’occurrence la troisième. Alors qu’il disputait son quatrième Dakar, le jeune pilote de Cordoba de 23 ans n’a pas réussi à faire trembler son compatriote. Derrière les deux Argentins, c’est le Français Alexandre Giroud qui s’offre la troisième marche du podium.

Camions

Auteur d’un départ canon avec deux victoires d’étapes pour entamer la défense de son titre sur le Dakar, Eduard Nikoalev s’est finalement fait très peur. Alors qu’on pensait le pilote Kamaz de nouveau intouchable, le Russe a été copieusement bousculé par ses adversaires et en particulier ses coéquipiers Andrey Karginov et Dmitry Sotnikov, jusqu’à perdre la tête du rallye au profit de ce dernier à deux jours de la fin. Mais le triple vainqueur de l’épreuve a finalement parfaitement réagi avec une splendide victoire lors de l’étape 9 pour reprendre son bien et emmener son camion sur la plus haute marche du podium à Lima, pour la quatrième fois. Sotnikov devra donc attendre une année supplémentaire pour espérer décrocher le Graal, un succès déjà connu à deux reprises par Gerard de Rooy qui complète le podium. Attendu comme principal opposant des Kamaz, le pilote Iveco n’aura finalement jamais été une réelle menace.

 
  @ CharlyLopez

@ CharlyLopez

 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  La fille d’Anastasiya Nifontova aime à lui dire qu’elle n’est pas une maman ordinaire. Et l’on ne saurait la contredire après la performance extraordinaire de cette mère de deux enfants, passionnée par le Dakar depuis son enfance et qui avait déjà marqué les esprits en terminant à la 75e place dès sa première participation en 2017. Mais la performance de la Russe sur cette édition 2019 est encore d’un tout autre niveau puisque non contente de rejoindre le podium de Lima à la 62e place du général, Anastasiya a fait preuve d’une détermination impressionnante pour devenir la première femme à terminer le Dakar sans assistance, dans la terrible catégorie Original by Motul. Une prouesse qui lui permet de terminer à la 9e place de ce classement des courageux, remporté par le Hollandais Edwin Straver. A 32 ans et après sept Dakar, Pablo Quintanilla pensait enfin tenir son jour. Deuxième du général ce matin à une minute d’unToby Price diminué, le Chilien était décidé à sortir la grosse attaque pour aller chercher le rêve d’une vie, remporter le Dakar… Un rêve qui a tourné au cauchemar lors de cette ultime spéciale sablonneuse avec la chute du pilote officiel Husqvarna quelques kilomètres seulement après le départ. Reparti au courage pour boucler la spéciale malgré une fracture de la cheville et sauver sa place sur le podium, « Quintafondo » s’en est finalement vu déposséder par le retour dans le Top 3 sur tapis vert de Sam Sunderland.
 
    La statistique du jour  
  90 %

Nicolas Cavigliasso s’invite dans la cour des très grands dès son deuxième Dakar, sur lequel il a dominé la course quads en remportant neuf des dix étapes au programme. Dans la matière, le record de victoires remportées en une seule édition est toujours détenu par Pierre Lartigue en autos, avec 10 spéciales dans sa besace… mais sur un Dakar qui en comptait seize. Trois autres pilotes affichent le score de 9 étapes sur une édition : Hubert Auriol (motos, 1984), Jacky Ickx (autos, 1984) et Vladimir Chagin (camions, 2010), mais aucun ne s’est approché du pourcentage de réussite phénoménal du quadeur argentin

    Les réactions du jour
« La joie est plus forte que la douleur »

Toby Price : « C’est fou ce Dakar. Et fou de penser que j’ai passé toute la course sans remporter d’étape jusqu’à ce matin, mais que j’arrive tout de même à gagner. Je suis totalement sur la lune. Ça a été 10 jours très long. Je pensais que je risquais peut-être de faire seulement deux étapes et quitter le rallye. Mais j’ai reçu énormément de soutien d’Australie, et j’ai continué à y croire. J’ai l’impression qu’il y a cinq personnes qui roulent sur mon poignet en permanence, ce n’est vraiment pas confortable, mais au bout du compte quand il y a la victoire, la douleur disparait.

La joie est plus forte que la douleur. Je ne suis pas le boss, il y a tellement de pilotes capables de gagner le Dakar. On le voit nous étions tous à la bagarre avec des écarts très minces. Quintanilla aurait pu gagner, tout comme Matthias (Walkner) ou alors Kevin Benavides, qui a fait du très bon travail. Je ne sais pas si je suis un guerrier, mais je n’abandonne jamais, c’est tout. J’aime être là, j’aime cette famille du Dakar, j’aime cette équipe KTM, c’est aussi pour tout cela que je m’accroche. »

 

« J’ai travaillé dur pour gagner ce Dakar »

Nicolas Cavigliasso : « J’ai travaillé dur pour gagner ce Dakar, ça n’a pas été aussi facile que certains peuvent le penser. J’ai préparé cette course en m’entraînant tous les jours, et même deux fois par jour. Sur la moto, bien sûr, mais aussi avec le GPS et la navigation. Je suis si heureux de mon feeling avec ma machine, de l’équipe… Et puis je suis content pour mes supporters argentins. Le rallye, c’est quelque chose de nouveau pour moi. Je suis un pilote de supercross à la base. Ce n’est que mon deuxième Dakar mais je voulais vraiment le terminer devant. Je suis le plus heureux. »

 

« L’une de mes plus belles victoires »

Nasser Al-Attiyah : « L’une de mes plus belles victoires. Nous n’avons pas fait une erreur et c’était pourtant un rallye difficile. On a pris la tête à la troisième journée et on a depuis régulièrement conforté notre avance. Je suis heureux d’offrir à Toyota sa première victoire sur le Dakar. Ce rallye, tout le monde veut le gagner et je respecte nos adversaires. S’ils ont fait des erreurs, c’est parce qu’il fallait attaquer et que parfois ça ne passe pas. C’était un rallye cent pour cent Pérou avec du sable et des dunes, je voulais y faire quelque chose de bien. »

« La deuxième semaine a été incroyable »

Francisco « Chaleco » Lopez : « Je suis très content, je ne pensais pas revenir sur le Dakar. C’est une équipe chilienne qui m’a proposé de venir. Maintenant, nous avons gagné après avoir beaucoup travaillé. J’ai beaucoup profité de ce Dakar. Avec ces dunes, ces difficultés de navigation, c’est tout ce que j’aime. Ça a été très technique, il a fallu rester fort. Surtout, quand nous avons eu notre problème de moteur et que nous nous sommes retrouvés sans traction, nous avons perdu beaucoup de temps. Mais la deuxième semaine a été incroyable, nous avons remporté plusieurs étapes et nous avons réussi à gagner. »

  « Nous n’avons pas eu de petits problèmes »

Eduard Nikolaev : « C’était très dur cette course, nous avons eu beaucoup de dunes, beaucoup de sable. Et nous avions des rivaux redoutables, comme Gerard De Rooy et Federico Villagra. Je tiens à les remercier parce que nous avons eu une belle course durant cette édition. Nous n’avons eu que de petits problèmes, notamment nous sommes restés coincés dans les dunes un bon moment, mais finalement ça n’a pas été trop long, et nos camions sont robustes et rapides. »

     
Price dans la douleur, Nasser en contrôle
L’œil dans l’objectif
  

@Victor Eleuterio / Fotop

Sur la route du retour à Pisco, c’est surtout à un cocktail de sables auquel les pilotes ont droit pendant 360 kilomètres… avant de savourer un Pisco Sour ! Du fesh-fesh pour commencer, puis de la plage par intermittence pendant près de 80 kilomètres. Avant de rejoindre les vrais massifs dunaires à franchir en fin de spéciale, gare à ceux qui pourraient caler dans la redoutable « montée des ânes ». Les dunes d’Ica, déjà en partie visitées dans la 2e étape, sont explorées de façon encore plus complète, avec le souci de trouver les franchissements les plus délicats, par exemple au tournant des 300 kilomètres de spéciale. Pour boucler le parcours, une dernière portion de hors-piste exige l’attention maximale des copilotes.
 
  L’essentiel

  Alternant le bon et le moins bon depuis le départ du Dakar, Matthias Walkner s’est illustré de belle manière avec sa seconde victoire depuis le départ de Lima au bout d’une spéciale menée tambour battant. Le champion en titre garde ainsi toutes ses chances de conserver sa couronne et devance de seulement 45 secondes Pablo Quintanilla qui se replace lui aussi au général. Le classement provisoire est mené par Toby Price qui réalise peut-être la plus belle performance à Pisco en serrant les dents avec un poignet de plus en plus douloureux. Sébastien Loeb est lui en pleine forme et l’a encore démontré avec sa quatrième victoire en 2019, 7’27 devant Nasser Al-Attiyah qui continue de se montrer impérial dans son rôle de leader du rallye. En lutte pour la deuxième place du général avec Nani Roma, le Français aura de son côté au moins démontré qu’il pouvait être le plus rapide, même dans le sable ! Un terrain qui convient parfaitement à NicolasCavigliasso, tout bonnement intouchable en catégorie quad. L’Argentin obtient son 7e succès depuis le départ et possède maintenant 1h24 d’avance sur son dauphin au provisoire. Des performances qui inspirent ChalecoLopez qui enlève sa troisième spéciale d’affilée en SxS ! De quoi retrouver la tête du général de la catégorie à deux jours de l’arrivée alors que DmitrySotnikov prend lui aussi les commandes du général camion au meilleur moment grâce à sa large victoire du jour. Le Russe prend même une belle avance sur son coéquipier Eduard Nikolaev, tanké pendant près d’une heure en début de journée.  

@Duda Bairros / Fotop

@Victor Eleuterio / Fotop
 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  Saperlipopette, c’est un coup de maître que Nasser Al-Attiyah a réalisé sur la huitième étape du Dakar. La stratégie avait très certainement été anticipée dans le clan Toyota, où l’on a bien compris l’intérêt de partir dans une position lointaine pour la Super Ica ! En l’espèce, c’est 30 minutes après son principal rival,Stéphane Peterhansel, que le pilote Qatari s’est élancé, avec une possibilité de remonter la file des motos et autos en attaquant au maximum, sur des terrains de hors-pistes qui s’y prêtaient parfaitement. Au total, Al-Attiyah passe à côté d’une 34e victoire de spéciale, mais profite des déboires de Peterhansel, vainqueur la veille. Son premier poursuivant, Nani Roma, pointe à 46’29’’, dans la même minute que Sébastien Loeb. Avec encore 425 kilomètres de spéciale à disputer jusqu’à Lima, constituent-ils encore un obstacle sur la route d’un troisième titre ? Comme bien d’autres avant lui, Ricky Brabec a une nouvelle fois subi la dure loi du Dakar. Presque un an jour pour jour après avoir cassé le moteur de sa Honda, l’Américain est une nouvelle fois contraint à quitter le rallye pour la même raison. Un crève-cœur pour celui qui avait jusque-là réussi la course parfaite et rêvait d’être le premier pilote de l’oncle Sam à remporter le Dakar. Alors qu’il n’était pas attendu à un tel niveau, l’officiel HRC s’est en effet offert une nouvelle victoire d’étape en 2019 et menait surtout le classement général à trois jours du but. Un coup dur pour Honda également, qui ne sera une nouvelle fois pas parvenu à mettre fin à l’hégémonie de KTM sur le Dakar.
 
    La statistique du jour  
  3/4. KTM aime le Dakar et celui-ci lui rend bien. Face à une adversité plus performante que jamais, la firme autrichienne victorieuse des 17 dernières éditions ne s’est pas affolée, attendant son heure. Forte de son trio d’expérience composé deToby PriceSam Sunderland et Matthias Walkner, la marque orange a toujours joué placée sans jamais se porter en tête du général avant cette antépénultième étape à Pisco. Et les trois pilotes de la marque sont instantanément remontés dans le top 4 d’un classement provisoire mené par le vainqueur 2016 Toby Price, et dont le quatrième larron n’est autre que Pablo Quintanilla qui pilote une Husqvarna, cousine de la KTM officielle
    La réaction du jour
« Mon poignet est en feu ! »

Toby Price : « J’ai donné le maximum, je ne pouvais pas faire plus. Mon poignet est en feu. Je suis à l’arrivée, il n’y en a plus que deux jusqu’à la fin et ça c’est la bonne chose. Avec mon poignet, j’essaye juste de ne pas y penser, mais c’est très difficile. Quand c’est possible, j’essaie de le reposer… je fais comme je peux ! »

     

Tous les classements officiels du Dakar – auto – moto – quad – SxS – camion

Brabec et Peter : opération escabeau
L’œil dans l’objectif
@MagnusTorquato / Fotop

Les visiteurs qui se rendent à San Juan de Marcona sont le plus souvent à la recherche du meilleur programme pour découvrir les lineas de Nazca. Ce n’est absolument pas l’objet de la 7e étape du Dakar, dont les difficultés sont susceptibles d’user les nerfs de tous les types de pilotes. Les plus véloces se sentent à l’aise dans les portions de hors-piste rapide des 100 premiers kilomètres, mais ragent en entrant dans les zones de fesh-fesh et les pistes cassantes qu’ils trouvent sur un plateau d’altitude à mi-course. Ensuite, les experts du franchissement de dune ont la parole sur près de 50 kilomètres dans les massifs de « Dunas Grande » et de « Dunas Argentina », mais doivent rapidement s’adapter aux secteurs plus roulants de la fin d’étape… sans se faire piéger par des choix de navigation cruciaux en approchant de San Juan.
 
  L’essentiel
  Sam Sunderland joue aux montages russes dans ce Dakar 2019 et était définitivement au sommet de la dune dans la boucle de 323 km autour de San Juan de Marcona. Le vainqueur 2017 remporte sa deuxième victoire d’étape et se replace au général alors que la belle opération du jour est à mettre au crédit de Ricky Brabec qui profite de la journée en demi-teinte de PabloQuintanilla pour lui reprendre la tête du général. Adrien Van Beverencontinue pour sa part de jouer placé, une attitude imitée par Nasser Al-Attiyahchez les autos avec un mode « cruising » qui lui permet de rejoindre l’arrivée à 12 minutes du vainqueur. Avec presque une demi-heure de marge sur son dauphin au général, le Qatari n’a de toute façon aucun risque à prendre, au contraire d’un Stéphane Peterhansel qui profite des ennuis de Sébastien Loeb pour renouer avec la victoire. Bien que plus rapide que ses adversaires, le pilote Peugeot paye en effet cher un problème de connecteur sur sa 3008, qui lui a fait perdre 40 minutes en début de spéciale. Nicolas Cavigliasso n’a lui toujours pas connu le moindre ennui avec son quad Yamaha et empile les succès jour après jour pour mener le rallye avec 1h15 d’avance sur son plus proche poursuivant. Une démonstration rarement vue sur le Dakar et qui contraste avec la situation en SxS où les rebondissements sont quotidiens. C’est cette fois Chaleco Lopez qui tire les marrons du feu avec pas moins de 22 minutes d’avance sur le nouveau leader du général Reinaldo Varela.Eduard Nikolaev n’est de son côté pas décidé à lâcher les rênes du provisoire camion, malgré le retour en force de Gerard de Rooy qui s’offre sa deuxième victoire consécutive. Avec plus d’une demi-heure d’avance sur SiarheiViazovich, le Hollandais a réussi un véritable tour de force et se place en dauphin du leader Kamaz au général.

@Duda Bairros / Fotop
@Duda Bairros / Fotop
 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  Engagé en urgence pour pallier au forfait de dernière minute dePaulo Goncalves l’an passé, José Ignacio Cornejo avait largement gagné sa place de titulaire dans la prestigieuse équipe Honda officielle. Et si le jeune Chilien est encore en apprentissage sur le plus exigeant des rallyes, il est déjà une valeur sûre sur laquelle le HRC peut s’appuyer. Disponible pour aider ses coéquipiers en cas de besoin, Cornejo est aussi très rapide et intelligent comme il l’a prouvé en renouvelant son meilleur résultat en carrière obtenu il y a deux jours, une belle deuxième place derrière Sam Sunderland. Il ne lui manque désormais plus grand-chose pour rejoindre la liste des vainqueurs d’étape sur le Dakar. Premier et deuxième du classement général ce matin pour leur premier Dakar en SxS, Gerard Farres et Sergei Kariakinpouvaient se targuer d’une course exemplaire jusqu’à présent. Une belle aventure brutalement gâchée par une étape 7 très compliquée pour les deux hommes et notamment un tonneau en début de spéciale qui a copieusement abimé le train avant du BRP de Kariakin. Loin de renoncer, l’Espagnol et le Russe terminent finalement la journée dans les profondeurs du classement et perdent toutes leurs chances de victoire finale. La triste loi du Dakar pour Farres et Kariakin qui seront, à n’en pas douter, de nouveaux candidats à la victoire dans le futur…
 
    La statistique du jour  
  20 : Les pilotes et équipages ont disputé aujourd’hui la 20e étape péruvienne du Dakar (avec bivouac d’arrivée au Pérou), réparties sur les éditions 2012, 2013, 2018 et 2019. Sur ces quatre millésimes, quatre pilotes se partagent la première place du classement des vainqueurs d’étapes péruviennes. Les deux leaders du classement général du jour en autos, Nasser Al-Attiyah et Stéphane Peterhansel, ont remporté chacun 6 étapes dans le pays, tout comme Gerard de Rooy en camions, et Nicolas Cavigliasso en quad… mais en moins d’un seul Dakar !
    La réaction du jour
Ricky Brabec : « J’avais besoin de ce genre d’étape aujourd’hui, à l’attaque. J’ai très bien roulé, et je suis en position de reprendre la tête de la course. Ça se termine bien, je savais que ça pouvait marcher. Je suis impatient de me lancer dans ces trois dernières journées, il va falloir se battre jusqu’au dernier kilomètre. La clé, c’est de ne pas commettre d’erreur, mais ça reste très difficile. »
     

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Loeb tient sa revanche
L’œil dans l’objectif
  

@ASO/DPPI/E.Vargiolu

La promenade peut sembler agréable entre le bourg de Yauca et la petite ville deSan Juan de Marcona…. Distants d’une petite centaine de kilomètres en empruntant la « Panamericana » qui longe l’Océan Pacifique. C’est un tout autre programme qui a été concocté pour les pilotes et équipages du Dakar, qui ont d’abord eu droit à une longue liaison pour atteindre ce départ de spéciale (267 km pour les motos, 443 km pour les autos). Surtout ils retrouvent d’emblée le redoutable secteur de dunes de Tanaka, le plus exigeant du rallye, dans une version encore plus pimentée qu’en 2018. Une fois franchie cette difficulté, lesdunes d’Acari, un peu moins piégeuses, sont à nouveau visitées, sur un tracé différent de celui de l’étape 3, puis la virée sur la plage de Puerta Lomas rafraichit les esprits des navigateurs avant de se lancer dans une longue portion de hors-piste. L’explication finale se joue dans l’enchaînement entre les « Dunas grande » et les « Dunas Argentina », plus accessibles que celles de Tanaka mais positionnées à la fin d’une journée éprouvante. Il faut préserver toute sa lucidité pour franchir la ligne d’arrivée du jour !
 
  L’essentiel
  Pablo Quintanilla a bien profité de la journée de repos à Arequipa et fait coup double sur la route de San Juan de Marcona. A l’attaque dès le début de la spéciale, le pilote Husqvarna remporte sa première victoire depuis le départ de Lima au bout d’un joli duel avec Kevin Benavides et prend la tête du classement général aux dépends de Ricky Brabec repoussé à 7 minutes.Matthias WalknerToby Price et Adrien van Beveren restent menaçants au général alors que la course est maintenant bien plus décantée chez les autos.Sébastien Loeb a définitivement retrouvé le sourire avec sa deuxième victoire consécutive après avoir dompté les dunes de Tanaka qui l’avaient contraint à l’abandon l’an passé, mais n’est pas parvenu à lâcher un Nasser Al-Attiyahimpérial. Le Qatari ne commet toujours aucune erreur et mène maintenant le général avec plus de 37 minutes sur l’Alsacien. Moins en réussite, Stéphane Peterhansel perd encore un temps précieux et tombe au 3e rang. Nicolas Cavigliasso continue de son côté d’imprimer son empreinte sur la course quad avec sa 5e victoire en 6 étapes. L’Argentin n’a fait qu’une bouchée de ses compatriotes alors que Chaleco Lopez fait de son côté briller les couleurs du Chili avec son second succès en SxS. Gerard Farres et Sergei Kariakins’imposent eux comme les candidats les plus sérieux au général de la catégorie. Un classement provisoire qui reste inchangé chez les camions malgré la belle victoire de Siarhei Viazovich qui se rappelle aux bons souvenirs de ses adversaires.  

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  La perf du jour Le coup dur du jour
  Après 5 jours de victoires des Kamaz, il fallait un homme pour mettre fin à cette domination. Une fin de série qui est venue de la part deSiarhei Viazovich qui a mis du temps à rentrer dans son rallye mais retrouve petit à petit le niveau qui lui avait permis de terminer sur la deuxième marche du podium l’an passé. Déjà vainqueur d’une étape en 2018, le Biélorusse ajoute un second succès à son palmarès avec un Maz qui n’est peut-être pas au niveau du rival Kamaz. Mais son coup de volant a fait la différence à San Juan de Marcona. Il avait pris l’habitude d’avancer discrètement mais sûrement, que ce soit dans les classements moto de sa première carrière (6e en 2014) ou dans la catégorie auto qu’il a découverte il y a trois ans, jusqu’à devenir l’un des prétendants au podium (5e en 2018). Mais Jakub Przygonski, qui semblait appliquer sa stratégie à merveille et avait atteint la journée de repos en 4e position du classement général a perdu lourd dans les dunes de Tanaka. Le Polonais s’y est ensablé à plusieurs reprises. Décidé à rétablir la situation, il a entamé une remontée qui a été à nouveau stoppée nette en milieu de journée. Au total, il atteint l’arrivée avec 1h27 de retard sur Sébastien Loeb, et pointe maintenant à près de 2h10 de Nasser Al-Attiyah après avoir rétrogradé de deux rangs. L’objectif du podium s’éloigne.
 
    La statistique du jour  
  5 : c’est le nombre de victoires de Nicolas Cavigliasso, qui devient le dominateur le plus impressionnant de la catégorie quads depuis qu’elle a été créée en 2009. Même les frères Patronelli au plus fort de leur règne n’ont pas fait mieux, puis qu’Alejandro, l’aîné des deux, avait remporté 5 étapes de 2011, mais jamais aussi précocement dans la course. En la matière, le record est détenu par Ignacio Casale en 2014 avec 7 spéciales en poche à l’arrivée. Mais il n’en avait que deux au 6e jour de course.
    La réaction du jour
Stéphane Peterhansel : « Encore une erreur stupide. On n’était pas trop mal dans la première spéciale, jusqu’à ce que je voie Nani planté à cinq kilomètres de l’arrivée. Il ne m’a pas fait signe pour me demander de l’aide, mais après le coup de main qu’il m’a donné il y a deux jours, je me suis senti obligé d’aller l’aider. Résultat, je me suis retrouvé dans une cuvette et on a perdu vingt minutes. Ce n’est pas une erreur, c’est une vraie connerie. Trop d’erreurs cumulées, la victoire s’envole. »

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Cap sur Lima … des dunes à gogo !
A retenir :

Ø  Au terme des 5 premières étapes ayant mené les pilotes et équipages jusqu’à Arequipa, il reste 247 véhicules encore en course sur la 41e édition du Dakar (105 motos, 18 quads, 93 autos dont 24 SxS, 32 camions), soit le taux de réussite à mi-course le plus bas depuis 2007 (74 %).

Ø  Parmi les rescapés de ce parcours exigeant, les motards sont dominés par le jeune Américain Ricky Brabec, porteur des espoirs de Honda pour remettre en cause la domination de KTM sur l’épreuve. En autos, c’est à contrario un trio de pilotes chevronnés, avec Nasser Al-Attiyah, Stéphane Peterhansel et Nani Roma, qui se détache du reste des prétendants, dont fait encore partie Sébastien Loeb, double vainqueur d’étape.

Ø  L’étape de la reprise, dessinée entre Arequipa et San Juan de Marcona, promet une redoutable explication avec d’emblée le test majeur des dunes de Tanaka. La route de Lima promet un nouveau festival du sable.

  Motos : Brabec, le joker de Honda

Avec déjà 3 leaders différents en 5 étapes, la course moto n’aura pas mis longtemps à s’animer parmi les favoris de cette édition. Et les têtes n’ont pas tardé à tomber avec l’abandon du premier leader du général Joan Barreda dès la 3e étape sur une faute de navigation fatale l’ayant conduit dans une cuvette inextricable, puis celui de son expérimenté coéquipier Paulo Goncalves deux jours plus tard sur chute. Mais tout n’est pas noir dans le clan Honda avec la révélation Ricky Brabec, en tête du général à mi-rallye. A l’aise dans ce parcours sablonneux, l’Américain impressionne en cette première partie de Dakar et porte en lui tous les espoirs du blason ailé de pouvoir (enfin) destituer KTM.

La firme autrichienne n’a toutefois pas dit son dernier mot avec Sam Sunderland pointé à moins d’une minute au provisoire et qui a pour lui l’expérience d’une victoire sur le Dakar. Le classement est également ouvert à Pablo Quintanilla à 2’52 et Toby Price à 3’21, sans oublierAdrien van BeverenKevin Benavides et Matthias Walkner, tous les trois positionnés en outsiders crédibles pour la victoire finale à Lima. Il leur reste 5 étapes pour attaquer et offrir un sprint final de folie !

   
  Joan Barreda

Paulo Goncalves

Ricky Brabec

Sam Sunderland Pablo Quintanilla
 
Toby Price

Adrien van Beveren

Kevin Benavides Matthias Walkner
  Quads : le patron est argentin

Débarrassé des deux derniers vainqueurs quad en date Ignacio Casale et Sergei Kariakin, Nicolas Cavigliasso sent que 2019 peut être son année et n’est pas décidé à laisser passer sa chance. L’Argentin, impérial depuis le départ du rallye, collectionne les victoires d’étapes avec un superbe 4/5 ! Seul son compatriote Jeremias Gonzales Ferioli a semblé être en mesure de suivre un temps le rythme du pilote Yamaha, mais pointe à déjà 59 minutes au classement provisoire. Cavigliasso peut donc se permettre « d’assurer » sur la deuxième moitié du rallye, une attitude qui ne correspond toutefois pas à l’état d’esprit du pilote de Córdoba ! On gardera également un œil attentif sur de potentiels coups d’éclats de la part de Gustavo Gallego et du Français Alexandre Giroud.

Nicolas Cavigliasso

Jeremias Gonzales Ferioli

Gustavo Gallego Alexandre Giroud
Autos : la prime à l’expérience

Les trois pilotes composant le podium provisoire du Dakar à la journée de repos pèsent 17 titres au total, dont 10 dans la catégorie. Le niveau de performance technique et de fiabilité exigé par les étapes péruviennes sélectionne les meilleurs alchimistes de l’alliage entre l’agressivité et la prudence. Dans ce domaine, Nasser Al-Attiyah est devenu l’expert le plus fin et le plus solide à la fois, bien loin de la réputation de voltigeur-cascadeur qu’il promenait dans ses premières années. Régulier en pilotage, sûr en navigation grâce à la complicité développée avec Mathieu Baumel, le pilote Toyota récite un sans-faute qui lui donne une avance de 24 minutes au classement général surStéphane Peterhansel. Au volant de son buggy Mini, l’homme aux 13 titres a soigné ses statistiques en allant chercher la 75e spéciale de sa carrière, il s’est montré capable de jouer à armes égales avec Al-Attiyah, mais est parti deux fois de trop à la faute. Nani Roma, discret mais constant dans une Mini dont il maîtrise parfaitement la version 4×4, ferme le podium à 34 minutes et préserve ses chances de victoire.

 

Le principe de la prime à l’expérience connaît malgré tout quelques exceptions notables, puisque Giniel de Villiers, classé 14 fois sur 15 dans le Top 10 final depuis 2003, risque cette année d’en sortir puisqu’il pointe à près de 6h30 de son coéquipier, en 23e position. Sans pouvoir afficher une régularité aussi exemplaire, le double vainqueur Carlos Sainz se retrouve lui aussi relégué dans les profondeurs (19e à 5h30) après avoir brisé la suspension de sa Mini dans un trou lors de la 3e étape. A l’inverse, les coups d’éclat réalisés par le plus jeune venu dans la discipline, Sébastien Loeb, avec deux nouvelles étapes en poche dont une superbe démonstration à la veille du jour de repos, peuvent inquiéter les « anciens » qui le devancent dans le classement. A condition qu’il ne parte pas à la faute : l’an dernier, c’est dans les dunes de Tanaka, au programme de la reprise dès demain, que l’aventure de l’Alsacien avait pris fin.

Nasser Al-Attiyah

Stéphane Peterhansel

Nani Roma
Giniel de Villiers

Carlos Sainz

Sébastien Loeb
SxS : un duel Chili-Brésil…

Avec un accroissement phénoménal de l’effectif au départ et un renouvellement de la liste des favoris lié à l’afflux de nouveaux arrivants prestigieux, la catégorie semblait la plus ouverte du Dakar 2019. Et en effet, les cinq étapes ont vu cinq vainqueurs différents, notamment des anciens motards « Chaleco » Lopez et Gerard Farres et de l’ancien vainqueur en quad Sergei Kariakin. Dans cette meute grandissante, les désillusions aussi ont débuté, avec la dégringolade d’Ignacio Casale, 11e à 2h35 du leader du classement général, son compatriote Rodrigo Moreno. En haut du classement la bataille est lancée avec le tenant du titre Reinaldo Varela, pointé à 1’42’’.

« Chaleco » Lopez

Gerard Farres

Sergei Kariakin
Ignacio Casale

Rodrigo Moreno

Reinaldo Varela
Camions : les Kamaz en pointe

Dans la maison Kamaz, on cultive assez peu le sens du suspense. Donnés favoris dès le départ, les camions russes étaient promis à une rude concurrence des Iveco de l’équipe De Rooy… dont on a finalement peu vu les crocs. Trop tendres et peut-être nerveux à la fois, tout comme les Tatra et les Maz, les rivaux attendus n’ont rien pu faire contre Nikolaev et sa bande, vainqueurs des 5 étapes au programme de cette première séquence. Gerard De Rooy ne doit sa place sur le podium provisoire (3e… à 2h tout de même du tenant du titre) qu’à l’exclusion d’Andrei Karginov suite à un accident ayant blessé un spectateur dans l’étape 5. Au sommet, Eduard Nikolaev domine les débats avec 11’54’’ d’avance sur son coéquipier Dmitry Sotnikov.

Gerard De Rooy

Andrei Karginov

Eduard Nikolaev Dmitry Sotnikov

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@ASO/DPPI/E.Vargiolu
Sunderland et Loeb … en force
L’œil dans l’objectif
@ASO/DPPI/E.Vargiolu La journée de repos sera particulièrement méritée pour les pilotes du Dakar, à l’issue de la 5e étape dont les secteurs sélectifs sont les plus longs et les plus variés du rallye. Le départ est signifié pour tous à Tacna, le point le plus éloigné de Lima que les pilotes auront atteint cette année. Ils rebroussent chemin en traversant une longue zone de fesh-fesh puis entrent dans les premières pistes de la journée, serpentant entre de somptueux canyons qui ravissent les photographes comme les amoureux des trajectoires. Cette longue première partie de spéciale s’achève dans les dunes d’Ilo, où les motos et quads prennent une double dose de sable. Pendant ce temps, les autos, SxS et camions ont droit à une deuxième partie de spéciale : 137 kilomètres supplémentaires, avec au programme leredoutable secteur de fesh-fesh déjà visité la veille. Une bonne partie de bravoure !
 
  L’essentiel
  Discret depuis le départ du rallye, Sam Sunderland a rappelé qu’il n’avait pas remporté le Dakar 2017 pour rien. L’officiel KTM est parvenu à s’extirper d’une lutte très serrée aux avant-postes pour décrocher sa première victoire de l’année et se replacer à moins d’une minute de Ricky Brabec au général.Sébastien Loeb a également sorti un grand numéro chez les autos pour empocher sa deuxième victoire d’étape depuis le départ de Lima avec plus de 10 minutes d’avance sur un Nasser Al-Attiyah qui conforte son leadership au général. Stéphane Peterhansel est maintenant repoussé à 24 minutes. Chez les quads, Nicolas Cavigliasso poursuit son Dakar de rêve avec un nouveau succès incontestable qui lui permet de porter son avance à près de 50 minutes au classement provisoire et aborder la deuxième moitié du rallye sereinement. C’est beaucoup plus serré en revanche chez les camions avec le nouveau succès d’Eduard Nikolaev qui reste tout de même à portée de ses coéquipiers Dmitry Sotnikov et Andrey Karginov au général. @ASO/DPPI/E.Vargiolu
 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  Touché mais pas coulé. Sébastien Loeb n’est pas du genre à renoncer face à l’adversité et le manque de réussite et a réagi en champion avec sa 12e victoire d’étape sur le Dakar après deux jours difficiles. Le pilote Peugeot s’est même fendu d’une véritable démonstration de force à laquelle seul Nasser Al-Attiyah a été en mesure de répondre, à bonne distance tout de même. Une performance qui permet à l’Alsacien d’y croire encore dans ce Dakar avant d’entamer la deuxième moitié du rallye. Ce n’est donc toujours pas l’année de Paulo Gonçalves, qui avait pris le départ du Dakar enthousiaste, après avoir douté de sa participation en raison d’une opération à la rate quelques semaines avant le rallye. Sixième du classement général au départ ce matin, le Portugais a une nouvelle fois subi une lourde chute au km 155. Souffrant d’un traumatisme crânien et d’une blessure à la main droite, il a été contraint au 5e abandon de sa carrière sur le Dakar en 12 participations. Après celui de JoanBarreda, cette mésaventure ne fait pas les affaires de Honda, qui domine pourtant la course à la mi-parcours avec RickyBrabec.

 

 
    La statistique du jour  
  132. Soit le nombre de victoires de Kamaz sur le Dakar. Une domination de la marque russe sur la course camion plus que jamais d’actualité avec le succès d’Eduard Nikolaev à Arequipa qui est aussi la cinquième victoire des Kamaz en cinq étapes depuis le départ de Lima. Eduard NikolaevAndrey Karginov et Dmitry Sotnikov trustent pour l’instant les 3 marches du podium au général, avec une avance de plusieurs heures sur Gerard de Rooy
    La réaction du jour
Ricky Brabec : « Je ne sais pas si c’est un rêve ou la réalité. J’adorerais avoir une belle marge sur mes poursuivants, mais je n’ai qu’une minute. Le Dakar n’est jamais facile. Je me suis beaucoup investi ces derniers mois pour être au rendez-vous de ce Dakar, alors j’ai des objectifs élevés, et c’est bon de voir que je suis récompensé. J’ai fait un bon résultat aujourd’hui, et je vais démarrer la prochaine étape en bonne position pour attaquer. Je croise les doigts pour gagner l’étape après la journée de repos et creuser mon avantage. Je ne sais pas si je suis un favori, mais il y a une occasion d’écrire l’histoire : devenir le premier américain à remporter le Dakar, et en même temps mettre fin à la série de victoires de KTM. Tout cela, c’est beaucoup de poids sur mes épaules. Mais je vais essayer de profiter de ces moments et faire que tout cela arrive, jour après jour. »

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Brabec et Al-Attiyah, patrons du marathon
L’œil dans l’objectif
@ASO/DPPI/F. Le Floc’h

Les ingrédients de la première partie de l’étape marathon donnent le ton du défi. En quittant la Cité blanche, une petite zone de dunes distrait les pilotes, qui comprennent vite que la journée risque d’être indigeste : le fesh-fesh use les nerfs et les machines, et ils en trouveront presque tout au long de l’étape. Par endroits, notamment en longeant le Rio Tambo pour boucler les 200 premiers kilomètres, la piste devient plutôt caillouteuse. Mais en contournant la PampaClemeci, c’est-à-dire après avoir quitté les haut-plateaux, c’est bien avec cette fine poussière indomptable qu’il faut composer. La ligne droite finale entre la ville portuaire d’Ilo et Moquegua apporte un peu de réconfort à ceux qui s’amusent avec les trajectoires… à condition de slalomer habilement entre les pierres, ce qui n’a pas été le point fort de Sébastien Loeb aujourd’hui !
 
  L’essentiel
  Battu sur le fil hier, Ricky Brabec a réagi en champion sur la route de Moquegua et donné une véritable leçon à ses adversaires. Sur un rythme supérieur à tout le monde tout au long des 351 km de spéciale, l’Américain signe un coup de maitre et sa deuxième victoire d’étape sur le Dakar pour prendre la tête du classement provisoire. Le trio d’officiels KTM limite la casse avec Walkner/Price/Sunderland dans cet ordre alors que Pablo Quintanillaet Xavier de Soultrait ont bu la tasse à plus de 20 minutes. Des écarts également importants chez les autos sous l’impulsion d’un nouveau duel à couteaux tirés entre Nasser Al-Attiyah et Stéphane Peterhansel, cette fois à l’avantage du pilote Toyota. Le Qatari conforte son leadership au général devant le Français tandis que les choses bougent en SxS avec la première victoire de Sergei Kariakin qui ne cesse de monter en puissance et prend les commandes du rallye. La course quad a elle repris son cours « normal » avec le troisième succès en quatre étapes du favori argentin Nicolas Cavigliasso. Côté camions, Andrey Karginov a joué au chat et à la souris avec MartinMacik pour finalement empocher sa deuxième victoire consécutive et remonter à la deuxième place du général.  

@Marcelo Machado de Melo/Fotop

 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  En pariant sur Lorenzo Santolino pour épauler ses deux pilotes officiels Michael et Adrien MetgeSherco ne s’est pas trompé. L’Espagnol est aujourd’hui le meilleur représentant de la marque française avec son premier Top 10 à Moquegua et une solide 13eplace du classement général, premier rookie. Santolino fait surtout preuve d’une progression constante depuis le début du rallye et sera à surveiller pour les jours à venir…

 

Sébastien Loeb a pris l’habitude de souffler le chaud et le froid sur le Dakar. Sa course semble avoir pris un virage bien délicat à négocier entre Arequipa et Tacna, où il a crevé à trois reprises, se retrouvant contraint à rejoindre l’arrivée de la spéciale avec une roue en capilotade, après avoir utilisé ses deux roues de secours. Le débours du jour n’est que de 12 minutes sur Al-Attiyah, et Loeb pointe toujours en 5e position du général (à 50’), mais le problème prend une autre dimension en étape marathon. L’Alsacien devrait toutefois compter sur le soutien d’un camion de course engagé par son équipe… et qui aura peut-être anticipé ce type de mésaventure.
 
    La statistique du jour  
  Avec la victoire de Nicolas Cavigliasso en quad, l’Argentine reste invaincue dans cette catégorie depuis le départ de Lima. C’est même un véritable triomphe lors de cette quatrième étape pour l’Argentine avec 5 de ses représentants qui terminent dans les 6 premiers à Moquegua ! Une catégorie qui attire particulièrement les pilotes sud-américains puisque les Argentins, Boliviens, Chiliens, Colombiens, Paraguayens, Péruviens et Uruguayens composent l’écrasante majorité du plateau.
    La réaction du jour
Stéphane Peterhansel : « On a changé de décor aujourd’hui. Pas de dunes, mais des vallées et des plateaux avec beaucoup de fesh fesh. Sous cette farine, des cailloux cachés. C’était très compliqué et ça va être l’enfer pour ceux qui suivent. Du fait de l’étape marathon, il fallait gérer au mieux la voiture, d’autant que David et moi ne sommes pas des as de la mécanique. La suite ? Il va falloir gérer l’ensablement, la navigation… La deuxième semaine avec la remontée d’Arequipa vers Lima sera plus compliquée que cette première partie de rallye. »
     

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Le grand chamboule-tout
 
L’œil dans l’objectif

@ASO/DPPI Arequipa, la deuxième ville du pays se situe au pied du volcan Misti. Et si la spéciale du jour ne s’est pas jouée dans les environs, c’est bien une déflagration qui s’est produite dans les classements du Dakar. Aujourd’hui, les pilotes ont dû se débattre bien plus au nord dans les zones de « Duna Grande » et de « Duna Argentina », proches de San Juan de Marcona, avant de monter d’un cran en altitude (2n000 mètres), dans la région de la Cobrepampa où les difficultés de navigation ont eu raison des espoirs de Joan Barreda. Quelques passages de fesh-fesh ont ensuite occupé les plus fins techniciens, dans une troisième partie d’étape marquée par l’alternance entre des passages roulants et la traversée des dunes d’Acari.
 
  L’essentiel
  Sur cette étape de tous les dangers, Xavier de Soultrait aura déjoué les pronostics après deux journées difficiles et profité des égarements de ses adversaires pour signer une performance majuscule. Le pilote Yamaha remporte sa première victoire sur le Dakar d’un rien face à un PabloQuintanilla qui réalise la belle opération du jour en prenant la tête du général avec une confortable avance. Un classement provisoire qui change également de physionomie chez les autos avec les difficultés de Giniel de Villiers et deCarlos Sainz. Journée sans embuche en revanche pour StéphanePeterhansel qui a déroulé et signe sa 42e victoire sur le Dakar en autos, laissant son dauphin du jour Nasser Al-Attiyah prendre la tête du rallye. Vainqueur hier, Sébastien Loeb a lui subi, à plus de 42 minutes du vainqueur. En SxS, Gerard Farres a maintenant pris la mesure de sa nouvelle catégorie avec sa première victoire d’étape devant son ancien adversaire en moto et nouveau leader au provisoire Chaleco LopezJeremias Gonzalez Ferioli a de son côté mis fin à la domination de Nicolas Cavigliasso chez les quads avec sa première victoire de l’année face à son compatriote argentin qui reste cependant solide leader du général. Un classement provisoire également inchangé en camion malgré là aussi la rébellion d’AndreyKarginov, vainqueur en 2014, qui s’impose largement face à FedericoVillagra. @ASO/DPPI/A. Vincent
 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  Se définissant lui-même comme un gentleman driver, AronDomzala n’en a pas moins un joli coup de volant. Pour ses débuts sur le Dakar, le Polonais apprend vite et bien, sans faire la moins faute. Une attitude qui mène le pilote Toyota de 29 ans dans le Top 10 du général (meilleur rookie) après son joli 8e temps scratch à Arequipa. Domzala, un nom à surveiller pour la suite du rallye… et les années à venir !

 

Joan Barreda collectionne les étapes sur le Dakar, mais deux jours après avoir remporté sa 23e spéciale, c’est son penchant à accumuler les pépins qui l’a poursuivi. Après avoir connu les blessures, les impasses mécaniques et les erreurs fatales de navigation, il a expérimenté une autre variante au km 143 de la spéciale du jour. En s’aventurant dans une très raide descente, l’Espagnol s’est retrouvé coincé au fond d’une cuvette, dans l’incapacité de faire machine arrière avec sa Honda. Après avoir tenté de trouver une solution pour sortir de ce piège, le leader du classement général s’est rendu à l’évidence et a appelé un hélicoptère qui est venu l’évacuer. Il s’agit de son quatrième abandon en neuf participations au Dakar.
 
    La statistique du jour  
  75. Soit le nombre de victoires sur le Dakar de Stéphane Peterhansel. Avec 33 succès à moto et désormais 42 en autos suite à sa nouvelle démonstration sur la route d’Arequipa, le Français est plus que jamais dans la légende du rallye. Et mérite plus qu’aucun autre le surnom de « monsieur Dakar ».
  La réaction du jour
« C’était un peu le chaos dans notre groupe »

Sam Sunderland : « C’était difficile en raison du brouillard, mais je pense que le road-book était plutôt correct. Le problème c’est que sur le plateau on ne voyait pas grand-chose, pas à plus de 200 mètres devant nous. Alors je me suis arrêté et j’ai enlevé mon masque, de façon à voir à peu près quelque chose… C’était un peu le chaos dans notre groupe, tout le monde partait dans tous les sens. Mais bon, j’suis sûr qu’il y aura encore d’autres étapes comme celle-là… c’est le Dakar, il y a des hauts et des bas. Je prends les jours comme ils viennent en faisant le moins d’erreurs possible. »

 

Loeb, au millimètre
 
@ASO/E.Vargiolu/DDPI
L’œil dans l’objectif
@ASO/E.Vargiolu/DDPI La deuxième plus longue spéciale du rallye présente plusieurs visages, avec une alternance de zones dunaires, de pistes sablonneuses et de portions de plages. Une fois passées les difficultés des dunes d’Ica, les pilotes ont mis le cap sur l’Océan Pacifique et parcouru une centaine de kilomètres en bord de mer, avalant dunettes et plages de sable. Une remontée plus roulante vers le nord a été parfaitement exploitée par Sébastien Loeb, qui a su maintenir un rythme suffisant dans les 50 derniers kilomètres des dunes d’Ocucaje, précédant immédiatement l’arrivée de la spéciale.
 
  L’essentiel
  Prudent la veille, Sébastien Loeb a lâché les chevaux et fait rugir le lion de sa 3008 mardi sur la longue spéciale de San Juan de Marcona. L’Alsacien n’a pas commis la moindre erreur pour résister jusqu’au bout au retour de la Mini de Nani Roma, chronométré à seulement 8 secondes sur la ligne d’arrivée. 4e, Giniel de Villiers prend les commandes d’un classement général au sein duquel sombre Stéphane Peterhansel après avoir perdu près de 20 minutes tanqué dans une dune. Des difficultés surmontées avec brio par ChalecoLopez pour sa deuxième étape seulement en SxS et qui lui permet de poursuivre le brillant palmarès (3e en 2013 et 2014) entamé en moto, 5 ans après sa dernière apparition sur le Dakar. Un palmarès déjà bien étoffé pourMatthias Walkner qui a fait honneur à son rang de tenant du titre en venant coiffer au poteau Ricky Brabec pour 22 secondes après un joli duel entre les deux hommes tout au long de l’étape. 3e, Joan Barreda conserve les commandes du général. Et c’est également un doublé chez les camions avec la nouvelle victoire d’Eduard Nikolaev au volant de son Kamaz. Le pilote russe, avec un 19e succès d’étape au total en à peine plus de huit participations, rentre dans les quatre plus gros collectionneurs de l’histoire de la catégorie… dont trois sont Russes ! @ASO/A. Vincent/ DPPI
 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  Pour son deuxième Dakar après une première apparition remarquée en 2016 et un beau Top 10 à l’arrivée, Harry Hunt démontre qu’il est un talent pur. L’Anglais a mis du temps à revenir à son meilleur niveau après s’être brisé la nuque fin 2016, mais démontre aujourd’hui qu’il sait parfaitement exploiter la Peugeot 3008 qui lui est confiée cette année au sein de la même équipe que Sébastien LoebHunt décroche ainsi la 9e place de la première étape avant de se placer en 7e position après le premier gros test de ce Dakar. Le constructeur Peugeot a quitté l’épreuve, mais deux de ses anciennes voitures s’invitent dans le Top 10. Avec la 7e place d’Adrien Van Beveren à 9 minutes du vainqueur et la 12e position de Xavier de Soultrait à 16 minutes, le clan Yamaha fait grise mine. Les deux hommes n’ont jamais semblé être en mesure de suivre le rythme imposé par les chefs de fil Honda et KTM et sont pour l’instant loin des objectifs fixés. Les dégâts sont déjà importants au général et les deux Français auront à cœur d’inverser la tendance dès demain dans les dunes d’Acari.
 
    La statistique du jour  
  2. Soit le nombre de concurrents engagés en SxS cette année et qui ont déjà couru dans cette catégorie sur
  La réaction du jour
« Je me suis bien planté dans une dune »

Stéphane Peterhansel : « On a eu déjà des petits problèmes électriques en début de spéciale, avec nos micros, nos essuie-glaces, l’air conditionné, alors ça nous a un peu stressés. Après je suis un peu parti à la faute, je me suis bien planté dans une dune jusqu’au cou. Sans l’aide de Cyril qui m’a sorti avec une corde, je crois que j’y serais encore. On perd pas mal de temps, mais on est là et on est contents d’être là. »

       

Tous les classements officiels du Dakar – auto – moto – quad – SxS – camion

LE JOUR DES COLLECTIONNEURS
 
L’œil dans l’objectif
  Pisco n’est pas seulement la ville qui a donné son nom au Pisco Sour, le cocktail qui fait la fierté du pays et occasionne également une gentille querelle de paternité et de nombreux débats avec les voisins chiliens. C’est aussi devenu depuis 2012 et la première visite du Dakar l’une des « classiques » du rallye. Sur cette première étape, les pilotes et équipages ont évolué dans desmassifs dunaires sur près de 70 % de la distance. Au nord de la région d’Ica, cette zone géographique précise a été baptisée California !
 
  L’essentiel
  Joan Barreda affole les chronos sur l’étape d’ouverture du Dakar en mettant une distance raisonnable pour une si courte distance (84 km) entre lui et son premier poursuivant Pablo Quintanilla : 1’34’’. Il s’agit de la 23ème victoire de sa carrière sur le rallye, tandis que l’Argentin Nicolas Cavigliasso creuse un écart encore plus important, près de 4 minutes, sur son compatriote JeremiasGonzalez Ferioli. En autos, Nasser Al-Attiyah s’impose comme l’année dernière sur la spéciale intitulée Lima-Pisco, et fait monter son compteur à 32 victoires, une hauteur où il se trouve désormais seul derrière Ari Vatanen (50) et Stéphane Peterhansel (41). Le pilote qatarien attaquera la deuxième étape avec un avantage de 1’59’’ sur Carlos Sainz. Chez les SxS, c’est le champion en titre qui a rappelé aux nouveaux venus qui était le patron de la catégorie avec la victoire d’étape de Reinaldo Varela devant Chaleco Lopez. Une attitude imitée par Eduard Nikolaev en camion avec la victoire d’étape du pilote Kamaz pour seulement 18 secondes face au Hollandais Ton VanGenugten.
 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  Après une édition 2018 particulièrement frustrante pour le pilote Honda, Joan Barreda attaque 2019 de la meilleure manière possible. L’Espagnol poursuit sa collection de victoires d’étapes pour revenir à une unité seulement d’un certain Hubert Auriol et prendre les commandes du classement général. Souvent malchanceux sur le Dakar, Barreda prouve surtout une nouvelle fois qu’il reste l’un des pilotes les plus rapides en piste avec des écarts impressionnants en si peu de kilomètres… Xavier de Soultrait, qui ferme le Top 10 de la hiérarchie provisoire, pointe à près de 6 minutes du leader. Axel Dutrie pouvait difficilement imaginer un début de rallye plus compliqué. En panne avec son quad après 18 kilomètres seulement, le Français a longtemps tenté de repartir avant de se résoudre à revenir au départ de la spéciale pour réparer son Yamaha. Le Français, qui participe à son troisième Dakar, cède plus de 4 heures au vainqueur du jour et abandonne sans doute toute chance de victoire à Lima, après avoir pourtant fait forte impression sur ses deux premières participations, respectivement terminées en 5e et en 9e position.
 
    La statistique du jour  
  Avec plus de 6 minutes de lâchées sur Nasser Al-Attiyah en seulement 84 kilomètres, Sébastien Loeb a connu une première étape difficile. Il faut dire que l’Alsacien ne revient pas sur le Dakar dans les mêmes conditions que ces trois dernières années puisqu’il pilote désormais une Peugeot 3008 de 2017 engagée par la structure privée PH Sport. L’ex-champion WRC n’a surtout jamais été un afficionado du sable et des dunes, qui composeront l’essentiel du parcours 2019…
 

 

  La réaction du jour
Adrian Van Beveren : « Je ne me suis pas super lâché, je ne me suis pas super amusé, je n’osais pas attaquer à bloc pour être sincère. Il y avait quand même des dunes un peu cassées, avec du danger. On est aussi passé dans un rio qui ne m’a pas rappelé que de bons souvenirs. Mais bon je suis content, les chevaux sont lâchés comme on dit. Maintenant, je vais rester concentré jour après jour et ça va bien se passer. »
     
CLASSEMENTS VIDÉOS PHOTOS LIBRES DE DROITS SONS
A retenir :

Ø  A l’issue des vérifications techniques et administratives, 541 concurrents ont été admis à prendre le départ de la 41e édition du Dakar, répartis dans 334 véhicules : 137 motos, 26 quads, 130 autos (dont 30 Side by Side) et 41 camions.

Ø  Avant de passer à l’action, les pilotes et équipages bénéficient d’un dernier bain géant d’encouragements lors de la cérémonie de podium devant le public de Lima. Les festivités sont prévues sur la plage de Magdalena, où plus de 100 000 visiteurs se sont rendus pour profiter des animations en tous genres de la Feria Dakar au long des trois derniers jours.

Ø  Les premiers classements seront établis demain au terme d’une première spéciale de 84 kilomètres tracée dans la région de Pisco sur un parcours majoritairement sableux. Le festival de dunes est en place.  

 

 

 

 

 

 

Matthias Walkner

Crédit : A.S.O. / DPPI /F. Gooden

Cérémonie du podium – Dakar 2019

Crédit : A.S.O.

 

 

 

 

 

Sébastien Loeb et Nani Roma pendant les vérifications techniques et administratives du 6 janvier

Crédit : A.S.O. / DPPI / F. Gooden

 

 

 

 

 

Cérémonie du podium – Dakar 2019

Crédit : A.S.O.

Si les champions qui visent les titres en jeu sur le Dakar sont concentrés sur leur objectif depuis plusieurs mois, les derniers jours ont tout de même pour l’essentiel été consacrés à la détente… voire aux vacances ! Stéphane Peterhansel a par exemple profité de ce laps de temps pour s’organiser une escapade en amoureux au Machu Picchu avec son épouse Andrea, engagée pour son retour sur le Dakar en Side by Side.

Au rayon des découvertes culturelles, Nasser Al Attiyah a quant à lui donné dans la gastronomie, s’initiant même à la préparation du ceviche avec l’un des chefs les plus reconnus de Lima. Quant à Sébastien Loeb, toujours porté sur les loisirs à sensation, il a terminé ses derniers entraînements par un défi au volant de sa Peugeot 3008… face à un avion. Mais il est maintenant temps pour tout ce petit monde de passer aux choses sérieuses. Précisément, le match des Mini et des Toyota, peut-être arbitré par la Peugeot du nonuple champion du monde des rallyes, alimentait toutes les conversations sur la base aérienne de Las Palmas. Du côté des intéressés, tous rivalisent pour l’instant de finesse pour éviter d’endosser le lourd costume de favori. « En termes de fiabilité, il se peut que nous ayons manqué d’un peu de temps pour finaliser certaines petites pièces. C’est de l’ordre du détail, mais cela peut avoir son importance », explique par exemple « Peter » à propos de son buggy, tandis que Nasser Al Attiyah, reconnu quasi-unanimement comme le plus agile dans les dunes, tempère l’appréciation en précisant « qu’il faut surtout rester très concentrés et ne pas perdre de temps en navigation ».

 

La prudence est également de mise du côté des acteurs attendus sur deux roues. Spécialement pour Toby Price, qui « ressent toujours une petite douleur » après sa blessure au scaphoïde droit il y a quelques semaines à l’entraînement. Le vainqueur australien de 2016 ne constitue toutefois pas l’unique atout de KTM pour maintenir sa mainmise sur la course, puisque Sam Sunderland et Matthias Walkner ne s’estiment pas moins en rythme que lorsqu’ils ont gagné les deux dernières éditions. Ils ont en revanche parfaitement conscience que le danger peut venir des motos bleues de Yamaha, dont le leaderAdrien van Beveren apparait aux yeux de nombreux observateurs comme le rival le plus dangereux pour KTM. « Je le prends positivement, assume le Nordiste. Je travaille pour ça, pour essayer de gagner. Ce qui signifie que si les gens croient en mes chances, c’est que je suis là où je veux être ». Le raisonnement est limpide, et donne espoir au clan Yamaha, notamment composé de Xavier de Soultrait et de Franco Caimi. Dès demain, il y a match !

A retenir :

Ø  La catégorie autos enregistre pour le départ de Lima le 7 janvier le plus grand nombre d’inscrits depuis l’édition 2015, avec plus de 130 véhicules attendus dont une trentaine de SxS.

Ø  La redistribution des cartes parmi l’élite depuis janvier dernier redonne toutes ses chances au team X-Raid, qui a notamment recruté Stéphane Peterhansel, l’homme aux 13 titres sur le Dakar, Carlos Sainz et Cyril Despres, tous au volant du Buggy John Cooper Works. Les Toyota s’avancent comme leurs plus grandes rivales, notamment celle de Nasser Al-Attiyah, jamais aussi à l’aise que lorsque qu’il surfe sur les dunes.

Ø  Bien qu’ils n’aient encore jamais écrit leurs noms au palmarès de l’épreuve, Sébastien Loeb et Robby Gordon pourraient être chacun à leur façon des animateurs fougueux de la course. A suivre… 

 
   
Nasser Al-Attiyah  en 2018

Crédit : DPPI

Crédit : DPPI
 
L’histoire du Dakar se lit bien souvent comme une succession de cycles de domination exercée par des pilotes et par des constructeurs qui marquent l’épreuve de leur empreinte. Le tournant des années 2000 a été pris avec autorité par Mitsubishi, qui a aligné la plus longue séquence de mainmise sur la course (9 titres en 11 ans, dont 7 consécutifs), tandis que les Volkswagen se sont temporairement montrées intraitables à l’arrivée du rallye en Amérique du sud (2009-2011). Les Mini du Team X-Raid sont ensuite arrivées à leurs fins, trustant les sommets jusqu’en 2015. Puis les Peugeot n’ont pas mis longtemps pour trouver la voie du succès et s’offrir avec leur « dream team » un deuxième règne après celui des années 80. Mais voilà, la marque au lion s’est retirée, laissant place à une vaste recomposition du paysage et ouvrant les appétits des estomacs frustrés par le festin des fauves pendant trois ans : trois titres ont été engloutis (dont un podium 100 % Peugeot), ainsi que 25 étapes, par la bande des PeterhanselSainzLoeb et Despres !

 

Dans le mouvement de réaction, c’est bien l’écurie X-Raid qui s’est montrée la plus entreprenante en enrôlant « Monsieur Dakar » pour un retour dans une maison où il a déjà officié avec force (victoires en 2012 et 2013), accompagné du tenant du titre espagnol et du quintuple vainqueur à moto Cyril Despres. Le trio à qui ont été confiés des Buggys deux roues motrices dans une version bien plus aboutie que l’année dernière côtoiera Nani Roma, au volant de la plus traditionnelle mais toujours efficace Mini All 4 Racing, tout comme les sérieux outsiders Jakub PrzygonskiOrly Terranova et Yazeed Al Rajhi. Ainsi armés, les hommes de Sven Quandt font figure de favoris, mais Toyota dispose aussi de solides arguments pour aller chercher son premier titre. Nasser Al-Attiyah, l’homme qui promène le sourire le plus cool de tout le bivouac est surtout le plus redoutable avaleur de dunes de la planète rallye-raid : 2e à l’arrivée à Cordoba en 2018, le pilote qatari a été quasi-intouchable tout au long de la saison, s’adjugeant un nouveau titre de champion du monde en guise de préparation à son rendez-vous de janvier. Son coéquipier Giniel de Villiers, vainqueur il y a dix ans à Buenos Aires, se trouvait encore sur le podium final 2018 (3e) et pourrait tout à fait retrouver la plus haute marche, un objectif également valable pour Bernhard ten Brinke.

 

Pour que la fête soit totale, le Dakar a besoin de trublions. En l’espèce, il est difficile d’imaginer plus taillés pour ce costume que les deux pilotes qui se sont invités à contre temps pour gêner aux entournures les écuries de pointe. Sébastien Loeb, qui n’aura finalement pas quitté le Dakar depuis qu’il y a gouté (2016), réintègre une Peugeot 3008, cette fois-ci préparée et engagée par le team privé PH-Sport, avec au minimum des possibilités de s’illustrer par des coups de force. C’est aussi une spécialité de Robby Gordon, également vainqueur de 10 étapes sur le Dakar et présent une fois sur le podium (2009). L’Américain fait son retour sur l’épreuve qui lui résiste autant qu’elle le fascine, avec un Buggy Textron sorti de ses ateliers… où l’on prépare toujours de très bonnes surprises.

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L’embarquement de Normandie
A retenir :

Ø  Une première échéance a été atteinte par une partie des concurrents du Dakar, qui ont dû terminer la préparation de leurs véhicules en vue de leur embarquement au Havre, dans un bateau en partance pour l’Amérique du Sud.

Ø  Au total, près de 600 véhicules se sont présentés au rendez-vous normand sur les deux journées dédiées à leur accueil.

 
Crédit : Gooden / DPPI

Les vérifications des véhicules avant l’embarquement pour Lima et le Dakar 2019.

Voilà maintenant dix ans qu’avant chaque Dakar, une procession s’organise en direction du Havre. Venant des quatre coins d’Europe, plusieurs centaines de véhicules affluent vers ce premier objectif qui consiste à rejoindre le port où se déroulent les opérations d’embarquement pour une Transat un peu à part. Près de 270 véhicules de course, qui s’ajouteront à ceux dont la préparation se fait en Amérique, s’apprêtent à prendre place dans les entrailles du Heritage Leader, le navire qui aura la mission de traverser l’Atlantique puis d’emprunter le Canal de Panama pour déposer cette précieuse livraison dans le port de Lima à la fin décembre. Avant de prendre le large, ses soutes accueilleront également 79 voitures et 163 camions d’assistance, accompagnés dans leur croisière par 59 voitures de presse et 30 véhicules d’organisation.

 

A l’heure de ce grand rassemblement normand, les camions Kamaz tout droit venus du Tatarstan sont traditionnellement les plus ponctuels… certainement une façon de prendre leurs marques puisqu’ils ont remporté huit des dix éditions sud-américaines du Dakar. En compagnie de leurs partenaires de route biélorusses de l’écurie Maz, ils ont aménagé un premier bivouac à proximité des docks dès mercredi soir. Mais cette année, ils ont partagé leur campement avec des voyageurs encore plus lointains. Le pilote mongol Byambatsogt Udiikhuu a fait convoyer son Can-Am par un camion d’assistance qui a déjà alourdi son compteur de plus de 12 000 kilomètres et 21 jours de voyage, visitant la Mongolie, le Kazakhstan, la Russie, l’Ukraine, la Hongrie, la Pologne, l’Allemagne et la Belgique avant d’arriver en France ! Et ce n’est que la partie la plus facile de son défi.

Plus d’informations sur www.dakar.com

Las Vegas mise sur le Dakar
La dernière étape du Dakar Tour s’est tenue à Las Vegas, où les stars américaines du « tout-terrain » ont pu exprimer leur appétit de Dakar. Il n’est pas exclu d’assister en janvier à une lutte entre Casey Currie, le nouveau venu sur l’épreuve, et Robby Gordon, qui entretient le mystère sur son retour. Faîtes vos jeux…
 
 
Crédit photo @ Art Eugenio
Le monde du Off-Road américain s’est réuni à Las Vegas à l’occasion du Sema Show, un salon unique en son genre regroupant toute l’industrie automobile, attirant 250 000 visiteurs en quatre jours, organisé à deux semaines de la Baja 1000, le point d’orgue de la saison. C’est dans cette ambiance que s’est tenue sur le salon une présentation de l’édition 2019 du Dakar dans l’espace investi par MOTU, partenaire majeur du Dakar. L’Américain Ricky Brabec y représentait les couleurs du team HRC, aux côtés de Pablo Quintanilla, pilote Husqvarna, de passage à Vegas. Les images du Dakar n’ont pas mis longtemps a réveillé l’appétit de Casey Currie, l’un des pilotes les plus en vue aux Etats-Unis et dont les débuts seront particulièrement observés en janvier prochain sur le Dakar. « J’ai hâte de me confronter à cette épreuve qui me fait rêver depuis que j’ai vu les première images de Robby Gordon sur cette course, explique le pilote qui a fait ses débuts en rallye raid cette année et s’est déjà distingué en remportant le Desafio Inca. Je suis très confiant et j’espère même pouvoir gagner la catégorie SxS ».

Confiant dans son coup de volant et dans le SxS Can-Am qui lui sera préparé par le team South Racing, le débutant ultra-ambitieux pourrait retrouver dans les dunes péruviennes son idole de jeunesse et entend même batailler avec lui au classement général si l’occasion se présente. Car Robby Gordon n’a pas non plus manqué le rendez-vous du Sema Show et a fait irruption dans le Dakar Tour avec une nouvelle de poids : « J’ai trois autres voitures avec leurs équipages prêtes à prendre le départ en janvier prochain avec moi, je dois juste boucler le financement avec mes partenaires avant de vous assurer que je serai là pour gagner ! » Après deux ans d’absence, le meilleur Américain dans l’histoire du Dakar (3e en 2009, 10 victoires d’étapes au total) n’a visiblement rien perdu de son sens de l’attaque devant les caméras. Reste à voir s’il est également intact dans les dunes.

Plus d’informations sur www.dakar.com
Road to Dakar :

Alejandro Silva, Michelangelo Bertolla et Lorenzo Santolinoremportent leur participation au Dakar 2019

 
     
   
Crédit @Pankaj Jakhar Crédit @Pankaj Jakhar
   
Atacama Rallye

Kevin Benavides et Michelangelo Bertolla sont venus à bout des 1 200 kilomètres de course et ont respectivement remporté l’Atacama Rallye dans les catégories motos et Side by Side. Pendant cinq jours, du 14 au 18 août, les compétiteurs ont dû faire face à des routes très exigeantes demandant une navigation précise et combinant différents reliefs.

 

Deux nouvelles recrues chiliennes ont remporté le Road to Dakar lors de l’Atacama Rallye. Ainsi, Alejandro Silva (motos) et Michelangelo Bertolla (Side by Side) ont gagné leur participation à la 41ème édition du Dakar, qui se déroulera au Pérou du 6 au 17 janvier 2019.

 

Alejandro Silva : “J’aime énormément les courses dans le désert nécessitant de la navigation. J’en ai gagné plusieurs mais celle-ci est la plus importante. Remporter mon ticket pour le Dakar est tout simplement incroyable”.

 

Michelangelo Bertolla : “Avec mon copilote, Paolo Boggio, nous n’espérions pas un tel scénario. Nous sommes donc très heureux de cette participation offerte au Dakar. Quand nous avons réalisé que nous pouvions nous qualifier, nous nous sommes calmés pour ne pas faire d’erreurs”.

 

Baja India

Après deux jours exténuants de rallye et plus de 650 km sur les terrains les plus durs du pays, l’Espagnol LorenzoSantolino de TVS Racing a remporté la Baja India dans la catégorie motos en 3h48’46 grâce à une attaque dans les dunes de Jaisalmer.

 

Lorenzo Santolino : “Cette victoire est très importante pour moi. La course comptait beaucoup de dunes et était très rapide”.

Dakar Series Desafio Inca,

Un plateau de qualité pour une course exceptionnelle

Dans la perspective d’un Rallye Dakar 100% Pérou en 2019, le Desafío Inca, qui se déroulera dans le désert d’Ica du 13 au 16 septembre prochains, accueillera l’élite mondiale dans les différentes disciplines du rallye raid.

 

Dans la catégorie motos, plusieurs teams officiels ont déjà confirmé leur participation ainsi que celle de leurs meilleurs pilotes pour cette troisième édition des Dakar Series au Pérou : KTM Racing, Rockstar Energy Husqvarna Factory Racing, Yamaha Yamalube Racing, Monster Honda Racing Team et Hero Motorsport.

 

KTM, qui écrase la concurrence dans sa catégorie depuis 17 ans sur le Dakar, ainsi que Husqvarna Factory, sont les dernières équipes officielles en date à avoir confirmé leur participation au Desafío Inca. Le constructeur autrichien viendra avec sa Dream Team et pourra compter sur les vainqueurs des trois dernières éditions du Dakar : Matthias Walkner (2016),Sam Sunderland (2017) et Toby Price (2016). Sans oublier l’Espagnole Laia Sanz et l’Argentin Luciano Benavides. Pour leur part, le Chilien Pablo Quintanilla et l’Américain Andrew Short prendront aussi le départ de l’épreuve péruvienne sur leur Husqvarna.

 

Honda Racing Corporation sera aussi représenté dans les dunes d’Ica : l’Argentin Kevin Benavides (2ème du Dakar 2018), l’Espagnol Joan Barreda, qui fera son grand retour dans les dunes après son opération et le Portugais Paulo Gonçalves, toujours prêt à faire le spectacle en course, quel que soit le terrain, seront aussi de la partie. Pour encore plus de piment, les organisateurs pourront aussi compter sur la présence des Français Xavier de Soultrait et Adrien Van Beveren (qui enfourchera sa monture après s’être remis de son accident sur le Dakar) et de l’Argentin Franco Caimi. De son côté, l’équipe indienne Hero Motorsport sera représentée par le meilleur rookie du Dakar 2018 en la personne de l’EspagnolOriol Mena, qui sera accompagné du Portugais Joaquim Rodrigues et de l’Indien CS Santosh.

 

Le pays hôte sera représenté par Renzo Corno et Gianna Velarde, qui ont été les premiers Péruviens à confirmer leur participation. Renzo Corno rependra la compétition dans son pays depuis sa participation au Dakar en janvier dernier tandis que Gianna Velarde, qui est issue du monde de l’enduro, participera à son premier rallye raid avec le Desafío Inca, son objectif ultime étant le Dakar. En auto, Francisco “Pancho” de León sera un autre faire-valoir péruvien engagé sur leDesafío Inca.

 

Les organisateurs du Desafío Inca pourront également compter sur la présence d’autres grands noms du rallye raid tels queStéphane Peterhansel, détenteur du record du nombre de victoires sur le Dakar. « Monsieur Dakar » prendra le départ de l’épreuve péruvienne aux côtés de son épouse Andrea Meyer à bord d’un SxS Yamaha YXZ et pourra à nouveau faire montre de tout son talent et de sa mentalité de vainqueur dans une catégorie qu’il découvrira. L’Argentin Pablo Copetti, troisième du Dakar 2017 en quad, prendra également le départ du Desafío Inca.

 

Le Dakar

 au « Goodwood Festival of Speed » !

Pour la première fois de l’histoire, le Dakar s’est installé au sein du prestigieux Goodwood Festival of Speed, le rendez-vous majeur des passionnés de sport automobile au Royaume-Uni avec la vocation de présenter au public britannique l’édition 2019 qui se tiendra au Pérou du 6 au 17 janvier prochain.
 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit photo @ Rajiv Daljeet

 

Xavier Gavory (A.S.O.) et Jaime Cardenas, Représentant de l’ambassade du Pérou

Crédit photo @ A.S.O.

 

La 3008 Maxi de Harry Hunt sur le Dakar 2019

Pour la première fois de l’histoire, le Dakar s’est installé au sein du prestigieux Goodwood Festival of Speed, le rendez-vous majeur des passionnés de sport automobile au Royaume-Uni avec la vocation de présenter au public britannique l’édition 2019 qui se tiendra au Pérou du 6 au 17 janvier prochain.

 

Pour tous les passionnés d’automobile au Royaume-Uni, il s’agit d’un événement immanquable. Dans la campagne du Sussex – entre Londres et Plymouth – se tient chaque année le « Goodwood Festival of Speed » (le festival de la vitesse deGoodwood). Voitures anciennes, monoplaces de Formule 1, prototypes d’endurance… Des milliers de véhicules de prestige y sont exposés jusqu’à dimanche prochain au plus grand plaisir d’un public venu en nombre.

 

« Une terre historique des sports mécaniques »

Cette année, deux véhicules attirent particulièrement l’œil des badauds : une KTM 450 Rally et une Peugeot 3008 DKR Maxi. Ils sont exposés au sein d’un espace dédié au Dakar. « Il nous paraissait essentiel d’être ici, tant le Royaume-Uni est une terre historique de sports mécaniques, s’enthousiasme Xavier Gavory, responsable du service concurrent du Dakar. De nombreux préparateurs, des circuits prestigieux et des pilotes de légendes en sont issus ». Parmi eux, il y a Sam Sunderland, premier vainqueur britannique du Dakar au guidon de sa KTM 450 Rally en 2017.

 

Présent au Goodwood Festival of Speed, le pilote n’a pas caché sa fierté de faire découvrir ou redécouvrir le Dakar au public britannique. L’occasion pour lui d’évoquer la prochaine édition du Dakar qui se tiendra exclusivement au Pérou en janvier prochain : « connaissant les dunes et le terrain au Pérou, je sais à quel point le prochain Dakar sera très disputé, explique le pilote KTM. Cela nous garantit une bataille incroyable pour la victoire finale ».

 

Vivement la prochaine édition !

Sam Sunderland n’est pas le seul à vouloir en découdre. C’est aussi le cas d’Harry Hunt. Il y a deux ans, alors qu’il était le plus jeune Britannique a disputé le Dakar, le pilote avait créé la sensation en terminant 10e avec sa Mini entièrement recouverte de l’Union Jack. Désormais, Harry Hunt s’élancera pour sa 2e participation à bord d’une Peugeot 3008 préparée par PH Sport. « Je suis très heureux de participer à nouveau à cette aventure. Je me prépare tous les jours pour me donner à fond en janvier prochain ».

 

Dans le bivouac, il pourra croiser son frère Max Hunt qui compte déjà deux Dakar en moto. Cette année, il retentera sa chance dans la catégorie « Original by Motul » (sans assistance). Le public britannique, enthousiaste après la prise de parole de ces champions, aura l’occasion jusqu’à dimanche de découvrir sur les écrans du festival les images les plus fortes du Dakar qui leur donneront l’envie de suivre les aventures des compétiteurs, en janvier prochain au Pérou.

Plus d’informations sur www.dakar.com
Le Pérou déclare le Dakar

« Événement d’Intérêt National »

Depuis 10 jours, le Pérou a voulu faire preuve de responsabilité en étudiant précisément les implications budgétaires du Dakar. Il est maintenant en mesure de garantir la tenue de l’épreuve, dans les meilleures conditions d’accueil des participants et de l’organisation.

 

Le Dakar a été déclaré hier « Évènement d’Intérêt National » par le Gouvernement péruvien.

 

La préparation du Dakar n’avait pas été arrêtée, les équipes d’organisation du Dakar étant restées en contact permanent avec leurs interlocuteurs péruviens ces derniers jours.

 
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Dakar Series Desafio Inca,

Un goût de Dakar et d’aventure avant l’heure !

Destinée aux « top pilotes » afin de parfaire leur préparation mais aussi aux amateurs désireux de gouter à « l’esprit Dakar », la 3e édition du Dakar Series Desafio Inca aura lieu du 14 au 16 septembre prochain au Pérou, terre hôte du prochain Dakar. Une occasion en or pour s’aguerrir et contribuer à l’émergence de nouveaux pilotes dans un pays qui vibre pour le rallye-raid.
A retenir :

–          Le 3e Dakar Series de l’année, le Dakar Series Desafio Inca, se tiendra du 14 au 16 septembre

–          Il s’agit d’une occasion unique pour s’aguerrir avant le prochain Dakar qui se disputera intégralement au Pérou en janvier prochain

–          Inscriptions sur http://www.desafioinca.com/fr/

Le compte à rebours est lancé. Dans moins de huit mois, en janvier prochain, des centaines de compétiteurs s’élanceront pour le 41e Dakar de l’histoire avant d’entamer dix jours de rallye-raid au cœur du Pérou. Afin de peaufiner leur préparation et de s’exercer dans les dunes et les secteurs sablonneux péruviens, de nombreux pilotes se donneront rendez-vous en septembre pour le Dakar Series Desafio Inca.

 

Des conditions idéales et des panoramas d’exception

Disputé en trois étapes, il sera l’occasion pour les « top pilotes » de peaufiner les réglages sur leurs machines et d’éprouver des conditions similaires au Dakar. En plus d’un panorama d’exception – le Dakar Series Desafio Inca se déroulera dans la région d’Ica, bordée par l’océan Pacifique – les compétiteurs et les équipes d’assistance bénéficieront d’un bivouac fixe, offrant un cadre idéal pour multiplier les échanges et affiner leur préparation.

 

Aux côtés des « top pilotes », des pilotes amateurs issus des cinq catégories en lice au Dakar (auto, moto, quad, Side by Side et camion) pourront goûter à « l’esprit Dakar ». Une initiation disputée dans les meilleures conditions : l’organisateur du Dakar met en effet au service de ces pilotes en devenir son expérience en matière d’organisation, de logistique et un accompagnement de chaque instant.

 

Dans les roues d’Hernandez et Fuchs

Le Dakar Series Desafio Inca, dont il s’agit de la 3e édition (après 2013 et 2014), est l’ultime Dakar Series de l’année après l’Afriquia Merzouga Rally, disputé en avril dernier au Maroc et le Dasafio Ruta 40 qui aura lieu en Argentine du (25 au 31 août).

 

Avant le Dakar 2019 qui se déroulera intégralement au Pérou, le Dakar Series Desafio Inca a de quoi séduire les nombreux pilotes péruviens qui aspirent, eux aussi, à participer au rallye-raid le plus éprouvant du monde. À l’image de leurs compatriotes, le quadiste Alexis Hernandez (5e du dernier Dakar) et le pilote de rallye Nicolas Fuchs (habitué du WRC2 et 12e pour sa première participation au Dakar), ils sont nombreux à vouloir hisser haut les couleurs péruviennes.

 

Un Dakar 100% Pérou
Les pilotes du Dakar affronteront pour la deuxième année consécutive les dunes péruviennes dans un environnement qui, l’an dernier, n’a fait aucun cadeau aux concurrents et a représenté un véritable défi dès le début du rallye. Les Péruviens pourront briller à domicile et tenteront de mettre à profit leur talent pour accéder au podium.

 

L’esprit du Dakar plane déjà sur le Pérou qui accueillera à nouveau l’épreuve en 2019. Lors de la conférence de presse, organisée au Ministère du Commerce Extérieur et tu Tourisme, le Ministre Roger Valencia a confirmé que le Dakar 2019, disputé exclusivement sur les terres péruviennes, contribuera à l’essor de l’économie locale et permettra de renforcer l’image du pays au niveau international. Les chiffres relatifs au passage du Dakar 2018 sur le territoire péruvien laissent entrevoir de belles perspectives.

 

Selon les études réalisées du 3 au 11 janvier 2018, le Rallye Dakar a généré des recettes (revenus du tourisme, des dépenses effectuées par les Péruviens et investissements) dépassant les 130 millions de dollars. Plus d’un million de spectateurs ont assisté au passage du rallye et aux événements annexes. Le Pérou a également bénéficié de la couverture médiatique du Dakar, dont l’impact publicitaire est estimé à 300 millions de dollars. Pour le Pérou, la valeur de la promotion faite pour le pays s’élève à 154 millions de dollars. Le gouvernement péruvien consacrera une enveloppe de 6 millions de dollars à l’édition 2019.

 

Pour sa part, la Ministre de l’Environnement, Mme Fabiola Muñoz, a réaffirmé que le rallye-raid est un défi relevé par tout le Pérou, son Gouvernement, les organisateurs et la population et qu’il s’agit une chance extraordinaire de faire connaître le Pérou dans le respect de l’environnement.

 

Le Directeur du Rallye, Etienne Lavigne, s’est ensuite exprimé pour remercier le Pérou et les autorités péruviennes pour leur chaleureux accueil. Il a également confirmé l’organisation du Desafío Inca dans le cadre des Dakar Series du 14 au 16 septembre prochains. Cette épreuve sera l’occasion idéale de découvrir les dunes du désert d’Ica dans la perspective du Dakar 2019.

 

Le Dakar Tour a eu lieu dans la foulée de la conférence de presse. Cet événement réunissait les concurrents au HiltonMiraflores de Lima. C’était l’occasion pour les participants, les organisateurs et les autorités d’échanger des informations et de commenter le défi qui les attend en début d’année.

 

Conscients du fait qu’ils joueront devant leur public, les concurrents péruviens sont plus enthousiastes que jamais. Ils pourront compter sur le soutien de leurs compatriotes sur chacune des étapes.  Nicolás Fuchs et Fernanda Kanno, qui ont abandonné sur problème mécanique en 2018, auront une revanche à prendre et comptent bien marquer le général de leur empreinte. Alexis Hernández (5ème), Rómulo Airaldi (22ème) et Lalo Burga (84ème), qui ont franchi la ligne d’arrivée en 2018, tenteront de progresser au général et de gagner en compétitivité. Christian Málaga participera à son troisième Dakar. Le pilote est conscient de la difficulté de terminer le Dakar : « La troisième sera la bonne.  J’ai déjà envie d’y être. Cette course fait désormais partie de ma vie et je dois profiter du fait qu’elle aura lieu au Pérou ». Lalo Burga a insisté sur sa satisfaction et sa motivation : « Je sais que c’est une grande opportunité pour tous les Péruviens d’avoir une course d’une telle envergure chez nous. C’est un Dakar 100% Pérou et j’imagine que le parcours sera très technique, un vrai défi ».

 

Pour sa part, Rómulo Arialdi a expliqué que « ce sera un grand Dakar, sans aucun doute. S’il fallait organiser un jour le Dakar dans un seul pays, c’était bien au Pérou, car le pays représente l’essence même du Dakar, notamment avec toutes les dunes. Notre pays propose tous les terrains et j’espère que ce Dakar sera très exigeant. J’espère que nous aborderons les plus grandes dunes et que la course sera très dure, car le Pérou dispose de la géographie nécessaire pour organiser une course compliquée. Les pilotes péruviens sont très à l’aise sur ce genre de terrain. Ce sera vraiment une course spectaculaire ».

 

Pour sa part, Alexis Hernández, le pilote de quads et Péruvien le plus capé de sa catégorie, a affirmé que « c’est une grande opportunité. Le plus difficile sur le Dakar 2018, c’était les dunes. Il faudra profiter du fait que nous roulons chez nous. Notre connaissance du terrain doit être un avantage. Mais je pense que nous irons aussi à certains endroits du désert que nous n’avons jamais envisagé pouvoir atteindre ».

 

À la fin du Dakar 2018, Hernández écrivait ceci sur les réseaux sociaux : « Nous terminons un Dakar difficile, remplis de satisfaction, fiers et couverts de terre. Notre équipe de guerriers est unique ». Il en sera de même pour la 11ème édition en Amérique du Sud, la première organisée exclusivement dans un seul pays. Une édition dont l’acteur principal sera indubitablement le désert péruvien.

 

 

 

Le Desafío Inca à nouveau dans les Dakar Series

 

Le Dakar 100% Pérou présente plus d’une surprise. Cette année, le Desafío Inca sera à nouveau organisé dans le cadre des Dakar Series, une compétition au cours de laquelle les pilotes pourront tester leurs véhicules, mais aussi leur capacité de franchissement sur les dunes péruviennes. Le Desafío Inca propose 3 jours de compétition dans le désert d’Ica et sera ouvert aux motos, quads, autos, SxS et camions.

Les vérifications techniques et le podium de départ auront lieu le 13 septembre. Trois étapes en boucle seront organisées du 14 au 16 septembre. Le Desafío Inca s’affirme clairement, cette année, comme l’antichambre du Dakar !

 

Les inscriptions sont ouvertes sur le site de l’épreuve : http://www.desafioinca.com/

 

Photos du Desafío Inca : https://we.tl/Cok9r8hljb

Plus d’informations sur www.dakar.com

 

 

 

Etienne Lavigne, était à Buenos Aires hier à l’occasion de l’étape argentine du Dakar Tour qui a réuni un grand nombre de pilotes, de co-pilotes et de teams argentins, la preuve renouvelée de la passion argentine pour les sports mécaniques et pour le Dakar en particulier.

 

Le fait que l’Argentine comptait le deuxième contingent du Dakar 2018 n’était pas le fruit du hasard. C’était surtout le fruit de 10 années d’une magnifique collaboration avec l’épreuve depuis son arrivée sur le sol sud-américain. Le Dakar en Argentine est surtout synonyme de grands pilotes, de résultats spectaculaires et d’histoires hors du commun écrites par les participants, les supporters argentins et tout un territoire.

 

De grands noms argentins ont marqué l’édition 2018 de leur emprunte. Citons par exemple Kevin Benavides qui signait en janvier dernier le meilleur résultat d’un Argentin dans la catégorie motos (2ème), Nicolas Cavigliasso (2ème en quads) et Jeremías Gonzalez Ferioli (3ème en quads), Sebastian Halpern (10ème en autos) et Lucio Alvarez (11ème en autos). En camions, Federico Villagra réussissait même à se faire une place parmi les leaders du général jusqu’à son abandon. L’on peut affirmer sans aucun doute que les concurrents argentins du Dakar sont arrivés à maturité et sont désormais parmi les plus compétitifs. Le Dakar Tour était aussi l’occasion de présenter l’édition 2018 du Desafío Ruta 40 qui aura lieu du 25 au 31 août prochain en Argentine. L’épreuve fait à nouveau partie des Dakar Series et proposera de grands avantages aux participants désireux de relever le défi du Dakar 2019 au Pérou.

 

Déclarations

 

Franco Caimi : « Nous sommes très motivés à l’idée de participer au Dakar 2019. Même si le rallye ne sortira pas du Pérou, nous savons que ce pays dispose de tous les atouts nécessaires pour y organiser le Dakar. Ce sera une course amusante, très complète, avec beaucoup de navigation et un peu de rallye. Nous nous réjouissons déjà d’être au départ. »

 

Kevin Benavides : « Nous avons déjà envie d’y être. Cette année, nous étions très proches de la victoire au général. J’espère être encore plus fort sur le Dakar 2019. C’est un rêve que je veux réaliser. Le Dakar 2019 sera différent. Il comptera 10 étapes, moins de liaisons et se disputera exclusivement au Pérou. Les nouveautés présentées ce soir sont intéressantes et nous devrons en tenir compte dans notre stratégie de course, qui devra être adaptée. Il reste encore 6 mois, et pourtant on ressent déjà l’ambiance du Dakar. »

 

Juan Manuel « Pato » Silva : « On ne voit pas le temps passer. On y sera bientôt. Même si je regrette que le rallye ne passe pas en Argentine, le parcours sera celui d’un vrai Dakar. Le Pérou nous attend et nous allons nous préparer avec toute l’énergie du monde pour cette édition 100% Pérou. J’y participerai avec Martin Maldonado et Colcar Racing. Lui en auto et moi, et bien… je ne sais pas encore si ce sera derrière le volant d’une voiture ou d’un SxS. Les SxS me tentent vraiment. »

 

 

 

Desafío Ruta 40 : retour aux Dakar Series

Le Desafío Ruta 40 fait son retour dans les Dakar Series cette année. Après 2013, 2014 et 2015, 2019 marque le retour de l’épreuve argentine dans les Dakar Series. Il s’agira de la 4ème édition du Desafío Ruta 40 sous la bannière des Dakar Series. Le Desafío Ruta 40, désormais incontournable dans le calendrier des rallyes-raids, aura lieu du 25 au 31 août 2018 dans les régions de Cuyo et du Noroeste (Tucumán, Catamarca, La Rioja et San Juan)

 

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Le Dakar, une passion chilienne
Après plusieurs escales européennes, le Dakar Tour s’est poursuivi à Santiago du Chili ce vendredi. À l’image des top pilotes, Pablo Quintanilla (moto, Husqvarna) et Ignacio Casale (quad, Yamaha), de nombreux amateurs souhaitent participer à l’aventure qui se déroulera au Pérou en janvier prochain avec un intérêt croissant pour leSxS. Objectif : faire perdurer la longue histoire commune du Chili avec le Dakar.
 
 
Crédit photo @ Max Montecinos

Un lien indéfectible. Depuis 1989, le Chili a toujours compté au moins un représentant au Dakar. Depuis la première participation de Carlo de Gavardo, habitué des Dakar africains, le contingent chilien n’a fait que prendre de l’importance au cours des années, notamment depuis l’arrivée du rallye-raid le plus éprouvant au monde en Amérique latine en 2009. Cette longue histoire se poursuivra en janvier prochain, comme l’a démontré la soirée Dakar Tour organisée à Santiago du Chili vendredi qui a réuni la majorité des acteurs chiliens du rallye-raid.

 

« Des étapes plus techniques axés sur la navigation »

Parmi eux, les « top pilotes », habitués à jouer les premiers rôles à l’image de Pablo Quintanilla, 8e du dernier Dakar et 3een 2016. « Les conditions, les dunes, le type d’étapes, les boucles… Chaque jour va nous réserver des surprises, estime le pilote Husqvarna. Le grand public estime parfois à tort que les étapes courtes sont les plus faciles mais c’est souvent le contraire. Elles seront plus éprouvantes, plus techniques, avec davantage de navigation et de dunes ».

 

« Ce sera un Dakar particulier, plus intense où le niveau de difficulté sera très élevé » corrobore Ignacio Casale. Le Chilien le plus titré de l’histoire du Dakar, avec ses deux victoires en quad en 2014 et en 2018, a hâte d’en découdre : « ce qui me plait dans cette édition c’est l’importance des dunes, ce qui m’a beaucoup réussi l’an dernier où j’ai gagné trois étapes de suite au Pérou ».

 

Au Chili, le Side by Side à la côte

Chez les pilotes amateurs, cette nouvelle édition aiguise aussi les appétits. Après trois ans d’absence, le pilote LuisEguiguren, compte bien être sur la ligne de départ. Il souhaite créer son écurie et tenter sa chance en Side by Side, une catégorie de véhicules entre le quad et le buggy qui a fait son apparition lors du dernier Dakar. « Le format du Dakar est idéal pour le SxS avec des étapes musclées et peu de liaisons ».

 

Il n’est pas le seul à se laisser séduire par les SxS : c’est aussi le cas de Fernando Leon, qui a déjà participé au Dakar en voiture en 2013 ou encore de Sandro Peppi, ex-coureur de rallye très populaire au Chili qui a soif d’aventures. Par ailleurs, Francisco « Chaleco » Lopez, 3e du général en moto en 2010 et 2013, prépare lui aussi son retour dans cette catégorie.

 

On roule tchèque au passé, au présent, au futur…
L’étape praguoise du Dakar Tour a permis de sonder les intentions des Tchèques à l’horizon du Dakar 2019, qui se disputera au Pérou en janvier prochain. Avec neuf « rookies » sur la dernière liste des engagés et un contingent qui la plaçait au 5e rang du classement des nations, la République Tchèque fait partie des puissances les plus dynamiques sur le Dakar. Après avoir gagné en camion avec Karel Loprais, en quad avec Josef Machacek, les pilotes tchèques viseront peut-être un jour le sommet avec Martin Prokop.

 

 

 

 

 

L’histoire de la République Tchèque sur le Dakar est intimement liée à la catégorie camions, dont l’un des maîtres reste KarelLoprais. Bien qu’avec ses six trophées conquis entre 1988 et 2001, il ait été dépassé au palmarès par le Russe VladimirChagin, le vieux pilote Tatra demeure la référence dans son pays. Et tout le monde pouvait se sentir inspiré par son exemple au sein de l’assemblée réunie pour le Dakar Tour dans la « TV Tower » qui domine Prague. Bien entendu, son neveu AlesLoprais, 3e de l’édition 2007 et encore vainqueur d’étape au Pérou en janvier dernier, perpétue la tradition, mais il n’est pas le seul à s’inscrire dans son sillage. Les camionneurs tchèques restent bel et bien au contact de l’élite et devraient continuer de l’animer en 2019 avec le team Buggyra Racing de Martin Kolomy et Martin Soltys, mais surtout avec le plus prometteur MartinMacik, 5e du classement général entériné à Córdoba. L’avenir est également représenté par un nouveau porte-drapeau tchèque, Martin Prokop, qui mène avec réussite sa conversion au rallye raid, validée par sa 7e place en autos au volant d’un 4×4 Ford.

Parmi les nouveaux venus de l’édition 2018, les Tchèques ont notamment fait sensation avec leurs deux représentantes féminines, bien que leurs destins se soient finalement séparés. À moto, l’aventure de Gabriela Novotna a tourné court après la 10e étape, tandis que sa compatriote quadeuse Olga Rouckova terminait à bout de forces mais dans le classement final son premier Dakar. « Après cette expérience totalement folle, je me fixe maintenant comme défi de m’engager sur le prochain Dakar en Side by Side », a expliqué la nouvelle mascotte de la délégation.

 

 

 

 

 

 

DAKAR 2019 : 100% PÉROU, 100% DAKAR
À retenir

Ø  La 41e édition du Dakar se tiendra du 6 au 17 janvier 2019, sur un parcours en boucle avec départ et arrivée à Lima tracé en intégralité au Pérou

Ø  Bâtie autour des déserts péruviens, l’édition 2019 du Dakar s’annonce comme l’une des plus sablonneuses de son histoire. Mais la visite élargie du pays offrira au-delà de l’épreuve des dunes une variété de terrains permettant à tous les types de pilotage de s’exprimer

Ø  Les inscriptions seront ouvertes à partir du 21 mai pour les catégories motos, quads, SxS, autos et camions : dossiers de candidature disponibles sur www.dakar.com

 
Les compétiteurs du Dakar ont vécu en janvier dernier des retrouvailles à la fois chaleureuses et exigeantes avec le Pérou, dont ils ont découvert quelquefois dans la douleur des zones désertiques aussi somptueuses que délicates à aborder. Les dunes des régions d’Ica ou de Tanaka imposent l’humilité et de nombreux champions ont payé au prix fort cette leçon, de Sébastien Loeb à Sam Sunderland en passant par Nani Roma ou Sergei Kariakin. Le tracé de l’édition 2019, qui visite le Pérou sur dix étapes, donnera l’occasion à tous les pilotes de dompter leur nervosité et de travailler leur endurance sur terrain meuble, avec une montée en difficulté susceptible de maintenir le suspense sportif jusque dans les derniers jours. Le parcours majoritairement sablonneux, sur des terrains ouverts fait également appel à toutes les subtilités de navigation imaginables. Les nouvelles régions au programme complèteront la panoplie des contraintes du rallye raid avec des pistes plus roulantes davantage taillées pour les experts de la trajectoire. Pour rejoindre Lima, il faudra maîtriser toutes les gammes.
Ouverture des inscriptions : lundi 21 mai – ICI
Calendrier du Dakar Tour 2019
 Pays-Bas : 23 mai

Portugal : 25 mai

République Tchèque : 29 mai

Italie : 31 mai

France : Juin (TBC)

Chili : 1er juin

2 juin : Argentine

4 juin : Pérou

12 juin : Espagne

13 juillet : Angleterre

30 août : Pologne

30 octobre : États-Unis

Découvrez une sélection des plus belles images du Pérou lors du Dakar 2018
Plus d’informations sur www.dakar.com
@MerzougaRally
 

Paris, le 29 mars 2018

 

Afriquia Merzouga Rally 2018 :

Le printemps des ambitions

     
   
A retenir :

–          A la clôture des inscriptions, la liste des engagés de l’Afriquia Merzouga Rally comprend 86 motos, 13 quads et 33Side by Side, soit 132 pilotes et équipages dont une bonne partie à la recherche de sensations et de repères en vue de leur première participation au Dakar.

–          Mais du 15 au 20 avril prochains, la région d’Erfoud au Maroc accueille surtout le gratin des pilotes moto, avec notamment les trois derniers vainqueurs du Dakar dans la catégorie, Matthias Walkner, Sam Sunderland et Toby Price.

 

 
A la bourse des valeurs du rallye raid, le cours du titre du Merzouga va connaître une hausse en flèche durant sa troisième édition organisée avec le label Dakar Series. Dans la catégorie moto, tous les constructeurs qui comptent ont fait le déplacement avec leurs têtes d’affiche… tout au moins ceux qui sont en ordre de marche ! Certes, Yamaha n’a pas pu aligner le tenant du titre Xavier de Soultrait, ni Adrien van Beveren, tous deux encore en rééducation après leurs chutes sur le Dakar, mais les chances des motos bleues seront portées par Franco Caimi, 8e sur son premier Dakar en 2017. Surtout, les champions du mois de janvier arrivent en force sous la bannière KTM, avec rien de moins que les trois derniers vainqueurs du Dakar, à savoir Matthias Walkner (2018), Sam Sunderland (2017) et Toby Price (2016).

Comme sur le dernier Dakar, la concurrence à la firme autrichienne sera probablement menée par les pilotes Honda, à commencer par l’Argentin Kevin Benavides (2e derrière Walkner à Cordoba), mais aussi un effectif au complet avec Paulo Gonçalves, Joan Barreda, Michael Metge, Ricky Brabec et la révélation 2018 Ignacio Cornejo. Même avec une armada aussi dense, Honda ne sera pas la seule écurie en mesure de titiller les favoris. Sherco avec Juan Pedrero, Husqvarna avec Pablo Quintanilla, le constructeur indien Hero avec Oriol Mena, meilleur rookie du Dakar (8e), pourraient aussi avoir leur mot à dire au moment de la définition du podium final.

En quads, l’Afriquia Merzouga Rally se présente comme une opportunité pour Axel Dutrie, qui a connu la joie d’une victoire d’étape sur le dernier Dakar, de soigner son allure et son palmarès. La bataille entre les équipages de Side by Side se profile également comme une confrontation entre constructeurs. L’équipe South Racing Can-Am se présente avec le récent vainqueur du Dakar Reinaldo Varela, mais aussi l’entraîneur de football portugais André Villas-Boas et l’ancien pilote KTM Ruben Faria (2e du Dakar 2013). Chez Yamaha, Camelia Liparoti assume son statut de capitaine et aura notamment comme collègue de piste EricCroquelois, fidèle du Dakar. Enfin, Polaris tentera le doublé en confiant l’un de ses RZR au tenant du titre Frédéric Henricy.

 
Comment suivre l’Afriquia Merzouga Rally ;
 

 

 

Plus d’informations sur le site du rallye www.merzougarally.com/
Road to Dakar : déjà un inscrit pour 2019 !

 

 
   
Le podium final du Sonora Rally 2018
 

Dans le cadre du Yokohama Sonora Rally, la « Road to Dakar » a sélectionné le premier bénéficiaire d’une inscription sur le Dakar 2019. Skylar Howes tentera de faire aussi bien en janvier prochain que son prédécesseur Mark Samuels, 21e à l’arrivée de la dernière édition jugée à Cordoba.

C’est du côté du Mexique que la liste des engagés du Dakar 2019 a accueilli son premier pilote, avant même que la période des inscriptions ne soit ouverte ! Pour la troisième fois consécutive, le Yokohama Sonora Rally hébergeait la « Road to Dakar » récompensant le plus rapide par une inscription gratuite sur son premier Dakar. Pendant que Todd et Kyle Jurgensen, père et fils, s’adjugeaient le titre en jeu en autos, c’est dans la catégorie moto que se jouait la « Road to Dakar ». En tête de course, le prometteur Skylar Howes a bataillé tout au long des cinq jours de course avec Scott Bright (53e du Dakar 2016), pour s’imposer finalement au classement général et par voie de conséquence sur la « Road to Dakar ». Comblé par le résultat, le pilote américain exprimait une joie sans retenue : « Cette course a été incroyable… et le Dakar c’est le rêve de ma vie ». Son plus proche rival dans la « Road to Dakar », George La Monte, a terminé quant à lui 3e du général et partage l’enthousiasme de Howes. « C’est ma première expérience sur le Sonora Rally, expliquait-t-il à son arrivée. Se retrouver sur le podium, c’est assez inattendu. Maintenant que je sais de quoi je suis capable, j’ai déjà mon plan et je vais revenir en 2019 pour remporter la « Road to Dakar » ». C’est tout le bonheur qu’on vous souhaite, Mr La Monte.

 

 

Le calendrier « Road to Dakar » 2018

 

Le calendrier « Road to Merzouga » 2018

 

 

Sonora Rally (motos)

19-23 mars

www.sonorarally.com

 

Bassella Race, 3 – 4 février (motos)

Vainqueur : Miquel Garcia

www.bassella.com/bassella-race-1/

 

 

Championnat d’Espagne de SxS(CERTT)

www.campeonatott.es/

Afriquia Merzouga Rally (motos / quads / SxS)

15-20 avril

www.merzougarally.com

 

Toyota 1000 Desert Race (autos)

22-24 juin

 

  Baja Aragon (autos)

20-22 juillet

www.bajaaragon.com

 

  India Baja (motos)

août 2018

https://indiabaja.com

@MerzougaRally
 

Paris, le 26 mars 2018

 

Dakar Series – Afriquia Merzouga Rally

15 au 20 avril

  Sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi du Maroc,

Mohammed VI

 

Can-Am, la montée en puissance

 
     
   
             
Vainqueur du Dakar en janvier dernier dans la catégorie « Side by Side » avec Reinaldo Varela, le constructeur canadien Can-Am, associé au préparateur South Racing, est de retour sur les pistes de l’Afriquia MerzougaRally, du 15 au 20 avril prochain. Le Brésilien sera de la partie, tout comme quatre autres pilotes dont l’entraîneur de football du FC Porto (et vainqueur de la Ligue Europa) André Villas-Boas – qui a découvert le rallye-raid lors du dernier Dakar, et de l’expérimenté Ruben Faria.
A retenir :

–          Cinq pilotes formeront le contingent du « South Racing Can-Am Team » au Merzouga.

–          Participant au dernier Dakar, l’ex-entraîneur de Chelsea et Tottenham, Andre Villas-Boas, fait partie des inscrits.

–          L’Afriquia Merzouga rally a vocation à servir de tremplin pour participer au Dakar : les gagnants de chaque catégories (moto, quad, SxS) gagneront leur place pour janvier prochain.

 
Il a déjà marqué l’histoire. En janvier dernier, le Brésilien Reinaldo Varela est devenu le premier vainqueur du Dakar en « Side by Side », une nouvelle catégorie formée par ces véhicules véloces, proches de la série, un mix entre quad et buggy. Moins de 4 mois plus tard, le pilote est prêt à en découdre à nouveau sur l’Afriquia Merzouga Rally au volant du même véhicule, un Maverick X3.

 

Le vainqueur du Dakar ne sera pas le seul à représenter Can-Am lors du rendez-vous marocain, qui permet aux pilotes de s’aguerrir, gagner en performance ou simplement s’initier au Rallye Raid. En effet, il sera accompagné par Andre Villas-Boas. Ancien entraîneur de Chelsea et Tottenham (football), le Portugais a découvert la discipline lors du dernier Dakar. S’il a dû abandonner lors de la 4e étape, Andre Villas-Boas espère se perfectionner à la conduite dans le désert.

 

Son copilote d’alors, Ruben Faria, disposera également d’un volant de Maverick X3. Portugais lui aussi, il a longtemps fait partie des meilleurs motards du rallye-raid : il compte neuf participations au Dakar et un podium (3e) en 2013.

 

Le team alignera également l’Américain Casey Currie. Très populaire aux Etats-Unis, le pilote de 35 ans est un touche-à-tout de l’automobile et représente la figure de proue de la marque leader du marché du Side by Side en Amérique du nord. Enfin, Marcin Lukaszewski, sera le cinquième pilote. Le Polonais s’est notamment illustré lors de la HungarianBaja, en 2016.

 

Ce « line-up » inédit viendra étoffer un plateau constitué de nombreux pilotes de qualité, pour beaucoup habitués à l’évènement. Le plus rapide d’entre eux gagnera son sésame pour le Dakar en janvier prochain.

 
Découvrez le Teaser de l’Afriquia Merzouga Rally 2018
 

 

Plus d’informations sur le site du rallye www.merzougarally.com/
#Dakar2018
 

Paris, le 21 mars 2018

 

 
  Road to Dakar : direction … l’aventure !

 

 
   
Mark Samuels Maciej Giemza Willem du Toit Hennie de Klerk Oscar Fuertes
A retenir

Ø  En 2018, cinq rallyes partenaires du Dakar, organisés sur quatre continents différents, accueillent au sein de leur course une sélection permettant à des pilotes en devenir d’être invités à participer à leur premier Dakar.

Ø  La « Road to Dakar » est déclinée, afin de pouvoir détecter les talents venant d’autres disciplines, avec la « Road toMerzouga ». Les plus rapides gagnent ici l’occasion de découvrir le rallye raid sur l’Afriquia Merzouga Rally.

 

Toutes les méthodes peuvent être valables lorsqu’il s’agit de réaliser ses rêves. En ce qui concerne le Dakar, certaines sont pourtant hasardeuses, tandis que d’autres ont déjà fait leurs preuves. Depuis plusieurs années, le Dakar Challenge a permis de sélectionner des pilotes à l’occasion de rallyes tout-terrain disputés sur des terrains très variés, pour leur donner l’opportunité de se tester sur la plus exigeante des épreuves.

A titre d’exemple, la promotion 2017 des lauréats a permis de découvrir des pilotes prometteurs comme l’Américain Mark Samuels (21e), le Polonais Maciej Giemza (24e à l’arrivée du Dakar à Cordoba) et le Sud-Africain Willem du Toit (58e) à moto, pendant que les autos de Hennie de Klerk et d’Oscar Fuertes se classaient respectivement 28e et 32e.

 

Cette année, le principe est reconduit et rebaptisé « Road to Dakar », avec un calendrier qui étend la détection sur quatre continents et dont la première échéance se tient dès cette semaine sur le Sonora Rally au Mexique. Parallèlement, d’autres épreuves seront impliquées au système dans le cadre de la « Road to Merzouga », avec cette fois-ci une possibilité de remporter son inscription sur le rendez-vous Dakar Series de l’Afriquia Merzouga Rally.

 

 

Le calendrier « Road to Dakar » 2018

 

Le calendrier « Road to Merzouga » 2018

 

 

Sonora Rally (motos)

19-23 mars

www.sonorarally.com

 

Bassella Race, 3 – 4 février (motos)

Vainqueur : Miquel Garcia

www.bassella.com/bassella-race-1/

 

 

Championnat d’Espagne de SxS (CERTT)

www.campeonatott.es/

Afriquia Merzouga Rally (motos / quads / SxS)

15-20 avril

www.merzougarally.com

 

Toyota 1000 Desert Race (autos)

22-24 juin

 

  Baja Aragon (autos)

20-22 juillet

www.bajaaragon.com

 

  India Baja (motos)

août 2018

https://indiabaja.com

 

 

 

L’œil dans l’objectif

Les victoires de Kevin Benavides à moto, Ignacio Casale en quad, Giniel de Villiers en auto et Ton Van Genugten en camion dans la dernière spéciale n’ont pas bouleversé les positions au sommet de la hiérarchie du rallye. Matthias Walkner est bien devenu le premier vainqueur autrichien à moto, la marque autrichienne poursuivant sa domination sur l’épreuve avec un 17e succès consécutif. Pour sa dernière participation Peugeot garde également la main avec cette fois-ci une seule auto sur le podium, la 3008 Maxi de Carlos Sainz. Menacé jusqu’à la veille de l’arrivée par Federico Villagra, Eduard Nikolaev remporte finalement un troisième titre dans la cabine de son camion Kamaz. Pour s’imposer sur son 2e Dakar, le Chilien Ignacio Casale a en revanche dominé le classement général du 1er au dernier jour.
Au total, 191 véhicules ont bouclé la 40e édition : 85 motos, 32 quads, 49 autos dont 6 SxS et 25 camions, soit 55% des engagés partis de Lima il y a deux semaines.

L’essentiel
©A.S.O./DPPI-F.Gooden
©A.S.O./DPPI-F.Gooden
Plus ouverte que jamais, la course moto n’aura pas tardé à offrir son premier rebondissement avec l’abandon prématuré de Sam Sunderland dans les dunes de San Juan de Marcona au 4e jour du rallye. C’est le tenant du titre, vainqueur de 2 des 3 premières étapes, qui laisse alors le champ libre à une meute affamée… et emmenée par une relève nommée Adrien van Beveren et Kevin Benavides. Les deux hommes vont mettre à mal l’habituelle domination de KTM et s’échanger la tête du classement générale à plusieurs reprises. Une bataille entrecoupée des coups d’éclats de Joan Barreda ou Antoine Meo, avant une intense et dévastatrice dixième étape. Une journée qui aurait dû permettre au jeune argentin de triompher sur ses terres et qui aura finalement mis fin à ses espoirs avec une terrible erreur de navigation dans les rios de Belén en fin de spéciale. Emmenant de nombreux favoris dans sa chute dont Toby Price, c’est Matthias Walkner et Van Beveren qui tiraient les marrons du feu. Jusqu’à la terrible chute du pilote Yamaha à 3 km de l’arrivée laissant l’Autrichien seule aux commandes du Dakar. En parfaite gestion de la fin de l’épreuve, l’Autrichien s’empare à 31 ans du plus beau fait d’armes de sa carrière et permet à KTM de maintenir une incroyable série de 17 succès à la suite…

Au lendemain de sa première victoire d’étape, la 10e de sa carrière sur le Dakar, Sébastien Loeb a dû quitter la course, battu par les dunes du désert de Tanaka ! Ce n’était ni le premier, ni le dernier rebondissement de ce Dakar imprévisible et indomptable : Nani Roma achevait en tonneaux son rallye sur l’étape en boucle de Pisco, tandis que Stéphane Peterhansel perdait les commandes du rallye sur un accident dans l’étape marathon d’Uyuni. Même Nasser Al Attiyah, docteur ès dunes, s’était retrouvé englué dans les sables de San Juan de Marcona : déjà une heure de perdue après 4 jours de course ! Au milieu de cette hécatombe, Carlos Sainz s’engageait dans un sans-faute auquel plus personne n’était habitué. « El Matador » attaque au plus juste, hameçonne la victoire et contrôle en père de famille au volant de sa 3008 Maxi. A Cordoba, il atteint l’arrivée au sommet d’un podium qui ressemble étrangement à celui de 2010, où l’Espagnol dominait déjà Al Attiyah (avec seulement 2’ d’écart à l’époque !). Giniel de Villiers termine pour la 8e fois dans le trio de tête en 15 participations, pendant que « Peter » en est exclu après une dernière dégringolade à la veille de l’arrivée.

Avec trois victoires consécutives sur les trois premières étapes, Ignacio Casale a d’emblée semé la panique dans les rangs de ses rivaux. Sergei Kariakin, tenant du titre largué, quittait le rallye sur blessure, tout comme Rafal Sonik, le vainqueur 2015. Impérial dans les dunes, le Chilien a ensuite été capable de contrôler en patron, tout en laissant s’exprimer sur leur terrain, les deux jeunes Argentins qui représentent l’avenir de la discipline : Nicolas Cavigliasso, 26 ans, et Jeremias Gonzales Ferioli, 22 ans, complètent dans cet ordre le podium final.

Eduard Nikolaev a commencé son huitième Dakar sur les chapeaux de roues. Impérial dans les dunes péruviennes, le champion 2017 n’a pas tardé à faire de gros écarts sur tous ses adversaires… à l’exception du tenace Federico Villagra ! Seul pilote à être vraiment en mesure de concurrencer le leader du clan Kamaz, l’Argentin a fait le dos rond en première semaine avant de mettre la pression au Russe jusqu’à prendre la tête du général. Mais une boite de vitesse récalcitrante a finalement mis fin aux espoirs du pilote Iveco qui abandonne à la veille de l’arrivée et laisse Nikolaev triompher pour la 3e fois sur le Dakar. Son dauphin, Siarhei Viazovich, est à près de 4h…

Pour la deuxième année des SxS, Reinaldo Varela aura fait preuve d’une superbe régularité aux avant-postes, agrémentée de 5 victoires d’étapes, qui lui offre la plus haute marche du podium. Le Brésilien a notamment bataillé avec un féroce Patrice Garrouste, également 5 fois vainqueur.

©A.S.O./DPPI-F.Flamand

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©A.S.O./DPPI-F.Le Floc’h

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La perf du jour

Le coup dur du jour

Engagé à la dernière minute par Honda pour pallier au forfait de Paulo Goncalves blessé, Jose Ignacio Cornejo Florimo a plus que rempli son contrat pour son deuxième Dakar après 2016. Le Chilien de 23 ans s’est offert plusieurs Top 10, une position qu’il occupe également au classement général à l’arrivée du rallye. Dans la ligne d’un Kevin Benavides, Cornejo pourrait bien être la nouvelle pépite dont Honda a besoin pour (enfin) faire tomber l’ogre KTM.

Au sommet de son art et confortable leader du général au soir de la sixième étape, Stéphane Peterhansel a tout perdu dans un accident sur la route d’Uyuni. Loin de renoncer, le pilote Peugeot remontait à la deuxième place du classement trois jours plus tard avec sa troisième victoire du rallye. Mais le Français était finalement éjecté du podium final lors de l’avant-dernière journée au départ de San Juan suite à un contact un peu trop violent avec un arbre. Peterhansel achève donc son 29e Dakar sur une 4e place loin de son rang de tredecuple vainqueur de l’épreuve (13) ! Une 40e édition anniversaire qui pourrait par ailleurs être la dernière de « Monsieur Dakar »…

La statistique du jour

Place aux jeunes ! Après les départs de Marc Coma et Cyril Despres, un vent nouveau souffle sur la catégorie moto depuis quelques années. Et en 2018 plus que jamais, la fraicheur est de mise dans le classement général dont 8 des 10 premiers ont moins de cinq participations à leur actif à Cordoba ! Seul Gerard Farres fait véritablement partie de l’ancienne génération avec 11 Dakar à son palmarès.

La réaction du jour

Carlos Sainz : « Je suis très content. C’est une récompense magnifique. La joie est immense, cela me rappelle ma dernière saison de WRC en 2004, je m’étais imposé sur le rallye de Cordoba, exactement sur les mêmes pistes qu’ici avec le Dakar. J’ai connu des abandons ces dernières années, mais j’ai toujours fait de mon mieux. Et cette fois-ci, c’était un Dakar très dur. Maintenant, je vais profiter de cette victoire et voir ce que je ferai à l’avenir. Peugeot se retire et moi, je vais en discuter avec ma famille ».

                   
                      #Dakar2018    
   

Córdoba, le 20 janvier 2018

 
   

8EME PRIX EMILIE POUCAN

DE LA MEILLEURE PHOTO

 
   
   

Copyright : A.S.O. / DPPI – E.Vargiolu

 

 
   

Le Prix Emilie-Poucan de la meilleure photo de l’édition 2018 du Dakar a été décerné à l’unanimité du jury* à Eric VARGIOLU, photographe pour l’agence DPPI qui a couvert son 40ème Dakar cette année :

 

J’avais étudié cette étape et observé que les premières voitures partaient à 6h du matin, au moment du lever du soleil et que le cap général des concurrents était plein Est ce qui permettait d’avoir un éclairage parfait et bénéficier des premières lueurs du soleil en espérant qu’il n’y ait pas de brume matinale. Pour la première fois les voitures partaient en premier, du coup il n’y avait aucune trace des motos. Cas exceptionnel !

 

 

 
  Emilie Poucan était l’attachée de presse du Dakar jusqu’en 2010, année durant laquelle elle fut victime d’un accident aérien en rentrant de la Coupe du Monde de Football en Afrique du Sud, le jour de son 30ème anniversaire. Ce concours fut initié dès 2011 afin de lui rendre hommage.  
   

 

* Jury composé d’Etienne Lavigne (Directeur du Dakar), Philippe Sudres (Directeur de la Communication d’A.S.O.), Marc Coma (Directeur Sportif du Dakar), Lionel Chamoulaud (France Televisions).

 
   

 

 

Plus d’informations sur www.dakar.com

 

 

 
L’œil dans l’objectif
Dernière véritable occasion de faire la différence et grappiller une position au classement général pour les concurrents. Ces derniers doivent toutefois se méfier d’une première partie de spéciale qui fait la part belle aux dunes de San Juan et surtout à un passage de « fesh fesh » qui peut vous faire perdre gros. Les pistes rapides de la fin de spéciales conviennent elles parfaitement aux spécialistes du WRC, mais attention à ne pas se laisser griser par la vitesse et aller à la faute à la veille de l’arrivée…
 
  L’essentiel
  ©A.S.O./DPPI-E.Vargiolu

 

Toby Price s’est démené comme un beau diable pour semer Kevin Benavides et surtout son coéquipier leader du rallye Matthias Walkner. Mais si l’Australien remporte bel et bien sa deuxième étape consécutive, il ne sera finalement pas parvenu à créer des écarts suffisants pour faire bouger un Top 3 du général qui ne devrait maintenant plus évoluer d’ici à l’arrivée à Cordoba.

Un classement également bien figé en catégorie quad grâce aux 1h37 d’avance dont dispose Ignacio Casale sur le rookie argentin Nicolas Cavigliasso. Mais c’est un autre local qui a brillé aujourd’hui avec la deuxième victoire sur le Dakar de Jeremias Gonzales.

Côté autos, Nasser Al-Attiyah a lui aussi enrichi son palmarès, avec un 31e succès impérial qui lui permet d’égaler un certain Carlos Sainz. L’Espagnol n’a pas forcé son talent et termine la journée à près de 20 minutes, le classement général en tête. L’occasion de voir briller des pilotes moins connus comme Lucio Alvarez (2e) alors que Stéphane Peterhansel lâche plus d’une heure et abandonne le podium du général sur un choc entre sa 3008 et un arbre, biellette de direction cassée. Un podium sur lequel ne montera pas Bernhard Ten Brinke après avoir dû abandonner, lâché par sa Toyota alors qu’il jouait la victoire d’étape.

©A.S.O./DPPI-F.Gooden
 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  Johnny Aubert peut être satisfait de son retour sur le Dakar. Pour sa deuxième participation seulement après de solides débuts en 2012 (14e), l’ex-champion d’enduro a réalisé un quasi-sans faute. Sixième sur la route de Córdoba, le pilote Gas Gas occupe la même position au général pour le retour de la petite structure espagnole sur le Dakar. Un résultat presque inespéré pour les deux parties et prometteur pour la suite ! Federico Villagra peut être amer. Le pilote argentin avait toutes les armes en mains pour remporter son premier Dakar en camion à la veille de l’arrivée à Córdoba, sa ville natale. Deuxième du général à une petite seconde d’Eduard Nikolaev ce matin, le pilote Iveco menait l’avant dernière spéciale (et donc le rallye) quand la boite de vitesse de son Powestar a donné des signes de faiblesse. Après avoir terminé la première partie de spéciale à 40 km/h, Villagra et son équipage ont finalement décidé de renoncer sur la neutralisation, tout près du but. Rageant !
 
    La statistique du jour  
  Avec seulement 120 km de spéciale au programme demain, les chances de Kevin Benavides de refaire son retard sur Matthias Walkner au général et remporter son premier Dakar devant son public sont très faibles. A la régulière, et avec 22’31’’ de retard sur l’Autrichien, il faudrait que l’officiel Honda reprenne 12 secondes au kilomètre à la KTM n°2 pour monter sur la plus haute marche du podium final.
La réaction du jour
Giniel de Villiers : « Une très dure journée encore, avec dans la première partie du fesh-fesh, dans lequel on est resté bloqués parce que j’ai évité un motard qui venait de tomber. Ensuite notre moteur tournait moins bien, ça a été du travail très dur. C’était de la survie, cette étape. Physiquement, mentalement et même pour la voiture, c’était une étape incroyable. Je n’ai pas vu un Dakar aussi fou depuis bien longtemps ! Et c’est certainement parce que c’est l’un des plus durs depuis que nous sommes en Amérique du Sud. »
 
 
 
L’œil dans l’objectif
Avec près de 500 km de spéciale, les concurrents font face à la plus longue étape du Dakar 2018 et donc par voie de conséquence à l’une des plus difficiles. D’autant que la météo pluvieuse dans l’Altiplano bolivien n’a pas arrangé les choses et des passages à plus de 4 800 mètres d’altitude ont de quoi sérieusement calmer leurs ardeurs. Une fatigue des pilotes à laquelle il faut ajouter l’usure des véhicules qui n’ont pu recevoir les soins d’une assistance avant le départ de cette deuxième moitié d’étape marathon. Pour demain les conditions météorologiques (pluies abondantes) ont contraint les organisateurs à annuler la 9e étape.
 
  L’essentiel
  ©A.S.O./DPPI-E.Vargiolu Antoine Meo commence à prendre son rythme. Et l’allure imposée par le pilote KTM à Tupiza était, comme lors de son premier succès jeudi, impossible à suivre pour ses adversaires. Ricky Brabec a bien tenté de contester la victoire au Français mais s’incline finalement pour une grosse minute. Adrien Van Beveren conserve lui les commandes du général pour 22 petites secondes face au dangereux Kevin Benavides.

En auto, Stéphane Peterhansel a remis les pendules à l’heure après sa grosse désillusion de la veille en s’imposant de justesse au bout d’un splendide duel avec son coéquipier Cyril Despres qui termine à 49 secondes. Un nouveau doublé Peugeot devant la Toyota de Nasser Al-Attiyah qui ne perturbe pas la marche en avant de Carlos Sainz au général.

Un classement provisoire également survolé par Ignacio Casale en quad, même si le Chilien laisse aujourd’hui les honneurs de la victoire à Simon Vitse qui s’impose pour la première fois sur le Dakar au lendemain de son compatriote Axel Dutrie.

©A.S.O./DPPI-E.Vargiolu
 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  9e à Tupiza, Laia Sanz a signé son meilleur classement sur le Dakar depuis bien longtemps. Une performance d’autant plus belle que les 500 km (!) du jour étaient rendus particulièrement piégeux par les conditions météos. Il faut remonter à l’édition 2015 pour trouver trace d’un Top 10 de la pilote espagnole sur une spéciale. L’officielle KTM avait alors terminé le rallye à la neuvième place finale. Xavier de Soultrait manque décidément de réussite sur le Dakar. Après deux premières éditions très prometteuses, le Français avait dû abandonner sur casse moteur en 2016 à 3 jours du but avant d’être à nouveau victime de sa mécanique l’an passé. Mais c’est cette fois une faute au kilomètre 171 de la spéciale qui a mis fin aux espoirs de l’officiel Yamaha. Une double fracture du coude et une entorse du genou gauche forcent ce soir le sixième du général à quitter la course.
 
    La statistique du jour  
  Véritable légende vivante du Dakar avec ses 13 titres cumulés en moto puis auto, Stéphane Peterhansel est arrivé avec cette deuxième victoire en 2018 au compte rond de 40 victoires d’étape en auto. « Monsieur Dakar » n’a désormais plus que le grand Ari Vatanen et ses 50 succès devant lui dans les livres d’histoire. Il est surtout imprudent de totalement l’éliminer de la course à un 14e sacre…
La réaction du jour
Nasser Al-Attiyah : « Je n’ai pas eu de problèmes avec l’altitude, mais c’était vraiment une longue étape, avec beaucoup d’herbes à chameaux. Alors je suis content d’être là et nous ferons tout ce que nous pourrons jusqu’au dernier jour. Si Carlos fait une erreur, on pourra peut-être le rattraper, mais sinon il est à plus d’une heure, c’est difficile. »
       
 
 

Annulation de la spéciale de l’étape 9

Les organisateurs du Dakar ont été contraints de décider l’annulation de la spéciale de l’étape 9 programmée lundi 15 janvier entre Tupiza et Salta. Les conditions météorologiques difficiles qui sévissent depuis plusieurs jours sur la région ne permettent pas aux équipes d’assistance, après une étape marathon exigeante, de remettre les véhicules de course en état pour l’étape de demain. L’ensemble des véhicules du Dakar rejoindra donc le bivouac de Salta par un itinéraire routier. La compétition reprendra avec l’étape 10 entre Salta et Belén.

 

 
L’œil dans l’objectif
Les concurrents ont profité d’un repos bien mérité dans la superbe capitale bolivienne de La Paz à 3 600 mètres d’altitude avant de s’attaquer à la plus longue spéciale depuis le départ. 425 km de pistes rapides de terre et de sable rendues très délicates par une météo pluvieuse. De quoi mettre en difficulté de nombreux concurrents qui doivent de surcroit s’occuper eux même de leur véhicule ce soir au bivouac, étape marathon oblige.
 
  L’essentiel
  ©A.S.O./DPPI-E.Vargiolu En grande forme, Joan Barreda a livré une nouvelle démonstration dont il a le secret à Uyuni avec une attaque de tous les instants et une troisième victoire d’étape depuis le départ. Malgré une chute et un genou meurtri, le pilote Honda colle plus de huit minutes à tous ses adversaires, excepté un solide Adrien Van Beveren qui reprend la tête du rallye.

Carlos Sainz se retrouve lui pour la première fois largement en tête du classement provisoire auto grâce à sa deuxième victoire consécutive en Bolivie, mais aussi aux déboires de Stéphane Peterhansel, resté planté 1h45 après avoir endommagé sa Peugeot. Giniel de Villiers et Nasser Al-Attiyah complètent le podium du jour, sans être en mesure de contester la loi du Matador.

Axel Dutrie a lui imprimé son rythme sur la spéciale quad et décroche sa première victoire sur le Dakar, tout comme Ton Van Genugten. Auteur de performances intéressantes depuis le début du rallye camion, le Hollandais concrétise aujourd’hui son potentiel au volant de son Iveco Powerstar.

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  La perf du jour Le coup dur du jour
  Axel Dutrie attendait cette première victoire avec impatience. Après avoir terminé cinquième à l’issue de sa première participation en quad en 2017, le Français avait de beaux espoirs au départ de Lima. Mais le patron de la structure Drag’On n’a pas été épargné par les ennuis de toute sorte depuis la première étape et est finalement récompensé de ses efforts au bout d’une spéciale dominée de la tête et des épaules à Uyuni. Il effectue également un beau rapproché au général (5e). Joan Barreda aurait dû arriver à Uyuni avec le large sourire du vainqueur. Mais c’est grimaçant de douleur que l’Espagnol a expliqué sa sortie de piste après 300 km d’une spéciale menée tambour battant. Une chute qui a laissé le pilote Honda avec un genou probablement cassé qui devrait l’empêcher de poursuivre son rêve et le contraindre à un cruel abandon sur le Dakar 2018.
 
    La statistique du jour  
  Avec 1h11 d’avance sur Nasser Al-Attiyah au classement général, Carlos Sainz a un boulevard devant lui pour remporter son deuxième Dakar. Il y a même plus d’écart entre Sainz et ses poursuivants qu’entre Adrien Van Beveren leader du classement moto et Daniel Nosiglia Jager, 13e du classement !
La réaction du jour
Stéphane Peterhansel : « On était dans une grande ligne droite avec de grandes flaques d’eau. Il y avait un quad qui était arrêté, je me suis décalé et j’ai entendu un choc d’une violence inouïe. On a arraché tout le train arrière : suspension, transmission, amortisseurs… on a tout détruit. Ensuite on a cannibalisé la voiture de Cyril, on a passé 1h50’ à faire de la mécanique. Mais je garde le sourire, je ne joue pas ma carrière ici. Il y a juste un pet au moral et un peu de bobo sur la 3008. »
       
L’œil dans l’objectif

Le Dakar quitte le Pérou et ses terribles dunes de sable pour mettre un premier pied en Bolivie, non loin du splendide lac Titicaca. L’occasion de retrouver la montagne et des pistes bien plus roulantes. Mais la vigilance est de mise avec l’entrée dans l’Altiplano bolivien et des passages à 4 722 mètres avant une journée de repos à la capitale de La Paz qui permettra aux concurrents de s’acclimater à l’altitude.

L’essentiel
©A.S.O./DPPI-F. Gooden
Antoine Meo monte en puissance. Après sa belle 4e place la veille, le Français a confirmé qu’il avait retrouvé son meilleur niveau après une blessure qui l’a tenu éloigné de sa KTM officielle pendant un an et demi en s’offrant la première étape rapide du rallye. Une belle démonstration qui lui permet de terminer juste devant son coéquipier vainqueur en 2016 Toby Price et le prometteur Kevin Benavides, premier Argentin à mener le Dakar moto.
Son jeune compatriote Jeremias Gonzales Ferioli pourrait lui aussi représenter l’avenir de la catégorie quad et prend sa première victoire en Bolivie grâce à une étape menée de bout en bout.
Carlos Sainz n’est lui plus un espoir mais bien un vainqueur en puissance comme il l’a confirmé en dominant la spéciale auto de bout en bout sur des pistes boliviennes parfaitement à sa main. Deuxième à 4 minutes, Stéphane Peterhansel reste lui en contrôle de son rallye.

©A.S.O./DPPI-F. Gooden

La perf du jour

Le coup dur du jour

Diego Martin Duplessis ne cesse de progresser depuis le départ de Lima. Malgré une entame de rallye compliquée avec la 83e place lors de la première journée, l’Argentin a progressé à chaque étape pour finalement se faire remarquer de belle manière avec une superbe quatrième place à La Paz au guidon de sa Honda privée. 25e de son premier Dakar en 2016 puis 15e en 2017, Duplessis marche peut-être dans les traces de son compatriote Kevin Benavides.

Vainqueur de la catégorie quad en 2015, Rafal Sonik avait de belles ambitions sur le Dakar 2018. Mais rien ne s’est déroulé comme prévu pour le Polonais qui n’est jamais parvenu à rentrer dans le Top 3 d’une étape. Sonik s’est même fracturé le tibia/péroné lors de la cinquième étape et a dû renoncer ce matin à poursuivre le rallye. C’est son troisième abandon en dix participations.
La statistique du jour
En faisant parler sa pointe de vitesse sur un terrain taillé pour lui, Carlos Sainz a fait un nouveau pas dans la légende du Dakar. L’ex-pilote WRC décroche sa 30e victoire d’étape sur le Dakar et passe devant le grand Jacky Ickx. L’Espagnol n’a plus qu’Ari Vatanen (50) et Stéphane Peterhansel (39) devant lui.
La réaction du jour

Kevin Benavides : « C’est un sentiment de bonheur indescriptible. Je suis premier au général du Dakar ! La semaine a été très difficile et j’arrive aujourd’hui à La Paz de la meilleure des manières. J’ai beaucoup travaillé pour ce moment et maintenant on va profiter du jour de repos pour reprendre des forces en vue de la deuxième semaine de course. Il faut rester calme et continuer à profiter. »

 
L’œil dans l’objectif
Le Dakar quitte le Pérou et ses terribles dunes de sable pour mettre un premier pied en Bolivie, non loin du splendide lac Titicaca. L’occasion de retrouver la montagne et des pistes bien plus roulantes. Mais la vigilance est de mise avec l’entrée dans l’Altiplano bolivien et des passages à 4 722 mètres avant une journée de repos à la capitale de La Paz qui permettra aux concurrents de s’acclimater à l’altitude.
 
  L’essentiel
  ©A.S.O./DPPI-F. Gooden Antoine Meo monte en puissance. Après sa belle 4e place la veille, le Français a confirmé qu’il avait retrouvé son meilleur niveau après une blessure qui l’a tenu éloigné de sa KTM officielle pendant un an et demi en s’offrant la première étape rapide du rallye. Une belle démonstration qui lui permet de terminer juste devant son coéquipier vainqueur en 2016 Toby Price et le prometteur Kevin Benavides, premier Argentin à mener le Dakar moto.

Son jeune compatriote Jeremias Gonzales Ferioli pourrait lui aussi représenter l’avenir de la catégorie quad et prend sa première victoire en Bolivie grâce à une étape menée de bout en bout.

Carlos Sainz n’est lui plus un espoir mais bien un vainqueur en puissance comme il l’a confirmé en dominant la spéciale auto de bout en bout sur des pistes boliviennes parfaitement à sa main. Deuxième à 4 minutes, Stéphane Peterhansel reste lui en contrôle de son rallye.

©A.S.O./DPPI-F. Gooden
 
  La perf du jour Le coup dur du jour
  Diego Martin Duplessis ne cesse de progresser depuis le départ de Lima. Malgré une entame de rallye compliquée avec la 83e place lors de la première journée, l’Argentin a progressé à chaque étape pour finalement se faire remarquer de belle manière avec une superbe quatrième place à La Paz au guidon de sa Honda privée. 25e de son premier Dakar en 2016 puis 15e en 2017, Duplessis marche peut-être dans les traces de son compatriote Kevin Benavides. Vainqueur de la catégorie quad en 2015, Rafal Sonik avait de belles ambitions sur le Dakar 2018. Mais rien ne s’est déroulé comme prévu pour le Polonais qui n’est jamais parvenu à rentrer dans le Top 3 d’une étape. Sonik s’est même fracturé le tibia/péroné lors de la cinquième étape et a dû renoncer ce matin à poursuivre le rallye. C’est son troisième abandon en dix participations.
 
    La statistique du jour  
  En faisant parler sa pointe de vitesse sur un terrain taillé pour lui, Carlos Sainz a fait un nouveau pas dans la légende du Dakar. L’ex-pilote WRC décroche sa 30e victoire d’étape sur le Dakar et passe devant le grand Jacky Ickx. L’Espagnol n’a plus qu’Ari Vatanen (50) et Stéphane Peterhansel (39) devant lui.
La réaction du jour
Kevin Benavides : « C’est un sentiment de bonheur indescriptible. Je suis premier au général du Dakar ! La semaine a été très difficile et j’arrive aujourd’hui à La Paz de la meilleure des manières. J’ai beaucoup travaillé pour ce moment et maintenant on va profiter du jour de repos pour reprendre des forces en vue de la deuxième semaine de course. Il faut rester calme et continuer à profiter. »
       

 

 

 

 

 

Dakar2018

Paris, le 28 décembre 2017
Motos : c’est qui le patron ?

142 pilotes de motos sont attendus au départ de la 40e édition du Dakar le 6 janvier prochain à Lima. Tenant du titre, Sam Sunderland a gagné en 2017 après avoir terminé le rallye pour la première fois de sa carrière.
Si la marque autrichienne KTM garde la faveur des pronostics, le titre de la catégorie semble particulièrement ouvert, y compris aux rivaux de chez Honda et Yamaha, toujours en embuscade.
En retrait de la bataille pour la gagne, 28 pilotes se lancent un défi supplémentaire en s’engageant dans la catégorie « Original by Motul ». Ces aventuriers à part n’ont jamais été aussi nombreux depuis l’arrivée du Dakar en Amérique du Sud.

« Il y a certainement 10 mecs qui peuvent gagner au départ du Dakar ». Dans ce pronostic qui ne fâchera personne, Sam Sunderland n’oublie pas de se compter parmi les prétendants. En accord avec le numéro 1 qui sera collé sur sa moto et épinglé à son blouson, on serait même tenté de le placer au sommet de la liste. L’analyse du Britannique pointe en tout cas le changement d’ère depuis l’époque où les deux monstres de régularité qu’étaient Cyril Despres et Marc Coma se partageaient les titres. Le nouveau leader de l’équipe KTM sait qu’en rallye raid, les aléas sont nombreux à pouvoir contrarier les destins victorieux. Il en a encore fait les frais cette saison, laissant échapper le titre de champion du monde devant une moto figée par de fortes pluies au rallye du Maroc. Le couplet pourrait également être repris par Toby Price, l’autre ancien vainqueur présent sur le rallye, qui peut parler de la difficulté de défendre son titre. L’Australien avait quitté la course dans la quatrième étape avec un fémur fracturé en janvier dernier, et a passé l’essentiel de son année à soigner sa blessure. Malgré les incertitudes qui planent au-dessus de ce duo de tête, l’écurie KTM ne manque pas d’arguments pour aller chercher une 17e victoire consécutive. Dauphin de Sunderland l’année dernière, Matthias Walkner reste sur un succès au rallye du Maroc, où son coéquipier Antoine Méo (4e) a lui aussi montré qu’il faudra désormais compter avec lui.

S’ils ont été contraints de se contenter des accessits et de victoires d’étapes, les contradicteurs de KTM n’ont pas abdiqué et se montrent à nouveau en mesure de débattre au plus haut niveau. La menace est constante du côté de chez Honda, qui dispose peut-être en Joan Barreda du pilote le plus rapide du plateau à défaut d’être le plus régulier (19 victoires de spéciales au compteur !). Mais les atouts maîtres du team HRC se situent aussi chez Paulo Gonçalves (2e en 2015) à condition qu’il soit totalement remis de sa récente chute à l’entraînement, ou chez Kevin Benavides, contraint au forfait en 2017 mais qui talonnait Walkner il y a quelques semaines au Maroc (2e). Depuis son retour au premier plan, Yamaha a quant à elle connu le podium final grâce à David Frétigné (2009), Helder Rodrigues (2011, 2012) et Olivier Pain (2014), et peut maintenant compter sur un effectif rajeuni avec Adrien van Beveren (4e en 2017), associé à Franco Caimi, meilleur rookie de la dernière édition (8e) et à Xavier de Soultrait, vainqueur du Merzouga Rally et respectivement 4e et 5e sur les manches argentine et chilienne du championnat du monde. Dans ce domaine le plus régulier sur la saison a été comme en 2016 Paolo Quintanilla, qui enfourche à nouveau une Husqvarna. De notre côté, cela nous fait donc 11 hommes pour un titre, Mr Sam !

« Original by Motul » : le Dakar comme les pionniers
Leur destin tient dans une malle, où ils ont soigneusement sélectionné leurs outils essentiels, les vêtements dont ils ont besoin pour tout le rallye et un nombre limité de pièces de rechange. Ils ont choisi de vivre le Dakar « à la dure », sans bénéficier des services d’une structure d’assistance qui bichonne leur moto ou leur quad pendant qu’ils profitent de quelques heures de sommeil. Pour l’édition 2018, 28 pilotes sont engagés dans cette catégorie extrême qui porte le nom « Original by Motul » depuis l’arrivée de Motul en tant que partenaire principal. Cette course dans la course désigne un vainqueur dont le titre est particulièrement respecté. Au regard des états de service des pilotes inscrits, Olivier Pain fait partie des favoris, avec une expérience de 10 Dakar dont 5 terminés dans le Top 10. Mais l’ex-pilote officiel Yamaha se retrouvera confronté à de nouvelles difficultés et à des compétiteurs pour certains habitués à ces conditions à part. A suivre…

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TECHO ET LE DAKAR :
UNE ALLIANCE POUR COMBATTRE LA PAUVRETÉ EN AMÉRIQUE LATINE
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Depuis l’arrivée du rallye en Amérique du Sud en 2009, l’aide du Dakar, des pilotes et des sponsors a permis de financer 400 projets de développement local de TECHO, dans les secteurs du logement, de l’éducation, du travail et des infrastructures communautaires.

En 10 ans de présence dans la région, le Dakar a noué des liens étroits avec les habitants et fait preuve, également, d’un intérêt marqué pour des questions cruciales telles que la protection de l’environnement et les besoins urgents des citoyens. C’est pour cette raison que nous qualifions cette épreuve d’ « événement éco-responsable et solidaire ».

TECHO est une ONG qui lutte contre la pauvreté et pour une société plus solidaire et intégrée où chacun et chacune peut jouir de ses droits pleinement et des mêmes opportunités de développer ses capacités.

Cette coopération avec TECHO permet au Dakar de contribuer aux secteurs les plus défavorisés d’Amérique Latine en renvoyant l’ascenseur à un continent qui a tant donné à cette épreuve. Le soutien économique du rallye a permis de construire des centaines d’habitations et de mettre en place des programmes d’insertion par l’éducation et le travail.

La dixième édition du Dakar en Amérique Latine s’apprête à vivre une fête des sports mécaniques qui réunira le Pérou, la Bolivie et l’Argentine, mais qui grâce à cette collaboration avec TECHO espère unir tout une région pour remporter une course urgente en Amérique Latine : la course contre la pauvreté.

La réalité de la pauvreté en Amérique latine :

  • 104 millions de Latino-Américains vivent dans des quartiers défavorisés
  • 175 millions de Latino-Américains vivent sous le seuil de pauvreté

En 9 éditions, le Dakar a apporté 1.237.000 US dollars à TECHO (A.S.O. et concurrents)

 

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CARRERA CAMIONES: ¿OTRA PARA KAMAZ? 
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Puntos principales

  • El próximo 6 de enero, se esperan 44 camiones en la salida de Lima para disputar el título de la 40ª edición.
  • Los rusos de Kamaz, que dominan la categoría, esperan conquistar este año un 15º título. Esa será la misión de los tres equipos inscritos de Tartaristán, con tres jóvenes pilotos al volante: Eduard Nikolaev, Airat Mardeev y Dmitry Sotnikov.
  • Los camiones de Iveco preparan el motín, con el argentino Federico Villagra como jefe de filas. Sin embargo, otros rivales podrían usurpar el triunfo, como los checos Ales Loprais y Martin Kolomy…

La categoría camiones cuenta con un marcado acento ruso desde la entrada en el siglo XXI. Después de la primera victoria de Vladimir Chagin en 2000, al pie de las pirámides del Cairo, la secuencia de victorias de los Kamaz solo se ha visto interrumpida en tres ocasiones, en 2007, 2012 y 2016. Incluso después de la retirada del “Zar”, nada más batir el récord marcado por Karel Loprais con una séptima victoria, la siguiente generación de la escudería rusa retomó el relevo sin ningún problema. Su heredero directo y vigente campeón Eduard Nikolaev se impuso por primera vez con menos de 30 años en 2013 y su compañero Airat Mardeev hizo lo propio en 2015. En esta edición, los dos campeones del Dakar se verán acompañados por otro joven portento, Dmitry Sotnikov, que hacía gala de su rapidez al quedar segundo el año pasado. Los camiones que salen de los talleres de Tartaristán llevan tiempo demostrando que consiguen las mejores prestaciones… y que la maternidad de Naberezhnye Chelny, donde nacieron los tres pilotos inscritos este año, ¡bate récords en ases del volante! Sin embargo, no faltarán rivales para intentar impedir que cosechen un 15º título.

Los camiones Iveco del Team De Rooy han sido los únicos capaces de socavar la supremacía rusa en el continente sudamericano y, de nuevo, serán sus rivales más peligrosos. Después de una espectacular reconversión a la categoría camiones, Federico Villagra (3º en 2016, 4º en 2017) aspira ahora a una muy legítima victoria, sobre todo porque se alza al mismo tiempo como abanderado del equipo holandés y de la delegación argentina, lista para festejar en el podio que se instalará en casa, en Córdoba, el próximo 20 de enero. Sin embargo, los aficionados que siguen de cerca la categoría habrán constatado la evolución de la competencia que se va acercando progresivamente a los favoritos de Kamaz y de Iveco. Los checos Ales Loprais y Martin Kolomy, ambos al volante de camiones Tatra, aunque en equipos diferentes, son dos outsiders con posibilidades. Además, cabe destacar la progresión de Martin Van den Brink con Renault (4º en 2015, 2 victorias de etapa en 2017) o del bielorruso Aleksandr Vasilevski con Maz-SportAuto (6º en 2017). Estarán probablemente bien presentes en la pugna por un puesto en el podio… o puede que no se contenten solo con eso.

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credit: DPPI/ F.Le Floch

En la categoría de aficionados, Richard de Groot no hará tal vez temblar a los Kamaz, pero figurará sin duda alguna entre los favoritos del público: su gran camión rojo estará ocupado exclusivamente por bomberos, acogidos sistemáticamente con gran entusiasmo por sus homólogos latinos. Y entre los holandeses, la nacionalidad más importante en la categoría, se celebrará en esta ocasión el retorno de Marc Leeuw, que no había participado en la prueba desde 2012.

Aqui esta la lista de competidores:

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Key points

  • 44 trucks will vie for victory in the 40th edition of the rally, which starts in Lima on 6 January.
  • Russian-based Kamaz are looking to extend their domination with a 15th triumph. Eduard Nikolaev, Ayrat Mardeev and Dmitry Sotnikov, all of them young drivers from Tatarstan, will be leading their three crews.
  •  Iveco will be leading the resistance with Argentina’s Federico Villagra at the helm. Meanwhile, the Czech Republic’s Aleš Loprais and Martin Kolomý could also put the other teams back on the map…

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The turn of the 21st century ushered in an era of Russian domination in the truck category. Ever since Vladimir Chagin tasted his first victory at the feet of the pyramids in Cairo in 2000, Kamaz’s victorious streak has only been interrupted three times: 2007, 2012 and 2016. The Tsar called it a day after beating Karel Loprais’s record with a seventh triumph, but the handover went without a hitch for the Russian team. His direct heir, defending champion Eduard Nikolaev, claimed his maiden win in 2013 before even turning 30, just like teammate Ayrat Mardeev in 2015. This time around, the Dakar champions will be escorted by another rising star, Dmitry Sotnikov, who laid his talent bare for all to see with a second place overall last year. It has been clear for a long time that the trucks from Tatarstan are the cream of the crop… and that Naberezhnye Chelny, where all three Russian drivers in this year’s Dakar were born, keeps churning out truck-driving prodigies! However, many rivals will try to block their path to a 15th title.

Team De Rooy’s Iveco trucks remain the only ones to have broken the Russian streak in South America and will again be their toughest competitors. After a spectacular transition to the truck category, Federico Villagra (third in 2016 and fourth in 2017) is now a legitimate pretender to the crown, especially now that he will be leading the Dutch team and the Argentinian delegation, which is more than ready to fête him on the podium set up in his home town of Córdoba on 20 January. However, anyone keeping a close eye on the category has also seen the rest of the field inch closer to the Kamaz and Iveco trucks. The Czech Republic’s Aleš Loprais and Martin Kolomý, both driving Tatra trucks albeit in different teams, pose a credible outside threat. Meanwhile, neither Martin van den Brink in Renault (fourth in 2015 and two stage wins in 2017) nor Belarusian Aleksandr Vasilevski in MAZ-SPORTAuto (sixth in 2017) have gone unnoticed as they rise through the ranks. They will be in the mix for a podium spot… at the very least.

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Among the amateur crews, Richard de Groot’s troop is unlikely to pile the pressure on Kamaz, but it will clearly be a hit with the fans. His big red truck is wholly manned by firefighters who get the celebrity treatment from their South American peers at every stop. Marc Leeuw, racing in the rally for the first time since 2012, will bolster the Dutch contingent, again the largest in the category.

Find the list of competitors hereby:

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7 novembre 2017
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La Bolivie… toute la Bolivie !
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A retenir

  • Pour la cinquième fois consécutive, le Dakar est accueilli en Bolivie. Cette fois-ci, ce n’est pas une incursion dans le pays qui a été programmée, mais une traversée s’étalant sur cinq jours, après le départ du Pérou et avant la dernière séquence en Argentine.
  • Pendant que les pilotes et équipages du rallye observeront comme l’année dernière une journée de repos à La Paz, les aficionados pourront goûter à distance l’univers de la course avec la Feria Dakar qui sera organisée à Sucre, vendredi 12 janvier prochain. C’est d’ailleurs dans l’autre capitale de la Bolivie que s’est terminée hier la tournée sud-américaine de présentation de la 40eédition.

La visite du Dakar à Sucre donne l’occasion de se plonger dans l’histoire et la géographie de la Bolivie, dont elle est la deuxième capitale avec La Paz. Côté histoire, la ville porte le nom du maréchal Antonio Jose de Sucre, frères d’armes de Simon Bolivar, le Libertador d’une grande partie des pays d’Amérique du Sud au XIXe siècle. Côté géographie, l’Illustre et Héroïque Sucre, dans sa version complète, occupe une position centrale dans le pays : en marge du tracé qui a été retenu pour le Dakar 2018, mais bien représentative de l’engouement général que suscite le rallye depuis son premier passage en 2014. « C’est bien de la passion et de la joie qu’exprime le peuple bolivien aux pilotes du Dakar », confirmait à cet égard la Ministre de la culture Wilma Alanoca Mamani dans le cadre du cuartel San Francisco, où elle accompagnait Marc Coma pour présenter le programme bolivien du rallye.

Si le directeur sportif a pu rappeler que les conditions climatiques en Bolivie ajoutées à l’altitude peuvent parfois rendre les étapes extrêmes, l’avertissement n’effraie pas les pilotes du cru, qui seront particulièrement bien représentés dans la catégorie des quads. Leur porte-drapeau, Walter Nosiglia, a connu à deux reprises le bonheur de s’imposer sur des étapes, qui plus est à domicile. Pour sa cinquième participation il fera partie des prétendants au titre, mais se réjouit déjà pour l’heure de ce rendez-vous à Sucre : « C’est un beau signal que cette cérémonie de présentation et la Feria Dakar soient organisées à Sucre, puisque je suis né ici ! En tout cas je sais que le travail de toute l’année a été fait, et maintenant nous sommes prêts à nous engager dans cette nouvelle édition ». Précisément, ce ne sera pas n’importe quelle édition pour son compatriote Fabricio Fuentes, qui a déjà bouclé à deux reprises le Dakar mais s’investit cette fois avec un enthousiasme particulier : « Cette année je fête mes 40 ans, et je suis ravi de me confronter une nouvelle fois à ce défi pour célébrer mon anniversaire ». Rendez-vous est pris.

Ferias Dakar

Site d’exposition et d’animations, la Feria Dakar réunit tous les passionnés du rallye et fait voyager l’univers Dakar dans le pays, au-delà des villes étapes qui accueillent un bivouac. La Feria s’installera à Sucre, pendant que les pilotes du rallye observeront une journée de repos à La Paz.

  • 11-12 janvier : Feria Dakar Sucre

Bolivie – Episode 5

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Cap sur Córdoba
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Photo de famille – Conférence de presse en Argentine – Córdoba

A retenir

  • L’Argentine, qui accueille le Dakar pour la dixième fois consécutive, verra l’arrivée du rallye pour la septième fois au total. Mais Córdoba, la deuxième ville du pays, recevra cette fois-ci les pilotes en héros au terme de leur périple.
  • Etienne Lavigne a commencé par rendre hommage aux sous-mariniers disparus du San Juan, attaché à la base navale de Mar del Plata qui avait accueilli le départ du Dakar en 2012.
  • Les Argentins forment la deuxième population de concurrents sur le Dakar, avec 64 pilotes et copilotes, répartis sur 12 motos, 16 autos, 16 quads et 1 camion. 

Ils ne pensent qu’à Córdoba ! Pour les 337 véhicules attendus au départ de la 40e édition, l’attention est tout entière dirigée vers la ligne d’arrivée finale qui sera pour la première fois dessinée dans la capitale argentine des sports mécaniques. Et ceux qui sont venus en voisins assister à la conférence de présentation pour écouter Etienne Lavigne leur donner quelques détails supplémentaires ont bien la ferme intention de revenir en ville dans un peu plus d’un mois. Parmi eux, Kevin Benavides est susceptible de prétendre aux plus hauts honneurs, au vu de sa prestation en 2016 lors de sa première participation au Dakar (4e, une victoire d’étape). Le Salteño, qui évoluera à domicile en attaquant la partie argentine du parcours, fait son retour avec enthousiasme après avoir dû renoncer l’année dernière sur blessure : « C’était étrange de ne pas être au départ l’année dernière. Mais cette année, j’ai obtenu de bons résultats, j’ai fait le plein de confiance ». Donné parmi les favoris de la course, Kevin Benavides aura sur ses traces son jeune frère Luciano, mais aussi Franco Caimi, révélation argentine l’année dernière après sa 8e place.

Mais le pays qui accueille le Dakar depuis 2009 dispose parmi ses représentants de champions capables de s’imposer dans toutes les catégories. Fernando Villagra en camion et Orlando Terranova en auto tiendront le rôle de porte-drapeaux de la cavalerie argentine installée au deuxième rang dans le classement des nationalités sur le Dakar. Et la densité de prétendants légitimes est encore plus élevée chez les quaddeurs, où le toujours jeune Jeremias Gonzalez Ferioli, qui fêtera ses 22 ans dans quelques jours fera figure de candidat le plus sérieux au titre : « Je n’ai pas pu courir l’année dernière et ça a été une frustration. Alors je suis très motivé de revenir sur le Dakar, et je sais que ce sera une nouvelle belle opportunité. J’ai beaucoup travaillé, et j’ai tous les atouts de mon côté, surtout que l’arrivée sera jugée à Córdoba, où toute ma famille sera là pour m’attendre ».

Ferias Dakar

Site d’exposition et d’animations, la Feria Dakar réunit tous les passionnés du rallye et fait voyager l’univers Dakar dans le pays, au-delà des villes étapes qui accueillent un bivouac. Le principe est né en Argentine lors de l’édition 2017 : plus de 150 000 personnes se sont rendues sur les 13 Ferias organisées pendant la course.

  • 14 janvier : Feria Dakar Salta
  • 15 janvier : Feria Dakar Catamarca
  • 16 janvier : Feria Dakar La Rioja
  • 17 janvier : Feria Dakar San Juan
  • 18 janvier : Feria Dakar Córdoba
  • 19-20 janvier : Feria Dakar Villa Carlos Paz

Argentine – Dakar puissance 10

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29 novembre 2017
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André Villas-Boas :
la balle est dans son camp !
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André Villas-Boas – copyright: DPPI

Champion d’Europe en tant qu’entraîneur du FC Porto en 2011, puis champion de Russie avec ses joueurs du Zénith Saint-Petersbourg en 2015, André Villas-Boas se lance un nouveau défi. Le Portugais prendra place dans une Toyota Hilux au départ de Lima, avec son compatriote Ruben Faria comme copilote.

Il n’est pas l’homme d’une seule passion. Reconnu comme l’un des entraîneurs les plus performants de la planète foot, André Villas-Boas est aussi habité de longue date par le virus de la moto. Adolescent, le gamin de Porto fréquentait autant les stades que les chemins boueux, jusqu’à participer régulièrement au championnat portugais de tout-terrain. Une réussite précoce en tant qu’entraîneur a rapidement éloigné André du monde des sports mécaniques, pour le plus grand bonheur des supporteurs du FC Porto, qu’il a emmené à la victoire en Ligue Europa en 2011. Mais le désir de se lancer sur le Dakar, comme l’avait fait son oncle Pedro Villas-Boas en 1982, n’a jamais quitté le voyageur qui a posé ses valises à Londres (entr. du Chelsea FC) puis à Saint-Petersbourg (Zenith) et maintenant à Shanghai (SIPG). En étudiant l’idée de fêter ses 40 ans sur la 40e édition au guidon d’une moto, il a toutefois été ramené à la raison pour finalement se lancer dans un autre projet : « J’en ai parlé à ami Alex Doringer, le manager de KTM, qui m’a dit que j’aurais tout de même besoin d’une préparation complète d’une année pour y arriver et qu’il était préférable de se diriger vers la voiture. Alors j’ai pris contact avec le Team Overdrive et me voilà au départ ! »

Equipé d’un des véhicules les plus performants avec le pick-up Hilux qui a remporté la coupe du monde sous la direction de Nasser Al Attiyah, Villas-Boas s’est aussi associé les services d’un adjoint de tout premier choix, puisqu’il aura son ami Ruben Faria comme copilote. Le Portugais, deuxième du Dakar 2013 à moto, s’était retiré de la course pour encadrer l’équipe Husqvarna en 2017, sans totalement perdre ses habitudes de pilote, puisque c’est au volant d’un SxS (Side by Side) qu’il s’illustre depuis sur le championnat portugais de tout-terrain. Mais reprendre la compétition dans un tout nouveau rôle l’enthousiasme déjà : « quand André m’a appelé pour me proposer de partir avec lui, j’ai dû réfléchir… au moins cinq secondes. C’est un super challenge et je pense qu’on peut faire un bon Dakar, ce qui signifie rejoindre le bivouac tous les soirs, et en n’arrivant pas trop tard ! ». Tout est en place pour les grands débuts d’André Villas-Boas sur le Dakar. Rendez-vous à Lima… et surtout à Cordoba.

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André Villas-Boas et Ruben Faria – copyright: André Villas-Boas

 

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Boulogne-Billancourt, le 9 novembre 2017
 Fuchs revient, le constructeur Borgward s’engage ! 
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Le chouchou du public péruvien a maintenu le suspense. Après une 12e place en 2017, c’est au volant d’une BX7 engagée par le constructeur allemand Borgward qu’il signe son retour.  

Sur le Dakar 2017, Nicolas Fuchs a été l’une des révélations de la course dans la catégorie autos. Déjà largement reconnu dans le monde du rallye traditionnel à la faveur notamment de son titre en WRC2 en 2013, le nouveau venu sur le Dakar a fait sensation en se hissant à la 12 place du classement général. La promesse d’avenir ainsi formulée par le pilote péruvien était suivie de près par les aficionados qui accueilleront le Dakar pour le départ de Lima le 6 janvier prochain. C’est finalement avec le constructeur allemand Borgward que Nicolas Fuchs compte rivaliser dès cette année avec les Peugeot, Toyota et autres Mini dès les premières étapes où il évoluera à domicile. Pour l’écurie allemande, qui s’est principalement illustrée sur les circuits d’endurance dans les années 50 (24h du Mans, etc.), il s’agit d’un retour à la compétition au plus haut niveau. Elle table sur le BX7 qu’elle confie au duo Nicolas Fuchs-Fernando Mussano pour se faire une place de choix dans le monde du rallye raid.

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DAKAR CHALLENGE via augure.com 

Pièces jointes 18:25 (Il y a 3 heures)

À moi

 

19 septembre 2017
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Dakar Challenge Baja Inka:
succès à domicile… et en famille
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Les frères Uribe pendant la Baja Inka
Crédit photo: ITEA Photo/ A.Lino
A retenir :

  • Les frères Uribe, Juan Carlos et Javier, ont remporté le Dakar Challenge organisé sur la Baja Inka Mitsubishi Motors 1000, en s’imposant dans la catégorie SxS. Les deux Péruviens ont gagné leur inscription pour participer à leur premier Dakar, dès le 6 janvier prochain au départ de Lima.
  • A moto, l’épreuve a été remportée par Paulo Gonçalves, au sommet d’un podium de prétendants au titre sur le prochain Dakar, avec Adrien van Beveren et Kevin Benavides.

Ils seront donc au rendez-vous du Dakar 2018, et particulièrement observés sur les étapes qui traverseront le désert d’Ica. Juan Carlos Uribe et son frère Javier, associés dans l’habitacle de leur SxS, ont su exploiter leur connaissance du terrain autant que leur complicité et leur pilotage aiguisé pour dominer leur sujet sur les 4 étapes (et plus de 1000 kilomètres au total) de la Baja Inka 2017. L’objectif était clair pour le duo d’Ica, qui remporte son inscription sur le Dakar en s’adjugeant la deuxième et dernière manche du « championnat Baja Inka », après avoir pris l’avantage au mois de mai dernier. Dans son registre, Juan Carlos Uribe se montre particulièrement intouchable, puisqu’il reste sur une série d’invincibilité depuis 2016. Après avoir écarté toute concurrence au niveau national, les deux frangins ont par exemple surpassé les autos de Jimmy Huidobro (T1.2) et Miguel Alvarez (T1.2) qui étaient encore en mesure de leur contester la victoire. Ils devront maintenant se mesurer aux meilleurs équipages de la discipline sur le Dakar.

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Le podium. 
Crédit photo: ITEA Photo/ A.Lino

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                    #Dakar2017  
 

Issy-les-Moulineaux, le 2 novembre 2016

 

 

Dakar : une certaine idée du voyage

 

Dakar 2016 –  entre Salta (Salta) et Belén (Catamarca) en Argentine

Copyright ASO/ @World/ A Lavadinho

 

A retenir

–       Le Dakar découvrira un 29ème pays cette année avec l’accueil du Paraguay pour le départ de la course.

–       Les images du rallye sont diffusées dans 190 pays, donnant un coup de projecteur puissant et original sur les territoires, les sites et les villes visités.

–       Le lien tissé avec le public s’accompagne maintenant de rendez-vous pris avec les fans en amont du rallye : Expo Dakar à Asunción, Feria Dakar en Argentine, etc.

 

« L’aventure pour ceux qui partent, le rêve pour ceux qui restent », disait Thierry Sabine pour définir la vision de la découverte qu’il défendait à travers le Dakar. Et au-delà de l’exploit sportif, c’est bien une certaine idée du voyage qu’a porté la course depuis près de 40 ans, sur trois continents et précisément dans 29 pays au total en se projetant vers la prochaine édition accueillie pour la première fois par le Paraguay. Grâce à une puissance médiatique de tout premier plan, avec une diffusion télé dans 190 pays, les images des sites visités par le rallye font le tour de la planète, en ajoutant l’histoire d’une aventure humaine à la beauté brute des lieux. Dans un premier temps, ce sont le désert du Ténéré, la cité historique de Chinguetti en Mauritanie, le Lac Rose au Sénégal, les Pyramides de Gizeh ou les temples de Louxor en Egypte, qui ont servi de cadre aux prouesses des pilotes. Après avoir traversé l’Atlantique, ils se sont ensuite exprimés au cœur des dunes de Fiambala, des canyons de la province de Salta en Argentine, dans le désert d’Atacama au Chili, du côté des mystérieuses lineas de Nazca au Pérou ou encore sur l’immense Salar d’Uyuni en Bolivie.

 

Pour le Dakar, la découverte de l’Amérique a aussi été l’occasion d’une rencontre avec un public massivement séduit et engagé. L’accueil réservé dès la première année par les Porteños, avec plusieurs centaines de milliers de spectateurs massés sur l’avenue du 9 juillet à Buenos Aires pour la présentation des coureurs, a donné le départ d’une relation qui s’est ensuite épanouie, à Valparaiso au Chili, à Lima au  Pérou comme à Uyuni en Bolivie.

 

Cette année, plusieurs nouveautés ont été pensées pour donner corps à ce lien avec la communauté des passionnés du Dakar, qui pourront par exemple se rendre dès le 5 décembre à l’Expo Dakar installée au cœur d’Asunción, en attendant l’arrivée des aventuriers à la fin du mois. De même, la Feria Dakar permettra, dans toutes les villes argentines concernées, de réunir les aficionados à quelques jours du passage du rallye pour des animations dédiées : simulateurs de pilotage, jeux et concours, présentation de véhicules et concerts…

 

 

Expo Dakar, Asunción

Du 5 décembre au 15  janvier, centre culturel Manzana de la Rivera

 

Ferias Dakar dans les 14 provinces traversées, Argentine

Animations à Formosa (29/12), Resistencia (30/12), Termas de Rio Hondo (1/01), Tucumán (2/01), Jujuy (3 et 4/01), Salta (6 et 7/01), Catamarca (8/01), Chilecito (09/01), San Juan (10/01), San Luis (11/01), Rio Cuarto (12/01), Rosario (13/01), Buenos Aires (14/01)

 

Parcours
   
DAKAR 2016

 

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Identifiant : Dakar 2016 – Mot de passe : press

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                    #Dakar2017  
 

Issy-les-Moulineaux, le 11 mai 2016

 

Quand le Dakar parle le De Rooy…

 

Le Dakar Tour a visité deux pays hier, avec un rassemblement des concurrents hollandais, encore admiratifs du succès de Gerard De Rooy, et un autre en Catalogne… où le clan Iveco était également représenté !

 

Le Dakar a  fait le grand écart dans la journée d’hier, avec deux présentations organisées d’une part devant les pilotes néerlandais, et d’autre part en Espagne. À Loon Op Zand, l’ambiance était encore très largement à la célébration du deuxième titre remporté parGerard De Rooy au volant de son camion en janvier dernier, qui s’ajoute pour la patrie orange à ceux remportés en 1987 par son père Jan et en 2007 par son… cousin Hans Stacey. Au passage, le fiston s’est hissé un peu plus haut dans les statistiques en dépassant par exemple Jacky Ickx et Carlos Sainz au nombre de victoires d’étapes, avec 30 succès ! Fort de ces titres de gloire, De Rooy a pu annoncer qu’il reconduirait son effectif pour 2017, avec Federico Villagra qui espère à nouveau monter sur le podium (3ème en 2016) et Ales Loprais, désireux de se racheter après un abandon pour sa première expérience dans un Iveco. Les ondes positives émises par le clan De Rooyétaient perceptibles jusqu’à Barcelone, où se trouvait son copilote Moises Torrallardona, le seul vainqueur du Dakar 2016 présent parmi une assemblée qui ne manquait pourtant pas de prétendants ou d’anciens vainqueurs. Nani Roma en auto ou Joan Barreda sur deux roues ont ainsi pu détailler leurs ambitions qui restent intactes. Le Catalan se projette vers son 20ème Dakar avec le même appétit que le Valencian, toujours en quête d’un premier titre. C’est peut-être également ce que vise Laia Sanz, qui ne se satisfait plus depuis longtemps de la catégorie féminine : « ce que je veux, c’est aller chercher une très belle place au classement général », répète la pilote KTM, qui sera maintenant coachée par un de ses « voisins ». Après 11 participations au Dakar comme pilote et une 2ème place obtenue en 2014, Jordi Viladoms a lâché le guidon pour intégrer la direction sportive de l’équipe.

 

Les étapes du Dakar 2017

02/01 : Asunción (PAR) – Resistencia (ARG)

03/01 : Resistencia – San Miguel de Tucuman (ARG)

04/01 : San Miguel de Tucuman – San Salvador de Jujuy (ARG)

05/01 : San Salvador de Jujuy – Tupiza (BOL)

06/01 : Tupiza – Oruro (BOL)

07/01 : Oruro – La Paz (BOL)

08/01 : Journée de repos à La Paz (BOL)

09/01 : La Paz – Uyuni (BOL)

10/01 : Uyuni – Salta (ARG)

11/01 : Salta – Chilecito (ARG)

12/01 : Chilecito – San Juan (ARG)

13/01 : San Juan – Rio Cuarto (ARG)

14/01 : Rio Cuarto – Buenos Aires (ARG)

               
                    #Dakar2017  
 

Issy-les-Moulineaux, le 5 mai 2016

 

Le Dakar Tour à Milan

 

La tournée européenne s’est poursuivie hier avec une étape à Milan, où les organisateurs ont pu constater de l’engouement suscité par la jeune génération des pilotes motos qui émerge en Italie.

 

C’est connu, les Italiens savent ménager l’effet de surprise. La démonstration en a été faite une nouvelle fois à Milan, où le nombre d’invités qui se sont présentés au théâtre Deus Cafe ont contraint les organisateurs à tenir deux conférences de presse au lieu d’une ! Le défi n’a évidemment pas impressionné le directeur sportif Marc Coma, qui a lui aussi répliqué par la surprise en présentant dans la langue de Dino Buzzati les grandes lignes du Dakar 2017 devant les concurrents et journalistes italiens. Le pays où ont atterri 10 trophées au total dans l’histoire de l’épreuve (4 en camions pour Vismara, Villa et Perlini ; 6 à moto pour Orioli et Meoni) connaît un sursaut avec l’arrivée de nouvelles générations portées par les motards Alessandro Botturi (8ème en 2012), puis Jacopo Cerutti (12ème pour sa première participation). L’assistance a toutefois écouté l’un des grands témoins de l’histoire italienne du Dakar, Franco Picco, 3ème en 1985 et surtout candidat au départ pour la 25ème fois en janvier prochain ! Manifestement, Picco a mené avec persuasion son travail de transmetteur de passion. C’est en tout cas ce que l’assemblée a retenu du récit d’expérience de Toia Docleziano, qui a connu sur le Dakar 2016 l’éventail complet des pépins qui s’abattent sur les pilotes engagés en malles-motos. Malgré un genou totalement explosé, le motard a rejoint Rosario en 48ème position… et prépare déjà son retour ! Avant le mois de janvier, une bonne partie des motards se retrouvera sur l’Afriquia Merzouga Rally, du 21 au 27 mai prochains.

 

Les étapes du Dakar 2017

02/01 : Asunción (PAR) – Resistencia (ARG)

03/01 : Resistencia – San Miguel de Tucuman (ARG)

04/01 : San Miguel de Tucuman – San Salvador de Jujuy (ARG)

05/01 : San Salvador de Jujuy – Tupiza (BOL)

06/01 : Tupiza – Oruro (BOL)

07/01 : Oruro – La Paz (BOL)

08/01 : Journée de repos à La Paz (BOL)

09/01 : La Paz – Uyuni (BOL)

10/01 : Uyuni – Salta (ARG)

11/01 : Salta – Chilecito (ARG)

12/01 : Chilecito – San Juan (ARG)

13/01 : San Juan – Rio Cuarto (ARG)

14/01 : Rio Cuarto – Buenos Aires (ARG)

 

 

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Copyright A.S.O. / Crédit photo Paolo Rugiero

Dakar Tour – Italie
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Issy les Moulineaux, le 4 mai 2016

 
  Afriquia Merzouga Rally :

un nouveau pas en avant

 
L’arrivée d’un partenaire titre accompagne l’évolution de l’Afriquia Merzouga Rally. Le coup d’envoi de la prochaine édition, la première sous le label Dakar Series, sera donné le 21 mai.

 

Une bonne nouvelle ne vient jamais seule ! Depuis le mois de janvier dernier, le Merzouga Rally a connu un tournant décisif en intégrant les Dakar Series. Le changement de date, l’aménagement d’un format encore plus tourné vers les jeunes pilotes et l’apport de Marc Coma en tant que directeur sportif ont attiré vers le Maroc une grande partie des acteurs majeurs du Dakar : autour des révélations Kevin Benavides, Adrien van Beveren ou encore Ricky Brabec, ce sont au total six pilotes du Top 10 de janvier dernier à Rosario qui ont déjà réservé leur dossard. Ce nouveau statut permet également à l’épreuve d’associer son image à Afriquia, le leader marocain de la distribution d’hydrocarbures et de lubrifiants, qui devient le partenaire titre du rallye. L’Afriquia Merzouga Rallys’appuie ainsi sur une marque à la fois évocatrice pour les fidèles du Dakar et profondément ancrée dans le quotidien marocain, le réseau d’Afriquia étant notamment composé de plus de 500 stations-service réparties dans le royaume.

 

Les partenaires de l’Afriquia Merzouga Rally 

 

·         Partenaire titre : Afriquia SMDC

·         Partenaire officiel : Maroc Telecom

·         Fournisseurs officiels : Michelin, RedBull, SIGE CONT

 

 

 

 

Inscriptions, tarifs et calendrier sur www.merzougarally.com
               
                    #Dakar2017  
 

Issy-les-Moulineaux, el 3 de mayo 2016

 
Los checos a la cabeza
   
El Dakar Tour hace una parada hoy en Praga, donde los organizadores han podido constatar el gran dinamismo checo en el rally raid, con Loprais y Machacek como grandes representantes, sin olvidar al recién llegado Martin Prokop…  

 

En la historia del Dakar, se podría considerar a algunos países como auténticos pilares… uno de ellos es la República Checa, con 11 títulos sumados por dos pilotos: 6 en camiones para el pionero Karel Loprais entre 1988 y 2001 y 5 en quad para Josef Machacek entre 2000 y 2009. Los pilotos de referencia han sabido claramente transmitir su pasión de forma eficaz. Y es que el número de competidores checos inscritos en la carrera prácticamente se han duplicado entre la edición de 2015 y la de 2016 (17 > 31). Todos han acudido a la cita para escuchar a Marc Coma, que ha aportado las primeras informaciones sobre el recorrido durante una presentación organizada esta mañana en Praga. En la última edición participaba Martin Prokop, uno novato que llegaba al Dakar con entusiasmo y eficacia (14º), después de labrarse un nombre en el WRC: “Venía para cumplir un sueño, pero también para iniciar un proyecto a largo plazo”, comenta. “Además, para la próxima edición vendré con mi propio equipo y contaremos con dos coches”. Cada vez son más los proyectos provenientes de la República Checa. A Ales Loprais, Martin Kolomy y Martin Macik, en la categoría camiones, se suma un nuevo pretendiente a los puestos de honor, el dos veces campeón de Europa en circuito David Vrsecky. Regresa a la prueba tras una primera experiencia como copiloto en 2011, en el seno del equipo Tatra BuggyraRacing. Por su parte, Josef Machacek, volverá a la categoría quad, después de dos intentos fallidos en coches (abandonos en 2014 y 2016). Y con el fin de contar con todas las bazas necesarias para plantarle cara a los Patronelli en enero, el antiguo amo de la disciplina agudizará sus reflejos en el Merzouga Rally a finales de mes.

 

Las etapas del Dakar 2017

02/01: Asunción (PAR)-Resistencia (ARG)

03/01: Resistencia-San Miguel de Tucumán (ARG)

04/01: San Miguel de Tucumán-San Salvador de Jujuy (ARG)

05/01: San Salvador de Jujuy-Tupiza (BOL)

06/01: Tupiza-Oruro (BOL)

07/01: Oruro-La Paz (BOL)

08/01: Jornada de descanso en La Paz (BOL)

09/01: La Paz-Uyuni (BOL)

10/01: Uyuni-Salta (ARG)

11/01: Salta-Chilecito (ARG)

12/01: Chilecito-San Juan (ARG)

13/01: San Juan-Río Cuarto (ARG)

14/01: Río Cuarto-Buenos Aires (ARG)

               
                    #Dakar2017  
 

Issy-les-Moulineaux, le 3 mai 2016

 

Les Tchèques en pointe

 

Le Dakar Tour s’est arrêté aujourd’hui à Prague, où les organisateurs ont pu apprécier la vitalité de la scène tchèque du rallye-raid, représentée par lesLoprais et Machacek, mais aussi par le nouveau venu Martin Prokop…

 

Dans l’histoire du Dakar, certains pays peuvent être considérés comme des piliers… et c’est le cas de la République Tchèque, dont deux pilotes ont remporté à eux seuls 11 titres: 6 en camion pour le pionnier Karel Loprais entre 1988 et 2001 ; 5 en quad pour Josef Machacek entre 2000 et 2009. Les pilotes de références ont manifestement transmis leur passion avec efficacité puisque le nombre de concurrents tchèques engagés en course a quasiment doublé entre les éditions 2015 et 2016 (17 > 31). Ils étaient d’ailleurs tous au rendez-vous pour écouter Marc Coma donner ses premières indications sur le parcours lors d’une présentation organisée ce matin à Prague. Parmi les nouveaux venus de janvier dernier, le plus en vue était Martin Prokop, qui a commencé par se faire un nom en WRC avant de plonger dans le bain du Dakar avec autant d’enthousiasme que de sérieux (14ème) : « Je venais pour réaliser un rêve, mais aussi pour démarrer un projet à long terme, développe-t-il. D’ailleurs sur la prochaine édition, je vais venir avec mon propre team et nous alignerons deux voitures ». Les projets se répondent en République Tchèque puisqu’en plus d’Ales Loprais, de MartinKolomy ou de Martin Macik dans la catégorie camions, un nouveau prétendant aux places d’honneur, le double champion d’Europe sur circuits David Vrsecky, fera son retour après une première expérience de copilote en 2011, au sein du team TatraBuggyra Racing. C’est certainement aussi pour viser les plus hauts postes que JosefMachacek, après deux tentatives en voiture (abandons en 2014 et 2016), remontera en janvier prochain sur un quad. Soucieux de se donner les moyens de concurrencer les frères Patronelli en janvier, l’ancien maître de la discipline commencera par peaufiner ses automatismes sur le Merzouga Rally à la fin du mois.

 

Les étapes du Dakar 2017

02/01 : Asunción (PAR) – Resistencia (ARG)

03/01 : Resistencia – San Miguel de Tucuman (ARG)

04/01 : San Miguel de Tucuman – San Salvador de Jujuy (ARG)

05/01 : San Salvador de Jujuy – Tupiza (BOL)

06/01 : Tupiza – Oruro (BOL)

07/01 : Oruro – La Paz (BOL)

08/01 : Journée de repos à La Paz (BOL)

09/01 : La Paz – Uyuni (BOL)

10/01 : Uyuni – Salta (ARG)

11/01 : Salta – Chilecito (ARG)

12/01 : Chilecito – San Juan (ARG)

13/01 : San Juan – Rio Cuarto (ARG)

14/01 : Rio Cuarto – Buenos Aires (ARG)

 

 

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Dakar Tour – République Tchèque
Dakar 2017:

12 étapes au programme

 

Plus de huit mois avant le rendez-vous fixé aux pilotes et équipages, les villes étapes du Dakar 2017 ont été dévoilées lors de deux conférences organisées àAsuncion au Paraguay, puis à La Paz en Bolivie. Au total, il faudra couvrir 12 étapes pour venir à bout de la 39ème édition, qui s’achèvera le 14 janvier en Argentine, à Buenos Aires.

 

« Peut-être que grâce au Dakar, le monde entier va arrêter de confondre le Paraguay et l’Uruguay », plaisante à moitié Mme Marcela Bacigalupo, Ministre du tourisme du Paraguay, dans les coulisses de la présentation organisée à Asuncion. Certes, son voisin à la tribune, Victor Pecci, a déjà fait briller les couleurs de son pays, mais l’ancien finaliste de Roland-Garros devenu Ministre des sports se réjouit surtout du fait que « le Dakar sera sans le moindre doute le plus gros événement international que le pays ait jamais reçu dans son histoire ». Côté pilotes, le plus capé des représentants paraguayens, Nelson Sanabria, 4ème du Dakar en 2015 (cat. quads), se projette déjà vers le moment de fierté qu’il attend en janvier prochain : « c’est un rêve qui va finalement se réaliser, ce sera vraiment grandiose de pouvoir prendre le départ entouré de nos proches ».

 

La traversée du Paraguay sera certainement un moment fort en émotions pour Sanabriaet ses compatriotes en piste, mais c’est ensuite en pénétrant en Bolivie que la partie sportive va se pimenter. En présence du Président Evo Morales, Etienne Lavigne a rappelé que « la gestion de l’altitude fait désormais partie des paramètres à maîtriser pour les pilotes et mécaniciens du Dakar, qui ont bien saisi toutes les conséquences lors de leurs expéditions à Uyuni les années précédentes ». Mais cette fois-ci, la virée bolivienne emmènera le Dakar jusqu’à La Paz pour une journée de repos où les concurrents reprendront leur souffle d’une façon inhabituelle… à 3 600 m ! L’altitude ne fera pas peur à Chavo Salvatierra, le porte-drapeau en catégorie moto et à son collèguequadeur Walter Nosiglia, qui se réjouissent déjà à l’avance de ce séjour longue durée en Bolivie. Evo Morales, qui baigne maintenant avec aisance dans l’univers du Dakar depuis la première visite en 2013, s’est quant à lui projeté en janvier prochain en s’associant à la promesse formulée par Thierry Sabine : « Ce sera un défi pour ceux qui partent, du rêve pour ceux qui restent ».

 

Les étapes du Dakar 2017

02/01 : Asunción (PAR) – Resistencia (ARG)

03/01 : Resistencia – San Miguel de Tucuman (ARG)

04/01 : San Miguel de Tucuman – San Salvador de Jujuy (ARG)

05/01 : San Salvador de Jujuy – Tupiza (BOL)

06/01 : Tupiza – Oruro (BOL)

07/01 : Oruro – La Paz (BOL)

08/01 : Journée de repos à La Paz (BOL)

09/01 : La Paz – Uyuni (BOL)

10/01 : Uyuni – Salta (ARG)

11/01 : Salta – Chilecito (ARG)

12/01 : Chilecito – San Juan (ARG)

13/01 : San Juan – Rio Cuarto (ARG)

14/01 : Rio Cuarto – Buenos Aires (ARG)

 

 

MOTORSPORT - DAKAR PERU CHILE ARGENTINA 2013 - STAGE 8 / ETAPE 8 - SALTA (ARG) TO SAN MIGUEL DE TUCUMAN (ARG) - 12/01/2013 - PHOTO : DPPI - .DAKAR RACE DIRECTOR ETIENNE LAVIGNE - AMBIANCE - PORTRAIT

MOTORSPORT – DAKAR PERU CHILE ARGENTINA 2013 – STAGE 8 / ETAPE 8 – SALTA (ARG) TO SAN MIGUEL DE TUCUMAN (ARG) – 12/01/2013 – PHOTO : DPPI – .DAKAR RACE DIRECTOR ETIENNE LAVIGNE – AMBIANCE – PORTRAIT

MOTORSPORT - DAKAR PERU CHILE ARGENTINA 2013 - STAGE 2 / ETAPE 2 - PISCO (PER) TO PISCO (PER) - 06/01/2013 - PHOTO : FREDERIC LE FLOC?H / DPPI - .LAVIGNE ETIENNE / DAKAR RACE DIRECTOR - AMBIANCE - PORTRAIT

MOTORSPORT – DAKAR PERU CHILE ARGENTINA 2013 – STAGE 2 / ETAPE 2 – PISCO (PER) TO PISCO (PER) – 06/01/2013 – PHOTO : FREDERIC LE FLOC?H / DPPI – .LAVIGNE ETIENNE / DAKAR RACE DIRECTOR – AMBIANCE – PORTRAIT

                 
                    #Dakar2017  
Paris, le 26 avril 2016
 
DAKAR 2017 : UN DAKAR « CAPITALES »
     
  La 39ème édition du Dakar, qui se tiendra du 2 au 14 janvier prochains, emmènera les pilotes et équipages dans trois pays. Après le Paraguay qui fait son apparition sur les cartes du Dakar, un long séjour a été prévu en Bolivie, puis sur les terrains variés de l’Argentine, fidèle parmi les fidèles… 
Les voyageurs inconditionnels savourent le plaisir de voir leurs pages de passeport se remplir de sceaux douaniers encore inconnus. C’est aussi le cas pour le Dakar, qui sera reçu à l’occasion de l’édition 2017 dans le 29ème pays de son histoire. C’est du Paraguay que sera donné le départ pour les centaines de véhicules attendus, et précisément dans sa capitale Asunción. Le pays, qui a déjà accueilli une partie des spécialistes de la discipline à l’occasion du Desafio Guarani, connaîtra cette fois-ci le frisson du Grand Départ et la fierté de formuler ses encouragements aux concurrents pour ce périple de 9000 kilomètres, proposant 50 % de routes et de pistes inédites.

 

Après un rapide crochet par l’Argentine, le rallye mettra le cap sur la Bolivie, pour la quatrième année consécutive, avec une exploration bien plus poussée de ses différentes régions. Avec 5 étapes au programme, les pilotes et équipages se départageront par exemple sur les berges du lac Titicaca, et souffleront (à près de 4000 mètres tout de même !) dans la capitale la plus haut perchée du monde, La Paz.

 

La deuxième semaine prendra l’accent argentin qui se révèle souvent être celui des retournements de situation et des contrastes de terrains. Pour la neuvième fois, l’Argentine reçoit le Dakar. La fidélité témoignée par les supporters du pays servira à nouveau aux pilotes et équipages pour atteindre le but ultime de leur aventure. Buenos Aires, troisième capitale figurant sur le parcours 2017, organisera pour la cinquième fois l’arrivée du rallye.

Carte
 
 
 
Teaser
 
Dakar Tour en Europe
 

 

 

 
Dakar 2017 : Le calendrier
 
 
DAKAR 2016
 
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Plus d’informations sur www.dakar.com

 

 

Rosario, le 16 janvier 2016

Etape 13 – Villa Carlos Paz / Rosario

 

 

DAKAR 2016

Peterhansel puissance 6, Price première !

 

La 38e édition du Dakar s’est achevée aujourd’hui à Rosario. Stéphane Peterhansel (Peugeot) signe un sixième succès dans la catégorie auto, alors que Toby Price, chez les motos, inscrit pour la première fois son nom au palmarès de l’épreuve. Marcos Patronelli s’impose de nouveau chez les quads, alors que Gerard De Rooy remporte un deuxième succès, dans la catégorie camions. L’étape du jour a été marquée par la quatrième victoire de Sébastien Loeb et celle de Pablo Quintanilla chez les motos.

 
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MOTOS / QUADS
 

Toby PRICE (AUT) – KTM

Toby Price est du genre à apprendre vite, très vite même. Troisième l’an passé pour sa première participation, l’Australien chef de file de l’armada KTM a décroché une victoire limpide et pleine d’intelligence. Bon navigateur, ne cédant pas vraiment à la pression, notamment des Honda, Price a tracé sa route sans, trop, se retourner. Si KTM cherchait un patron pour succéder à Marc Coma, que la marque autrichienne se rassure, elle l’a déjà sous la main !

Pour leur retour dans la catégorie des quads, les frères Patronelli n’ont pas raté leur come back. Marcos, vainqueur pour la troisième fois et Alejandro son dauphin ont fait main mise sur l’épreuve peu avant la mi-course. Ils s’imposent devant le surprenant Brian Baragwanath qui monte sur le podium pour sa deuxième participation. A coup sûr un client à surveiller pour le millésime 2017.

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CLASSEMENT PROVISOIRE MOTO
Etape du jour

 

1.            QUINTANILLA Pablo (CHL)

2.            BENAVIDES Kevin (ARG)

3.            RODRIGUES Helder (PRT)

 

 

Classement général

 

1.             PRICE Toby (AUS)

2.             SVITKO Stefan (SVK)

3.             QUINTANILLA Pablo (CHL)

 

 

CLASSEMENT PROVISOIRE QUAD
Etape du jour

 

1.            BARAGWANATH Brian (ZAF)

2.            GIORDANA Giuliano Horacio (ARG)

3.            KARYAKIN Sergei (RUS)

 

Classement général

 

1.            PATRONELI Marcos (ARG)

2.            PATRONELLI Alejandro (ARG)

3.            KARYAKIN Sergei (RUS)

 

 
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AUTOS

Villa Carlos Paz, le 15 janvier 2016

Etape 12 – San Juan / Villa Carlos Paz

 

 

DAKAR 2016

Première pour Hirvonen (Mini) et Rodrigues (Yamaha).Peterhansel et Price (KTM) se rapprochent de la consécration.

 

A l’aube d’un sixième succès dans la catégorie voiture, Stéphane Peterhansel n’a pas pris le moindre risque pour rejoindre Villa Carlos Paz. La course pour la victoire d’étape a été en revanche somptueuse entre les deux Toyota de Leeroy Poulter et Giniel De Villiers et les deux Mini de Nasser Al Attiyah et Mikko Hirvonen. Ce dernier s’offre un premier succès sur le Dakar au bout d’un suspens incroyable. Le scénario fut le même chez les motos avec un leader, TobyPrice, en mode contrôle et un Helder Rodrigues déchainé. L’officiel Yamaha signe son premier succès sur ce millésime 2016 et s’empare de la quatrième place du général. Quant à AntoineMeo, troisième ce matin, il fut le grand perdant du jour. Victime d’une chute, à 20 kilomètres de l’arrivée, il perd trois places au général.

 
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MOTOS / QUADS
 

Helder RODRIGUES (PRT) – Yamaha

Du coté des motos, pas de changement en tête de la course. Toby Price (KTM) a passé une journée sans problème en direction de Villa Carlos Paz. En tête de course, la victoire est revenue à Helder Rodrigues (Yamaha) qui ouvre enfin son compteur et se hisse au quatrième rang du général.

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CLASSEMENT PROVISOIRE MOTO
Etape du jour

 

1.            RODRIGUES Helder (PRT)

2.            PRICE Toby (AUS)

3.            BENAVIDES Kevin (ARG)

 

Classement général

 

1.             PRICE Toby (AUS)

2.             SVITKO Stefan (SVK)

3.             QUINTANILLA Pablo (CHL)

 

 

CLASSEMENT PROVISOIRE QUAD
Etape du jour

 

1.            PATRONELI Marcos (ARG)

2.            NOSIGLIA Walter (BOL)

3.            KARYAKIN Sergei (RUS)

 

Classement général

 

1.            PATRONELI Marcos (ARG)

2.            PATRONELLI Alejandro (ARG)

3.            KARYAKIN Sergei (RUS)

 

 
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AUTOS

DAKAR 2016

Victoires pour Al Attiyah et Meo, les leaders contrôlent

 

Nasser Al Attiyah s’offre un deuxième succès sur cette 38e édition du Dakar. Le pilote Mini s’impose en ayant fait le forcing en deuxième partie d’étape. Il devance Sébastien Loeb(Peugeot), victime d’un cardan cassé à deux kilomètres de l’arrivée et son coéquipier MikkoHirvonen troisième. Stéphane Peterhansel (Peugeot), le leader du provisoire, finalement quatrième, lâche un peu plus de 8 minutes sur le vainqueur du jour. Chez les motos Toby Price, à l’image de Peterhansel, a contrôlé ses adversaires, alors qu’Antoine Meo réussi un superbe coup. Il s’adjuge l’étape et s’empare de la troisième place du général.

 
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MOTOS / QUADS
 

Antoine MEO (FRA) – KTM

Le duel qui focalisa l’attention aujourd’hui fut celui opposant Antoine Meo, quatrième au général ce matin, à Pablo Quintanilla troisième. Séparés de 1’15’’ au départ les deux hommes se sont renduscoups pour coups. Un moment en difficulté et alors que l’on pensait que Meo allait devoir capituler, le Français haussait le rythme, au moment où le Chilien rencontrait des problèmes de frein.

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CLASSEMENT PROVISOIRE MOTO
Etape du jour

 

1.            MEO Antoine (FRA)

2.            PRICE Toby (AUS)

3.                  QUINTANILLA Pablo (CHL)

Classement général

 

1.             PRICE Toby (AUS)

2.             SVITKO Stefan (SVK)

3.             MEO Antoine (FRA)

 

 

 

CLASSEMENT PROVISOIRE QUAD
Etape du jour

 

1.            PATRONELLI Alejandro (ARG)

2.            BARAGWANATH Brian (ZAF)

3.            PATRONELI Marcos (ARG)

 

Classement général

 

1.            PATRONELI Marcos (ARG)

2.            PATRONELLI Alejandro (ARG)

3.            BARAGWANATH Brian (ZAF)

 

 
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AUTOS
 

Nasser AL ATTIYAH (QAT) – X Raid

La Rioja, le 13 janvier 2016

Etape 10 – Belen / La Rioja

 

DAKAR 2016

Peterhansel en démonstration, Price en contrôle

 

Au terme d’une journée endiablée, Stéphane Peterhansel (Peugeot) a assommé de toute sa maitrise la course auto. Survolant les difficultés, il a de plus profité des problèmes de ses adversaires directs pour s’installer très confortablement aux commandes de ce 38e Dakar. A La Rioja ce soir on voit mal ce qui pourrait l’empêcher de remporter une douzième victoire à Rosario. Derrière l’ouragan Peter, seul son coéquipier Cyril Despres a réussi à suivre la cadence. Al Attiyah (Mini), Hirvonen (Mini), Sainz (Peugeot) tout comme Loeb, finalement 5e, ont été victimes de problèmes mécaniques et ou d’ensablements. Dans la catégorie motos, si StefanSvitko (KTM) signe sa première victoire sur le Dakar, le leader Toby Price (KTM) conserve une avance de plus de 28 minutes au général sur le Slovaque.

 
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MOTOS / QUADS
 

Stefan SVITKO (SVK) – KTM

En catégorie motos, le Slovaque Stefan Svitko s’est offert sa première victoire sur le Dakar. Cette 10eétape n’a pas fait de dégâts parmi les hommes de tête. Toby Price (KTM) leader du général, et 3eaujourd’hui, ne concède que 5’47” au vainqueur du jour et conserve 23’12” d’avance sur ce dernier au général.

La course des quads a été marquée par la victoire du Sud Africain Brian Baragwanath devant les deux frères Patronelli. Au général, Marcos devance toujours son frère Alejandro d’1’32” et un troisième Argentin Jeremias Gonzalez Ferioli d’1h34′.

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CLASSEMENT PROVISOIRE MOTO
Etape du jour

 

1.            SVITKO Stefan (SVK)

2.            BENAVIDES Kevin (ARG)

3.                  PRICE Toby (AUS)

Classement général

 

1.              PRICE Toby (AUS)

2.         SVITKO Stefan (SVK)

3.           GONCALVES Paulo (PRT)

 

 

CLASSEMENT PROVISOIRE QUAD
Etape du jour

 

1.         BARAGWANATH Brian (ZAF)

2.         PATRONELLI Alejandro (ARG)

3.         PATRONELI Marcos (ARG)

 

Classement général

 

1.         PATRONELI Marcos (ARG)

2.         PATRONELLI Alejandro (ARG)

3.         GONZALEZ FERIOLI Jeremias(ARG)

 
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AUTOS
 

Stéphane PETERHANSEL (FRA) – Peugeot

Le décors de cette 10eétape a vite été planté, sans mauvais jeu de mots. En moins de 5 minutes, l’armada Mini se sabordait avec les tonneaux de Nasser Al Attiyah et Eric Van Loon qui n’avaient pas encore parcouru 10 kilomètres dans le secteur chronométré.

Débarrassé, de cette menace, désormais fantôme, Stéphane Peterhansel allait pouvoir s’expliquer dans un bras de fer qui s’annonçait somptueux avec son coéquipier Carlos Sainz. Mais très vite on comprisque cette journée allait finalement être celle de Monsieur Dakar….

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CLASSEMENT PROVISOIRE AUTO
Etape du jour

 

1. PETERHANSEL Stéphane (FRA),

COTTRET Jean Paul (FRA)

 

2.     DESPRES Cyril (FRA)

CASTERA David (FRA)

 3.     VASILIEV Vladimir (RUS)

ZHILTSOV Konstantin (RUS

Classement général

 

1. PETERHANSEL Stéphane (FRA),

COTTRET Jean Paul (FRA)

 

2. AL-ATTIYAH Nasser (QAT)

BAUMEL Matthieu (FRA)

 

3. DE VILLIERS Giniel (ZAF)

VON ZITZEWITZ Dirk (DEU)

 

 
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CAMIONS
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Belen, le 12 janvier 2016

Etape 9 – Belen / Belen

 

DAKAR 2016

Sainz et Price plus forts que la fournaise !

 

Carlos Sainz n’a pas laissé passer sa chance une deuxième fois de suite. Devancé hier de 12 secondes pour la victoire, il remporte aujourd’hui une étape raccourcie à cause de la chaleur extrême, pour un écart quasi similaire, 10 secondes. L’Espagnol s’impose devant un tandem inédit puisque Erik Van Loon (Mini) termine sur ses talons et que Mikko Hirvonen (Mini) n’est qu’à 17 secondes. Sainz profite surtout du retard de Peterhansel au point d’arrêt avancé de la course pour reprendre les commandes du général. L’Espagnol compte désormais 7’03” d’avance sur son coéquipier.

Toby Price (KTM) s’impose une nouvelle fois chez les motos mais, en raison de l’arrêt prématuré de la course, ne profite pas pleinement de sa démonstration de force du jour. Parti ce matin 2ème du classement général, Paolo Gonçalves est passé tout près de l’effondrement dans la hiérarchie, mais reste en sursis grâce à l’application d’un temps forfaitaire le maintenant dans le club des prétendants.

Demain le départ de l’étape sera donné pour les 10 premières autos avec les 10 motos les plus rapides du jour. Dans cette configuration inédite, la confrontation directe entre concurrents pourrait révéler bien des surprises… 

 

 
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MOTOS / QUADS
 

Toby PRICE (AUS) – KTM

Dans la catégorie moto, la journée a également été marquée par une interruption de la course. Un arrêt prématuré, légitime vu le nombre de concurrents épuisés par la chaleur, mais qui prive Price d’une opération encore plus bénéficiaire au général. L’Australien, très en jambes dès les premiers kilomètres, confirme qu’ouvrir la piste n’est visiblement pas un problème pour lui.

Dans la catégorie quads, les frères Patronelli ont été devancés par leur compatriote Pablo Copetti. Tout en contrôle dans cette première partie d’étape marathon. Marcos devance toujours Alejandro au général avec 1’13” d’avance. Troisième, Alexis Hernandez est à plus de 40 minutes.

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CLASSEMENT PROVISOIRE MOTO
Etape du jour

 

1.             PRICE Toby (AUS)

2.         SVITKO Stefan (SVK)

3.             QUINTANILLA Pablo (CHL)

 

Classement général

 

1.              PRICE Toby (AUS)

2.         SVITKO Stefan (SVK)

3.           QUINTANILLA Pablo (CHL)

 

 

CLASSEMENT PROVISOIRE QUAD
Etape du jour

 

1.         COPETTI Pablo (ARG)

2.         PATRONELLI Alejandro (ARG)

3.         BARAGWANATH Brian (ZAF)

Classement général

 

1.         PATRONELI Marcos (ARG)

2.         PATRONELLI Alejandro (ARG)

3.         HERNANDEZ Alexis (PER)

 
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AUTOS
 

Nasser Al-ATTIYAH (QAT) – X-Raid

 

Les Peugeot sont désormais sous pression sur cette deuxième semaine du Dakar, c’est une certitude. L’étape d’aujourd’hui l’a encore démontré même si, même si…c’est une Peugeot qui remporte cette journée écourtée !

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CLASSEMENT PROVISOIRE AUTO
Etape du jour

 

1. AL-ATTIYAH Nasser (QAT)

BAUMEL Matthieu (FRA)

 

2. SAINZ Carlos (ESP)

CRUZ Lucas (ESP)

 

3. PETERHANSEL Stéphane (FRA),

COTTRET Jean Paul (FRA)

 

Classement général

 

1. SAINZ Carlos (ESP)

CRUZ Lucas (ESP)

 

2. PETERHANSEL Stéphane (FRA),

COTTRET Jean Paul (FRA)

 

3. AL-ATTIYAH Nasser (QAT)

BAUMEL Matthieu (FRA)

 

 
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CAMIONS

Gérard DE ROOY (NLD) – Iveco

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Belen, le 11 janvier 2016

Etape 8 –Salta / Belen

 

DAKAR 2016

Loeb et Al Attiyah rebondissent !

 

Nasser Al Attiyah a donc mis fin à l’hégémonie Peugeot sur ce 38e Dakar. Au terme d’une étape totalement folle, l’officiel Mini s’impose devant les deux Peugeot de Sainz, à 12 secondes et dePeterhansel à 31 secondes. Quant à Sébastien Loeb, en difficulté dans les dunes, il est parti à la faute en toute fin de spéciale et plonge au classement. Chez les motos, Toby Price (KTM) fait coup double. Il gagne l’étape et reprend les commandes de la catégorie

 
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MOTOS / QUADS
 

Toby PRICE (AUS) – KTM

Du coté des motos, Toby Price (KTM) n’a pas laissé passer l’occasion de marquer les esprits. Parti ce matin avec 3’12 de retard sur le leader du classement, l’officiel Honda Gonçalves, il s’impose à Belenavec 5’17’’ d’avance sur ce dernier et s’empare des commandes du général pour 2’05’’..

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CLASSEMENT PROVISOIRE MOTO
Etape du jour

 

1.             PRICE Toby (AUS)

2.         GONÇALVES Paulo (PRT)

3.                   QUINTANILLA Pablo (CHL)

 

Classement général

 

1.         PRICE Toby (AUS)

2.         GONÇALVES Paulo (PRT)

3.         SVITKO Stefan (SVK)

 

 

CLASSEMENT PROVISOIRE QUAD
Etape du jour

 

1.         PATRONELI Marcos (ARG)

2.         PATRONELLI Alejandro (ARG)

3.         BARAGWANATH Brian (ZAF)

Classement général

 

1.         PATRONELI Marcos (ARG)

2.         PATRONELLI Alejandro (ARG)

3.         HERNANDEZ Alexis (PER)

 
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AUTOS
 

Nasser Al-ATTIYAH (QAT) – X-Raid

 

Quelle course, quelle journée ! Cette 8e étape restera certainement comme l’une des plus disputées de ce Dakar. Nasser Al Attiyah a sorti le grand jeu pour, enfin, mettre fin à l’hégémonie des Peugeot sur cette 38e édition. Une victoire qu’il est allé cherché au bout d’un effort de 393 kilomètres.

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CLASSEMENT PROVISOIRE AUTO
Etape du jour

 

1. AL-ATTIYAH Nasser (QAT)

BAUMEL Matthieu (FRA)

 

2. SAINZ Carlos (ESP)

CRUZ Lucas (ESP)

 

3. PETERHANSEL Stéphane (FRA),

COTTRET Jean Paul (FRA)

 

Classement général

 

1. PETERHANSEL Stéphane (FRA),

COTTRET Jean Paul (FRA)

 

2. SAINZ Carlos (ESP)

CRUZ Lucas (ESP)

 

3. AL-ATTIYAH Nasser (QAT)

BAUMEL Matthieu (FRA)

 

 
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CAMIONS
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dakar

Salta, le 10 janvier 2016

Journée de repos

 

DAKAR 2016

Le coup d’essai, façon Loeb…

 

 

Le Dakar 2016 a atteint la journée de repos à Salta avec 289 véhicules encore en course (112 motos, 36 quads, 90 autos, 51 camions, soit 83 % des partants). Parmi eux, les Peugeot ont fait sensation au-delà de toutes les attentes, spécialement avec le nouveau venu Sébastien Loeb, leader à mi-course devant ses coéquipiers Stéphane Peterhansel et Carlos Sainz. A motos, l’expérimenté Paolo Gonçalves affiche une belle résistance face aux assauts du jeune Toby Price, ainsi que des très jeunes Kevin Benavides, Antoine Méo, etc.

 

Autos : le nouveau visage de Peugeot

 

« C’est simple, il y a trois courses : celle des Peugeot ; la nôtre, dans laquelle nous sommes seuls ; puis celle de tous les autres, qui sont encore loin derrière ! ». L’analyse de Matthieu Baumel a beau être schématique, elle n’en est pas moins réaliste au vu des résultats des six premières étapes disputées depuis le départ de Buenos Aires. En une semaine, l’assurance et les certitudes de Nasser Al Attiyah et de son copilote, boostées par une saison 2015 exceptionnelle, ont été déchiquetées par les morsures des trois lions qui font la course en tête. « Je n’ai jamais attaqué autant de ma vie, et je perds 3 à 4 minutes tous les jours, constate amèrement le tenant du titre. Maintenant je n’ai plus qu’à viser le podium ».

 

Mais à mi-course, les places sur le podium sont en effet préemptées par l’écurie Peugeot, transformée depuis son retour sur le Dakar en demi-teinte l’année dernière. La razzia est éloquente, puisque seul le prologue a échappé aux 2008 DKR, présentes au total sur le tiers des places au tiercé de chaque spéciale (14/21). Surtout, les progrès de l’auto sont exploités avec maestria par un débutant hors-normes, venu pour découvrir l’épreuve ! L’apprentissage s’avère concluant : trois victoires de spéciales pour SébastienLoeb, qui mène le rallye avec 2’22’’ d’avance sur « Monsieur Dakar », Stéphane Peterhansel, et 4’50’’ sur « El Matador », Carlos Sainz. L’explication familiale est lancée pour les trois frères de volant, Peter estimant que « la 2ème semaine convient normalement à des pilotes d’expérience », tandis que l’Espagnol se sent prêt à « remonter petit à petit ».

 

Dans la bataille pour les accessits, Al Attiyah et les autres en sont à tabler sur les éventuelles mésaventures des pilotes Peugeot, pour l’instant minimes mais dont les conséquences pourraient s’aggraver. Cyril Despres pointe à 1h45’ après un problème de turbo qui l’a ralenti à 50 km/h dans l’étape 5, tandis que Loeb a été gêné par « un accélérateur bloqué à fond »,  le genre de dysfonctionnement qui ne peut arriver qu’à lui ! Le changement de terrain et l’entrée dans la phase d’endurance du Dakar peuvent donc donner espoir aux Mini d’Al Attiyah et de l’autre nouveau bizuth de grande classe, Mikko Hirvonen(5ème). Un des quatre pilotes Toyota Hilux du Top 10 pourrait aussi être récompensé de sa patience à Rosario, entre Giniel De Villers (6ème), Leeroy Poulter (7ème), Yazeed Al Rajhi (8ème) et VladimirVasilyev (9ème).

 

Motos : un vent de fraîcheur

 

Chez les deux-roues, la liste de départ promettait déjà un renouvellement de génération, avec la fin consommée de l’ère Coma-Despres. En position d’héritier de cette école, Paolo Gonçalves a traversé avec solidité la première semaine en dépit d’une légère intolérance à l’altitude en Bolivie, tandis que Ruben Faria et Joan Barreda ont quitté la course avant d’atteindre Salta. En embuscade derrière le Portugais, l’Australien Toby Price confirme son statut de révélation de l’édition 2015 (3ème), avec 3 victoires de spéciales et seulement 3’12’’ de retard au général. Le Top 10 provisoire est par ailleurs aéré par un vent de fraîcheur : le Salteño Kevin Benavides fêtait hier ses 27 ans par une 5ème place au général en arrivant dans sa ville, pendant que le quintuple champion du monde d’enduro Antoine Méo signait sa première victoire d’étape sur le Dakar, avec la satisfaction de se poster en 6ème position du général. Les débutants sont à nouveau en jambes cette année, puisque l’Américain Ricky Brabec et le Français Adrien Van Beveren naviguent aussi dans le Top 15, respectivement 12ème et 14ème.

 

Quads : les Patronelli au rendez-vous

 

Les quads continuent de proposer un spectacle de haute volée sur ce Dakar où 45 machines se sont alignées au départ avec la concentration jusqu’à présent inédite de 4 anciens vainqueurs. Le premier vainqueur chilien de l’histoire Ignacio Casale semblait avoir mis la main sur ce casting prestigieux en prenant quelque distance au général, qu’il dominait les 4 premiers jours. Contraint à l’abandon sur la 6ème étape il rejoignait le Polonais Rafal Sonik, éliminé la veille. Discrets depuis le départ les frères Patronelliont alors montré leur habileté à gérer cette course d’endurance, Marcos remportant la 6ème étape et Alejandro étant leader depuis. Les deux stars argentines doivent maintenant assumées, sur leur territoire, le costume de favoris.

 

Camions : Kamaz en léger retrait

 

Les cadors jouent au chat et à la souris dans la catégorie camions, qui affichait 55 partants à Rosario et qui conserve 51 unités à mi-course. Tour à tour, Pieter Versluis, Martin Kolomy, Gerard De Rooy, EduardNikolaev et Hans Stacey se sont positionnés en haut du général, occupé, avant l’attaquer de la deuxième semaine, par Nikolaev. Chaque place de leader a correspondu à une victoire d’étape et ce groupe d’élite, auquel il faut adjoindre le tenant, Airat Mardeev (3e), le surprenant argentin Federico Villagra (6e) et le Batave Ton Van Genugten (7e), se tient en 29’. Si les Kamaz semblent cependant en retrait c’est sans doute dû aux terrains plus terriens que sablonneux qu’on le doit, tandis que l’on assiste au retour aux premières loges de Stacey, vainqueur du dernier Dakar en Afrique.

 

 
DAKAR SERIES
Les 3 vainqueurs des Dakar Series ont été récompensés aujourd’hui :

 

Catégorie Moto : DUPLESSIS Diego Martin (ARG) – n°104

Catégorie Quad : MAZZUCO Daniel (ARG) – n°258

Catégorie Voiture : PETER Jerie (CZE) – n°340

 

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Identifiant : Dakar 2016

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Sarah Pitkowski

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DAKAR 2016

Loeb la poisse, Peter sans faute. Price triple la mise à moto.

 

La grande bagarre est lancée du côté de chez Peugeot. Après une nouvelle démonstration de Sébastien Loeb hier, c’est aujourd’hui Stéphane Peterhansel qui a fait la bonne affaire. Profitant des problèmes (crevaison et électronique) de Sébastien Loeb,  Le recordman des victoires sur le Rallye s’est imposé et a pris les commandes du général. Relégué à 8’15 à l’arrivée de la spéciale, Loeb abandonne le leadership pour 27 secondes.  Dans la catégorie moto, Toby Price (KTM) s’adjuge la victoire, sa troisième depuis le départ.  SI Goncalves conserve les commandes au provisoire, Price revient à 35 secondes.  La journée a également été marquée par un nombre important d’abandons.

 
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MOTOS / QUADS
 

Toby PRYCE (AUS) – KTM

Coté moto Toby Price, victorieux hier de la première étape marathon, s’offre un nouveau succès aujourd’hui. Accusant près de 2 minutes de retard au CP3, il s’impose au final avec 1’12’’ d’avance  sur l’officiel Honda Goncalves.

 

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CLASSEMENT PROVISOIRE MOTO
Etape du jour

 

1.         PRICE Toby (AUS)

2.         WALKNER Matthias (AUT)

3.                   GONÇALVES Paulo (PRT)

 

Classement général

 

1.            GONÇALVES Paulo (PRT)

2.            PRICE Toby (AUS)

3.            WALKNER Matthias (AUT)

 

 

CLASSEMENT PROVISOIRE QUAD
Etape du jour

 

1.         PATRONELI Marcos (ARG)

2.         PATRONELLI Alejandro (ARG)

3.         BARAGWANATH Brian (ZAF)

Classement général

 

1.         PATRONELLI Alejandro (ARG)

2.         PATRONELI Marcos (ARG)

3.         KARYAKIN Sergei (RUS)

 
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AUTOS
 

Stéphane PETERHANSEL (FRA) – Peugeot

 

S’il reconnaissait que la domination de Sébastien Loeb n’avait rien d’incongrue, compte tenu de la physionomie des spéciales depuis le début du Rallye, on se doutait bien que Stéphane Peterhansels’impatientait derrière le « nouveau venu ». Aujourd’hui « Monsieur Dakar » a profité des problèmes de son illustre coéquipier en maitrisant sa course de main de maitre. Il serait d’ailleurs réducteur de n’attribuer cette victoire qu’aux problèmes rencontrés par Loeb. Sur des pistes lentes et cassantesPeterhansel a fait parler l’expérience et son sens de la lecture du terrain pour au final signer une deuxième victoire probante.

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CLASSEMENT PROVISOIRE AUTO
Etape du jour

 

1. PETERHANSEL Stéphane (FRA),

COTTRET Jean Paul (FRA)

 

2. SAINZ Carlos (ESP)

CRUZ Lucas (ESP)

 

3. ALRAJHI Yazed (SAU)

GOTSCHALK Timo (DEU)

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