JAY WILLIE BLUES BAND

JAY WILLIE BLUES BAND

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Zoho Roots Records

Hell on Wheels

13 tracks

Jay Willie is an excellent slide guitarist in the Johnny Winter style and his band includes first rate musicians Malorie Leogrande and her sultry five octave voice handling the lead and very emotive vocals, Bobby Callahan on guitar, Ted Yakush on sax, Steve Clarke playing four strings, and two veterans from past JW bands, Jason Ricci, on his fourth release with the group, blowing harp and Bobby T. Torello pounding hard. The music is consistently classic rock combined with traditional r & b, and Motown soul. Short and sweet: Having Leogrande sing songs originally released with male singers interestingly changes the whole perspective of the lyrics and backed by a great band with incredible harp, red hot slide guitar licks and powerful pounding makes this group one of the best in the area. Celebrating artists like Al Green, Smokey Robinson, and Johnny Otis with cuts “Take Me to the River,” “The Hunter Captured By the Game,” and “Willie And the Hand Jive,” there are also four originals that equally showcase their creativity and talent. The title track, “Hell on Wheels,” and “21” by Jay Willie,  “Alive Again” by Bobby T and “Everybody” by Callahan are cool bar band rockers that are sung by each composer in their own different and more growling voices; which better suits the grittier side of their music. I really enjoy their cover of the rare Cliff Nobles’ vocal version of the r & b classic “The Horse” with great harp and singing; and then the same song done as a jumping instrumental bonus track at the very end. Very cool! Great music from a great Connecticut band.     (A.J. Wachtel)

WILLIE, Jay BLUES BAND – Hell on wheels

/ paru le 30-09-2016 /

Depuis une quinzaine d’années maintenant, Jay Willieexerce ses talents de guitariste au service d’un blues varié et cultivé, avec un art consommé de la reprise du titre qu’on n’entend pas partout. Fidèle à ce credo et à ses camarades qui l’accompagnent dans son parcours musical, Jay Willie revient encore une fois avec son album annuel qui, comme les précédents The reel deal(2010), New York minute (2013), Rumblin’ and slidin’ (2014) et Johnny’s juke joint (2015), regorge de surprises et de petites perles tirées du répertoire blues et soul classique des Fifties et des Sixties.

L’équipe de Jay Willie est désormais bien en place, indéboulonnable même, et on retrouve avec plaisir les vieux spadassins Bob Callahan (guitare et chant), Ted Yakush (saxophone), Steve Clarke (basse), Jason Ricci (harmonica), Bobby T Torello (batterie et chant) et la sémillante Malorie Leogrande (chant). L’osmose entre les membres de cette équipe est totale et l’interaction des musiciens ne fait qu’être plus efficace au fil des albums. Ce principe va encore être confirmé avec ce nouvel album “Hell on wheels”, qui explore davantage la soul et le rhythm ‘n’ blues que le blues rock proprement dit.

La preuve en est avec la sélection de reprises qui convoque le souvenir d’artistes tels que Johnny Otis (“Willie and the hand jive”), Cliff Nobles (“The horse”), Smokey Robinson (“The hunter captured by the game”), Al Green (“Take me to the river”) ou Little Sylvia (“A million tears”, superbe ballade qui secoue les glandes lacrymales). L’attention est particulièrement portée sur la grande chanteuse Barbara Lynn qui aligna quelques hits mineurs durant les années 60. Pas moins de trois de ses chansons sont reprises ici, avec le chant toujours envoûtant de Malorie Leogrande : “You left the water running”, “This is the thanks I get” et “You’ll lose a good thing”, le plus gros succès de cette chanteuse née en 1942 à Beaumont au Texas, comme par hasard la ville natale de la plus grosse influence musicale de Jay Willie, Johnny Winter.

Le fantôme du célèbre albinos plane toujours sur les albums de Jay Willie, ce qui se sent dans les compositions originales du groupe, qui se distinguent par deux morceaux de Jay Willie (un dynamique “Hell on wheels” et un étonnamment funky et torride “21”), un titre de Bobby T Torello (“Alive again”) et un de Bob Callahan (“Everybody”). Les musiciens de Jay Willie font encore une fois montre d’une impeccable technicité et l’on reste subjugué par les performances harmonicistes de Jason Ricci, qui remplace à lui seul l’orchestre de 30 personnes qui avait joué à l’origine sur “The Horse” de Cliff Nobles, rendu ici dans une version chantée et dans une version instrumentale figurant en bonus.

On reste encore un fois dans un excellent niveau de culture musicale, de plaisir de jouer et de feeling débridé sur ce nouvel album, le quatrième de Jay Willie sur le label Zoho Roots, décidément un partenaire qui permet à Jay de s’épanouir en toute confiance. Et cerise sur le gâteau, la pochette de l’album est une des plus sympas de la discographie de Jay Willie. Il n’y a donc vraiment aucune raison de se priver.

François Becquart

Pays: US
Zoho Roots
Sortie: 2016/09/02

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