JACQUES PERRIN nous a quittés RIP

JACQUES PERRIN

 

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Jacques André Perrin Simonet1,2,3dit Jacques Perrin, était un acteurréalisateur de documentaires et producteur de cinéma français, né le  à Paris (Seine) et mort le  dans la même ville4.

Il est membre de l’Académie des beaux-arts depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Claudia Cardinale et Jacques Perrin dans La Fille à la valise, 1961.

Issu du milieu du théâtre, cet enfant de la balle est le fils d’Alexandre Simonet, régisseur à la Comédie-Française puis souffleur au TNP de Jean Vilar, et de la comédienne Marie Perrin5 (dont il adoptera le nom de famille comme nom de scène). Il est également le neveu de l’acteur Antoine Balpêtré6. Dès quinze ans, il paraît à la scène puis entre avec une de ses sœurs Eva Simonet7 au Conservatoire d’art dramatique dans la classe de Jean Yonnel, qu’il quitte rapidement pour monter sur les planches8,9.

Si, dès 1958, on l’entrevoit sur une Vespa dans Les Tricheurs de Marcel Carné, il obtient son premier rôle important au cinéma dans La Fille à la valise de Valerio Zurlini (1960), puis enchaîne des rôles variés dans des films de Henri-Georges Clouzot (La Vérité en 1960), Mauro Bolognini (La Corruption en 1963), Costa-Gavras (Compartiment tueurs) . Il joue des rôles de premier plan dans quatre films de Pierre Schoendoerffer : La 317e Section (1965), Le Crabe-tambour (1977), L’Honneur d’un capitaine (1982), et Là-haut, un roi au-dessus des nuages (2004). Il est aussi le partenaire principal de Catherine Deneuve dans Et Satan conduit de bal de Grisha Dabat et Roger Vadim (1962), comme dans deux films musicaux de Jacques Demy : Les Demoiselles de Rochefort (1967) et Peau d’âne (1970).

Jacques Perrin avec Marcello Mastroianni dans Journal intime, 1962.

Parallèlement, il fonde en 1968 sa propre société de production, Reggane Films, devenue par la suite Galatée Films. Il produit des films engagés comme ceux de Costa-Gavras, Z en 1968, État de siège en 1972, et Section spéciale en 19748. Jacques Perrin est également le producteur du premier film de Benoît LamyHome Sweet Home (1973), sur la révolte des pensionnaires d’une maison de repos, dans lequel lui et Claude Jade interprètent le jeune couple principal.

Tout en continuant à jouer comme dans Cinema Paradiso en 1989, c’est désormais à la production qu’il se consacre : Microcosmos : Le Peuple de l’herbe en 1995 qui lui vaut le César du meilleur producteur en 1997Himalaya : L’Enfance d’un chef en 1999, Le Peuple migrateur en 2001, où il participe également à la réalisation.

Il prête sa voix à de nombreux films et documentaires dont Diana, princesse du peuple.

Il est officier dans la réserve citoyenne de la Marine nationale, avec le grade de Capitaine de frégate10. Il a été promu commandeur de l’Ordre national de la Légion d’honneur lors de la promotion du 2.

En 2011, il soutient officiellement le chef Raoni dans sa lutte contre le barrage de Belo Monte.

Le , Jacques Perrin est nommé dans le corps des peintres officiels de la Marine (POM)11.

Le , il est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France, dans la section VII : Créations artistiques dans le cinéma et l’audiovisuel. Il est intronisé le , au fauteuil 5 précédemment occupé par Francis Girod (1944-2006). Ce fauteuil était resté vacant pendant dix ans.

Vie familiale[modifier | modifier le code]

Il a trois enfants : Mathieu Simonet, né en 1975 ; Maxence Perrin, né en 1995, avec qui il joue dans Les Choristes (2004), et Lancelot Perrin, né en 1999, que l’on peut voir à ses côtés dans Océans.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]
Séries télévisées[modifier | modifier le code]
Émissions de télévision[modifier | modifier le code]

Narrateur (documentaires)[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Producteur[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

  • En 2011, la Cinémathèque française lui rend hommage en diffusant plus d’une trentaine de ses films du 27 avril au 30 mai, et une rencontre eu lieu le 30 avril13.

Nominations[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Honneurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  Who’s Who in France.
  2. ↑ Revenir plus haut en :a et b Journal officiel du 27 mars 2016 [archive].
  3.  Autorisé à porter dorénavant le nom de : « PERRIN SIMONET », en application du décret du 28 novembre 2003 – Instruction du Procureur de la République de Paris n° 04/03146/SP du 26 juillet 2004.
  4.  Véronique Cauhapé, « Mort de Jacques Perrin, comédien et chevalier blanc de la production indépendante » [archive], sur lemonde.fr (consulté le )
  5.  Jacques Lafitte, Stephen Taylor, Who’s Who in France, J. Lafitte, p. 1498
  6.  « Jacques Perrin, le cinéma est sa nature » [archive]Télérama, 3 avril 2011.
  7.  Attachée de presse du cinéma français, elle est la mère de Christophe Barratier. Cf. « Hommage à Jacques Perrin » [archive] sur cinematheque.fr.
  8. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Jacques Perrin [archive] sur Ciné-ressources.
  9.  « galateefilms.com/jacques-perrin/ » [archive]
  10.  Marine nationale, « Le film Océans diffusé ce soir sur France 2 » [archive], sur defense.gouv.fr/marine (consulté le ).
  11.  « Deux nouveaux POM » [archive]Cols bleus, 13 mars 2015.
  12.  Catherine Pacary, « L’Odyssée du loup » : Slava, jeune mâle devenu alpha [archive], lemonde.fr, 9 mars 2019
  13.  Jacques Perrin, l’homme aux deux visages [archive]Le Figaro, 16 avril 2011
  14.  « Décret du 27 mars 2016 portant promotion dans l’ordre de la Légion d’honneur » [archive], sur Légifrance.
  15.  « Séance de rentrée académique 2010 » [archive]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Propos recueillis par Anne Michelet, « Jacques Perrin : “Sans passion, la vie me semblerait bien triste” », Version Femina no 721, Société de Presse Féminine, Levallois-Perretp. 16-17

Liens externes[modifier | modifier le code]

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