FRANCIS DENIS Portrait

http://fr.upside-art.com/artists/008462-francis-deni

 

http://wizzz.telerama.fr/regardeurs 

 

Mes textes et illustrations paraissent en revue papier ou sur le net ( Le Chasseur Abstrait, Népenthès, Aéra zinc,Blue Fifth Review, Ellipsis ( n°47, 2011 / USA ), Les Trompettes Marines, Le Capital des Mots, Squeeze, Éditions de l’Abat-Jour, etc… ) .

 

Un second recueil ” Le Château des Dieux ” est achevé et en attente d’éditeur.

 

lien vers ma page sur Art en Nord où vous pouvez visualiser 2 reportages me concernant:

http://www.art-en-nord.fr/peintres/francis-denis/

N’hésitez pas à me faire part de vos propres activités…

Au plaisir de votre visite…

Francis DENIS

auteur / artiste peintre / coorganisateur festival art sacré contemporain: ” Les Regardeurs de Lumière “

L’incroyable fragilité de l’être ( huile sur toile ) 50 x 50 cm

Francis Denis is a semi-professional French painter. One reviewer states emphatically: “Francis’ abstract figurative paintings evolve around the single theme of emotion. Everything in these mysterious works is centered around the humble and sad angst that the figures portray. How Francis does this is quite spectacular. Set on a single tone backdrop, an immediate mood is set by the colour of these bold platforms. The expressive brushwork uses contrasting tones and the white outline of his subjects creates an almost collage-like aesthetic. [His work] allows for a playful and engaging guessing game for the viewer.”

 

Blue Fifth Review

 

 

La reine des reines ( huile sur toile ) 70 x 90 cm

« Je ne peins pas pour faire beau mais pour faire vrai »

( Francis DENIS, Octobre 2009 )

Voilà résumée en une seule phrase toute la sincérité artistique de cet artiste. Peintre de méditation, artiste ayant foi dans sa puissance expressive, Francis DENIS fait vivre la couleur dans ses compositions qui résument le motif à l’essentiel. La ligne, mise en forme avec simplicité, sublime le sujet dans une mise en scène axée sur l’harmonie des formes. Empreinte d’une certaine naïveté, cette peinture dégage à la fois puissance, sensibilité et sensualité, parfois imprégnées d’un certain mysticisme.

Et puis, il y a le plaisir. Le mien, le vôtre, j’espère. Plaisir de voir, et bien sûr de rêver. Francis DENIS nous rappelle que l’art est en nous. Dans la vision que l’on a de ce qui nous entoure. Dans notre capacité à percevoir ce qui est original, éphémère et parfois éternel. L’émotion.

Alain DURAND

18 décembre 2009

Galerie ARTDIES

16 rue des vieux murs – 59000 Lille

 

Christ souffrant II ( huile sur toile ) 50 x 100 cm

Côte d’ Opale

 

 

 

 

 

Nous sommes jour de fête.

 

Sur la plage noire de monde, plantée de lucioles multicolores, nous sommes venus nous installer en famille.

Nous avons déplié les serviettes, déchaussé les sandales et mis bas les vêtements chauds et inutiles.

 

Les enfants jouent à la balle, construisent des châteaux de princesses, culbutent et roulent dans le sable, nous éclaboussant de leurs rires et de leurs jeux.

J’aime fermer les yeux et me laisser envahir par le bruit sourd et confus qui balaie le sol, un vent venu d’ailleurs, euphorique et léthargique à la fois, un coup de spleen et de plaisir intense, un oubli de soi tout en repli.

 

Maman, papa et leurs amis discutent en faisant danser les verres , une couleur de soleil entre leurs mains et des miroitements de bonheur. Les peaux sentent bon dans ce mois d’août. Les femmes sont belles et les filles

remplies de promesses.

 

J’ai hâte de grandir et me réfugie à la fois dans l’innocence de l’âge. Tout est à portée d’envie, plonger la main dans l’eau froide, chercher la bête sous la roche, m’inventer des monstres, défendre les âmes en détresse.

 

Les grands dansent sur le sable, abandonnant leurs corps et leur sourire au rythme saccadé et langoureux d’un tango, les verres se cognent, le vin tombe en fruits mûrs sur notre peau, dessine des méandres de plaisir, les

mouettes dansent aussi, la-haut, et bercent notre enfance de leurs cris rubis.

 

Nous avons pris le train. Un grand serpent à la conquête du bonheur qui nous a mené vers l’inconnu, ce rivage âme ouverte sur le mystère et les roses chansons du ciel.

Tous ceux-là qui nous frôlent dans la torpeur du jour, les gros et les rieurs, les silencieux et les rêveurs, ceux qui ferment les yeux pour oublier, les mangeurs de glaces, les pauvres et les riches, tous ceux-là font partie de de

ce jour de fête, notre jour de fête !

 

Je scrute l’horizon. De l’autre côté, des falaises blanches annoncent d’autres aventures tandis que les bateaux sillonnent et tracent leurs méandres sur la surface plane de la mer. Verte et bleue sous le soleil, grise et métallique

sous la caresse des nuages, elle nous appelle, nous fascine et nous berce tendrement, câline, nous offre ses dunes, ses sauts dans l’espace, ses oyats dressés vers le ciel, ses souvenirs, ses cris, ses pleurs, ses regards

dans le vide, ses minutes dévorées.

 

La lumière est d’opale, dissimulant avec amour ses pans de béton, ses vestiges au goût de guerre.

Les vieux qui se promènent au bord des falaises, prêts à se jeter dans le vide, renouent avec leur passé et souffrent en silence, leurs larmes plantées au milieu des pans d’herbe verte où les moutons paissent, tranquilles,

simples témoins d’un présent lavé de toute souillure, de rouille dan la blessure,

c’est la terre qui saigne, pas les hommes.

Pour le pardon, pour le pardon et la beauté du paysage ils ont érigé ce sexe puissant, narguant les étoiles et le Bon Dieu, un obélisque, une sucette de pierre pour l’au-delà.

 

Je m’accroche à l’odeur forte de l’air, me gorge d’iode et tourne autour des étangs qui miroitent et volent le ciel à la mer, une indomptable, une révoltée, une insatiable dévoreuse d’hommes, de sang et de labeur.

 

L’enfance me rattrape. Julie m’invite à courir derrière elle jusqu’aux premières vagues.

Elle a cinq ans. J’en ai beaucoup plus. Il va falloir me lever et partager cet instant de jeu et d’oubli.

Les verres cognent et la chaleur se fait plus pressante. Nous sommes à la cime de l’été et les esprits se libèrent, les langues se délient.

Les corps s’amusent, jouent avec leur destin, embrassent l’inconnu.

Papa et maman ne se tiennent plus par la main. Ils rient à d’autres et disent des mots qui ne leur appartenaient qu’à eux.

Je ne comprend pas mais ils ont l’air heureux et c’est ce qui compte en ce jour de fête.

 

Julie s’est enterrée dans le sable. Elle m’appelle et me sourit. J’ai ma pelle et mon seau pour venir à son secours. Je braverai tous les dangers, je suis son chevalier sans armure, celui qui la mènera vers la grande vie et un

jour, nous danserons sur le sable, un verre à la main, nous déhanchant au rythme chaud d’un tango langoureux.

 

Je suis assis sur ma chaise de toile rayée, une couverture me préservant des morsures du vent. Les mouettes déchirent le ciel de leurs cris stridents. Ma main tremblante tient avec ténacité le gobelet de plastique blanc où

fume une fond de café décoloré. Je scrute l’horizon, sans voir l’autre côté. Le ciel est gris, la mer est grise. Aucune ligne de fuite ni de miroir entre l’eau et le ciel.

 

Julie est debout, toute proche. Silencieuse et prostrée. Sa main posée sur le dossier de mon fauteuil roulant.

 

Jour de fête.

 

§§§

AU CLAIR DE LA LUNE

 

 

 

 

 

«Au clair de la lune

Mon ami Pierrot

Prête-moi ta plume

Car je n’ai… »

 

car je n’ai ? Car je n’ai ?

 

Les enfants sont assis en cercle sur l’herbe rase, baignés par la lumière blanche des halogènes.

Au centre, l’institutrice a ouvert le livre de contes et s’est arrêtée sur l’histoire du loup dévoreur de chair fraîche.

La nuit s’installe sournoisement autour du parc et plonge ses griffes d’ombre dans le décor figé.

La balançoire s’est tue, immobile, à peine perceptible au vent léger qui vient la frôler amoureusement.

Dehors, loin du cercle, il paraît que les grandes personnes continuent de travailler. Ils ont refermé la porte des rêves et s’activent au cœur de la ruche.

Les plus petits se rapprochent de leurs aînés, se blottissent tout contre, frémissent à l’écoute des mots et plongent dans le récit inquiétant de la jeune femme dont la silhouette s’allonge démesurée sur le tapis d’un vert

fluorescent.

Là-haut, hautaine et intouchable, la lune entame une danse folle entre les gratte-ciel, semant d’éphémères guirlandes de lumière dans la ville collée en ombre chinoise sur le carton de la nuit.

 

Peut-être que la bête immonde rôde à quelques pas, peut-être que l’un d’eux soudain disparaîtra, happé par la gueule monstrueuse et invisible, sans un cri, ouvrant de grands yeux, les mains tendues dans un ultime

appel au secours. Puis les ténèbres se refermeront sur son petit corps violenté, saccagé, sacrifié.

 

L’angoisse se dessine sur les visages pâles et crédules. Les lèvres se resserrent et un vent de panique traverse les esprits.

  • Madame, le loup, il est déjà venu ici ?

 

L’institutrice sourit, offrant une réponse évasive à son jeune interlocuteur.

Ses yeux brillent tels des lames aiguisées.

Ses joues blanches s’empourprent légèrement, il coule comme du sirop de fraise de sa bouche entrouverte.

 

Chacun reste tendu, pendu aux lèvres de la narratrice avec la rage et le désespoir d’un alpiniste qui vient de dévisser, pendu dans le vide et rivé à la montagne par une seule main.

 

  • Maman, j’ai peur !

 

La petite n’en peut plus, se tord les doigts, se gratte les jambes nerveusement, se met à rire aux éclats puis plonge dans un mutisme total.

De grandes ombres se déplacent aux alentours. Les respirations se font plus haletantes et se mêlent à d’autres respirations, profondes et inconnues.

 

L’histoire touche à sa faim et les arbres découvrent leurs dents acérées, un millier de hallebardes prêtes à se précipiter sur les pauvres innocents.

Les larmes affleurent sur les paupières tremblantes.

 

Tous ne font plus qu’un alors que, dans la lumière froide, méticuleusement, l’institutrice retire sa peau pour permettre au pelage sombre qu’elle recouvre de respirer enfin l’odeur des petits corps tendres et transis.

Extrait du recueil « Les Saisons de Mauve ou le Chant des Cactus »

( D’autres nouvelles à lire sur : http://wizzz.telerama.fr/regardeurs/blog

Vanité IV ( huile sur toile ) 38 x 46 cm

Au fil des expositions…


Du 30 août au 12 septembre 2003:
GALERIE ART PRESENT
79, rue Quincampoix
75003 PARIS
FRANCE

Du 7 février au 28 mars 2004:
“Petits formats”
Huiles sur papier ou carton
LE CABARET
33, Place de la Ghière
62500 SAINT-OMER
FRANCE

Du 3 septembre au 14 octobre 2004 au casino de Malo: exposition Francis DENIS
40 Place Casino
59240 DUNKERQUE
FRANCE

Participation aux “Couleurs du Temps”
Portes ouvertes des Ateliers d’Artistes
les Vendredi 15, Samedi 16 et Dimanche 17 octobre 2004.
FRANCE

Du 4 décembre 2004 au 30 janvier 2005
Exposition ” Trois regards”
Dominique DARRAS, Roger THIBAUDEAU, Francis DENIS
Le Cabaret
62500 SAINT-OMER
FRANCE

Du 22 janvier au 27 février 2005
Espace Vivabus
68, bvd LAFAYETTE
62100 CALAIS
FRANCE

Du 24 février au 3 mars 2005
Chapelle des Carmes
62610 ARDRES
Exposition Francis DENIS / Olivier DHULST
FRANCE

3,4,5 juin 2005
Manoir de la Besvre
26, Hameau de la Besvre
62120 WITTERNESSE
FRANCE

Les 7, 8 et 9 octobre 2005
Participation aux « Couleurs du Temps »
Portes ouvertes des ateliers d’artistes
FRANCE

Du 5 au 20 novembre 2005
Galerie Laurent SEGARD
5 et 7 rue de Nice
59400 CAMBRAI
FRANCE

Du 2 au 6 décembre 2005
Salon d’art international LINEART
GAND
Au Flanders Expo
Maaltekouter
Représenté par la galerie GAUDI de Madrid
BELGIQUE

Du 12 au 15 août 2006
ART SALZBURG
Salon international
SALZBOURG
Representé par la galerie d’art GAUDI de MADRID
AUTRICHE

22,23,24 septembre 2006
Artsport
Hôtel de ville
SAINT-OMER
FRANCE

23, 24 et 25 septembre 2006
Salon Art du Nu
Espace Champerret
1, place Champerret
75017 PARIS
FRANCE

Du 29 septembre au 12 octobre 2006
Galerie THUILLIER
13, rue de Thorigny
(près du Musée PICASSO)
75003 PARIS
FRANCE

20, 21 et 22 octobre

Participation aux « Couleurs du Temps »

Portes ouvertes des ateliers d’artistes

24, rue Toulouse-Lautrec

62219 LONGUENESSE
FRANCE

Du 27 octobre au 4 novembre

Théâtre les Insolites

En compagnie des sculptures d’Olivier DHULST

Route de Gravelines

59820 SAINT-GEORGES-SUR-L’AA
FRANCE

décembre 2006 / janvier 2007
exposition rétrospective
le Cabaret
62500 SAINT-OMER
FRANCE

Du 2 au 24 février 2007

En compagnie des sculptures d’Olivier DHULST
Ecole des Beaux-Arts
62500 SAINT-OMER
FRANCE

Du 16 mars au 15 avril 2007
Atelier artisanal d’encadrement
Route de Meteren/Paeperstraete
59270 BAILLEUL
FRANCE

Du 14 au 27 septembre 2007

«La passion du Christ »

Galerie THUILLIER

13, rue de Thorigny ( près du musée PICASSO )

75003 PARIS

FRANCE


19, 20 et 21 octobre 2007

Participation aux « Couleurs du Temps »

Portes ouvertes des ateliers d’artistes

24, rue Toulouse-Lautrec

62219 LONGUENESSE
FRANCE


DAI SEGNI-SIMBOLI AL FIGURATIVO MODERNO
15-29 marzo 2008
via del Bosco 30/A, 34131 Trieste
ITALIE


Du 7 au 22 juin 2008
” Les Regardeurs de Lumière “
Festival d’Art Sacré Contemporain
Cathédrale de Saint-Omer
FRANCE

Du 8 au 11 novembre 2008
Artsport
Hôtel de ville
SAINT-OMER
FRANCE


Du 6 au 31 mai 2009
Galerie Artdies
16, rue des vieux murs
Lille
FRANCE


Du 15 au 21 juin 2009
13ème édition de l’Open de Golf de Saint-Omer
représenté par la galerie Artdies
Lumbres
FRANCE


Du 13 au 28 juin 2009
” Les Regardeurs de Lumière “
Festival d’Art Sacré Contemporain
Cathédrale de Saint-Omer
FRANCE

Du 22 juin au 15 octobre 2009
” Les visages du Christ dans le Pas-de-Calais “
Cathédrale d’Arras
FRANCE


Du 2 janvier au 14 février 2010
” Corps et Âme “
Le Cabaret
Saint-Omer FRANCE


Vendredi 12 mars 2010
Vente aux enchères au Musée de la Poste
Organisée par la Gazette des Arts
Paris 15 ème
FRANCE


Du 5 au 21 juin 2010
” Les Regardeurs de Lumière “
Festival d’Art Sacré Contemporain
Cathédrale de Saint-Omer
FRANCE


Du 20 juin au 11 juillet 2010
” Les Arts Philanthropes”
Hôtel Acary de la rivière
62 Montreuil sur Mer
FRANCE


3 et 4 juillet 2010
Festival du Touquet
” Rendez-vous annuel des artistes de demain “


De juillet à mi-octobre 2010
Exposition d’art sacré contemporain en la cathédrale d’Arras


Du 11 au 22 juin 2011
” Les Regardeurs de Lumière “
4ème édition
Festival d’Art Sacré Contemporain
Cathédrale de Saint-Omer
FRANCE


Galerie THUILLIER
13, rue de Thorigny dans le 3ème
PARIS
Du 27 avril au 10 mai 2012


« Les Regardeurs de Lumière »
Festival d’Art Sacré Contemporain
Cathédrale de SAINT-OMER
Du 9 au 21 juin 2012

Exposition Retrospective
Peinture figurative contemporaine
Médiathèque de ARQUES
Pas-de-Calais
Du 26 juin au Ier septembre 2012

Exposition Retrospective
“ Les Regardeurs de Lumière “

26 artistes
Médiathèque de ARQUES
Pas-de-Calais
Du 30 avril au 23 juin 2013

 

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