Dora El Chiaty

Dora El Chiaty

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Le fabuleux destin de Dora El Chiaty dans le monde de la décoration 

La décoration et le design, « Quoi d’autre ? », pourrait s’exclamer Dora El Chiaty. C’est en Egypte, le pays de sa naissance, que cette passion s’est développée et a pu s’exprimer pleinement, ainsi qu’en témoignent nombre de réalisations faisant montre de son talent. Bien plus, d’un véritable don.

Issue d’une famille grecque implantée à Ismaïlia, elle arrive en France à l’âge de onze ans comme pensionnaire du Sacré-Cœur de Chantilly (où ses yeux ont certainement dû s’accoutumer à la splendeur du domaine de Chantilly, le somptueux château et l’immense parc du duc d’Aumale, fils de Louis-Philippe, dernier roi de France), puis retourne au Caire pour y suivre l’enseignement du Centre Culturel Français et y passer son baccalauréat. Après un court séjour en Espagne, elle suit des cours de journalisme, de publicité et d’anthropologie à l’Université américaine du Caire, où elle obtient un Bachelor of Arts dans ses matières. C’est là qu’elle fait la connaissance de son futur époux, Hamed El Chiaty, rencontre déterminante à plus d’un titre.  Ce sera le début d’une véritable fascination pour les multiples facettes de cette profession – la décoration et le design – et le point de départ de nombreuses autres commissions qui accompagneront l’ascension de Hamed dans le monde du tourisme, en tout premier lieu en Egypte.

« Je déteste cette uniformité dans les ambiances, entrer dans un hôtel sans savoir dans quel pays je suis », affirme-t-elle. Tout l’inspire, du fer forgé de la balustrade de son pied-à-terre parisien, au motif d’un foulard ou de l’imprimé d’une robe, qu’on retrouvera – modifié, adapté, décliné – sur le velours d’un canapé, les arabesques d’un tapis ou d’un papier peint, réalisés sur mesure par de remarquables équipes d’artisans égyptiens. En effet, à l’instar des fameux ensembliers-décorateurs français du XXe siècle – les Ruhlmann, Arbus, Leleu, Quinet, Old ou Raphaël –, Dora El Chiaty crée elle-même, assistée d’une équipe d’une cinquantaine de collaborateurs, une grande partie des meubles, sièges, luminaires, tapis et tissus de ses décors.

 Excellente coloriste, ses teintes favorites englobent tous les dégradés de beige, grège, gris, agrémentés de quelques touches vives, tels ces rouges profonds et ces bordeaux qu’elle affectionne particulièrement. « J’ose de plus en plus, comme cette chambre à coucher au Crystal Resort à Almaza Bay, dont j’assume totalement un certain côté hollywoodien, avec sa tête de lit en bois argenté tapissée de fuchsia ! »

 

DORA EL CHIATY. HOTEL DESIGN
Auteur : Textes : Guy Bloch-Champfort
Format : 250 x 300 mm
Nombre de pages : 384
Nombre d illustrations : 366
Langue du livre : Bilingue Français-Anglais
ISBN 13 :     978-2-86770-206-8
Prix : 60 euros
Catégorie : Beaux livres
Editions ACR Editions

 

 

L’AUTEUR
Guy Bloch-Champfort
Après avoir mené une carrière d’avocat international, Guy Bloch-Champfort est écrivain et journaliste dans le domaine de l’art et de la culture. Il écrit régulièrement pour le magazine artistique français CONNAISSANCE DES ARTS, et est le correspondant en France du magazine AD ITALIA. Parmi ses nombreux articles, on peut citer à titre d’exemple ceux portant sur Robert Longo, Shirin Neshat, Joan Mitchell, Shirley Jaffe, la Menil Collection. Une page entière du journal Le Monde a publié son article sur les Salons de Louise Bourgeois. Il a collaboré avec le magazine de décoration MAISON FRANÇAISE sur des hôtels, des maisons et des appartements situés dans le monde entier, ainsi qu’avec le magazine américain MODERN. Il est également spécialiste du design et de l’architecture, et a publié articles et interviews sur Gio Ponti, Jean Nouvel, les frères Bouroullec ou Matali Crasset. Il a publié trois livres d’art, sur le décorateur d’intérieur des années 50 “Raphaël”( Editions de l’Amateur),sur l’architecte d’intérieur Jacques Quinet (Editions Chastel-Maréchal), ainsi que sur “Les décorateurs des années 60/70″(Editions Norma). Il travaille aussi ponctuellement sur des textes (Le Corbusier, Jean Prouvé, Max Ingrand…), pour de grandes galeries d’art décoratif ainsi que pour Christie’s et Sotheby’s. Ami proche de la peintre américaine Joan Mitchell, il a été chargé de l’inventaire de sa succession dont il a été également le coordinateur.
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