Fondation Simone et Cino del Duca

Fondation Simone et Cino del Duca

 

REMISE DU PRIX MONDIAL 2015

DE LA FONDATION

SIMONE ET CINO DEL DUCA-INSTITUT DE FRANCE

 

 

Le Prix mondial 2014 de la F ondation Simone et Cino del Duca-Institut de France, doté de 200 000 €, est attribué à Thomas W. Gaehtgens, historien de l’art, directeur du Getty ResearchInstitute de Los Angeles, pour couronner  une œuvre de recherche en histoire de l’art qui véhicule un message d’humanisme moderne.

 

Le prix sera remis sous la Coupole de l’Institut de France

lors de la cérémonie de remise des Grands Prix des Fondations

 

Mercredi 3 juin 2015 à 15 heures

 

Pour assister à la cérémonie ou pour toute information :

prix@institut-de-france.fr – 01 44 41 43 47

 

 

Thomas W. Gaehtgens a d’abord étudié l’histoire de l’art à la Sorbonne sous la direction d’André Chastel et de Jacques Thuillier. Il obtint son doctorat en 1966 à l’Université de Bonn avec une thèse sur le sculpteur français Germain Pilon. Pour son habilitation obtenue à l’Université de Göttingen en 1972, Thomas W. Gaehtgens s’attela au catalogue de l’œuvre de Joseph-Marie Vien, le maître de Jacques-Louis David. L’art français des XVIIIe et XIXe siècles, spécialement la peinture, mais également la sculpture, allaient rester parmi ses sujets de prédilection. Les questionsinterdisciplinaires se faisant de plus en plus présentes dans ses investigations, l’art français du XVIIIe siècle fut dorénavant considéré dans le contexte politique, philosophique et littéraire.

 

Une carrière dévouée à l’art

 

À partir de 1980, Thomas W. Gaehtgens fut professeur d’histoire de l’art à l’Université Libre de Berlin, à l’exception d’une année de recherche entre 1985 et 1986, lorsqu’il fut invité au J. Paul Getty Center for the History of Art and the Humanities de Santa Monica, en Californie, institution qu’il devait diriger vingt ans plus tard. En 1992, il organise le XXVIIIe Congrès International d’Histoire de l’art à Berlin et commence à étudier les rapports entre les diverses traditions méthodologiques en histoire de l’art. Thomas W. Gaehtgens enseigna comme professeur invité au Collège de France en 1995 et fut titulaire de la chaire européenne en 1998/1999. Depuis 2007, il est directeur du Getty ResearchInstitute de Los Angeles. Fort de son expérience comme président du Comité International d’Histoire de l’Art, il a ouvert cet institut à des projets de recherche concentrés sur la rencontre de diverses traditions en histoire de l’art. L’histoire des cabinets de curiosités, l’histoire du collectionnisme et du musée encyclopédique, la question des rencontres des traditions artistiques de l’Occident avec celles d’autres cultures sont autant de thèmes de recherche que les programmes du Getty ResearchInstitute ont soutenus depuis 2007.

Un chercheur honoré

 

Pour son œuvre, particulièrement pour ses publications sur l’art français, Thomas W. Gaehtgens a reçu de nombreux prix et distinctions, notamment le titre de docteur honoris causa du CourtauldInstitute of Art de Londres en 2004 et de l’Université  Paris-Sorbonne en 2011 et le Grand Prix de l’Académie française pour la Francophonie en 2009. Il est membre de l’Akademie der Wissenschaftenà Göttingen et de l’American Academy of Arts and Sciences.

 

Plus d’informations et d’images sur le lien qui figure en tête de ce message.

www.grands-prix-institut-de-france.fr

 

À propos de la cérémonie de remise des Grands Prix de l’Institut de France

La cérémonie de remise des Grands Prix des Fondations de l’Institut de France est organisée chaque année depuis 2005. La qualité des lauréats et l’importance des montants distribués placent ces prix parmi les plus importants à l’échelle internationale dans les domaines scientifiques, culturel et humanitaire. Ce rendez-vous est également l’occasion de revenir sur l’ensemble des actions des Fondations abritées à l’Institut de France, menées dans l’année écoulée.

 

À propos du Prix mondial

Le Prix mondial de la Fondation Simone et Cino del Duca-Institut de France, d’un montant de 200 000 euros, est destiné à récompenser ou à mieux faire connaître un auteur français ou étranger dont l’œuvre constitue un message d’humanisme moderne. Ce prix a déjà récompensé des personnalités littéraires éminentes telles que Léopold Sedar Senghor, Jorge Luis Borges, Ernst Jünger, Jorge Amado, Yves Bonnefoy, Mario Vargas Llosa, Milan Kundera, Patrick Modiano ou Andreï Makine.

 

À propos de la Fondation Simone et Cino del Duca-Institut de France

Créée en 1975 et abritée à l’Institut de France depuis 2005, la Fondation Simone et Cino del Duca-Institut de France œuvre, en France et à l’étranger, dans le domaine des arts, des lettres et des sciences, par le moyen de subventions, de prix et d’aides attribués sur proposition des Académies de l’Institut de France. Chaque année, elle décerne notamment quatre Grands Prix : un Prix scientifique, un Prix mondial, un Prix d’archéologie et un Prix artistique.

 

À propos de l’Institut de France

Créé en 1795 pour contribuer à titre non lucratif au rayonnement des arts, des sciences et des lettres, l’Institut de France est une personne morale de droit public à statut particulier composée de l’Académie française, de l’Académie des inscriptions & belles-lettres, de l’Académie des sciences, de l’Académie des beaux-arts et de l’Académie des sciences morales & politiques.

Parallèlement, il est une des plus anciennes et plus prestigieuses institutions à pratiquer le mécénat et à gérer des dons et legs. Depuis deux siècles, il abrite des fondations et attribue des prix jouant un rôle incomparable dans le mécénat moderne. Créés par des particuliers ou des entreprises, les fondations et prix de l’Institut bénéficient de l’expérience de cette institution séculaire dans les domaines du mécénat et de la philanthropie, ainsi que de l’expertise des académiciens, dans tous leurs champs de compétence.

L’Institut est également le gardien d’un important patrimoine artistique, constitué de demeures et de collections exceptionnelles qui lui ont été léguées depuis la fin du XIXe siècle ; notamment : le château de Chantilly, le musée Jacquemart-André, l’Abbaye de Chaalis, le château de Langeais, le manoir de Kerazan ou encore la Villa Grecque Kérylos.

www.institut-de-france.fr

Andrei Makine

 

 

 

Communiqué de presse, 28 mai 2014

 

 

 

              Le Prix mondial 2014 de la Fondation Simone et Cino del Duca, d’un montant de 200 000 €, est attribué à Andreï Makine

 

pour couronner un écrivain franco-russe, dont l’œuvre romanesque polyphonique fait entendre en langue française l’imaginaire d’une enfance russe et le désir cosmopolite d’une Europe des lettres et de la culture.  

 

 

Le prix sera remis sous la Coupole de l’Institut de France

 

Mercredi 5 juin 2013 à 15 heures

 

Pour assister à la cérémonie ou pour toute information :

 

Service communication de l’Institut de France

 

prix@institut-de-france.fr/01 44 41 43 47

 

 

Andreï Makine est un écrivain de langue française né en Russie en 1957, à Divnogorsk en Sibérie. Il apprend le français dès l’école primaire et rédige plus tard une thèse de doctorat sur la littérature contemporaine française à l’Université d’État de Moscou. Une passion française qui se concrétise en 1987 lorsqu’il décide de ne pas revenir d’un voyage à Paris et de s’installer en France où il reçoit l’asile politique. Il donne alors cours de langue et de culture russe à Sciences Po et à l’École normale supérieure.

 

En 1990 il publie son premier roman, La fille d’un héros de l’Union Soviétique et soutient en 1992 une thèse de doctorat à la Sorbonne, sur l’oeuvre d’Ivan Bounine, écrivain russe. Si le français devient son unique langue d’écriture, la Russie et la culture russe continuent d’irriguer son oeuvre. En 1995 il reçoit le Prix Goncourt, le Prix Goncourt des lycéens et le Prix Médicis pour son quatrième roman, Le Testament français. Il obtient la nationalité française en même temps qu’une reconnaissance mondiale. Ses romans sont traduits dans plus de trente langues.

 

Il écrit parfois sous le nom de Gabriel Osmonde.

 

 

Son dernier ouvrage, Le pays du lieutenant Schreiber, a paru en 2014 aux éditions Grasset

 

 

 

En lisant, en écoutant Andreï Makine: quelques mots avec l’auteur :

 

D’aussi loin qu’il se souvienne, depuis l’enfance des rêves et des images définitives, Andreï Makine se dit ”confrontée à une double perspective géographique et historique : l’immensité de la Sibérie et, condensée, dans cet infini, la réalité totalitaire qui, grâce aux témoignages des anciens prisonniers du goulag, se faisait très incarnée”.

 

Ces deux coordonnées spatiale et historique parcourent ses livres et saisissent ses personnages, abandonnés-contemplatifs devant la puissance de la nature et soumis aux aléas cycliques de l’atrocité humaine et de la barbarie.

 

Les personnages d’Andreï Makine, selon l’auteur lui-même, poursuivent ”la quête spirituelle qui caractérise la littérature russe : le poids de la culpabilité morale et historique, les errances des humains amputés de Dieu, le conflit entre les diktats idéologiques et la liberté de la conscience individuelle en révolte. Autant de thèmes magnifiquement importés dans la langue française, qui font entendre une très subtile nuance d’imaginaire et de rythme, qui s’inscrivent aussi dans ‘‘une démarche littéraire fidèle aux liens qui rapprochaient Tourgueniev et Flaubert, Tolstoï et Rolland.

 

C’est dans l’alchimie sensible et historique de ce dialogue franco-russe, dialogue continental, que l’oeuvre d’Andreï Makine rayonne et oeuvre finalement à la possibilité d’une ”Europe de l’intelligence et de la culture, contre celle qui trahit ses valeurs civilisationnelles”

 

 

www.institut-de-france.fr

 

www.grands-prix-2014-institut-de-france.fr/andrei-makine

 

 

À propos de la cérémonie de remise des Grands Prix de l’Institut de France

 

La cérémonie de remise des Grands Prix des Fondations de l’Institut de France est organisée chaque année depuis 2005. La qualité des lauréats et l’importance des montants distribués placent ces prix parmi les plus importants à l’échelle internationale dans les domaines scientifique, culturel et humanitaire. Ce rendez-vous est également l’occasion de revenir sur l’ensemble des actions des Fondations abritées à l’Institut de France, menées dans l’année écoulée.

 

www.grands-prix-institut-de-france.fr

 

 

À propos du Prix mondial

 

Le Prix mondial de la Fondation Simone et Cino del Duca, d’un montant de 200 000 euros, est destiné à récompenser ou à mieux faire connaître un auteur français ou étranger dont l’œuvre constitue un message d’humanisme moderne. Ce prix a déjà récompensé des personnalités littéraires éminentes telles que Léopold Sedar Senghor, Jorge Luis Borges, Ernst Jünger, Jorge Amado, Yves Bonnefoy, Mario Vargas Llosa, Milan Kundera ou Patrick Modiano.

 

 

À propos de la Fondation Simone et Cino del Duca

 

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