la Francophonie

La Francophonie

Communiqué de presse

        Rio de Janeiro, le 23 novembre 2015

La Francophonie et le Comité d’organisation des Jeux de

Rio 2016 signent un accord de partenariat

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Le Président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Rio, Carlos Nuzman, et le Grand Témoin de la Francophonie, Manu Dibango, ont signé aujourd’hui un accord de partenariat sur l’usage de la langue française dans le cadre de l’édition 2016 des Jeux.

La signature de cet accord de partenariat s’est déroulée en présence de membres du Comité international olympique, du Comité d’organisation de Jeux de Rio 2016, de représentants du corps diplomatique francophone, ainsi que d’artistes brésiliens.

 

« Ce partenariat permettra non seulement d’assurer la place de la langue française lors des Jeux mais aussi d’engager des actions conjointes dans les domaines culturels, éducatifs et sportifs, afin de promouvoir le plurilinguisme et le multiculturalisme », a déclaré Manu Dibango.

 

Pour sa part, le Président du Comité d’organisation des Jeux de Rio 2016 s’est dit ravi de la perspective de travailler avec M. Dibango, premier artiste et premier africain à se voir confier le mandat de Grand Témoin de la Francophonie.  Carlos Nuzman a entre autre souligné l’importance des liens passés et présents entre son pays et le continent africain.

 

« Le Brésil est très sensible au choix que représente Manu Dibango, dont la musique illustre au plus haut point le dialogue des cultures.  Le Comité d’organisation des Jeux entend travailler étroitement avec le Grand Témoin pours’assurer que les services linguistiques offerts aux athlètes, aux officiels, aux journalistes et au grand public le seront effectivement en français qui, avec l’anglais, est l’une des deux langues officielles des Jeux Olympiques modernes », a indiqué Carlos Nuzman.

 

Après Rio, Manu Dibango se rendra dès ce soir à Brasilia pour rencontrer les autorités politiques brésiliennes ainsi que les ambassadeurs d’États et gouvernements membres de la Francophonie pour échanger avec eux sur lesgrands axes de son action.

Manu Dibango est le 7e Grand Témoin de la Francophonie. Dans cette mission, il succède au Secrétaire perpétuel de l’Académie française, Hélène Carrère d’Encausse (Jeux de Sotchi 2014), à l’actuelle Secrétaire générale de la Francophonie et ancienne Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean (Londres 2012), à l’ancien Président de la Confédération Suisse, Pascal Couchepin (Vancouver 2010), à l’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin (Pékin 2008), à Lise Bissonnette (Turin 2006), et à Hervé Bourges (Athènes 2004).

L’OIF compte 57 Etats et gouvernements membres, et 23 pays observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie : http://www.francophonie.org

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Communiqué de presse
        Paris, le 18 novembre 2015
 

Le Grand Témoin de la Francophonie pour les Jeux Olympiques de

Rio 2016 effectue une première mission au Brésil

 

Le Grand Témoin de la Francophonie pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio 2016, Monsieur ManuDibango, se rend au Brésil du 19 au 25 novembre 2015 dans le cadre de sa première mission officielle.  Il profitera de son passage à Rio et à Brasilia pour s’entretenir avec des représentants du Comité international olympique et du Comité d’organisation des Jeux de Rio 2016 ainsi qu’avec les autorités gouvernementales brésiliennes et le corps diplomatique francophone.

« Cette première mission au Brésil sera l’occasion d’entamer, en collaboration avec le Comité d’organisation des Jeux et l’ensemble des partenaires, le travail nécessaire pour veiller à l’usage et la visibilité de la langue française qui, avec l’anglais, est l’une des deux langues officielles des Jeux Olympiques modernes.  Mais au-delà, cedéplacement me permettra d’explorer comment la langue française peut être mise au service du dialogue des cultures dans le cadre de Jeux de Rio 2016 », a déclaré Manu Dibango.

 

À Rio, Manu Dibango signera un accord de partenariat sur l’usage de la langue française avec le Président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Rio 2016, Carlos Nuzman.  De plus, il échangera avec les Consuls généraux d’États et gouvernements membres de la Francophonie ainsi qu’avec des personnalités brésiliennes francophones.

 

Par ailleurs, le Grand Témoin profitera de son passage à Brasilia pour s’entretenir avec les Ministres brésiliens de la Culture et du Sport avant de rencontrer le Groupe des ambassadeurs francophones.

 

Dans le cadre de son mandat de Grand Témoin de la Francophonie, Manu Dibango veillera notamment à ce queles services linguistiques offerts aux athlètes, aux officiels, aux journalistes et au grand public le soienteffectivement en français. Il accompagnera également les initiatives culturelles et événementielles visant àpromouvoir les jeunes talents sportifs et la diversité culturelle francophones.

Nommé le 8 septembre dernier par la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean, ManuDibango est le 7e Grand Témoin de la Francophonie.  Dans cette mission, il succède au Secrétaire perpétuel de l’Académie française, Hélène Carrère d’Encausse (Jeux de Sotchi 2014), à l’actuelle Secrétaire générale etancienne Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean (Londres 2012), à l’ancien Président de la Confédération Suisse, Pascal Couchepin (Vancouver 2010), à l’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin (Pékin 2008), à Lise Bissonnette (Turin 2006), et à Hervé Bourges (Athènes 2004).

L’OIF compte 57 Etats et gouvernements membres, et 23 pays observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie : http://www.francophonie.org

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Communiqué de presse
Paris, le 29 octobre 2015
 

Le Fonds Image de la Francophonie soutient 14 projets de films et séries télévisées du Sud

La commission télévision du Fonds Image de la Francophonie réunie fin septembre 2015 à Paris a sélectionné 14 projets, dont deux séries d’animation. Le montant total attribué s’élève à 235 000 euros.

 

Liste des projets retenus (tous consultables sur le site http://www.imagesfrancophones.org) :

 

Oasis, série de fiction de Maxime Tchincoun (Togo) ;

Insaisissables, série de fiction d’Anne Makon, Moukoko Ndifon Hervé et Bitjoka Etienne Alexandre (Cameroun) ;

Top Radio, série de fiction d’Alex Ogou et Honoré Essoh (Côte d’Ivoire) ;

Waga Love – saison 2, série de fiction de Guy Désiré Yaméogo (Burkina Faso) ;

Les aventures de Ziguidi, série d’animation de Hanvi Nyakpo Adamah (Togo – aide au développement) ;

Bouyou, série d’animation écrite par Honoré Essoh (Côte d’Ivoire – aide au développement) ;

L’arbre sans fruits, documentaire d’Aïcha Macky (Niger) ;

Lancer ce poids, documentaire de Hind Bensari (Maroc) ;

Nos sombres années 70, documentaire d’Ali Essadi (Maroc) ;

La gangrène, documentaire d’Ousmane Samassekou (Mali) ;

La colère dans le vent, documentaire d’Amina Weira (Niger) ;

Les aventures de Télémaque, documentaire d’Arnold Antonin (Haïti) ;

Résonances, série documentaire sur les grands de la musique malgache, réalisée par Selven Naidu (Maurice) ;

Mémos, série documentaire du CIRTEF constituée de capsules à base d’archives des télévisions africaines.

 

La commission audiovisuelle du Fonds Image de la Francophonie effectuera sa prochaine sélection de projets au printemps 2016. Le dépôt des projets aura lieu du 1er au 15 décembre sur le site Images francophones.

 

Le Fonds Image de la Francophonie a succédé au Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud qui intervient depuis 1988 dans le cadre du programme  Images  de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Il dispose d’un montant annuel d’au moins 900 000 euros répartis à parts égales entre cinéma et production audiovisuelle. Le Fonds est géré conjointement par l’OIF et le Conseil international des radios et télévisions d’expression française (CIRTEF). Il permet de financer environ cinquante projets par an. Ce dispositif d’appui à la production est complété par des interventions de l’OIF en faveur de la promotion et des ventes internationales des films et programmes audiovisuels des pays francophones du Sud.

Consulter la liste des 14 programmes retenus par la Commission Télévision :

 http://www.imagesfrancophones.org/ficheGrosPlan.php?no=13251

A noter que les dossiers pour le Fonds Image de la Francophonie sont soumis exclusivement via le sitewww.Imagesfrancophones.org

Pour rappel, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte 57 Etats et gouvernements et 20 observateurs. www.francophonie.org

CONTACTS :

     Communiqué de presse
    Paris, 14 septembre 2015

Huit pays de l’Afrique de l’Ouest se dotent d’un cadre juridique commun pour la sauvegarde du patrimoine audiovisuel

 

Les experts et ministres de la culture des huit Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ont adopté, le 11 septembre 2015 à Dakar, la première directive communautaire instituant le dépôt légal de l’audiovisuel.

L’adoption de cette directive à un niveau régional – l’UEMOA regroupant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo – est une première mondiale.

Le texte de loi portant dépôt légal audiovisuel est le dispositif juridique qui permet aux Etats d’assurer la collecte, la conservation et la consultation des documents audiovisuels, à des fins de recherche, d’enseignement et d’éducation. Dans le cadre de la directive adoptée, cela concerne plus particulièrement les documents radiodiffusés, sonores, cinématographiques et multimédias. Ce texte constitue l’étape préalable à la mise en œuvre opérationnelle d’un dépôt légal audiovisuel communautaire et plus largement à l’instauration d’une véritable politique d’archivage dans les pays concernés.

L’initiative de l’UEMOA, avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’expertise de l’Institut national de l’audiovisuel français (Ina) intervient à une période charnière pour ces pays en plein processus de transition numérique. Véritable opportunité, celle-ci permettra à terme une mise en œuvre du dépôt légal techniquement plus simple et plus économique.

La rédaction de cette directive a été rendue possible grâce au projet « Capital numérique » mis en œuvre par l’OIF, financé par l’Union Européenne et soutenu par le Groupe des Etats ACP. Il a été mené avec l’aide d’experts français de l’Ina, fort de son d’expérience en matière de dépôt légal audiovisuel et qui assure chaque jour la collecte,  l’archivage et la mise en consultation des programmes de 120 chaînes de radio et de télévision.

La directive portant dépôt légal de l’audiovisuel a été adoptée à l’occasion de la réunion de 24 Experts et 8 Ministres de la culture des pays de l’UEMOA, qui s’est tenue à Dakar du 8 au 11 septembre. Ont également été adoptés plusieurs textes sur l’harmonisation du droit d’auteur et sur le cadre réglementaire de la production, de la circulation et de la conservation de l’image dans les huit pays de l’Union.

                

Communiqué de presse                                  15 septembre 2015

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Paris, le 14 septembre 2015

L’Organisation Internationale de la Francophonie, RFI  et Reporters sans frontières lancent le Prix francophone de l’innovation dans les médias

L’OIF, RFI et RSF lancent ce mardi 15 septembre  « Le Prix francophone de l’innovation dans les médias », qui sera remis en mars 2016. Il s’adresse à tous les médias (radio, télévision, presse écrite et nouveaux médias) des 57 Etats et gouvernements membres de la Francophonie ayant développé des offres innovantes prenant en compte les nouveaux modes de consommation et d’accès à l’information.

Ce prix récompensera les innovations dans les contenus, les usages et dans les modèles économiques ou d’organisation.

Les lauréats seront désignés  par un jury composé de représentants des partenaires ainsi que de personnalités issues du monde des médias francophones. Ils bénéficieront d’une dotation de 10 000 euros (1er Prix), 6 500 euros (2e Prix) et 3 500 euros (3e Prix) destinée à consolider le développement de leur entreprise.

Les candidatures sont ouvertes du 15 septembre au 15 décembre 2015 sur les sites Internet de l’Organisation internationale de la Francophonie, deRFI et de Reporters sans frontières.

Par cette 1ere édition du Prix francophone de l’innovation dans les médias, les trois partenaires souhaitent encourager un secteur en pleine évolution, incubateur d’idées et de talents. L’innovation doit en effet contribuer à renforcer la liberté de la presse et le droit à l’information des populations, valeurs défendues par les trois organisations.

L’OIF est une organisation internationale qui compte 57 Etats et gouvernements, et 23 pays observateurs.

Reporters sans frontières est une organisation internationale non-gouvernementale qui défend la liberté de la presse dans le monde.

RFI est une radio française d’actualité, diffusée mondialement en français et en 12 autres langues, en FM via 156 relais répartis dans 62 pays, en ondes moyennes, en ondes courtes, sur une trentaine de satellites couvrant les cinq continents, sur Internet et applications connectées, et compte plus de 1000 radios partenaires qui reprennent ses programmes. Grâce à l’expertise de ses rédactions basées à Paris et de son réseau de 400 correspondants, RFI propose à ses auditeurs des rendez-vous d’information et des magazines offrant les clés de compréhension du monde. La radio mondiale réunit chaque semaine 37,3 millions d’auditeurs (mesurés dans 37 pays sur les 150 où elle est distribuée) et son offre nouveaux médias enregistre 9,6 millions de visites chaque mois (moyenne 2014) et 7,5 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux (en mars 2015). rfi.fr

*anglais, cambodgien, chinois, espagnol, haoussa, kiswahili, persan, portugais, brésilien, roumain, russe, vietnamien

 

Paris, le 29 juillet 2015

Le Fonds Image de la Francophonie accorde 500 000 €

à 20 projets de films francophones du sud

Les 15, 16 et 17 Juillet 2015 à Paris, au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) la Commission de sélection du Fonds Image de la Francophonie (volet cinéma), s’est réunie pour examiner les requêtes de financement reçues suite au lancement d’un appel à propositions. Sur les 67 projets soumis à son examen, la Commission en a sélectionné 20 : 17 aides à la production (11 longs métrages et 6 courts-métrages) ainsi que 3 aides à la finition. Le montant total attribué, qui s’élève à 500 000 €,  a été réparti sur les dix pays francophones du Sud suivants : Burundi, Burkina Faso, Cameroun, Egypte, Liban, Maroc, Mali, Rwanda, Sénégal et Tunisie.Avec 99% de projets portés en majorité par la relève du cinéma francophone du sud et 35% par des réalisatrices, les résultats de cette session confirment la prise en compte des nouvelles priorités du fonds image de la Francophonie en termes de public-cible, jeunesse et femme.

 

Pour les « Aides à la production », ont été récompensés les longs métrages suivants :

 

1982 » une fiction de Oualid MOUANESS  (LIBAN)

AFAREED EL BALAD, LES DEMONS DE LA VILLE” une fiction de Marianne KHOURY (EGYPTE)

FELICITE” une fiction d’Alain GOMIS (SENEGAL)

FRONTIERES » une fiction d’Apolline TRAORE (BURKINA FASO)

HAIR SA VIE » une fiction de KAOUTHER BEN HANIA (TUNISIE)

KOUSSAW TEMPETE DE SABLE » une fiction d’Ibrahima TOURE (MALI)

LA CLEMENCE DE LA JUNGLE » une fiction de Joel KAREKEZI (RWANDA)

LES NAINS » une fiction d’Hicham LASRI (MAROC)

FATIMA » un documentaire de Mary Jirmanus SABA (LIBAN)

LE KORO DU BAKORO » un documentaire de Ganou SIMPLICE HERMAN (BURKINA FASO)

LES 2 VISAGES D’UNE FEMME BAMILEKE » un documentaire de Rosine MBAKAM (CAMEROUN)

 

et les courts métrages

 

AILLEURS » de Othman NACIRI (MAROC)

FOUR WALLS” de Narcisse WANDJI (CAMEROUN)

LA LUTTE CONTINUE »  de Marie L. BAYALA (BURKINA FASO)

LE BOXEUR » de Iman DJIONNE (SENEGAL)

LES SERVITEURS » de Marwan KHNEISSER (LIBAN)

MUSAGA 95 » de Joseph NDAYISENGA (BURUNDI)

Dans la catégorié « Aides à la finition »,

 INSOUMISE » une fiction de Jawad RHALIB (MAROC)

 KEMTIYU SEEX-ANTA-JOOB » un documentaire d’Ousmane William MBAYE (SENEGAL)

 TUNIS BLUES » une fiction de Lotfi ACHOUR (TUNISIE)

Retrouver plus d’infos sur le site : www.francophonie.org

 

Le Fonds image de la Francophonie intervient depuis 1988 dans le cadre du programme « Images » de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Il permet de financer annuellement environ 100 heures de films et de programmes audiovisuels faisant appel aux capacités créatrices et techniques des pays francophones du Sud. Ce dispositif d’appui à la production est complété par des interventions de l’OIF en faveur de la promotion, de la mise en marché, du renforcement des capacités des jeunes créateurs, des mesures d’accès au financement ainsi que de l’exploitation en ligne des œuvres audiovisuelles soutenues par le Fonds.

 

Contacts :

Souad Houssein Spécialiste de programme cinéma, Direction de la diversité et du développement culturelssouad.houssein@francophonie.org ;

Virginie Aubin-Dubille, Chargée des relations médias de l’OIF

virginie.aubin-dubille@francophonie.org

24 e Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco) : 6 films soutenus par l’OIF ont été primés ! Partenaire historique du Fespaco, l’Organisation de la Francophonie (OIF) était cette année encore présente à Ouagadougou pour la 24e édition du festival qui s’est déroulée du 28 février au 7 mars 2015. Sa plus haute distinction, l’Étalon d’or de Yennenga a été décernée cette année au film « Fièvre » du réalisateur marocain Hichame Ayouch. Sur les 13 films présents en compétition officielle soutenus par le Fonds de l’OIF, 6 ont été primés.Parmi eux, le très remarqué, L’œil du cyclone (long métrage du Burkinabé Sékou Traoré) a remporté de nombreux prix dont le prix de la CEDEAO du meilleur long-métrage, celui de la meilleure interprétation féminine pour Mouna Ndiaye, celui de la meilleure interprétation masculine pour Fargass Assandé, le prix Oumarou Ganda du meilleur premier long-métrage ainsi que l’Étalon de bronze. Salué comme le meilleur film d’Afrique sub-saharienne, le film a bénéficié du soutien de l’OIF à chaque étape de sa production, notamment à travers une bourse de développement de longmétrage du festival d’Amiens, financée par l’OIF, une participation aux ateliers Sud écriture (Tunisie, financement OIF et CNC français), l’intervention d’une consultante prise en charge par l’OIF qui a permis l’obtention d’un financement ACP Films d’un montant de 300 000 euros, l’aide du Fonds francophone de production audiovisuelle du sud pour un montant de 40 000 euros, ainsi que l’intervention du fonds de garantie des industries culturelles pour le déblocage d’un crédit bancaire pour le tournage du film. Les autres films soutenus par l’OIF ont obtenu les prix suivants :  Run (long-métrage de Philippe Lacôte, Côte d’Ivoire) : prix du conseil de l’entente lors de la cérémonie officielle et mention au comédien Isaac de Bankolé lors des prix spéciaux ;  Des Etoiles (long-métrage de Dyana Gaye, Sénégal) : prix de la meilleure réalisatrice ouestafricaine décerné par la CEDEAO ;  Avant le printemps (long-métrage de Ahmed Atef, Egypte) : prix de l’Union européenne ;  Morbayassa (long-métrage de Cheick Fantamady Camara, Guinée) : prix Paul Robeson ;  La sirène de Faso Fani (documentaire de Michel K. Zongo, Burkina Faso) : prix UEMOA du meilleur documentaire et prix de la Loterie nationale du Burkina Faso. A noter enfin que pour la première fois, l’OIF a parrainé le palmarès du Poulain qui récompense un court métrage. Celui-ci étant souvent réalisé par un jeune francophone, cette initiative s’inscrit pleinement dans la nouvelle orientation du Fond Image de la Francophonie qui a pour volonté d’accompagner les réalisations de la jeunesse.

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Journée internationale de la Francophonie

Avec l’OIF, les jeunes francophones s’engagent pour un avenir durable

Chaque année, le 20 mars, les francophones du monde entier célèbrent la Journée internationale de la Francophonie : l’occasion pour 900 millions de femmes et d’hommes répartis sur les cinq continents de fêter leur bien commun, la langue française mais aussi d’exprimer leur solidarité et leur désir de vivre ensemble, dans leurs différences et leur diversité, partageant ainsi les valeurs de la Francophonie.

Dans l’espace francophone, on recense plus de 245 millions de jeunes. Dans les pays en développement membres de la Francophonie, les enfants et les jeunes représentent la majorité de la population, ce qui témoigne du dynamisme de leur démographie et constitue la plus grande opportunité pour l’avenir de la Francophonie. C’estparticulièrement vrai en Afrique subsaharienne où les projections annoncent que la population des jeunes francophones sera multipliée par quatre d’ici 2050, en passant de 84 millions à 276 millions.

Conscients de ces enjeux, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a toujours encouragé la jeunesse à s’investir pleinement sur la scène internationale afin qu’elle contribue activement aux discussions,notamment dans le domaine du développement durable. Ces dernières années, la jeunesse francophone s’est particulièrement impliquée en émettant des recommandations qui insistent sur l’importance de la participation active des jeunes aux processus décisionnels (Déclaration de Rio+20).

A ce titre, l’un des plus grands défis actuels pour la jeunesse est sans doute celui des changements climatiques.Pour l’aider à mieux faire entendre sa voix, et dans la perspective de la prochaine Conférence sur le climat qui aura lieu à Paris en décembre 2015, la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a choisi de lancer une grande consultation de la jeunesse sur le développement durable : parce que ses idées, sa force de mobilisation et d’innovation sur les enjeux que représentent les changements climatiques sont essentielles. Madame Jean a souhaité inviter les jeunes francophones des 5 continents à une participation citoyenne sur les réseaux sociaux et les a encouragés à se mobiliser pour partager des solutions innovantes permettant aux pays francophones vulnérables de s’adapter aux impacts négatifs des changements climatiques.

Le 20 mars 2015, Journée internationale de la Francophonie, sera l’occasion de dévoiler la campagne « J’ai à cœur ma planète » ainsi que les premiers résultats de cette mobilisation jeunesse.

A 11h30, sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris en présence de Anne Hidalgo, Maire de Paris, les représentants des réseaux de la jeunesse francophone – mobilisés par l’OIF, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et les opérateurs de la Francophonie : l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF),TV5Monde, l’Université Senghor d’Alexandrie et l’Association internationale des maires francophones (AIMF) -remettront à Michaëlle Jean leurs priorités en matière de lutte contre les changements climatiques et de promotion du développement durable. Le texte de l’Appel de la jeunesse francophone sera remis en septembre à la Secrétaire générale de la Francophonie en vue de la Conférence climat.

Venez nombreux rencontrer la jeunesse francophone qui s’engage !

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