LEONARD COHEN

LEONARD COHEN

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Leonard Norman Cohen, né le , à Montréal (Québec), et décédé le 10 novembre 2016, est un poète, romancier et auteur-compositeur-interprètecanadien. Son premier recueil de poésies paraît à Montréal en 1956 et son premier roman en 1963.

Les premières chansons de Cohen (principalement celles de Songs of Leonard Cohen, 1967) sont ancrées dans la musique folk, et chantées avec une voix grave. Dans les années 1970, ses influences se multiplient : musique pop, de cabaret et du monde. Depuis les années 1980, Cohen chante accompagné de synthétiseurs et de choristes.

Dans tous ses travaux, Cohen reprend souvent les mêmes thèmes : l’amour-passion, la religion, la solitude, la sexualité et la complexité des relations interpersonnelles. Leonard Cohen assume sa dépression chronique depuis longtemps et ne se l’est jamais cachée ni ne l’a jamais cachée, allant jusqu’à en parler aux journalistes rassemblés à l’occasion de la conférence de presse sur son album Old Ideas1.

La poésie et les chansons de Leonard Cohen ont influencé de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes et on compte plus de 1 500 reprises de ses chansons2. Cohen est introduit au Panthéon de la musique canadienne en 1991, au Panthéon des Auteurs et Compositeurs canadiens en 2006, au Rock and Roll Hall of Fame en 2008. Il est un Compagnon de l’Ordre du Canada (CC) depuis 2003 et Grand Officier de l’Ordre national du Québec (GOQ) depuis 2008, les plus hautes distinctions décernées respectivement par le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec.

Son œuvre poétique a été récompensée par le Prix Princesse des Asturies des Lettres 20113.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Leonard Cohen naît dans une famille juive aisée d’ascendance polonaise en 1934, à Montréal au Québec. Il grandit dans le quartier huppé de Westmount sur l’île de Montréal. Son père, Nathan Cohen, propriétaire d’un magasin montréalais de vêtements, a créé le journal The Jewish Times4 ; il meurt alors que Leonard a 9 ans. Son grand-père maternel, Solomon Klinistky-Klein4, était rabbin. Selon la tradition familiale, les Cohen descendent des Kohanim5.

À l’adolescence, il apprend la guitare. Il formera plus tard un groupe d’inspiration country folk, les Buckskin Boys.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Leonard effectue sa scolarité primaire à la Roslyn School de Westmount, et secondaire, à partir de 1948, à Westmount High Collège6,7. En 1951, il entre à l’Université McGill de Montréal.

À l’université, Leonard Cohen rencontre Irving Layton et Louis Dudek, qui l’aident à publier ses premiers poèmes dans une revue d’étudiants, CIV, abréviation de “civilisation” inventée par Ezra Pound8,9.

Son premier recueil de poésies, Let Us Compare Mythologies, paraît en 1956, édité par McGill Poetry Series, alors qu’il n’est encore qu’un étudiant de premier cycle.

En 1959, Irving Layton lui présente Abraham Moses Klein. La même année, The Spice Box of Earth sort aux éditions McClelland & Stewart, et le rend célèbre dans les cercles de poètes, notamment canadiens. La même année, Leonard obtient une bourse d’études et part pour Londres. Sur place il achète une machine à écrire Olivetti et un imperméable bleu chez Burberry (c’est celui qui apparaît sur la photo de l’album Songs from a Room ; il lui sera volé en 1968)10.

Après s’être installé en Grèce, en avril 1960, sur l’île d’Hydra, une île sans voitures qui accueillait une colonie d’artistes anglo-saxons, où il n’y avait ni eau courante ni électricité. Il y achète une maison qu’il gardera quarante ans et y écrit son livre The Spice-Box Of Earth. Cohen publie Flowers for Hitler en 1964, et les romans The Favorite Game (1963) et Beautiful Losers (1966).

The Favorite Game est un roman d’apprentissage autobiographique sur un jeune homme trouvant son identité dans l’écriture. En revanche, Beautiful Losers, s’il peut également être considéré comme un roman d’apprentissage, ne conduit pas au succès du personnage principal (« AntiBildungsroman »), selon une mode post-moderne contemporaine, Cohen détruit l’identité des personnages principaux en mêlant sacré et profane, religion et sexualité dans une langue riche et lyrique, mais aussi très crue11.

Cohen parolier[modifier | modifier le code]

Plaque en l’honneur de Leonard Cohen à l’Hotel Chelsea de New York.

Cohen s’installe aux États-Unis et commence à chanter dans des festivals folk. En 1966, Judy Collins fait de sa chanson Suzanne un hit. Cette chanson se réfère à Suzanne Verdal, l’ancienne épouse d’un ami personnel, le sculpteur québécois Armand Vaillancourt. Grâce à Judy Collins Leonard fait sa première apparition scénique à New-York le 30 avril 196712,13.

Leonard Cohen ne touche pas d’argent pour la chanson Suzanne : il s’est lié à un arrangeur qui doit retravailler la chanson, mais les deux hommes ne s’entendent pas, et l’arrangeur, après avoir travaillé sur la partition, lui apprend qu’il a signé les documents pour en posséder les droits. La bataille judiciaire dure jusqu’en 1984, et l’arrangeur propose à Leonard de lui revendre les droits au cours d’une rencontre dans un hôtel à New-York. À la question de savoir combien il comptait les lui racheter, Leonard répondit : « un dollar ». Un accord est signé en 198714.

John H. Hammond fait signer Leonard Cohen à Columbia Records. Le premier album, Songs of Leonard Cohen, sort en 1967 et contient une version de Suzanne. L’album, empreint de noirceur, sera bien reçu par la critique. Songs from a Room, sort en 1969. Il est considéré comme l’album classique de Leonard, avec les tubes Bird on the Wire, Story of Isaac et The Partisan, le premier titre de Leonard chanté en français.

Le 30 août 1970, Leonard Cohen chante lors du Festival de l’île de Wight 1970 : il se produit au pied levé, à 4h du matin, juste après la prestation de Jimi Hendrix15.

En 1977, Death of a Ladies’ Man est produit par Phil Spector, loin du minimalisme habituel de l’artiste. Recent Songs, plus classique, sort en 1979.

En 1982, il rencontre Dominique Isserman, qui réalise plusieurs portraits de lui et qui devient sa compagne. La même année il écrit une comédie musicale, Night Magic, qui fera l’objet d’un film présenté au festival de Cannes de 1985.

En 1984 sort Various Positions, un album très spirituel, voire mystique, qui contient le célèbre Hallelujah. Columbia refuse de sortir l’album aux États-Unis, où Cohen a toujours eu un succès bien moindre qu’en Europe ou au Canada. En 1986, il apparaît dans un épisode de Deux flics à Miami. En 1988, I’m Your Man marque un changement dans l’écriture et la composition. Les synthétiseurs sont très présents et l’écriture est plus engagée et teintée d’humour noir.

Le retrait[modifier | modifier le code]

En 1994, à la suite de la promotion de son album The Future, Leonard Cohen se retire dans un monastère bouddhiste, le Mount Baldy Zen Center (en) près de Los Angeles. En 1996, il est ordonné moine bouddhiste Zen, comme Jikan, Dharma dont le nom signifie « Le Silencieux ». Il quitte finalement Mount Baldy au printemps 1999. Pendant cette période il ne produit aucune chanson, jusqu’à l’album Ten New Songs en 2001, album très influencé par Sharon Robinson, et en 2004 Dear Heather, fruit d’une collaboration avec sa compagne, la chanteuse de jazz Anjani Thomas.

En 2005, Leonard Cohen poursuit en justice son ancienne manager, Kelley Lynch, pour détournement de fonds (5 millions USD)16. En mars 2006, il obtient gain de cause pour 9 millions USD, ainsi que l’a statué la Cour supérieure du comté de Los Angeles. Cependant, le jugement est totalement ignoré par Lynch, qui n’a pas répondu à subpoena, injonction du tribunal.

Leonard Cohen (1988).

En 2006, Cohen fait paraître un nouveau recueil de poèmes poésies, Book of Longing et Blue Alert, coécrit avec Anjani Thomas. Parallèlement, le documentaire Leonard Cohen: I’m Your Man sort en salle. Il s’agit d’un assemblage d’interviews récentes réalisées pour les besoins du film, et de prestations live d’artistes (Nick Cave, Rufus Wainwright, Jarvis Cocker) lors d’un concert hommage. Il fait sa première réapparition publique dans une librairie de Toronto le , chantant So Long, Marianne et Hey, That’s No Way To Say Goodbye, accompagné par The Barenaked Ladies et Ron Sexsmith. En 2007, Philip Glass, le compositeur de musique contemporaine, met en musique son recueil Book of Longing et donne la première, avec Leonard Cohen en récitant, de l’œuvre le à Toronto lors du Luminato Festival. . Leonard Cohen réside dans le quartier dit “portugais” du Plateau Mont-Royal à Montréal, sa ville natale.

Le grand retour sur scène[modifier | modifier le code]

Leonard Cohen 2012 annonce de son prochain album sur Time Square New York.

2008 est l’année du grand retour sur scène de Leonard Cohen, âgé de 73 ans, pour une tournée mondiale. Les critiques et le public sont enthousiastes17 malgré le prix élevé des places18.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Vers 1960, il vit avec Suzanne Elrod, dont il a deux enfants, Adam Cohen né en 1972, et Lorca Cohen, née en 197419.

Il a ensuite une relation avec Dominique Issermann puis avec Rebecca De Mornay.

Leonard Cohen est grand-père : le 2 février 2011, sa fille Lorca a eu une fille de Rufus Wainwright20.

Un juif pratiquant[modifier | modifier le code]

Dans un article du New York Times consacré à son retour sur scène, il est mentionné21 : « Monsieur Cohen est un juif observant qui respecte le Shabbat même lorsqu’il est en tournée et il chanta pour les troupes israéliennes durant la guerre israélo-arabe de 1973. Alors comment peut-il concilier sa foi avec sa pratique continue du zen ? »

« Allen Ginsberg me posa la même question, il y a de nombreuses années », dit-il. « Eh bien, pour commencer, dans la tradition du Zen que j’ai pratiquée, il n’y a pas de service de prière et il n’y a pas d’affirmation de déité. Donc, théologiquement, il n’y a pas d’opposition aux croyances juives. »

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums[modifier | modifier le code]

Compilations[modifier | modifier le code]

Reprises[modifier | modifier le code]

Beaucoup de chansons de Cohen ont été interprétées (et parfois traduites dans d’autres langues) par d’autres artistes, et certaines ont rencontré plus de succès que les versions de Cohen. Les plus connues sont :

Pour ce qui est du public francophone, les adaptations de ses chansons par Graeme Allwright, à partir de 1968, ont beaucoup participé à leur célébrité (notamment Suzanne, L’Étranger, Les sœurs de la miséricorde, Vagabonde, De passage, Je voulais te quitter, Si c’est ta volonté et Danse avec moi jusqu’à la fin de notre amour ).

À l’inverse, il est parfois arrivé à Cohen de reprendre des chansons composées par d’autres en en proposant sa propre vision. La plus connue est certainement Leaving Greensleeves (album A new skin for the old ceremony), reprise du célèbre Greensleeves attribué au roi Henri VIII d’Angleterre. Remarquable également, The Partisan, ré-interprétation de la Complainte du partisan écrite par Emmanuel d’Astier de la Vigerieavec une musique par Anna Marly (coautrice par ailleurs avec Maurice Druon et Joseph Kessel du célèbre Chant des partisans). Autre chanson francophone qu’il mit à son répertoire : Un Canadien errant.

La version revisitée par Cohen de la Complainte du Partisan fut à son tour reprise par Buffy Sainte-Marie en 1974 (sous le titre Song of The French Partisan), par Sixteen Horsepower & Noir Désir, par Yules et par Electrelane.

Le , le site leonardcohenfiles.com recensait 1 507 reprises de Cohen.

Albums consacrés à Leonard Cohen[modifier | modifier le code]

On compte au moins 33 albums de reprises dans le monde entier, non-anglophones pour la plupart.

Livres[modifier | modifier le code]

  • Let Us Compare Mythologies (poésie), 1956
  • The Spice-Box of Earth (poésie), 1961
  • The Favourite Game (roman), 1963, trad. Michel Doury, 1971, The Favorite Game, rééd. 2002, Jeux de dames
  • Flowers for Hitler (poésie), 1964
  • Beautiful Losers (roman), 1966, trad. Michel Doury, 1972, Les Perdants magnifiques
  • Parasites of Heaven (poésie), 1966
  • Selected Poems 1956–1968 (poésie), 1968, trad. Anne Rives, Allan Kosko, Jacques Vassal, Jean Dominique Brierre, 1972, Poèmes et chansons
  • The Energy of Slaves (poésie), 1972, trad. Dashiell Hadeyat, 1974, L’Énergie des esclaves
  • Death of a Lady’s Man (poésie et prose), 1978, trad. Serge Grünberg, 1980, Mort d’un séducteur
  • Book of Mercy (poésie, prose et psaumes), 1984, trad. Jacques Vassal, 1985, Le Livre de miséricorde
  • Stranger Music (poèmes choisis et textes de chansons), 1993, trad. Jean Guiloineau, 1994, Musique d’ailleurs, trad. Michel Garneau, 2000, Étrange musique étrangère
  • Book of Longing (poésie, prose, dessins), 2006, trad. Michel Garneau, 2007, Livre du constant désir, trad. Jean-Dominique Brierre et Jacques Vassal, 2008, Le Livre du désir

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Évocations artistiques[modifier | modifier le code]

  • Le nom de Leonard Cohen est mentionné dans la chanson Pennyroyal Tea du groupe Nirvana (1993), alors que Kurt Cobain chante : « Give me a Leonard Cohen afterworld / So I can sigh eternally. »
  • L’auteur compositeur interprète Rufus Wainwright, dans sa chanson want, dit : « I don’t want, no I really don’t want to be John Lennon or Leonard Cohen. »
  • Vincent Delerm dans son album Quinze chansons en 2008 a consacré la chanson From a room (no 12) à l’album de Leonard Cohen du même nom. Le petit texte récité par Alka Balbir fait référence à l’image derrière la pochette de l’album Songs from a Room.
  • Le groupe rock gothique The Sisters of Mercy tire son nom de la chanson de Leonard Cohen du même nom.
  • Le groupe belge dEUS cite également le nom de Leonard Cohen dans la chanson Smokers Reflect sur leur album Vantage Point, sorti en 2008.
  • Le groupe américain de pop psychédélique Mercury Rev cite son nom dans la chanson A Drop In Time de l’album All Is Dream : « But I was caught like a fleeting thought, Stuck inside of Leonard Cohen’s mind. »
  • Sa Chanson Come Healing peut être entendue à la fin de l’épisode 1 de la sixième saison de la série Sons Of Anarchy.
  • La chanson Nevermind est la musique du générique de la saison 2 de True Detective.
  • La chanson Everybody Knows est utilisée dans le générique du film The Program et dans le documentaire Demain.
  • Le duo “Birds on a Wire”, formé de Dom La Nena et Rosemary Standley, tire son nom de la chanson de Leonard Cohen du même nom.

Lauréat et Nomination[modifier | modifier le code]

Prix Juno[modifier | modifier le code]

  • 1989: artiste canadien de l’année (nomination)
  • 1989: interprète masculin de l’année (nomination)
  • 1991: compositeur de l’année (nomination)
  • 1991: introduction au Panthéon de la musique canadienne (lauréat)
  • 1993: interprète masculin de l’année (lauréat)
  • 1993: producteur de l’année pour “Closing Time” et “The Future” (nomination)
  • 1993: meilleur vidéoclip pour “Closing Time” réalisé par Curtis Wehrfritz (lauréat)
  • 1994: compositeur de l’année (lauréat)
  • 1994: album de l’année pour The Future (nomination)
  • 1994: meilleur vidéoclip pour “The Future” réalisé par Curtis Wehrfritz (nomination)
  • 2002: meilleur artiste (nomination)
  • 2002: meilleur compositeur pour “In My Secret Life”, “You Have Loved Enough” et “Boogie Street” (nomination)
  • 2002: meilleur album pop pour Ten New Songs (nomination)
  • 2002: meilleur vidéoclip pour “In My Secret Life” réalisé par Floria Sigismondi (nomination)
  • 2013: artiste de l’année (lauréat)
  • 2013: compositeur de l’année pour “Amen”, “Going Home” et “Show Me the Place” (lauréat)
  • 2013: prix Juno choix du public (nomination)
  • 2015: artiste de l’année (nomination)
  • 2015: prix Juno choix du public (nomination)
  • 2015: album de l’année pour Popular Problems (lauréat)
  • 2015: album adulte alternatif de l’année pour Popular Problems (nomination)

Autres prix[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Compte-rendu par Dominique Simonet, journaliste musical à la Libre Belgique, de la conférence de presse à L’Hôtel Crillon de Paris, le 16 janvier 2012. (Bonjour quand même, chronique en radio du 31/01/2012 par Jean-Pierre Hautier)
  2. Covers of L. Cohen [archive]
  3. Grégoire Leménager, « Leonard Cohen sacré prince des poètes » [archive], sur http://bibliobs.nouvelobs.com [archive],‎ (consulté le 1er juin 2011)
  4. a et b TOR 2006, p. 10.
  5. “J’ai été élevé comme un Messie. On me disait que je descendais d’Aaron“, dit Cohen à Richard Golstein en 1967.
  6. http://www.emsb.qc.ca/en/schools_en/pages/highschool.asp?id=75 [archive]
  7. TOR 2006, p. 13.
  8. TOR 2006, p. 24.
  9. Kenneth White, “Ezra Pound”, Robert-Laffont, 1983.
  10. TOR 2006, p. 38
  11. Pour avoir un bon aperçu des travaux écrits de Cohen, voyez Steven Scobie, Leonard Cohen, Douglas & McIntyre, Vancouver, 1978
  12. http://histoires_courtes.voila.net/articles/cohen.htm [archive]
  13. http://www.slate.fr/story/50203/CULTURE-musique-cohen-dylan [archive]
  14. TOR 2006, p. 127
  15. TOR 2006, p. 72
  16. (en) [1] [archive], Maclean’s
  17. Leonard Cohen la tournée du retour [archive], Sylvain Siclier, Le Monde, 29/06/08
  18. Tarifs de 95 à 161 euros pour le concert à l’Olympia de Paris.
  19. TOR 2006, p. 66
  20. Tous les deux élèveront l’enfant et Rufus Wainwright a annoncé que Lorca Cohen n’est pas que la mère porteuse de l’enfant, et que Jorn Weisbrodt, l’homme avec qui Rufus partage sa vie depuis quelques années, agira comme « père adjoint ».http://fr.canoe.ca/divertissement/celebrites/nouvelles/2011/02/21/17352876-qmi.html [archive]
  21. Voir Larry Rother, « On the Road, for Reasons Practical and Spiritual », The New York Times, 25 février 2009.
  22. « Leonard Cohen vient nous chanter la prière de sa mort » [archive], Le mag (consulté le 21 octobre 2016)
  23. TLSPVEVO, « The Last Shadow Puppets – Is This What You Wanted (Official Video) » [archive],‎ (consulté le 24 octobre 2016)
  24. Leonard Cohen la tournée du retour [archive]
  25. à l’instar d’Hubert Aquin qui a refusé le même prix, mais francophone, la même année.
  26. « Cohen, Leonard : Prix Denise-Pelletier 2012 » [archive]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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