DIEGO MARADONA nous a quittés RIP

DIEGO MARADONA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diego Armando Maradona, né le  à Lanús (province de Buenos Aires)2,3 en Argentine, et mort le 25 novembre 2020, est un footballeur international argentin devenu entraîneur. Il évoluait au poste de milieu offensif sous le maillot numéro 10.

Surnommé « El Pibe de Oro » (« Le gamin en or »), « Pelusa », « D10S », « El Diez », « Dieguito » ou encore « Le Maître », il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football4. Il fut choisi pour l’équipe mondiale du xxe siècle.

Joueur prodige des années 1980 et 1990, artisan de la victoire de l’équipe d’Argentine à la Coupe du monde 1986 au Mexique, star éternelle du « Napoli », il est aussi l’une des personnalités les plus controversées du sport et de la société en raison de ses relations peu recommandables à cette époque, ses nombreux dérapages verbaux, ses deux contrôles positifs en 1991 en Italie et en 1994 lors du mondial américain et de sa dépendance à la cocaïne, qui a largement perturbé sa carrière de joueur professionnel.

Reconverti entraîneur, il est nommé sélectionneur de l’équipe nationale argentine le 28 octobre 2008. À l’issue de la Coupe du monde de football de 2010 au cours de laquelle l’Argentine s’incline lourdement face à l’Allemagne en quart de finale (0-4), son contrat de sélectionneur n’est pas renouvelé. Depuis 2019, il est l’entraîneur du club argentin de Gimnasia La Plata.

Le 25 novembre 2020, il meurt d’une crise cardiaque.

Biographie

Enfance

Né le 30 octobre 1960 à l’hôpital Eva Perón de Lanús, Diego Maradona est le quatrième enfant et premier garçon de Diego Chitoro Maradona (1928-2015)5 et Dalma Salvadora Franco (1930-2011), dans une famille modeste de paysans originaire de la province de Corrientes6 aux origines amérindiennesitaliennesespagnoles (Galice), et vraisemblablement croates7. Il a également deux frères plus jeunes que lui (Hugo et Eduardo qui deviendront également footballeurs). Il grandit dans le bidonville surpeuplé et insalubre de Villa Fiorito (en), dans la banlieue sud de Buenos Aires où son père travaille sur des chantiers de construction tandis que sa mère fait des ménages et des lessives8.

Diego Maradona, 1973.

Élève médiocre, il apprend la débrouille mais aussi l’adversité dans ce bidonville où il joue de nombreux matchs de football dans les rues et sur une esplanade désolée. À 10 ans, il se rend avec un copain aux journées de détection du club local d’Argentinos Juniors où il est remarqué par un recruteur, Francis Cornejo qui l’intègre à l’équipe des Cebollitas (les petits oignons), l’équipe junior du club9. Très adroit avec un ballon, il amuse le public avec ses jongleries à la mi-temps des matchs de première division. Malgré son jeune âge, il attire déjà les médias par son talent et stupéfie les foules. Les journaux vont voir le phénomène, ainsi que la télévision. C’est ainsi qu’à 12 ans, il déclare à une télévision venue l’interviewer : « j’ai deux rêves, disputer une coupe du monde, et la remporter avec l’Argentine10 ».

Les débuts d’El Pibe de Oro

Dix jours avant ses seize ans, il fait ses débuts professionnels avec l’équipe d’Argentinos Juniors. Rapidement, il devient le leader de l’équipe, faisant d’Argentinos Juniors, un club de bas de tableau, l’un des ténors du championnat. Il ne gagnera cependant aucun titre avec sa première équipe, marquant tout de même 115 buts en 166 matches.

Maradona et Pelé en 1979.

Son talent est tel qu’il honore sa première sélection en équipe nationale le 27 février 1977, à 16 ans, pour un match contre la HongrieCésar Luis Menotti, le sélectionneur, ne le retiendra cependant pas pour disputer la Coupe du monde de football de 1978, l’estimant encore trop jeune. Mais le sélectionneur se rattrapera un an plus tard en le nommant capitaine de l’équipe d’Argentine junior chargé de remporter la Coupe du monde des espoirs. Le trophée est acquis en finale face à l’URSS, battue 3 à 1. Maradona est élu meilleur joueur du tournoi, et remporte la même année le Ballon d’Or argentin.

En 1981, l’équipe de Boca Juniors dépense une fortune pour enlever le prodige aux Argentinos. Maradona ne joue que deux saisons pour les bleus et or de Buenos Aires, mais celles-ci furent sûrement parmi les plus marquantes de sa carrière. Il gagne le championnat bien sûr mais surtout humilie le rival légendaire de Boca, River Plate en marquant deux des trois buts de la victoire, et en étant fortement impliqué dans le troisième. Lors de cette saison, il inscrit 28 buts en 40 rencontres.

Maradona à Barcelone

Le maillot blaugrana de Diego Maradona exposé au Musée du FC Barcelone.

En 1982, Maradona est transféré au FC Barcelone pour environ 7,3 millions de dollars par une équipe de Boca Juniors11 qui s’est beaucoup endettée pour le « Pibe de oro ». Le footballeur est payé au moins 50 000 $ par saison, sans compter les avantages, les primes et les revenus des produits dérivés12. Mais avant même de débuter au Barça, la popularité de Maradona est d’emblée sérieusement écornée par sa prestation lors de la Coupe du monde de football de 1982, organisée justement en Espagne, juste avant la saison de championnat. Maltraité par des défenseurs rugueux, le prodige argentin se venge lors du match de poule contre le Brésil en agressant Batista, d’un coup de pied dans le ventre, à cinq minutes de la fin du temps règlementaire13. Il est expulsé et l’Argentine est éliminée14. Ce premier coup de sang, vite regretté[réf. souhaitée], sera le premier d’une longue série de gestes qui vont susciter la controverse. L’échec argentin au mondial coïncide avec la fin de la guerre des Malouines et le déclin de la dictature argentine qui perd son pouvoir d’intimidation et ne peut plus empêcher le transfert au FC Barcelone de son génie de Buenos Aires15.

À Barcelone, le petit génie argentin est confronté à des problèmes qu’il n’a jamais connus avant. Tout d’abord, il se heurte au scepticisme d’une partie du public qui n’apprécie pas ses frasques en dehors des terrains de jeu. Une hépatite l’éloigne des terrains en décembre 1982. Enfin, il doit faire face à des défenseurs très rugueux, qui n’hésitent pas à l’agresser sous les yeux des arbitres. L’un d’entre eux, le défenseur de l’Athletic BilbaoAndoni Goikoetxea, brise la cheville de Maradona et l’écartera pendant quelques mois des terrains. En froid avec Udo Lattek l’entraîneur du Barça, Diego n’arrange pas son image en ayant une vie nocturne très agitée, où il écume les boîtes de nuit16. Lui-même a avoué que c’est aussi à Barcelone qu’il a commencé à prendre de la cocaïne17.

En 1984, Diego Maradona conclut son épopée barcelonaise en étant à l’origine d’une bagarre générale contre l’Athletic Bilbao, lors de la finale de la Coupe du Roi, en présence de Juan Carlos18. Il s’agissait des retrouvailles entre El Pibe de Oro et son bourreau Andoni Goikoetxea. Ce nouveau coup de sang marquera le divorce de Maradona avec la Catalogne.

Même si la période barcelonaise n’est pas qu’un fiasco pour l’Argentin — il est élu meilleur joueur du championnat lors de sa première année catalane, marque 38 buts en 58 matchs, remporte une Coupe du Roi en 1983 contre le Real Madrid — elle est loin d’être la plus brillante partie de sa carrière.

L’arrivée à Naples

Le 5 juillet 1984, Maradona rejoint le SSC Napoli, modeste club de Série A italienne, pour la somme de 12 millions de dollars, un record mondial à l’époque19. Il est accueilli en héros : 70 000 supporters napolitains assistent à sa présentation au stade San Paolo.

Malgré les quatorze buts de Maradona, la première saison du club est relativement décevante, les Azzurri terminant en milieu de tableau, loin cependant des affres de la saison précédente. L’arrivée de l’entraîneur Ottavio Bianchi en 1985 et le renforcement de l’équipe (avec Bruno Giordano notamment) permet au club d’obtenir une prometteuse troisième place la saison suivante.

En janvier 1986, l’imprésario Guillermo Coppola (en) remplace Jorge Cyterszpiler qui était l’agent de Maradona depuis 1978. Coppola, banquier, manager et play-boy20 introduit dans le milieu du show business, devient l’agent exclusif de Maradona et fait du footballeur un millionnaire21. Maradona ne craint plus les scandales et la presse : grâce aux relations de Coppola, il est devenu intouchable, protégé par la mafia napolitaine, la Camorra, fréquentant notamment des femmes liées à divers clans mafieux22, dont le clan Giuliano (it) qui lui fournit sa cocaïne afin qu’il ne tombe pas sur de la poudre trafiquée23. La Drug Enforcement Administration (DEA) américaine fichera même Coppola comme narcotrafiquant, s’appuyant sur des témoignages de repentis qui affirment que la Camorra a utilisé le passeport diplomatique de Maradona pour faire transiter de la drogue entre l’Amérique du Sud et l’Italie24. Un autre repenti Pietro Pugliese, tueur patenté de la mafia napolitaine et ancien garde du corps de Maradona accuse le footballeur argentin d’être « un trafiquant de cocaïne, un de ces « puppi » (marionnette sicilienne) aux mains de la camorra napolitaine »25.

La Coupe du monde 1986

Diego Maradona contre l’Angleterre en 1986 après le but du siècle.

Diego Maradona, 1986.

En 1986, Maradona est capitaine d’une équipe d’Argentine qui veut venger la déroute de 1982. À 25 ans, le joueur argentin dispute sa compétition la plus aboutie. Incroyablement brillant, il permet à l’équipe argentine d’atteindre la finale. En quart de finale contre l’Angleterre26, il inscrit l’un des plus beaux buts de l’histoire du football en partant de son camp et passant en revue toute la défense anglaise avant de tromper le gardien. Il avait tenté la même action, sans réussite cette fois, six années plus tôt lors d’un match amical contre cette même équipe d’Angleterre au stade de Wembley. Cet exploit suit le premier but marqué par Maradona à l’aide de la main, qui sera appelé la « Main de Dieu » à la suite des commentaires de fin de match donnés par Maradona.

Ce but émanant d’une tricherie manifeste, lourd de conséquences pour l’adversaire anglais, tout comme en rugby l’essai irrégulier de Gary Whetton, privant les Grenoblois du titre de champion 1993 dans un contexte politique tendu27 sont souvent pris en exemple par les partisans de l’arbitrage vidéo pour l’introduction de cette technologie dans les compétitions de haut niveau.

En finale, l’Argentine disposera non sans difficultés d’une équipe de RFA accrocheuse. Maradona offre le but de la victoire (3 – 2) à son coéquipier Jorge Burruchaga. Le « gamin en or » réalise le rêve de ses douze ans.

L’âge d’or napolitain

Les années napolitaines suivant la Coupe du monde 1986 sont ses meilleures années sportives. Adulé par une population qui se reconnaît dans ce joueur aux origines modestes28, Maradona mène le Napoli aux plus grands titres de son histoire jusqu’à le faire devenir l’un des plus grands club d’Europe.

Renforcé par Fernando De Napoli, le SSC Naples réalise une saison 1986-1987 historique : champions d’Italie pour la première fois de l’histoire du club, trois points devant la Juventus de Turin de Platini, tenante du titre, les Napolitains remportent également la coupe d’Italie, réalisant ainsi un rare doublé. Avec ces titres, Diego Maradona devient une icône quasiment religieuse29. Malheureusement pour le club, au niveau européen, Naples est éliminé en 32e de finale de la coupe de l’UEFA face au Toulouse FC. Maradona rate son tir pendant la séance de tirs au but en tirant sur le poteau lors du match retour au Stadium de Toulouse.

Éliminés au premier tour de la Coupe des clubs champions européens 1987-1988 par le Real Madrid, les Napolitains font longtemps la course en tête du championnat grâce notamment à leur ligne d’attaque MA-GI-CA (Maradona – Giordano – Careca), avant de s’écrouler et être dépassés en toute fin de saison par l’AC Milan. Maradona est le meilleur buteur de la saison avec quinze réalisations.

Qualifiés pour la Coupe UEFA 1988-1989, les Azzurri disposent notamment des Girondins de Bordeaux, de la Juventus de Turin, du Bayern Munich, avant de triompher du VfB Stuttgart en finale (5–4 sur les deux matchs)30,31. Lors de la finale de la coupe de l’UEFA, il reçoit la note de 10/10 de la part des journalistes de la Gazzetta dello Sport. Deuxièmes du championnat pour la seconde fois en 1989 (au profit de l’Inter Milan), l’équipe de Maradona remporte finalement un deuxième titre de champion en 1990, devant le Milan AC, ainsi que la Supercoupe d’Italie, devant une Juventus de Turin dépassée (5-1).

Même si les médias glosent sur sa forme physique et sa propension à faire la fête, le joueur multiplie les exploits sur le terrain et fait taire ses détracteurs. Mais hors du terrain, les scandales commencent à trouver écho au sein des médias. On lui trouve un fils illégitime, on parle de ses liens avec la Camorra (mafia napolitaine). À l’été 1989, l’Olympique de Marseille en pleine ascension sous la férule de Bernard Tapie cherche à le recruter, mais les dirigeants napolitains s’opposent à son départ32.

La Coupe du monde 1990

En 1990, Maradona dispute sa troisième Coupe du monde en Italie. L’Argentine est loin de son niveau de 1986 et manque même de se faire éliminer dès le premier tour. Néanmoins, Maradona réussit à hisser l’équipe une nouvelle fois en finale. Contre le Brésil en 8e de finale, il donne un ballon décisif à Caniggia après avoir éliminé quatre joueurs de la Seleção.

En demi-finale, Maradona qualifie l’Argentine aux tirs au but face à l’Italie, dans le stade de Naples où il jouait durant la saison régulière. Beaucoup de Napolitains se rallient à sa cause et fêtent la victoire de l’Argentine et de leur star. Lors de la finale au Stadio olimpico de Rome, au public italien qui siffle l’hymne argentin Maradona marmonne des « hijo de puta… » Avec les mêmes acteurs que celle de l’édition précédente, les Allemands remporteront cette fois le titre lors d’un match terne, conclu par un penalty d’Andreas Brehme après une faute controversée sur Rudi Völler. Maradona livrera une prestation assez moyenne, bien muselé par le milieu défensif Guido Buchwald.

Le déclin

Condamné à 15 mois de suspension à la suite d’un contrôle positif à la cocaïne enregistré le 17 mars 1991, Maradona reçoit même, malgré les appels et autres recours judiciaires, une peine de 14 mois de prison avec sursis de la part des autorités italiennes33. Pour lui, c’est le début du déclin. Il quitte Naples en 1992 pour jouer au FC Séville qui l’achète 7,5 millions de dollars, l’Olympique de Marseille de Bernard Tapie ayant renoncé à ce transfert, le joueur étant trop cher et trop abîmé34. Après la saison sévillanne au cours de laquelle il a disputé 26 matches de championnat (ayant marqué cinq buts dont deux sur penalty), il retourne finir sa carrière en Argentine aux Newell’s Old Boys puis à Boca Juniors (1995–1997)34. Ces années sont dures pour Maradona, qui voit toujours sa réputation le précéder. Ayant pris trop de poids, rongé par la cocaïne, il ne retrouvera plus jamais le niveau qui fut le sien avant sa suspension.

Revenu en grâce pour la Coupe du monde 1994 organisée aux États-Unis, il est de nouveau sélectionné après sa suspension pour usage de stupéfiants, mais il est invité à rendre ses crampons après être contrôlé positif, à l’éphédrine cette fois35. Il ne jouera que deux matches lors de ce tournoi. Il y inscrit son dernier but en équipe nationale, un but d’anthologie, d’une somptueuse frappe en pleine lucarne contre la Grèce. Ce sera aussi la dernière apparition de Maradona sous le maillot argentin.

En 1997, il fait appel brièvement à l’athlète controversé Ben Johnson pour l’aider à son entraînement. Le 13 juillet, il participe à l’âge de 37 ans au match de rentrée du Boca contre le Racing. Il raccroche définitivement les crampons la même année.

Problèmes de santé

Maradona en tant que commentateur sportif lors du huitième de finale Allemagne-Suède de la coupe du monde de football 2006.

Depuis la fin de sa carrière, Maradona connaît des problèmes de santé dus à des excès et à sa dépendance à la cocaïne. En , il a été victime d’un malaise cardiaque le laissant à la limite de la mort. Il se soigne à Cuba et subit avec succès un pontage gastrique qui lui fait perdre quarante kilos ainsi qu’une cure de désintoxication. De nouveau en meilleure santé, Maradona anime alors une émission de variétés qui bat des records d’audience à la télévision argentine.

Le , aux côtés du président vénézuélien Hugo Chávez, il exprime publiquement sa vive opposition au président américain George W. Bush à l’occasion de l’ouverture du quatrième sommet des Amériques.

Entre 2005 et 2006 il participe à la deuxième saison de l’émission italienne Ballando con le stelle. Émission qu’il doit abandonner au bout de la 3e semaine de compétition.

Lors de la coupe du monde en Allemagne en 2006, il est commentateur sportif pour la chaîne de télévision espagnole Cuatro (ex-Canal+ Espagne), sauf les jours de match de l’Argentine, car il a exigé de ne pas travailler les jours de match de son équipe nationale.

Le , Maradona est hospitalisé à Buenos Aires, à la suite d’un nouveau malaise consécutif à sa consommation excessive d’alcool, à la boulimie et à l’abus de cigares. Les médecins diagnostiquent une hépatite. Il s’en remet. Depuis, il a notamment participé en 2008 à des matchs de showbol avec l’équipe Argentine contre le Chili. Il y apparaît en forme moyenne (surpoids visible) l’obligeant à se faire remplacer régulièrement au cours des matchs.

Un film retraçant son parcours, intitulé Maradona et réalisé par le réalisateur serbe Emir Kusturica, est présenté au Festival de Cannes 2008. Une bande son de Manu Chao a pour refrain « Si j’étais Maradona je serais comme lui »36.

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Entraîneur de l’équipe nationale d’Argentine

Le 28 octobre 2008, il est nommé sélectionneur à la tête de l’équipe d’Argentine de football en remplacement d’Alfio Basile. Pour son premier match en tant que sélectionneur, il obtient une victoire (1-0) face à l’Écosse. Les débuts sont difficiles jusqu’à faire subir la plus grosse défaite de l’histoire de l’Argentine contre la Bolivie 6-1, le 1er avril 200937.

En parallèle Maradona doit faire face à des ennuis extra-sportifs. Poursuivi par les autorités financières italiennes pour un défaut de paiement, Diego Maradona voit le fisc débarquer pendant sa cure d’amaigrissement, le 17 septembre 2009. Toujours redevable de plus de 37 millions d’euros (du temps où il jouait au SSC Napoli), Diego Maradona se voit ordonner le versement de cette dette. Le fisc italien lui saisit même ses boucles d’oreilles en or pour commencer le remboursement38.

Très critiqué à cause des mauvaises performances de la sélection argentine, Diego Maradona s’en prend à la presse et tente de répondre aux attaques maladroitement. Le malaise grandit en Argentine où l’idole passée déçoit les supporters de par ses décisions et ses réponses tactiques déficientes[réf. nécessaire]. Le dimanche 10 octobre 2009, après la victoire étriquée contre le Pérou (2-1), Maradona se lâche et effectue un grand plongeon sur la pelouse trempée du stade Monumental39.

Le 12 octobre 2009, l’équipe d’Argentine se qualifie finalement pour le Mondial sud-africain de 2010 après avoir gagné contre l’Uruguay sur le score de 1-0, dans le stade Centenario de Montevideo. Après le match, Maradona fait face aux journalistes argentins qui n’ont eu de cesse d’émettre des doutes sur sa capacité à entraîner la sélection. S’ensuit alors une conférence de presse surréaliste durant laquelle le sélectionneur, très remonté, savoure la qualification mais surtout insulte l’auditoire avec des propos grossiers qui choquent le pays entier. Le divorce entre Maradona et l’opinion publique semble alors définitivement consommé ; d’autant que certaines rumeurs annoncent qu’il pourrait démissionner. Néanmoins le président de la Fédération Argentine tente de calmer le jeu et renouvelle sa confiance au Pibe de Oro. Les autorités de la FIFA le sanctionneront finalement à 2 mois de suspension et 16 000 euros d’amende pour la vulgarité employée.

Durant le mondial 2010, l’Argentine sort première de son groupe avec 9 points et se qualifie pour les quarts de finale en gagnant 3 à 1 face au Mexique. L’équipe semble bien partie pour rejoindre le dernier carré, mais l’équipe albiceleste s’incline en quart de finale contre l’Allemagne par 4 buts à 0. L’Argentine prend une leçon de football et cette déroute met en lumière les limites du « style » Maradona.

Il est finalement écarté du poste au mois de juillet 2010 pour être remplacé par Sergio Batista, ancien sélectionneur des moins de 20 ans.

Entraîneur de clubs émiratis

Le 16 mai 2011, dix mois après avoir été évincé de la sélection argentine, Diego Maradona signe pour deux saisons un contrat d’entraîneur au club d’Al Wasl Dubaï40. Faute de résultats, son club le limoge le 10 juillet 201241. Début mars 2013, une rumeur alimentée par Louis Nicollin et des journalistes laisse croire que Maradona pourrait être intéressé pour succéder à René Girard au poste d’entraîneur du Montpellier Hérault Sport Club42.

En 2014, Diego Maradona continue de travailler. Il est consultant pour la chaîne de télévision vénézuelienne Tele Sur lors de la Coupe du monde. La star argentine est en effet très endettée, devant encore 40 millions d’euros d’arriérés d’impôts au fisc italien qui lui saisit différents biens personnels afin de rembourser sa dette43.

Le 17 août 2015, de passage en Tunisie, Maradona visite Ali Bennaceur, l’arbitre du quart de finale de la Coupe du monde 1986, à son domicile et lui rend hommage en lui offrant un maillot argentin portant sa signature, et ce pour la fameuse Main de Dieu44,45,46,47.

Maradona est nommé en 2017 entraîneur de Fujaïrah Sports Club, modeste club des Émirats arabes unis qui évolue en deuxième division émiratie48. L’équipe ne perd aucun match sous ses ordres mais enchaîne les matchs nuls et voit ses chances de promotion dans l’élite réduite à néant. Il finit par démissionner le 28 avril 2018.

Rebond en Biélorussie et au Mexique

Le 16 mai 2018, il s’engage en tant que président du club biélorusse du Dinamo Brest (D1) pour une durée de trois ans49.

Le 7 septembre 2018, il est nommé entraineur des Dorados de Sinaloa (D2 mexicaine), tout en restant à la tête du Dinamo50.

Retour en Argentine

Le 5 septembre 2019, Maradona est nommé entraineur du Club de Gimnasia y Esgrima La Plata (D1)51. Il démissionne de son poste en novembre de la même année.52 Il revient sur sa décision deux jours plus tard.

Vie privée

Diego Sinagra (en), né en 1986 à Naples d’une relation extra-conjugale53 entre la star argentine et Cristiana Sinagra, fille d’un coiffeur du quartier populaire de Fuorigrotta54, a une carrière de footballeur en sixième division italienne avant de se lancer en 2008 dans le beach soccer, discipline dans laquelle il remporte le Scudetto en 201355.

La légende Maradona

Maradona fut l’un des meilleurs techniciens du football. Dribbleur hors pair capable de mystifier les meilleurs défenseurs de son époque, il pouvait compter sur un toucher de balle particulièrement fin. Sa petite taille était loin d’être un défaut car elle lui permettait de rapidement changer de direction et de le rendre quasiment insaisissable. Le but qu’il marque contre l’Angleterre en quart de finale de Coupe du monde est à ce titre très représentatif de son style. Buteur génial, capable de marquer les buts les plus improbables, il était aussi un remarquable passeur qui pouvait à l’occasion devenir un stratège.

Néanmoins, si Maradona laisse l’image d’un joueur controversé, c’est en partie dû au fait qu’il était capable du meilleur comme du pire. Capable de réaliser des gestes extraordinaires, mais aussi de sombrer dans la violence et de ne plus se contrôler, de tricher. Toutes ces facettes expliquent pourquoi sa carrière fut à la fois brillante (coupe du monde 1986) et problématique (suspension à la coupe du monde 1994).

Engagements politiques

Diego Maradona a défendu plusieurs dirigeants politique de gauche. Il se décrit ainsi comme un « soldat péroniste » et apporte publiquement son soutien aux présidents argentins Néstor Kirchner (2003-2007) et Cristina Kirchner (2007-2015). Au contraire, il dénonce la politique du nouveau président Mauricio Macri, qu’il estime responsable des licenciements de dizaines de milliers d’employés et d’une augmentation rapide de la pauvreté56.

Après avoir appris la mort de Fidel Castro, dont il est politiquement proche, il se déclare « terriblement triste, parce qu’il était pour moi comme un second père »57.

Le , il apporte son soutien au président vénézuélien, Nicolás Maduro, dont le pays est en proie à une crise politique, se proposant comme « soldat pour un Venezuela libre »58.

Palmarès

En club

Drapeau : Argentine Argentinos Juniors
Drapeau : Argentine Boca Juniors
Drapeau : Espagne FC Barcelone
Drapeau : Italie SSC Naples

En Équipe d’Argentine

En Équipe des Amériques

  • 1 sélection en 1986 (face à l’équipe FIFA)

Distinctions individuelles

Statistiques

En tant que joueur

En club

Le tableau suivant présente, pour chaque saison, le nombre de matchs joués et de buts marqués dans le championnat national, dans les coupes nationales et dans les coupes internationales. Les coupes nationales comprennent la principale coupe du pays ainsi que les éventuelles supercoupe et coupe de la ligue.

Statistiques de Diego Maradona au 8 avril 201664
Saison Club Championnat Coupe nationale Coupe de la Ligue Supercoupe Compétition(s)
continentale(s)
Total
Division M B M B M B M B C M B M B
1976 Drapeau de l'Argentine Argentinos Juniors Division 1 11 2 11 2
1977 Drapeau de l'Argentine Argentinos Juniors Division 1 37+12 13+6 49 19
1978 Drapeau de l'Argentine Argentinos Juniors Division 1 31+4 22+4 35 26
1979 Drapeau de l'Argentine Argentinos Juniors Division 1 15+12 14+12 27 26
1980 Drapeau de l'Argentine Argentinos Juniors Division 1 32+13 25+18 45 43
Sous-total 167 116 167 116
1981 Drapeau de l'Argentine Boca Juniors Division 1 28+12 17+11 40 28
Sous-total 40 28 40 28
1982-1983 Drapeau de l'Espagne FC Barcelone Liga 20 11 5 3 6 4 4 5 35 23
1983-1984 Drapeau de l'Espagne FC Barcelone Liga 16 11 4 1 3 3 23 15
Sous-total 36 22 9 4 6 4 7 8 58 38
1984-1985 Drapeau de l'Italie SSC Naples Serie A 30 14 6 3 36 17
1985-1986 Drapeau de l'Italie SSC Naples Serie A 29 11 2 2 31 13
1986-1987 Drapeau de l'Italie SSC Naples Serie A 29 10 10 7 2 0 41 17
1987-1988 Drapeau de l'Italie SSC Naples Serie A 28 15 9 6 2 0 39 21
1988-1989 Drapeau de l'Italie SSC Naples Serie A 26 9 12 7 12 3 50 19
1989-1990 Drapeau de l'Italie SSC Naples Serie A 28 16 3 2 5 0 36 18
1990-1991 Drapeau de l'Italie SSC Naples Serie A 18 6 3 2 1 0 4 2 26 10
Sous-total 188 81 45 29 1 0 25 5 259 115
1992-1993 Drapeau de l'Espagne FC Séville Liga 26 5 3 3 29 8
Sous-total 26 5 3 3 29 8
1993-1994 Drapeau de l'Argentine Newell’s Old Boys Division 1 5 0 5 0
Sous-total 5 0 5 0
1995-1996 Drapeau de l'Argentine Boca Juniors Ouv.+Clô 11+13 3+2 24 5
1996-1997 Drapeau de l'Argentine Boca Juniors Ouv.+Clô 0+1 0+0 1 0 2 0
1997-1998 Drapeau de l'Argentine Boca Juniors Ouv. 5 2 5 2
Sous-total 30 7 1 0 31 7
Total sur la carrière 492 259 57 36 6 4 1 0 33 13 589 312

En sélection

Sélection Année Amical Eliminatoires Coupe du monde Copa América Sudamericana -20 ans Coupe du monde -20 ans Total Moyenne
de buts
Matchs  Buts Matchs  Buts Matchs  Buts Matchs  Buts Matchs  Buts Matchs  Buts Matchs  Buts
Drapeau : Argentine Argentine -20 ans 1977 2 1 3 0 5 1 0,20
1978 5 4 5 4 0,80
1979 3 1 5 1 6 6 14 8 0,57
Total 10 6 8 1 6 6 24 13 0,54
Drapeau : Argentine Argentine 1977 3 0 3 0 0,00
1978 1 0 1 0 0,00
1979 7 2 1 0 8 2 0,25
1980 10 7 10 7 0,70
1981 2 1 2 1 0,50
1982 5 0 5 2 10 2 0,20
1985 4 3 6 4 10 7 0,70
1986 3 2 7 5 10 7 0,70
1987 2 1 4 3 6 4 0,67
1988 3 1 3 1 0,33
1989 1 0 6 0 7 0 0,00
1990 3 1 7 0 10 1 0,10
1993 2 0 2 0 4 0 0,00
1994 5 1 2 1 7 2 0,29
Total 51 19 8 4 21 8 11 3 91 34 0,37
Total 61 25 8 4 21 8 11 3 8 1 6 6 115 47 0,41

En tant qu’entraîneur

Mis à jour le 16 novembre 2019

Club Début Fin Résultats
M V N D % victoires % nuls % défaites
Drapeau : Argentine Deportivo Mandiyú 12 1 5 6 8,33 41,67 50,00
Drapeau : Argentine Racing Club 11 2 3 6 18,18 27,27 54,55
Drapeau : Argentine Argentine 24 18 0 6 75,00 00,00 25,00
Drapeau : Émirats arabes unis Al Wasl 43 19 6 18 44,19 13,95 41,86
Drapeau : Émirats arabes unis Fujaïrah Sports Club Avril 2017 Avril 2018 19 10 8 1 52,6 42,1 5,2
Drapeau : Mexique Dorados de Sinaloa Septembre 2018 Juin 2019 38 20 9 9 52,6 23,7 23,7
Drapeau : Argentine Club de Gimnasia y Esgrima La Plata 5 septembre 2019 En cours 8 3 0 5 37,5 0 62,5
Total carrière 155 73 31 51 47,1 20 32,9

Hommage(s)

  • Le footballeur Diego Demme a été prénommé ainsi par son père, fervent supporter de Naples, en hommage à Diego Maradona.

Notes et références

  1.  (en) « Fiche de Diego Maradona » [archive], sur national-football-teams.com [archive].
  2.  « Encyclopédie Larousse en ligne – Diego Armando Maradona » [archive], sur larousse.fr (consulté le 6 septembre 2020).
  3.  (en) « Diego Maradona / Biography & Facts » [archive], sur Encyclopedia Britannica (consulté le 6 septembre 2020).
  4.  (en) « Fiche de Diego Maradona » [archive], sur FIFA.com.
  5.  (it) « E’ morto don Diego, il padre di Maradona » [archive], sur sportmediaset.mediaset.it.
  6.  (es) Rodolfo Eduardo Braceli, De fútbol somos: la condición argentina, Editorial Sudamericana, p. 153.
  7.  (en) « Diego Maradona » [archive], sur ethnicelebs.com(consulté en 10 auoût 2018).
  8.  (es) Francisco Cornejo, Cebollita Maradona, Editorial Sudamericana, p. 26.
  9.  (es) Francisco Cornejo, Cebollita Maradona, Editorial Sudamericana, p. 12.
  10.  Jean-Noël SchifanoDictionnaire amoureux de Naples, Plon, , 377 p. (lire en ligne [archive]).
  11.  Argentinos Juniors recevant 5,1 million de $ et Boca Juniors 2,2 million de $. Cf (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black,  (lire en ligne [archive])p. 98.
  12.  (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 98.
  13.  Rapport du match Argentine-Brésil de la coupe du monde 1982 [archive]
  14.  (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 94.
  15.  (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 95.
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  17.  (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 109.
  18.  (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 121.
  19.  (en) « Finals Countdown: Argentina » [archive], U4 The Game, .
  20.  Camille Andrade« Guillermo Coppola, l’agent roi de Maradona » [archive], sur Le Zéphyr (consulté le 7 octobre 2019)
  21.  (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 170.
  22.  Tom Behan, Enquête sur la Camorra. Naples et ses réseaux mafieux, Éd. Autrement, p. 249.
  23.  (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 193.
  24.  (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 194-195.
  25.  P. J., « La camorra a-t-elle fait main basse sur le Calcio? » [archive], sur humanite.fr.
  26.  (en) « Argentina 2–1 England »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)(consulté le 29 mars 2013).
  27.  Clément Garioud, « Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français » [archive], sur https://actu.fr [archive] (consulté le5 août 2019).
  28.  Naples, passion à l’italienne [archive], fifa.com.
  29.  (en) « People’s champion » [archive], Channel4.com, .
  30.  (en) « European Competitions 1988–89 » [archive], RSSSF.com, .
  31.  Maradona inspire Naples [archive], uefa.com
  32.  «Dans sa tête, Maradona était à l’OM» [archive], So Foot sur L’Équipe.fr, le 8 décembre 2007.
  33.  Robin Delorme, « Quand Maradona évoluait avec le FC Séville » [archive], sur sofoot.com.
  34. ↑ Revenir plus haut en :a et b (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 175.
  35.  (en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 226.
  36.  Gigi Riva, Le Dernier Pénalty, Le Seuil, p. 87.
  37.  Le Brésil respire, l’Argentine craque [archive], FIFA.com, jeudi 2 avril 2009.
  38.  COUPFRANC.FR – Le fisc italien saisit les deux boucles d’oreille de Diego Maradona [archive].
  39.  COUPFRANC.FR – Diego Maradona plonge de joie après le but de Palermo contre le Pérou [archive].
  40.  « Football: Maradona limogé du club d’Al Wasl faute de résultats » [archive], sur tempsreel.nouvelobs.com.
  41.  « Maradona licencié » [archive], sur lequipe.fr.
  42.  « Diego Maradona a 75 % de chances d’entraîner le MHSC » [archive], sur eurosport.fr, 5 mars 2013.
  43.  Robert Matthieu, Les stars face à l’impôt, Maxima, p. 87.
  44.  (fr) Maradona rend visite à l’arbitre de la main [archive]Le Figaro Sport, 17 août 2015.
  45.  (fr) Diego Maradona rend visite à l’ancien arbitre, Ali Bennaceur [archive], Businessnews, 17 août 2015.
  46.  (fr) “Tunisie, People : Diego Maradona en Tunisie pour les besoins d’un spot publicitaire” [archive], Tunivisions, 17 août 2015.
  47.  (fr) VIDEOS. Tunisie : Maradona a rencontré l’arbitre de «la main de Dieu» [archive], Le Parisien, 18 août 2015.
  48.  « Maradona nommé entraîneur… d’une D2 aux Emirats Arabes Unis » [archive], sur francetvinfo.fr.
  49.  « Maradona va rebondir en Biélorussie » [archive], sur tdg.ch/ (consulté le8 septembre 2018).
  50.  Rédaction, « Les Mexicains de Dorados accueillent Diego Maradona » [archive], sur L’ÉQUIPE (consulté le 8 septembre 2018).
  51.  Argentine : Diego Maradona nommé entraîneur du Gimnasia La Plata [archive], www.lequipe.fr, 6 septembre 2019.
  52.  « Diego Maradona n’est plus l’entraîneur du Gimnasia La Plata – Foot – ARG – La Plata » [archive], sur L’Équipe (consulté le 19 novembre 2019).
  53.  C’est la justice napolitaine qui désigne Maradona comme le père de Diego Armandu Junior ((en) Jimmy Burns, Maradona. The Hand of God, A&C Black, p. 144-146). De cette période napolitaine, plusieurs femmes revendiquent avoir eu des enfants illégitimes avec la star argentine qui verse à plusieurs reprises une pension annuelle ((it) Tosco Giovanni, Bocchio Sandro, Maradona, 40K, p. 87).
  54.  Pierre-Etienne Minonzio, Le contre-manuel du foot, Tana éditions, p. 11.
  55.  Eric Maggiori, « Que deviens-tu, Diego Maradona Junior ? » [archive], sur sofoot.com.
  56.  « “Argentina está de rodillas en poco tiempo”: Maradona arremete contra gestión de Macri » [archive] (consulté le 9 juillet 2016).
  57.  « Maradona, le “Che” du sport, pleure Fidel Castro, son “deuxième père” », Paris Match,‎  (lire en ligne [archive]).
  58.  Avec AFP, « Venezuela : Diego Maradona s’offre comme «soldat» à Maduro » [archive], sur L’Équipe (consulté le 9 août 2017).
  59.  « Coupe du monde 1986 Mexique » Passe decisive » [archive], sur https://www.mondedufoot.fr/ [archive]
  60.  Par le journal vénézuelien El Mundo, élu par des journalistes sportifs sud-américains. Tout footballeur sud-américain est éligible quel que soit le continent où il évolue.
  61.  Par le journal uruguayen El Pais, le prix est décerné uniquement pour les footballeurs sud-américains qui évoluent dans un championnat sud-américain.
  62.  G. Oliver, The Guinness Book of World Soccer (2nd edition), 1995.
  63.  (en) FIFA dream team: Maradona voted top player [archive] sur The Indian Express, 19 juin 2002.
  64.  « Fiche de Diego Maradona » [archive], sur footballdatabase.eu [archive].

Voir aussi

Liens externes

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Bibliographie

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