James Horner nous a quitté tué dans un accident d’avion RIP

James Horner

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James Horner, né le à Los Angeles et mort le , est un compositeur de musique de films américain.

Il est reconnu pour avoir introduit des éléments musicaux électroniques (ceci dès les années 1980 et bien avant que cela ne devienne la norme) et des chœurs dans nombre de ses partitions musicales. Il utilise fréquemment aussi des éléments de musique traditionnelle irlandaise, notamment dans Jeux de guerre, Braveheart ou encoreEnnemis rapprochés. Sa formation et son héritage classiques qu’il partage avec John Williams ou Ennio Morricone ainsi que ses deux influences majeures en musique de film font de lui un compositeur particulièrement important et respecté dans l’histoire du septième art.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

James Horner est le fils d’un couple d’immigrés autrichiens, Joan (née Fraenkel) et Harry Horner. Ce dernier exerçait des fonctions de chef décorateur, scénariste et occasionnellement réalisateur de film1.

Le petit James commença à jouer du piano à l’âge de cinq ans. Il passa ses jeunes années à Londres où il fréquenta le Royal College of Music. Il rejoignit plus tard le lycée de Verde Valley à Sedona en Arizona. Il obtint ensuite un diplôme de premier cycle à l’université de Californie du Sud puis un master. Il commença alors à travailler son doctorat à l’université de Californie à Los Angeles où il étudia entre autres avec Paul Chihara. Après plusieurs composition pour l’American Film Instituteau cours des années 1970, il cessa d’enseigner la théorie musicale à l’UCLA et se tourna vers la composition de bandes originales.

Œuvre[modifier | modifier le code]

James Horner est le compositeur des musiques de certains des plus grands succès cinématographiques de ces vingt dernières années :

Parmi ses œuvres fondatrices, il faut citer les partitions de Brainstorm, La Foire des ténèbres et Krull, toutes trois composées en 1983 et qui l’amènent très vite à travailler sur de grosses productions telles que Aliens (James Cameron) ou bien encore Le Nom de la rose (Jean-Jacques Annaud) en 1986.

Son style musical s’affirme véritablement avec la partition de Glory en 1989 et Les Experts en 1992, où il s’oriente vers une orchestration plus mesurée et subtile, en développant parfois de longues plages musicales très mélancoliques. À ce titre, l’une de ses plus belles réussites est sans conteste sa composition pour le filmBraveheart en 1995, qui lui vaut une reconnaissance publique et un succès critique.

En 1997, il compose la musique de Titanic ainsi que la chanson titre chantée par Céline Dion, qui bat le record précédant en restant 16 semaines à la première place du Top 200 des albums de Billboard, et qui lui vaut un Oscar de la meilleure musique en 1998. La bande originale du film s’est vendue a plus de 30 millionsd’exemplaires dans le monde.

Il a à son actif plus de 150 musiques de films parmi lesquelles Cocoon, Willow, Apollo 13 (Ron Howard), Le Masque de Zorro (Martin Campbell), Troie (Wolfgang Petersen), et plus récemment le blockbuster Avatar pour lequel il collabore avec James Cameron une nouvelle fois.

Depuis son éviction de Roméo et Juliette (2013) au terme de l’enregistrement de la musique et sa non reconduction sur la franchise The Amazing Spider-Man, partition où il avait une nouvelle fois habilement fusionné sons électronique et orchestre traditionnel en détournant les codes actuelles de la musique de film pour les passer au filtre de son style, James Horner a depuis pris un peu de recul par rapport au cinéma, même s’il est annoncé sur Fathers and Daughters (2014) et composera probablement la musique des suites d’Avatar (2016, 2017). Il profite de cette année sabbatique pour se consacrer à des œuvres de concert (dont un Double Concerto pour violoncelle et orchestre qui sera créé en première mondiale le 12 Novembre 2014 par Mari et Hakon Samuelsen avec l’Orchestre Philharmonique de Liverpool placé sous la direction de Vasily Petrenko) et préparer le concert Titanic qui a eu lieu en première mondiale les 13, 14 et 15 mars 2015 au KKL de Lucerne, en Suisse, puis le 27 avril 2015 au Royal Albert Hall.

Controverse[modifier | modifier le code]

L’œuvre de James Horner fait débat dans la communauté de la musique de films, certains de ses détracteurs l’accusant de plagier certains compositeurs classiques (Serge Prokofiev2, Dmitri Chostakovitch) voire ses contemporains (Jerry Goldsmith, notamment au début de sa carrière, ce qui lui était d’ailleurs expressément demandé par les producteurs des films en question, influence dont il s’émancipa assez rapidement).

D’autres ne voient en lui qu’un compositeur répétant à l’infini les mêmes techniques de composition, comme l’utilisation qu’il fait des quatre mêmes notes pour représenter le danger, surnommé le Danger Motif (et que l’on peut retrouver dans Willow, Troie, En pleine tempête, Stalingrad, Le Masque de Zorro, Avatar ou Titanic). Dans le même ordre d’idée, certains passages musicaux du film 48 heures sont repris quasiment à l’identique dans le film Commando ou Danger Immédiat.

Pour ses partisans et pour les amateurs qui souhaiteraient étudier son oeuvre d’un peu plus près, il s’agit en effet de développer et parfaire des idées de composition, comme l’ont fait la plupart des grands compositeurs de musiques de films. La différence notable avec ses confrères étant que James Horner n’hésite pas, de façon cyclique, à poursuivre et parfaire ses idées de film en film, parfois jusqu’à l’obsession comme en atteste le recours fréquent aux fameuses quatre notes (créées semble-t-il par Richard Wagner et reprises de nombreuses fois tout au long de l’histoire musicale par Rachmaninov, Johannes Brahms, Claude Debussy ou encoreMiklos Rozsa) déclamées comme une métaphore de la mort ou du châtiment.

Filmographie partielle[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Années 2010[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Récompenses et nominations[modifier | modifier le code]

Oscars[modifier | modifier le code]

BAFTA[modifier | modifier le code]

Golden Globes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-François Houben, 1 000 Compositeurs de cinéma, p. 356.

Références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.filmreference.com/Writers-and-Production-Artists-Ha-Ja/Horner-Harry.html [archive]
  2. Laurence MacDonald The invisible art of film music 2013 Scarecrow Press p.352 « Walter Hill’s Red heat features Horner’s highly dramatic main-title with a choir singing in russian. Horner’s music at times strongly resembles the choral sounds of Prokofiev’s vocal music »
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